krommlech

Aujourd'hui, une fois n'est pas usuel, je t'interroge, mauvais marché, sur un sujet qu'il est sérieux. Bon c'est pas genre pour ou contre la peine de mort, hein, ne nous enflammons pas (en plus je connais des gens qui ont un avis bizarre sur la question, alors bon).

L'autre jour, samedi d'avant, j'étais au mariage de ma grand-cousine, et donc y'a eu une cérémonie à la mairie et une autre à l'Eglise, et pendant les chantonnements et autres prières églisales je m'interrogeais, parce qu'en vrai ils avaient pas mis les paroles des prières dans le petit livret, genre tout le monde les connais, mais à part "Notre Père qui es au cieux que ton nom soit sanctifié" je connais néant (puis bon je vais pas prier, non plus), et d'ailleurs me vient une question, pourquoi tout à coup on s'est mis à le tutoyer, le gugusse ? C'était méga mieux avec le vouvoiement, trouvé-je, parce que "qui es aux cieux", avec la liaison, c'est juste tout pourri.

Bref, je m'interrogeais.

Je te mets en place le tableau. (Huile sur toile, 65*48cm, etc etc).

Alors on prend deux individus, qu'on va nommer anonymement pour respecter leur anonymat. Au hasard, Nu et Epsilon. Alors imagine que Nu et Epsilon sont acoquinés.

La différence entre Nu et Epsilon, je veux dire à part le fait que y'en a un qui est un garçon et l'autre qui est une fille, c'est que l'un croit en un dieu et l'autre croit que aucun dieu n'existe. Chacun sa croyance, donc.

La question, c'est, imaginons que les acoquinés veulent faire des épousailles un jour ou l'autre, est-ce que doivent-ils respecter les croyances de celui qui croit en un dieu ou respecter les croyances de celui qui croit qu'aucun dieu il existe le jour desdites épousailles, point d'interrogation.

La cathédrale de Metz, sous tes yeux ébahis.

Là comme ça de prime abord, m'est avis que la réponse qui vient tautomatiquement au cervelet du lecteur, c'est, on respecte le croyant en un dieu, parce que l'autre il croit en que dalle alors il peut bien faire un effort, nom d'un minuscule bonhomme, faut des concessions dans un couple.

Comme je suis pas lecteur pas auteur, ohohoh, c'est pas l'idée qui m'est venue tautomatiquement au cervelet.
M'est avis que, le croyant peut promettre tout ce qu'il veut à son dieu sans alerter la populace et sans obliger son acoquiné à faire des promesses qu'il ne respectera pas.
Dans le genre une prière, ou un télégramme, ou une colombe voyageuse (autrement intitulée le Saint-Esprit), enfin les croyants ils sont en communication spécifique alors autant en profiter.
Alors que bon, on va pas obliger le pauvre qui croit qu'aucun dieu n'existe à promettre devant tout un tas de gens, dont ses plus aimés ('fin, j'imagine qu'à un mariage tu invites tes plus aimés) tout un tas de trucs alors qu'il sait qu'il les respectera pas. Ouais, vas-y, fais des promesses en l'air devant 100 personnes, on t'en prie et on te regarde.
Super la crédibilité, après ce coup-là.

(Puis je pense pas que le fait d'être athée soit une absence de croyance, c'juste une croyance différente.)

Mais, bon, c'est facile comme point de vue, rapport au fait que je me place dans la catégorie athée, comme Epsilon (qui a la même initiale que moi, que la vie est merveilleusement faite). Donc ça peut être taxé d'égoïsme et tout le tremblement.

C'est pourquoi, mon très cher mauvais marché, je prie ton avis, que tu crois qu'un dieu existe ou plusieurs ou aucun, même si tu as un autel à Zeus ou à Osiris dans ta chambre, je prends, je vais pas commencer à être sectaire.

Donc, je récapitule la quesion, des fois que tu aies oublié avec tous mes bavassements.

Imaginons que les acoquinés veulent faire des épousailles un jour ou l'autre, est-ce que doivent-ils respecter les croyances de celui qui croit en un dieu ou respecter les croyances de celui qui croit qu'aucun dieu il existe le jour desdites épousailles, point d'interrogation.
Qui se résume en : s'il y a un athée dans le couple, mariage à l'église, ou pas ?

(Et bien le merci si tu réponds, sait-on jamais.)

Y'a un truc qui est trop abraracourcixant. En fait c'est pas abraracourcixant mais ce mot il me plait bien. Je désirais dire, un truc trop rabat-joie sur les bords.

J'suis sûre que ça t'est déjà arrivé aussi.
Mettons, tu apprends une info trop hallucinante avec un chiffre. Ou un nombre, je suis pas sectaire, mais il faut au moins une valeur numéraire.
Mais un nombre hallucinant, attention ! Dans le trop peu ou dans le trop tout court.

Exemple :
Biduline elle a acheté son sac 650€ ohlala, ohlala, ça fait beaucoup.

Tu t'apprêtes à aller dilapider le ragot aux quatre vents, comme tu sais si bien faire, mais pour que ce soit encore PLUS impressionnant, avant de cracher le morceau, tu veux faire deviner.

"Ohlala, ohlala, tu devineras jamais, Jean-Pierre !
- Quoi donc ?
- Biduline elle s'est acheté un sac. Bon il est top-moumoute, mais tu devineras JA-MAIS le prix. HAL-LU-CI-NANT !" (J'aurais pas du choisir un mot avec une consonne double, ça bousille un peu le truc.)

Alors là, tu t'attends à ce que Jean-Pierre dise "chais pas moi, 400€ ?" Histoire de lui montrer à quel point c'est encore PLUS que ça. Ou encore MOINS que ça, au cas où l'info que tu souhaites faire partager tape dans le riquiqui du numéraire (dans mon cours sur la civilisation éthiopienne dans la seconde moitié du XIIe siècle, on est que trois étudiants, nan mais t'imagine ? (Exemple, je suis pas un corus sur la civilisationé thipioenne au milieiu du XIIe siècle, hein (mais là on est avec Biduline et son sac à 650€))).

Donc là, tu as déjà le sourire triomphant en anticipant la risible estimation de Jean-Pierre, qui au lieu de ça brise d'un seul nombre tous tes espoirs de devenir Super-Potin.

"Chais pas moi, 800€ ?"

TUTUTUTUTUUUUUUUUU.

Et là voilà, t'as l'air con avec tes SEULEMENT 650€, alors que t'avais déjà pris rendez-vous pour lui chez le dentiste telllement le ragot allait lui décrocher la mâchoire séance tenante.

"Hola, non, quand même pas, juste 650€ en fait, euh voilà."

...

...

"Mais ça fait beaucoup quand même, non ?"

Et c'est là que tu expérimentes le sourire plein d'espoir à la place du sourire plein de triomphe.

"Euh, sinon, t'as des nouvelles de Mauricette ?"

Aujourd'hui j'ai fait un truc de grande. Ouh, ouh, ouh ! Ça c'était le rire de Dingo dans le journal de Mickey et j'ai toujours trouvé ça suspicieux, qui rigole en faisant "Ouh, ouh ouh !" franchement ? Mais bref, je suis allée à la banque.

J'ai décidé que le Petit écureuil il était bien mignon, mais que j'en avais marre de voir filer près de 40€ par an pour la gloire et euh la gestion de mon compte en banque (genre, pour ce qu'il y a à gérer, je veux bien le faire gratis).
Et je me suis aventurée dans Dombs à la recherche d'une autre banque qui comprend mieux la détresse pécuniaire des étudiants (dis-je (moyen ironique)).
Et en vrai j'ai pas eu à chercher bien loin, la deuxième elle était trop top-moumoute.

Ça va me coûter que 1€ la première année, donc déjà j'économise plus de 35€, si ça c'est pas formid', et après la première année j'économiserai encore 1.50€ par mois, et en plus ils sont tellement content que je me ramène dans leur banquette qu'ils m'offrent un bon d'achat de 20€ à valoir sur le site d'Amazon ou de Promod ou autres sites moins intéressants.

Je vais avoir de la vêture ou de la lecture gratuite pour me remercier d'économiser de l'argent, la vita est-elle pas merveilleuse ?

Maintenant je résiste à la tentation d'aller compulser le site d'Amazon ou de Promod pour trouver pour environ 627€ de trucs à acheter absolument avec mon futur éventuel  bon d'achat.

C'est rigolo des fois de faire des trucs de grande.

Ce week-end je gisai (conjugaison qui n'existe guère, mais je viens de l'inventer séance tenante) en Haute-Savoie en compagnie familiale pour le mariage de la cousine de Vévé, qui se trouve être conséquemment ma grand-cousine, sauf que je suis pas sûre que ce mot-là il existe.

C'était top-moumoute, surtout que j'avais pas mis un pied à un mariage depuis celui de Vévé et Chritelle quinze ans plus tôt, et même que je m'étais acheté une jolie robe pour l'occasion, et une parure de bijoux, et tout le tremblement.

Le point moyen pas positif c'est qu'à table je me suis retrouvée à une table de huit avec sept cousins et cousins suisses que je connaissais ni d’Eve ni de son époux, dont deux paires de jumeaux (j'avais même pas percuté que y'avait des jumeaux, y'a fallu qu'on me le dise, pourtant apparemment une des paires c'étaient de vrais jumeaux, alors quand je dis que je suis bigleuse, hein).
Autant te dire que j'ai pas bavassé des masses rapport au fait que je parlote pas aux inconnus (c'est ma maman qui m'a appris) et qu'en plus on était à côté des enceintes et donc on s'entendaient moyen pas réfléchir.
Mais c'pas grave on mangeait. Et même on dansait des fois (ouhouh j’ai dansé) et on chantait (ouhouh j’ai chanté).

Même que, au dessert, entre autres machins faramineux, y'avait une fontaine de chocolat, et tout est parfait à côté d'une fontaine de chocolat (et la mousse au Toblerone (petit C entouré) elle était top-moumoute aussi, je ne te dis que ça).

Après on a dormi dans une jolie colonie de vacances là-haut dans la montagne, avec vue sur le lac Léman, et toutes les villes éclairées au bord de nuit, sauf que je fus trop fatiguée pour prendre des photos (surtout que le but du jeu était de s'endormir avant que Vévé se mette à ronfler, rapport au fait qu'on dormait à quatre dans la même chambre (alors qu'en vrai y'avait d'autres chambres vides, si j'avais su (j'aurais pas venu, comme dirait l'autre (Petit Gibus)))).

Puis j'ai revu mon cousin au deuxième degré, qui est donc le fils de la cousine de mon père, le fils de la mariée donc, si tu suis un peu l'affaire, que j’avais pas vu depuis deux ans et qui maintenant avait trois ans et demi (il les a toujours d’ailleurs, il a pas pris trois ans depuis ce matin je pense) et est la mignonitude incarnée.
À un moment on se promenait tous les deux et il m'a demandé de faire abracadabra et de faire apparaître dans ma main un parapluie bleu en chocolat, rien que ça.

On devrait faire ça plus souvent, les mariages (je veux dire, ceux où on m'invite, de préférence).

Avec Elo nous fûmes victimes d'un incident linguistique.On pourrait croire que les Belges wallons vont parler un français normal tellement ils sont heureux d'échapper à la langue des doubles voyelles à profusion (et raclements de gorge du meilleur effet), mais ils préfèrent le français belge avec ses expressions bizarroïdes comme "Vitesse V.V' ".

Donc on s'est faites avoir.

Lundi il faisait beau à Tournai. Sauf que pomme nous avait envoyer acheter 12 litres d'eau à l'autre bout de la ville (au moins) et on a du faire des courses dans le magasin le moins bien organisé du monde, donc ça nous a pris la matinée et après en plus on était fatiguées.
Après on s'est fait un repas équilibré avec une spécialité belge de Prague (ou autre coin d'Europe de l'Est) et neuf fruits et légumes. Ça nous a pris un temps fou à fabriquer (mais ça faisait des bruits rigolos comme splotch splotch donc on s'amusait bien) et après y'a fallu qu'on digère. Alors on a joué à Worms.
Ensuite on s'est aventurées à l'extérieur, en prenant l'ascenseur parce que la digestion était pas encore totale, et on a visité Tournai. On a voulu aller à un musée mais on s'est faites virer par le type parce que la caisse fermait dans 5 minutes et le musée dans 35 et y'avait 23 salles à visiter et en plus vaut mieux venir le premier dimanche du mois c'est gratuit alors au revoir et à la prochaine.
Donc finalement on est rentrées à l'appart et on a joué à Mariokart Wiiiiiiiiiiiiiiii.
Donc nous ne profitâmes guère du soleil sauf pendant qu'on charriait les douze litres d'eau du scrogneugneu qui y a même pas touché (j'te jure).

Mardi il pleuvait. C'était le premier jour de septembre. Donc avec Elo on est sorties dehors faire des activités de touristes en goguette. Déjà on est montées en haut du beffroi qui est devenu le meilleur ami d'Elo avec son charmant carillon qui charmant carillonne toutes les quinze minutes. On est arrivées tout en haut et il pleuvait, mais on a quand même compté les églises de Tournai et observé l'appart de pomme et après on est redescendues voir les cloches qui charmant carillonnaient.
Puis on est allées à la gare et sur le chemin on a croisé un Belge bizarre qui nous dit "Le parapluie" puis continua son chemin. Et finalement on a tchoutchouté jusqu'à Bruxelles la capitale des Belges où il pleuvait aussi.

On a vu la Grand Place sous la pluie et de vieux militaires sous la pluie aussi, et après on a cherché une friterie sous la pluie (Elo a été convertie à la toute-puissance des friteries belges). Pomme il nous avait donné des instructions moisies, et donc on a pas trouvé une seule friterie, dans la capitale des Belges c'est quand même jobard.
Donc on s'est rabattes sur un resto et c'est là que l'incident linguistique arriva.
On a voulu commander des boulettes de viandes mais y'en avait plus, alors on a commandé un américain.
L'américain en France c'est du pain avec du steak haché et des frites et de la sauce, enfin un truc gras et normal quoi. Sauf que chez les Belges ils appellent ça une mitraillette.
Et l'américain, c'est, découvrîmes-nous avec Elo quand nos assiettes arrivèrent, un tartare.
De la viande crue.
On est pas des lions ou autre bête qui mange de la viande crue, toutefois. Mais on a goûté quand même, bah on aurait mieux fait de pas, parce que c'est pas fantasmagorique le machin.

Heureusement Elo notre sauveuse intervint, elle est allée voir le monsieur et elle lui a expliquée la mésentente linguistique et finalement on a eu droit à un nouveau plat avec des choses bonnes dedans, et c'est là fin de l'incident linguistique.

Après pour le dessert on a eu la fabuleuse idée de manger des gaufres, vu que ça tape dans la spécialité belge aussi, bah figure-toi qu'une gaufre banane-chocolat ou fraise-chocolat à 15h alors que tu viens de sortir de table (ça nous a retardé cette histoire de tartare), c'est pas aisé à manger. Surtout en tenant un parapluie. Mais finalement nous y parvînmes a y'a juste plus fallu nous parler de nourriture pendant une paire d'heures.

Et on a fait des photos sur la Grand Place. Sous la pluie. Cétait rigolo, il fallait abriter l'appareil photo avec le parapluie mais en même temps fallait pas que le parapluie cache le haut des bâtiments, une folle épopée en soi.

Mais après on en a eu marre de la pluie alors on est allées dans un musée et on a vu tous les costumes du Manneken Pis, ce qui était rigolo et moche souvent.
Il a même un costume d'Obélix !
(Ohh et je viens de voir le 3 juillet il est déguisé en Polnareff, HAHAHA).



Puis plus tard on est rentrées à Tournai avec pomme dans la voiture de pomme, et il pleuviotait tellement que la voiture dut s'arrêter sur le bas-côté (en plus à Tournai ils sont tellement rigolos, ils font pas des routes en pente vers les caniveaux, ils font des routes avec des petites cuvettes pour que ça fasse de jolies gerbes d'eau quand on roule).

C'étaient donc de sympathiques jours au royaume des Belges, dans le beau mois d'août et le moche mois de septembre.
Puis je suis sûre que le beffroi il manque méga à Elo.

Aujourd'hui même Noyémie elle est rentrée au collège. Saper et Lipopette (sont sur un bateau).

Elle est lointaine l'époque où elle est sortie orange carotte du ventre de Chritelle et que je suis allée la découvrir à la maternité un jeudi après l'école.

Ou l'époque où elle remettait toujours sa tétine à l'envers quand on lui mettait à l'endroit.

C'était l'époque glorieuse où elle parlait pas encore et donc elle connaissait ni le nom des dinosaures, ni la transformation du pétrole en essence ni l'autre nom du Gingko Biloba. Glorieuse époque. Elle regardait pas les Simpsons en boucle (ou ma Famille d'abord, sa nouvelle lubie lubiette) et elle passait pas les journées sur sa nintendo DS, ohhhh elle était mignonne.
Un peu comme un bébé chat. Maintenant un peu plus comme une humaine qui parle, qui parle. Mais bon, elle est mignonne quand même, faut pas croire. Des fois. La pré-adolescence n'est l'amie de personne.

(Regarde comme elle était mignonne.)

(Regarde comme la déco de mes parents est PAS mignonne.)



Noyémie ou la rebelle-attitude en culotte courte.

Maintenant voilà, elle est au collège et elle croit plus que les vaches ça boit de l'eau avec des glaçons ou que Sébastien Folin qui présente la météo c'est son cousin Sébastien.

D'ailleurs elle a Mme L. en allemand et M. F. en musique, c'est que du bonheur (AUUUUU NOOOOORD, C'ÉTAIENT LES COROOOOOOOOOONS LA TEEEEEEEERRE, C'ÉTAIIIIIT LE CHARBOOOOOOOOOON etc etc.).

Chose qui ne te parle pas du tout si tu n'as pas fréquenté cet établissement de haut-vol qu'était notre collège, mais ça devrait parler à Youguette et à Elo.

Et maintenant faut que j'aille aider Chritelle a couvrir les livres avec la saleté de papier qui colle à tout sauf au livre, youhou.
 

Faudrait faire un truc avec les gens en courses. Il faudrait leur interdire de payer après avoir rangé leurs courses.
Tout à l'heure à la caisse, la Georgette devant moi elle a rangé toutes ses courses avec une technique de tri révolutionnaire. Révolutionnairement lente, c'est-à-dire.
Puis elle a sorti son porte-feuille de son sac.
Puis elle a sorti ses soixante-mille bons de réduction.
Puis elle les a bien observés pour savoir lesquels étaient valables.
Puis elle a attendu que le caissier (mon voisin de math de troisième, ouhou) retire les douze centimes qu'elle avait gagnés dans l'affaire de la note.
Puis elle a sorti sa carte bleue et ENFIN elle a payé.

Pendant ce temps j'étais derrière avec mes deux pauvres petits articles et pile poil poule  la somme dûe pour lesdits et j'aurais méga eu le temps de payer et de faire la moitié du chemin jusqu'à la maison des dalmatiens de la montagne avant qu'elle ait fini de ranger ses courses.

Puis pendant ce temps y'a trois autres clients qui sont arrivés derrière moi, et le caissier qui était pas loin de mourir d'ennui vu qu'il avait néant à faire pendant que Georgette rangeait ses courses et qu'il voyait les gens s'accumuler à sa caisse.

Mais sinon pomme il arrive tout à l'heure et dimanche on part dans son pays bizarre avec Elo et en plus notre brownie d'hier il était top-moumoute, alors Georgette, je te pardonne presque.

C'était y' quinze ans tout pile poil poule, Chritelle qui se mariait sans robe de mariée et Vévé qui retirait sa cravate dès la sortie de la mairie. Chritelle avait des edelweiss dans les cheveux et Vévé portait l'alliance de son père, j'avais cette, hum, magnifique vêture, et on partait au parc du château de Lunéville prendre des photos avec toute la famille, puis après on faisait la fête et y'avait une pièce montée en forme de moulin et j'étais amoureuse du DJ.

C'était y'a quinze ans alors avec Noyémie on a décidé de faire un gâteau, sauf qu'on est nullos en cuisine et qu'il y avait rien dans les placards. On a éliminé toutes les recettes du livres de recettes de dessert en BD, puis on a viré toutes les recettes de Marmiton qui contenaient "battre les blancs en neige" et finalement on a fini par faire un brownie (sans les 80 cl d'huile (et j'ai oublié combien de fois on a tourné (ceci est une double référence presque-pas-moquerie à Youguette bonhommette, t'inquiète pas si tu percutes néant), mais comme on avait pas assez de chocolat on a fait un mélange chocolat noir/chocolat au lait/chocolat au lait et aux noisettes/Nutella, et on a réduit des amandes en charpie.

Après on a pris des machins de décoration de gâteau et on a fait un magnifique H ♥ C multicolore en cachant les trous qu'on avait fait en regardant si le gâteau était cuit.

Maintenant on verra ce soir si c'est mangeable et si Chritelle et Vévé sont en souvenance que c'est leur nannicversaire de mariage et tout.

L'autre jour, hier donc, une jeune lectrice pleine de vie et de fraîcheur (je dis comme je veux) me tint à peu près ce langage :
"J'regardais ta tête, donc, et j'me disais que vraiment, tu me fais penser à quelqu'un ; et en fait je sais, tu me fais penser à Olive, la p'tite fille trognonne dans Little Miss Sunshine :)"

Donc j'ai décidé de faire un comparatif de supériorité (more.../-er + than) ou d'infériorité (less ... than) ou d'égalité (as ...as) pour savoir si oui ou pas je ressemble à Olive.

Soit dit en passant, si tu as pas encore vu Little Miss Sunshine, file comme le vent Pamela Green, c'est vraiment top-moumoute. C'dans mon top cinq des films les mieux du monde entier de l'univers, même.

Bref, Olive dans le film elle doit avoir huit ou neuf ans alors j'ai pris des photos de moi dans ma jeunesse, mais j'en ai pas à huit ou neuf ans (très dommage), j'en ai à sept ans c'presque pareil et finalement y'avait que la couleur de mes lunettes + 15 centimètres qui changent.

Donc voilà, comme ça je te montre et tu peux savoir si je ressemble à Olive (tape 1) ou si la jeune lectrice pleine de vie et de fraîcheur elle déboîte complétement (tape 2).