Dessine-moi une cravate.

Mercredi, 15 juillet 2009.

Y'a deux ans j'étais chez les Bretons et on avait vu des vaches bizarroïdes (enfin elles avaient des cornes, ça a rien de bizarroïde en soit, je te l'accorde). Qui gisent sous tes yeux du coup.

http://krommlech.cowblog.fr/images/Animaux/P1030535.jpg

Et à cette époque, quoi, j'étais célibataire. Je viens de me remémorer ça. Et du coup ça m'a remémoré que dans un peu plus de deux semaines ça fera deux ans que pomme de pin le scrogneugneu et moi on est des demies-personnes, et la réaction (adéquate) qui m'a étreinte à cette pensée, c'est :

"HAAAAAA MAIS QU'EST-CE QUE JE VAIS LUI OFFRIR ?"

Alors voilà, si tu as des idées, je suis preneuse. L'idéal étant que tu achètes ou fabriques le cadeau et me l'envoie par la poste moyennant un sourire/ma reconnaissance éternelle/un bisou/les trois/seulement deux sur les trois. Ça plaira pas à pomme, mais alors lui il va en Ecosse et en Irlande alors il a trop moyen de me trouver un joli cadeau (enfin disons il aurait s'il avait pas dit qu'il m'invitait à Londres comme cadeau), alors que je suis à Dombs où le magasin le plus digne d'intérêt semble être la Halle, là où Loana dessine les habits, alors bon, ça limite.

Je vais lui dessiner une cravate.

Ce truc de dessiner une cravate, faut que je t'explique, parce que presque à chaque fois que je parle d'offrir des cadeaux, je la ressors, celle-là, et donc. Ça vient de Boule et Bill (j'avais toutes les BD de, jadis). Alors à un moment, c'est la fête des pères ou l'anniv de papa de Boule ou je sais plus quoi, et sa mère elle lui demande ce qu'il va lui offrir.
Alors il dit, une cravate ? Et sa mère elle dit nan tu lui en as déjà offert une. Alors il dit, je vais lui faire un dessin ! Et sa mère elle dit encore, tu lui as déjà offert ça. Alors Boule il dit : je vais lui dessiner une cravate, ça je suis sûr qu'il l'a pas déjà.
Et cherche pas, ça me fait rire.
 

De krommlech.

Rangé dans Point d'interrogation.

Coupure de presse familiale.

Lundi, 13 juillet 2009.

Ça c'est encore PLUS la classe. C'est un article de journal qui date du treizième jour d'avril de l'an de grâce 1991. C'était une réunion de famille en l'honneur d'un de mes illustres ancêtres (il paraît qu'il était illustre). Je dirais que c'est le père du père de ma mère, l'illustre ancêtre.
Et donc ils avaient réunis toute la famille ou dans les environs, et c'est tellement un évènement dans la Lorraine profonde qu'ils en avaient fait un article de journal.

http://krommlech.cowblog.fr/images/Humains/Famille/numerisation0008.jpg

Je te le donne en quatre mille, je suis la seule (mais la SEULE) gourgandine à pas regarder dans la bonne direction. Bien joué, Jean-Pierre. Si dans un éclair d'ennui ou de curiosité tu me cherches, je suis en bas à gauche dans les bras de Vévé (qui est à moitié découpé de la photo, mais il était pas encore marié alors c'était pas pile poil poule la famille de l'illustre ancêtre à l'époque). Et si tu bigles, en cliquant sur la photo tu la vois en grand (et tu peux lire l'illustre existence de mon illustre aïeul, aussi).

Par contre je connais pas la moitié des humains de la famille. Mais ceux que je reconnais, c'est rigolo de les voir avec presque vingt ans de moins, c'était moustache-power à l'époque.

De krommlech.

Rangé dans Des gens formidables.

Souvenance d'enfance.

Lundi, 13 juillet 2009.

En ce moment c'est la période nostalgie on dirait, entre Julieta qui montre des photos de mini-elle sur son blog et Adiboux ma cousinette qui ressort les souvenirs d'enfance sur Facebook, alors telle la copieuse-pas-photo que je suis, je mets aussi des photos d'enfance, HAHAHA.
En vrai c'est juste que celle-là je viens de la récupérer sur Facebook et je trouve qu'elle est top-moumoute. Je dirais elle doit dater de 1995 à peu près (rapport lunettes-coiffure comme d'hab).

http://krommlech.cowblog.fr/images/Humains/Famille/320011441404068751328449818358081661855n.jpg
C'est Bruno et Adiboux et Lucie et Imou et Aurél. On devait s'extasier sur un pigeon ou je sais pas quoi (alors qu'à cette époque à la pépinière y'avait encore le guépard ou je sais plus quel animal en -ard et les ours bruns, on était en train de s'extasier dans la partie des canards, top prestige).
Maintenant c'est épuisant, on est tous majeurs, et Aurél-le-gugusse-à-casquette va avoir dix-neuf ans jeudi alors qu'il a deux ans de moins que moi (et que c'est le plus jeune de nous cinq), y'a une cloche dans le potage quoi.
L'autre cloche dans le potage c'est les vêtures qu'on avait, sans rigolade les années 90 c'était pas l'esclaffe niveau vestimentaire. Heureusement que le ridicule tue pas, sinon personne aurait connu l'an 2000 avec des fringues pareilles, je ne te dis que ça.

Et comme t'es trop jouasse que je te montre ça, je te montre une deuxième photo, tu peux whouwhouter à loisir. Elle a été prise le même jour et tu peux observer nos manières de stars, surtout Adiboux qui s'en remettait pas, HAHA. Pour son excuse t'as vu l'heure qu'il était ? Presque le mlieu de la nuit quoi (ou le minuit du lieu, au choix).

http://krommlech.cowblog.fr/images/Humains/Famille/IMG.jpg

Sinon voilà, j'ai rien à ajouter ton honneur. J'attends en mourant à petit feu d'avoir ma moyenne et ma mention et tout le tremblement, mais ils ont pas l'air pressés à l'administration.
(Et j'ai reçu un bouquet de roses aujourd'hui, top la classe.)

De krommlech.

Rangé dans Photo-photo.

Trop top magique.

Samedi, 11 juillet 2009.

Aujourd'hui, il s'est passé un truc trop top-magique. Je suis allée chez le coiffeur. C'est pas ça le truc trop top-magique. Le truc trop top-magique c'était la coiffeuse. Elle était genre parfaite. C'était la première fois de mon existence que tout se produisait tip-topment chez le coiffeur. Bon en même temps j'y vais guère souvent alors bon.

La coiffeuse, donc, elle était trop top-magique.
Elle m'a pas fait la conversation. Ça ça m'hérisse, tu vas chez le coiffeur pour te faire couper les cheveux, pas pour apprendre que dehors c'est nuageux, rapport au fait qu'à moins que le salon soit dans ton sous-sol t'as du sortir pour arriver, et donc t'as bien vu que le temps était nuageux. Et tu es pas un ermite non plus, t'as bien vu que la semaine dernière il faisait meilleur parce que y'avait du soleil.
Mais là elle m'a pas entretenu du temps alors c'est magique.

Et puis autre truc trop cool, je lui ai dit je voudrais avoir les cheveux jusque là, et à la fin j'avais vraiment les cheveux jusque là ! Et pas cinq centimètres au-dessus du jusque là comme d'habitude. Je pense que faudrait toujours venir avec un double décimètre chez le coiffeur (sauf pour la coiffeuse trop top-magique), parce qu'ils ont pas trop la notion du pas plus de cinq centimètres ou je sais pas quoi.
Là, pile poil poule la longueur que j'avais demandé.
Et j'avais demandé un dégradé sur le devant, et elle a fait un dégradé sur le devant et pas tout partout. La dernière fois elle m'avait arnaqué trop la fille, elle avait fait un dégradé sur toute la longueur, alors déjà que c'était cinq centimètres plus court que ce que j'avais demandé, en plus y'avait que les trois cheveux du milieu du dos qui étaient seulement cinq centimètres plus courts que ce que j'avais demandé. Tout le reste c'était riquiqui (enfin c'était rigolo de voir la tête de pomme, même s'il a fait que critiquer après et c'est pas la chose la mieux du monde quand on sort du coiffeur d'entendre que c'est pas bien, enfin tu vois l'idée).
Et puis le point culminant de la magie magique de la coiffeuse, elle m'a pas demandé où je faisais ma raie d'habitude, elle a trouvé toute seule comme une grande. J'arrive avec la raie à gauche, elle a percuté que je portais la raie à gauche. D'habitude je viens avec la raie au milieu mettons, et la fille elle me demande où je fais ma raie, et ça me tabasse de lui répondre alors que ça se voit comme la raie au milieu des cheveux.

Bref donc, la coiffeuse elle était trop top-magique, disais-je. Et je venais juste te faire partager mon euphorie. (En plus j'ai les cheveux top bien coupés et doux doux et mes parents et ma sœur vont à un mariage aujourd'hui mais je suis pas invitée.)

http://krommlech.cowblog.fr/images/Humains/Imou/Avecdescouettes.jpg

Je suis en phase d'exhibition de langue pour le coup (j'ai décidé que quitte à avoir l'air débile sur les photos, autant le faire de mon plein gré).

De krommlech.

Rangé dans Des gens formidables.

Adieu, cartounette.

Jeudi, 9 juillet 2009.

Il m'est arrivé un grand malheur aujourd'hui même. Ou plutôt, il m'est arrivé un grand malheur dimanche soir et je m'en suis rendu compte aujourd'hui même. Dimanche soir j'étais dans le train-train pas quotidien mais à grande vitesse qui nous ramenaient, mes coups de soleil et moi, de Paris. Mais le contrôleur c'était rien qu'un paresseux et il nous a pas contrôlé. De ce fait, j'ai pas rangé mon billet de train dans mon sac après le contrôle, vu que contrôle il n'y a point eu, et du coup, j'ai oublié mon billet de train dans ledit train (wagon 7, place 26, à l'endroit où on range la bouteille, si jamais tu prends le Nancy-Paris, farfouille un peu).
Bon le billet en vrai je m'en contre-tamponne, je suis pas si sentimentale que ça, mais dans le dedans de la pochette, y'avait ma carte de réduction aussi.

Et pas n'importe quelle carte de réduction, mais LA carte de réduction. Celle qui me donne droit à 50% de réduction sur tous les trajets, qu'il vente qu'il pleuve ou qu'il neige, que ce soit en première ou en seconde classe, en TER ou en TGV, à heure de pointe ou en pleine nuit. Tout le temps.
Et en plus, le nec plus ultra de la carte de réduction, ils avaient oublié de mettre une date limite sur ladite carte, du coup ça faisait six ans que je me baladais avec une carte périmée mais elle marchait toujours. Et tous les contrôleurs de train ils me disaient "oh bah je l'ai jamais vue cette carte, dis donc", et jamais je leur ai répondu "c'normal elle est périmée depuis un lustre, ça fait 6 ans que je vous arnaque de 25% à chaque trajet". Toujours je résistai à la tentation.

Et maintenant, cette belle histoire d'amour et de complicité, qui durait depuis mes balbutiements au lycée, est terminée. Ma carte d'amour a sûrement fini dans une poubelle SNCFienne, seule et abandonnée. Et j'ai plus que ma carte de réduction qui me donne droit à 25% mais comme ils ont oublié de mettre le code de réduction dessus je voyage avec 90% de réduction dans les TER.

La vie est dure, mauvais marché.

http://krommlech.cowblog.fr/images/Arts/Dessins/G443B78730EA27.gif

(Ouais je mets toujours la même illustration quand la vie est dure.)

De krommlech.

Rangé dans Pas douétitude innée.

La famille des cavernes.

Mercredi, 8 juillet 2009.

Tout à l'heure c'était l'heure du crime ou je sais pas quoi, et je me faisais tartir méga, alors j'ai décidé de transformer ma famille en famille des cavernes. Comme Lucy, sauf que sans le ciel et les diamants.

Et comme je sens que tu en trépasses d'envie, je te montre les photos, t'en as de la chance dis donc ! Oui parce que c'est la famille des cavernes, mais dans un lieu moderne où on avait déjà inventé la photographie, faut pas croire. Et les habits modernes aussi, d'ailleurs.

Alors voilà, tu as tout d'abord mère-grand des cavernes (avec ses lunettes des cavernes pour lire la gazette des cavernes, taillée à même la roche chaque matin), puis Vévé des cavernes, puis Chritelle des cavernes. Après y'a pomme des cavernes, qui appartenait à la marine des cavernes, mais ça fonctionnait pas très bien parce que les bateaux-navires en pierre ça flotte pas bien sur l'eau des cavernes, et Emil des cavernes, qui avait semble-t-il besoin d'aller chez le dentiste des cavernes et pour finir Noyémie des cavernes.
J'ai rangé les gens par ordre chronologique des cavernes, ceux qui sont nés le plus loin de Jésus en premier, et les plus proches de Jésus en dernier.

http://krommlech.cowblog.fr/images/Humains/Famille/Faceofthefuture.jpg

Et puis si toi aussi tu veux créer ta famille des cavernes, c'est par là (où tu peux aussi voir ta tête y'a vingt ans, dans cinquante ans, en Africain, en Indien, en Chinois, ou que sais-je encore).

De krommlech.

Rangé dans Photo-photo.

Public Enemies.

Mercredi, 8 juillet 2009.

Hier soir avec Adiboux ma cousinette on est allées voir Public Enemies. Ça parle de l'ennemi public numéro 1 dans les années 30, de son petit nom John Dillinger, qui braquait des banques en veux-tu en voilà plein. Décédé à 31 ans, ça fait jeunet quand même (j'imagine que je te bousille pas le suspens du film si je te dis que l'ennemi public numéro 1 trépasse à la fin du film).

C'est Johnny Depp qui joue le rôle de Dillinger (Adiboux s'est mise à baver dès les trente premières secondes du film (ça serait trop la classe de voir le petit sourire en coin de Johnny Depp pour de vrai)). Et c'est Marion Cotillard qui joue Billie Frechette, la copine de Dillinger.
Puis t'as aussi Chrisian Bale qui joue le policier chargé de capturer Dillinger, Melvin Purvis, et Billy Crudup qui joue le patron d'icelui, et même pas j'avais reconnu Billy pendant le film ! Tt tt tt.
Par contre, j'ai reconnu David Wenham, HAHA. C'est lui qui faisait Faramir dans le Seigneur des Anneaux si tu te remémores plus (et il joue dans les Orphelins de Huang Shi le film de 2008 que j'ai le plus aimé d'amour, sauf qu'il se fait trucider au début alors bon).

Bref, le film est sympathique, si t'aimes les histoires de gansters et tout ça, on va dire, parce que si tu es plutôt Bridget Jones ou Babar tu risques de trouver ça moins bien. J'avais lu avant le film que les scènes de fusillade elles étaient longuettes, mais en fait non j'ai pas trouvé. Ma problématique était que des fois je me souvenais plus si le personnage c'était un gangster ou un policier, mais sinon tout allait bien.
D'ailleurs il a de bonnes critiques alors j'invente pas qu'il est bien.

La problématique, trouvé-je, avec les films qui racontent l'existence d'humains ayant existé, c'est qu'après on a tendance à assimiler la tête de l'acteur à la tête de la personne (je te remémore pas le Louis XIV-Léonardo DiCaprio-Benoît Magimel (en plus Loulou il avait la petite vérole donc il était sensiblement plus moche que DiCaprio, j'ai envie de dire)).
Du coup j'ai cherché les photos de John Dillinger le vrai et Billie Frechette la vraie. Comme ça je continue à voir Johnny Depp comme le gugusse le plus top-moumoute du monde (hier avec Adiboux on cherchait des acteurs beaux de moins de trente ans, enfin au niveau de Johnny Depp mettons, mais qui ont plus notre âge que celui de nos parents en fait. Nous ne trouvâmes point. Y'avait bien Heath Ledger mais il a eu la mauvaise idée de décéder. Parce que Zac Efron et Robert Pattintruc, sans rigolade ils sont pas à se décrocher la mâchoire (surtout le petit Robert)) donc le voir comme le gugusse le plus top-moumoute du monde et pas comme un gangster des années trente qui s'est pris une balle au travers du crâne (mea culpa pour le suspens, mais en même temps c'est la vie d'un type qui a existé donc je spoile pas). Et je vois pas Marion Cotillard comme la copine du gangster mais comme la gourgandine qui sort avec Guillaume Canet (sale nulle).

Et si toi aussi tu veux, voici donc John Dillinger et Billie Frechette.

http://krommlech.cowblog.fr/images/Humains/Gens/johndillingerjpg3706.jpghttp://krommlech.cowblog.fr/images/Humains/Gens/billie2.jpg

Par contre je te mets pas de photo de Johnny Depp et Marion Cotillard, je suppose que tu sais à quoi ils ressemblent (ou alors tu vis dans une grotte et tu pédales pour avoir l'électricité qui te permets de venir sur mon blog, je sais pas).

De krommlech.

Rangé dans Au cinéma lala.

Les plaisirs simplets.

Mardi, 7 juillet 2009.

Dans la vie j'ai des plaisirs simplets des fois. D'autres fois ils sont plutôt grincheux, prof ou dormeur (haha la blague de dinguot) mais des fois ils sont simplets.

Et quand je suis partie durant mon périple périplique, j'ai fait plein de trucs de plaisir simplet.

Pour exempler, mercredi j'étais avec Jiminy et alors, on s'est traînés aux Galeries Lafayette de Lille. À Nancy y'a même pas de Galeries Lafayette, mais y'a Printemps alors c'est pareil. Le but du jeu c'est de trouver les trucs le plus moche moche possible et de se rendre compte que ça coûte encore plus cher qu'un Coca dans un bar à Paris.
Du coup on a vu des pas magnifiques sacs à 600€ (mais ils étaient seulement à 400€ parce que c'étaient les soldes, saute sur l'occasion) et un manteau plus vilain que ça tu meurs à 350€, et leurs bijoux tous pourris en plastique à 15€. Ça ça m'épate, c'est genre un bracelet en perles que n'importe quel gourgandin de 5 ans sait faire, et après ils te vendent ça 15€, et y'a des gens qui achètent. Ça doit être des humaines sans enfants, qui ont été frustrées de pas recevoir le collier de nouilles pour la fêtes des mères, je vois que ça.

Ou sinon avec pomme on est allés chez Ikea. Y'a pas non plus d'Ikea à Nancy mais y'a un Alinéa alors c'est pareil. D'ailleurs, y'a pas d'Ikea à Nancy mais y'en a un à Metz, y'a pas de Galeries Lafayette à Nancy mais y'en a à Metz, y'a du préférentisme j'dis.
Ikea c'est top-moumoute (surtout qu'on achète les meubles mais après c'est pomme qui les monte tout seul parce que je suis pas dans son appart alors j'ai que la partie facile, choisir les trucs jolis). En plus, à Ikéa, y'a le manger qui coûte rien. Ça c'est méga le paradis sur terre. Genre la boisson à volonté à 0.90€.
Dans la vie, mon but c'est d'habiter dans un Ikea. Je pourrais dormir dans une nouvelle chambre tous les jours, et pour 90 centimes j'aurais la boisson à volonté jusqu'à ce que mort s'en suive, et je mangerais du gâteau au daim et des boulettes de viande et voilà. Ouais, ouais. Peut-être même que y'aura la Fnac à côté d'Ikea et le paradis sera complet.

Un autre plaisir simple de ma vie, et ça c'est méga simple, je ne te dis que ça, c'est de manger des pâtes. J'aurais pu faire une étudiante en chambre universitaire tip-top, en vrai. Je mange des pâtes et je bois de l'eau. Même pas la Cristaline l'eau officielle des étudiants, l'eau du robinet et hop
Même que pomme il a voulu faire un gratin de pâtes quand ses parents sont venus manger, et il s'est rendu compte après avoir fait cuire les pâtes qu'il avait pas de plat à gratin. Bien joué, Jean-Pierre ! Le lendemain on est allés chez notre ami Ikéa le communiste et on a acheté un beau plat à gratin, mais le mal était fait. Du coup pour son gratin il a sorti deux mini-plats, donc un qui était même pas plat, d'ailleurs, c'était plutôt un creux. Enfin un mini-creux même.
Et après on est allés chez Satine, et elle nous a fait un gratin de pâtes top-moumoute, même qu'il était dans un vrai plat à gratin et pas dans un creux. En plus chez Satine y'avait des Smoothies, et s'il fallait pas hypothéquer sa maison pour s'en acheter une bouteille, je boirais que ça, dans la vie. Mais j'ai même pas de maison à hypothéquer (sauf qu'avec pomme en arrivant à Paris on est allé au Bob's juice bar où on a bu un smoothie ananas-orange-banane-kiwi qui était top-moumoute et qui coûtait pas trop un bras, enfin juste un peu).

Sinon j'ai encore d'autres plaisirs simplets dans la vie mais je fais une liste non-exhaustive (je crois que c'est non-exhaustive, mais je me souviens jamais de la définition du mot exhaustif, alors c'est peut-être une liste exhaustive que j'ai faite, mais je crois pas).

Et toi aussi tu peux dire quels sont tes plaisirs simplets dans la vie, si le trèfle t'en dit.

Ça c'est mon pas plaisir dans la vie, le soleil qui me frappe méchamment et paf, ça fait une marque de noeud-noeud de robe dans le dos, trop la classe. En fait je dis jamais que c'est un coup de soleil, je dis toujours que c'est un bronzage de roux, parce que j'ai de la tache de rousseur à profusion, si ça se vendait je pourrais peut-être m'acheter un sac aux Galeries Lafayette, même.

http://krommlech.cowblog.fr/images/Humains/Imou/P1120636.jpg

De krommlech.

Rangé dans SCF, Sans catégorie fixe.

Mission Coca.

Lundi, 6 juillet 2009.

Troisième et dernier épisode de l'épopée épopesque du jour du seigneur.
Le premier épisode c'était quand on devait aller au point de rendez-vous à la fontaine Saint-Michel. Le deuxième épisode c'était quand on pique-niquait sur la rive gauche tandis que les gens de la rive droite, heureux et rieurs, nous narguaient avec leur herbe et leur soleil (ça c'est un lien qu'il est long).

Le troisième épisode, c'est quand on s'en va de là.
Alors on s'en est allés du coin à bouts de verre pique-nique. On aurait pu revenir sur nos pas, comme toute trace de logique nous le suggérait, et retourner au pont en bois qui est pas en bois mais de loin il a l'air en bois, mais c'est Satine qui organisait, donc elle décidait et on lui obéissait aveuglément et elle voulait pas revenir sur nos pas. Rapport au fait qu'il y avait des escaliers à monter, alors qu'en continuant le long des quais sur deux ou trois kilomètrres se trouvait un plan incliné qui nous permettait de rejoindre le trottoir sans avoir à lever le pied à chaque marche. Vu que y'avait pas de marches. Nous prîmes ce chemin et arrivés en haut, on est repartis d'où on venait, sauf qu'au lieu de longer les quais on longeait les trottoirs qui eux-même longeaient les quais. Mais au final on revenait quand même à notre longitude (ou latitude, je sais plus) de départ.
Grâce à ça, on a pu observer les bouquinistes avec leurs "boîtes vertes". Bah ils s'embêtent pas les types. Genre, y'en a un, il vendait le roman Mme Bovary en format de poche des années 80 à 3€. Neuf de l'année 2009 il coûte même pas 5€, j'ai envie de dire.

Bref, avec tous ces tours et détours pour éviter les escaliers, ça nous a donné soif, cette histoire. On a décidé d'aller dans un café pour boire un Coca. Douce utopie. Au premier café, le Coca coûtait 4€. Vu que personne ne voulait sacrifier un de ses reins pour permettre au groupe de boire (l'égoïsme des jeunes, halala), on est allés voir au café suivant. 5€ le Coca. À celui d'après, 4€ le Coca, retour au point de départ.
On était en train de penser se laisser mourir de soif et former une pile de squelettes comme marque de lutte contre le capitalisme, lorsque nous avisâmes un cyber café qui avait la gracieuse idée de vendre son Coca à 1.50€. Nous ne nous sentions plus de joie. Surtout qu'à côté dudit cyber café se trouvait un charmant petit parc. Enfin, on pensait qu'il était charmant.

Ni une, ni trois, Matthieu est parti en mission acheter à boire pour tout le monde. Après y'a fallu ruser comme des sioux pour le rembourser. Et là je m'insurge. J'avais trop réussi à lui refiler des sous pour rembourser l'à boire de pomme et moi, et Satine elle m'a appris pas plus tard que y'a quelques minutes que l'infâme monsieur il a remis les piécettes dans mon sac. Effectivement hier j'ai retrouvé des pièces qui trainaient au fond de mon sac mais ça a pas fait tilt, j'ai cru que j'avais accompli la mission, et paf tout l'édifice tombe à l'eau. Piou.
Mais bref, nous avions les boissons, donc on s'est dirigés vers le parc afin de déguster. Encore un endroit bucolique comme tout.
C'est un parc où y'avait un des plus vieux arbres de Paris, ça rigole pas. Y'avait un des plus vieux arbres de Paris, et des centaines de milliers de pigeons psychopathes. Au moins. Mais ça on l'avait pas vu depuis la rue, vu qu'ils étaient posés sur le sol et que y'avait un mur d'enceinte autour du parc. C'est quand on s'est assis sur le banc qu'on les a aperçus. Manque de bol, y'avait bien deux-trois humains parmi nous qui avaient peur des pigeons, qui aimaient pas les pigeons, ou quelque chose du genre. En plus de celle qui avait peur des moustiques mais ne citons pas de nom.

On a quand même vaillamment bu nos Cocas en surveillant les psychopathes ailés du coin de l'œil et en nous livrant à une activité pédagogique : l'observation du touriste en goguette. Le touriste en goguette est un être fascinant.
C'est bien simple, au milieu du parc y'avait une moche statue en cire fondue, ou quelque chose s'en approchant. En face, à l'extérieur du parc, y'avait des arbres et des arbres des bords de Seine et c'est tout. Mais un peu sur la droite, on voyait Notre Dame.
Les touristes en goguette, qu'est-ce qu'ils font ? Ils font un gros tas, ils se regroupent devant la statue moche, sauf le plus laid d'entre eux qui est chargé de prendre les photos. Et là, pendant cinq minutes ils sont restés à se faire prendre en photo devant la statue moche. À peine la chargée du clic déclenchait l'appareil, à peine un gus s'extirpait du groupe pour lui apporter un nouvel appareil photo. Et y'en avait  bien un ou deux qui se demandaient mais quand même, quel est le nom de ce délicieux monument que nous cachons allégrement avec nos corps ?
Jamais ils ne trouvèrent.
Enfin, au bout d'une décénnie ou environ, tout un chacun possédait dans son appareil photo numérique un souvenir de l'illustre monument parsien, alors ils sont repartis vadrouiller ailleurs, se faire prendre en photo devant les arbres près de la Tour Eiffel ou que sais-je.

Le groupe de touristes numéro deux, lui il a joué son rebelle, le groupe il s'est mis devant la grille du parc, et le photographe il tournait le dos à la statue moche. Ils voulaient pas de ça comme arrière-plan, ils préféraient les arbres des quais de Seine. Ça faisait plus folklorique. S'il s'étaient tournés de 30° ils auraient eu droit à Notre-Dame en arrière-plan, mais ça faisait trop cliché alors bon.

Du coup, avec Castor et Pollux Agathe-Axel-Isabelle-Laure-Matthieu-Pomme-Sébastien (ordre alphabétique bonjour), on a décidé que nous aussi on était des touristes top-moumoutes, alors on s'est téléportés jusqu'à la statue moche et j'ai immortalisé l'instant. Surtout que même les Parisiens du groupe ils se retrouvaient pas dans Paris, alors ça faisait vraiment touristes.

http://krommlech.cowblog.fr/images/Humains/Groupes/P1120664.jpg

Jean-Pierres devant le plus beau monument de Paris.
 
Même qu'on voit un bout de la cathédrale, si c'est pas la classe tout ça.
Si tu veux, dans l'ordre, on voit Matthieu, Axel, Pomme, Sébastien (les garçons à gauche), Isabelle, Laure, Agathe (les filles à droite). Et la statue moche. Qui est en fait une fontaine moche, pour tout t'avouer. Soit dit en passant, sur ces sept personnes, trois seulement sont nées dans les années 80, ça m'effraie.

NB : J'ai laissé la photo en grand format comme ça Laure et Axel vous pouvez la piquer, bande de piqueurs de photos.

Après avec pomme on est partis vers d'autres cieux, le jardin des Tuileries quoi (on voulait un peu de rive droite après toute cette rive gauche bucolique), donc je peux guère te dire ce qui s'est passé par la suite, j'ai cependant ouï dire qu'un pigeon avait confondu Satine avec les WC publics et qu'ils ont entendu un concert euh génial d'un chanteur bizarre. D'ailleurs y'a Axel qui a raconté si ça te palpite.

Donc c'est sur ces belles paroles que je clos la saga de l'épopée épopesque du jour du Seigneur.
Le truc qui me donne méga envie de recommencer ça un jour prochain où on ira à Paris avec le scrogneugneu (sinon je peux toujours attendre les gugusses à Nancy, mais on a pas de rive gauche là-bas alors ça risque d'être moins bien, et nos pigeons ils sont obèses alors ça fait pas peur).

De krommlech.

Rangé dans Des gens formidables.

Rive gauche.

Lundi, 6 juillet 2009.

À la fin du précédent épisode de la merveilleuse épopée du jour du seigneur, nous en étions restés à un moment crucial. Nous étions enfin en vue de la fontaine-point-de-rendez-vous, après des siècles de tours et détours. Nous étions presque au complet, et en attendant les retardataires, Satine l'organisatrice avait décidé qu'il était l'heure de se sustenter et tant pis pour la fontaine.

Le but de la sortie c'était un pique-nique sur les quais de Seine. Endroit bucolique, avec des quais, de la Seine et d'autres machins, où les pique-niqueurs parisiens se rejoignent pour de joyeuses heures de mangeage et bavardage au son des instruments de musique et du clapotis de la Seine, au milieu des rires de tous ces êtres heureux d'être là et des saluts émerveillés des touristes sur les bateaux-mouches.
Tel était le portrait que Satine nous avait dressé des quais de Seine.

Donc on s'est mis en route. On est partis vers le pont numéro 1, enfin le plus proche de la fontaine quoi. Le but du jeu étant de trouver un escalier qui nous mènerait jusqu'aux fameux quais. Et là ça tombe bien, y'avait un escalier. Sauf qu'il était de l'autre côté du pont, et Satine elle voulait aller du côté droit. Sur la rive gauche en fait, mais on marchait à contre-courant, alors la rive droite de Satine c'était la rive gauche de tout le reste de l'humanité. Mais on va pas chipoter.
Donc ce pont là il allait pas. D'ailleurs y'avait même pas de quais sur la rive gauche. De ce fait, nous avons vaillamment marché jusqu'au pont suivant, qui était si mes souvenirs sont bons notre point de départ, la bouche de métro, là où on a rejoint Axel, tout ça tout ça. Mais il y avait pas non plus de rive gauche sous ce pont-là.
Alors on a continué encore jusqu'au suivant, qui était le pont en bois qui est en fait pas en bois mais qui a l'air d'être en bois de loin. Et là, magie, y'avait des quais rive gauche et EN PLUS un escalier pour y descendre. On ne se sentait plus de joie, je ne te dis que ça. Alors on est descendus.

http://www.galerie.roi-president.com/albums/paris-2005/paris/normal_paris-seine-pont-au-double.JPG
Et pomme il marchait cinq mètres devant tout le monde, rapport au fait qu'il est bizarre, du coup Satine a cru qu'il était énervé et elle s'est mise à trépasser de stress. Elle voulait trouver le plus vite possible l'endroit à pique-nique. Donc on a marché marché sur les quais de Seine. On a passé les endroits avec des rebords pour se mettre assis, les endroits avec des bancs, et pomme marchait toujours devant alors Satine était de plus en plus stressée. Donc on s'est arrêtés.
On a commencé à installer les couvertures, mais là une vile gourgandine est apparue telle l'empêcheuse de tourner en rond et elle nous a dit que non on peut pas se mettre là c'est un débarcadère à touristes, on voudrait pas qu'ils vous marchent dessus pour prendre des photos de Notre-Dame, ça serait tristoune. Alors on s'est décalés un peu, mais pas trop sinon pomme allait être encore plus énervé, on sait pas. Donc on s'est mis cinq mètres plus loin, au milieu de bouts de verre préalablement jetés à l'eau. Bon Satine a quand même trouvé le moyen de s'ouvrir la jambe, pratiquement sur toute la longueur, à cause d'un débris verrier, c'était affreux y'avait du sang PARTOUT, mais sinon c'était plutôt débarrassé.
Nous réinstallâmes les couvertures, nous sortîmes toute la nourriture de nos sacs, puis nous nous assîmes.

Et là, nous vîmes. Nous vîmes la rive droite, qui en fait était plutôt la rive milieu.
Juste en face de nous, de l'autre côté du bras de la Seine, c'était Notre-Dame et le petit parc juste à côté.Un endroit avec de l'herbe, des arbres, des amoureux, des papillons en joie, des oiseaux chantants et du soleil à foison. Nous regardâmes de notre côté, le béton, la Seine et son chapeau mort qui flottait, les bouts de verre, l'ombre. Nous poussâmes un petit soupir.
Alors là, pauvrette Satine, elle a passé les trois heures (minimoum) qui suivent à écouter des remarques comme quoi la rive gauche c'est vachement moins bien que la rive droite et pourquoi on est allés sur la rive gauche et la prochaine fois on ira sur la rive droite et regarde comme ils ont l'air plus heureux sur la rive droite et caetera et caetera. On était à trois avec pomme et Axel donc quand un se taisait un autre prenait le relais et donc ça s'arrêtait jamais et la pauvre Satine a failli se jeter à l'eau de désespoir, mais en fait non. On rigolait bien quoi.

Mais je te rappelle que Ninabel et Sébastien n'étaient toujours pas là ! Satine leur a téléphoné pour leur expliquer où nous nous trouvions. "Tu vois le pont qui a l'air en bois mais qui en fait est pas en bois sauf que de loin il a l'air en bois ? Bah tu le traverses et tu prends les escaliers et tu marches et tu tombes sur six personnes assisses par terre et c'est nous". Et là, par un mystère que je n'explique pas, la seule chose qu'ils ont comprise dans cette explication, c'est la partie alambiquée. Ils ont percuté le coup du pont mais ils ont pas saisi qu'ils devaient descendre alors ils nous attendaient dessus. Heureusement, Satine a eu l'idée de leur faire coucou à l'aide d'une bouteille d'eau vide et ils sont descendus vers l'endroit bucolique où nous étions.
On cherchait dans la foule une robe bleue et un copain blond, sauf qu'on avait jamais les deux ensemble, et quand on remplissait que la moitié du contrat on gagnait rien. Finalement tout de même on a trouvé la bonne robe bleue, sauf qu'elle avait des carreaux, et le copain blond, qui était blond ma foi. Mais nous on avait déjà fini de manger.

Du coup ils étaient tous les deux à manger pendant qu'on les regardait et qu'on faisait des remarques sur la rive gauche, et qu'on observait les bateaux-mouches pour savoir si oui ou non ça ressemblait à une mouche (bien sûr que ça ressemble à une) puis le dessert est arrivé, c'était le fameux crumble dont je t'ai parlé dans le précédent épisode, qui était "moche mais bon". Et voilà.

Le pique-nique-douille se finit ainsi, et nous remballâmes nos affaires sous le regard d'un vieux pervers psychopathe (au moins) qui nous a pas quittés des yeux. et nous nous mîmes en route vers d'autres cieux. Mais ceci est un autre épisode, avec des cocas à 5€ et le plus beau monument de Paris, que je te narrerai un autre jour.

http://krommlech.cowblog.fr/images/Lieux/Paris/P1120651.jpg
Juste je dis pour conclure, le pique-nique il était top-moumoute, faut pas croire qu'on faisait que se plaindre, s'ouvrir la jambe sur du verre et regarder tristement la rive milieu. On était pas malheureux quoi, appelle pas SOS humains maltraités par Satine.

De krommlech.

Rangé dans Des gens formidables.

<< Page précédente | 22 | 23 | 24 | 25 | 26 | 27 | Page suivante >>

Créer un podcast