Vespéral.

Vendredi, 19 octobre 2007.

Parfois ça fait de petites bulles d'espoir, qui éclatent. J'en parle pas tellement, sinon à la déception s'ajouterait la culpabilité, et puis aussi parce que c'est pas le genre de sujet qui m'attire particulièrement.
Une fois j'ai téléphoné, quand une de ces petites bulles a éclaté, en clignant très rapidement des yeux pour empêcher le petit goût salé de se répandre sur les joues. Avec une voix pas très amicale, c'est difficile de tout contrôler, je crois, les dimanches matins le prouvent. Sans regarder dans le miroir, parce que les seules choses que je peux voir dans le miroir sont moi en train de sourire, s'il doit y avoir un "moi" dans le miroir.

Je suis dans mon lit, Bonnet à gauche, Edgar à droite, la couette remontée jusqu'au menton, dans un sweat-shirt en polaire que je retirerai au milieu de la nuit parce que j'aurai trop chaud, mais en attendant il est là sans regarder les minutes qui défilent, sans voir mon chat dans le noir, et je me dis ça, je me le dis TEL QUEL, et je me dis je dormirai pas beaucoup plus, alors je viens l'écrire pour dormir beaucoup plus après.
Je me relève et je rallume l'ordi, la lampe de bureau pour ne pas être trop éblouie par la page blanche de Wordpad, je tape ça, et je vais l'enregistrer en me disant que je le posterai demain.
Demain si je le relis je vais me dire que non, faut pas le poster, ça va servir à rien à part.
Mais peut-être que je le ferai quand même; je crois que ça dépendra de je ne sais quoi.

Là à part regarder les cinq pièces de cinq centimes posées sur mon bureau, une de chaque pays, sans faire exprés, rangées dans l'ordre croissant, de la moins à la plus brillante, l'ialienne la moins, la belge la plus, je vois plus quoi faire par ici.

Il reste trois pattes à Ursula la pieuvre-qui-colore-la-langue, mais on dit des tentacules, j'ai soif mais pas grand chose sous la main.

Du coup je pense que je vais enregistrer, me relever, boire, éteindre l'ordi, et retourner serrer Bonnet et Edgar dans mes bras, en me disant pour demain soir que j'ai bien fait de dire non, parce qu'il y a le verbe "manquer" dans mon esprit, juste maintenant (maintenant, et souvent, pour la rime et pour l'exactitude).

Et demain quand je relirai ça je me dirai peut-être que ça sert à rien de le poster, mais je le posterai quand même pour voir.
Surtout que je me souviens du dessin d'Elo, je dois pas tapoter des trucs et les effacer, alors voilà.

Haha, Morphée se rapproche, un bâillement !

En fait si je le poste quand même.
C'était pas spécialement hier soir, y'a juste un lien de cause à effet, si tu le vois, entre mon portable sonne quand il est 21h et le ci-dessus, même s'il était pas 21h quand je l'ai écrit.

De krommlech.

Rangé dans Guilleret c'est où ?

Les petits trucs en plus.

Pour compléter.

Par chaussures rouges le Vendredi, 19 octobre 2007
Est ce que tu crois qu'on peut ressentir le manque de quelque chose qu'on a jamais connu?
C'est bizarre mais les petites bulles salées elles sont venues me voir aussi hier soir et dans ma chambre le hic c'est que le miroir tu peux pas l'éviter vu la taille qu'il fait, alors, avec la lampe éteinte et le rayon lumineux de celle du couloir qui filtre sour la porte, tu peux juste voir le contour de ton corps mais tu peux pas distinguer les traits, c'est comme si t'étais une ombre toute entière.
Désolée, mon commentaire ne remonte pas trop le moral mais si j'avais un blog ç'aurait pu être un article que j'aurais posté pour me sentir mieux.
Enfin, ça c'était hier et comme dit Gustave: demain, en l'occurence aujourd' hui, est un autre jour.
Par krommlech le Vendredi, 19 octobre 2007
Oui je pense qu'on peut, sinon on aurait pas envie de combler ce manque =)
Le pire, c'est que tu habites à même pas 5 minutes de chez moi, hein.
Par tigrou143 le Vendredi, 19 octobre 2007
et des fois on a l'impression qu'on est la cause de petits gouttes salées sur les si belles joues de la si belle rédactrice de ce blog si tellement intéressant.
Peut etre on se trompe mais parfois on ressent au plus profond de soi qu'on a raison. Malgré les affirmations qu'on peut recevoir, on se sent coupable de quelque chose. Même si on n'a pas fait exprès, si on n'a jamais voulu blesser quelqu'un, ca arrive et on peut rien y faire.

En fait si, on peut faire quelque chose, on peut s'excuser, même si c'est pas nous qui sommes visés.

(Pas)Désolé
Par krommlech le Vendredi, 19 octobre 2007
"J'en parle pas tellement, sinon à la déception s'ajouterait la culpabilité."
"Malgré les affirmations qu'on peut recevoir, on se sent coupable de quelque chose."

Comme quoi hein.

Je dirais non "on" en est pas la cause, et sûrement "on" se trompe, et le plus profond de soi doit s'abuser.
Par tigrou143 le Vendredi, 19 octobre 2007
je t'aime (et j'ai les larmes aux yeux :-) )
 

Pour compléter.









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://krommlech.cowblog.fr/trackback/2264514

 

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast