Ois, ois, brave gens, une question existentiellement existentielle vient de m'assaillir l'esprit quelques minutes auparavant.
Et rapport au fait que je sois, je cite "une posteuse psychotique" (en vrai ça doit se comprendre "convulsive" si j'ai bien compris l'esclaffe), je viens te faire part de mon questionnement, afin que tu participes gaiement à ma culture si le trèfle t'en dit.
En plus tu vas voir c'est bourré de sérieux, on se croirait ailleurs dis donc.
Alors, ça parle de compassion, c'est mignon comme tout.
On va faire une jolie mise en situation pour se mettre dans l'ambiance, même.
Prenons un individu gamma, qui déprime (ça commence bien pour de la compassion, tu remarqueras).
On va lui donner une raison de déprimer, ça sera plus facile à s'imaginer.
Alors mettons que son chat vient de se faire scrabouiller par un bus (au moins il a pas souffert).
Là il est triste et tu compassionnes, on est d'accord ? Bien sûr j'ai oublié de te dire que Gamma est ton ami, ça explique la compassion logique, c'est pas n'importe qui qui passe dans la rue non plus.
Bon, le pauvre Gamma est triste, il te raconte sa situation, tu es triste aussi, tu compatis, on est d'accord.
C'est là que l'interrogation survient :
Est-ce que rapport à la compassion, tu devrais plutôt employer la solution A, ou la solution B, selon toi ?
Tu lui prêtes ton épaule, un paquet de mouchoirs, tu lui dis que c'est triste, quelle pauvre bête, je suis là si tu as besoin de quelqu'un, etc.
Enfin je suis pas une pro du remontage de moral, c'est plus une découverte, formule ça mieux que moi, tu vois l'idée.
Et là ,
solution A :
"Mais tu as encore ton chien, ton poisson rouge, ta fougère, et puis si tu veux vraiment un chat tu peux toujours en adopter un, tu garderas des souvenirs de celui-ci quand même."
Bon, évite quand même le "en plus avec un bus, il a pas eu le temps de souffrir".
Ou,
solution B :
"En plus il était jeune et en bonne santé, c'est quand même vraiment pas de chance, sans ce bus il aurait pu vivre encore un paquet d'années."
Donc, pour résumer, est-ce qu'il vaut mieux compassionner puis relativiser afin de faire sortir la personne de sa déprime si possible, ou alors en rajouter une couche dans le malheur pour que Gamma ait de plus amples raisons de se plaindre et puisse se faire consoler plus longuement ?
Telle est la question, mauvais marché.
Bon évidemment là j'ai caricaturé la situation, hein, mais tu as bien compris le principe quand même.
D'ailleurs je suis sûre qu'avec la caricature tu peux percuter toi-même quelle solution je choisirais, ohoh.
Et rapport au fait que je sois, je cite "une posteuse psychotique" (en vrai ça doit se comprendre "convulsive" si j'ai bien compris l'esclaffe), je viens te faire part de mon questionnement, afin que tu participes gaiement à ma culture si le trèfle t'en dit.
En plus tu vas voir c'est bourré de sérieux, on se croirait ailleurs dis donc.
Alors, ça parle de compassion, c'est mignon comme tout.
On va faire une jolie mise en situation pour se mettre dans l'ambiance, même.
Prenons un individu gamma, qui déprime (ça commence bien pour de la compassion, tu remarqueras).
On va lui donner une raison de déprimer, ça sera plus facile à s'imaginer.
Alors mettons que son chat vient de se faire scrabouiller par un bus (au moins il a pas souffert).
Là il est triste et tu compassionnes, on est d'accord ? Bien sûr j'ai oublié de te dire que Gamma est ton ami, ça explique la compassion logique, c'est pas n'importe qui qui passe dans la rue non plus.
Bon, le pauvre Gamma est triste, il te raconte sa situation, tu es triste aussi, tu compatis, on est d'accord.
C'est là que l'interrogation survient :
Est-ce que rapport à la compassion, tu devrais plutôt employer la solution A, ou la solution B, selon toi ?
Tu lui prêtes ton épaule, un paquet de mouchoirs, tu lui dis que c'est triste, quelle pauvre bête, je suis là si tu as besoin de quelqu'un, etc.
Enfin je suis pas une pro du remontage de moral, c'est plus une découverte, formule ça mieux que moi, tu vois l'idée.
Et là ,
solution A :
"Mais tu as encore ton chien, ton poisson rouge, ta fougère, et puis si tu veux vraiment un chat tu peux toujours en adopter un, tu garderas des souvenirs de celui-ci quand même."
Bon, évite quand même le "en plus avec un bus, il a pas eu le temps de souffrir".
Ou,
solution B :
"En plus il était jeune et en bonne santé, c'est quand même vraiment pas de chance, sans ce bus il aurait pu vivre encore un paquet d'années."
Donc, pour résumer, est-ce qu'il vaut mieux compassionner puis relativiser afin de faire sortir la personne de sa déprime si possible, ou alors en rajouter une couche dans le malheur pour que Gamma ait de plus amples raisons de se plaindre et puisse se faire consoler plus longuement ?
Telle est la question, mauvais marché.
Bon évidemment là j'ai caricaturé la situation, hein, mais tu as bien compris le principe quand même.
D'ailleurs je suis sûre qu'avec la caricature tu peux percuter toi-même quelle solution je choisirais, ohoh.