Très joli mauvais marché, tu me vois marrie, mais je ne puis te parloter longuement.

Par contre si tu veux voir un truc joli, clique là et tu verras le joli cadeau pour pomme de pin pour le nannicversaire de nous, ohh, comme je suis douée pour emballer les cadeaux (du tout).

En effet, le jeune homme répondant au doux surnom de pomme de pin, et qui doit arriver dans la maison des dalmatiens de la montagne en ce jour d'hui, est parti avec plus de trois heures d'avance sur le plan (youhou), et me voici donc toute tourneboulée dans mon emploi du temps des choses à faire avant qu'il arrive. Ou pas.

Juste j'ai pas le temps de palabrer pendant douze mois et demi, donc je vais faire clair net et pas flou (contrairement à mes yeux qui eux font que flou, comme modèle).

Tu vas penser que je te prends pour quelqu'un de bête et gentil, mais ne te fourvoie pas ! C'st juste qu'en fait j'aime bien me répéter, j'ai le gène du perroquet caché quelque part dans le genou, je pense.

Donc, rapport au fait que pomme arrive dans quelques heures (re-youhou) et que dimanche nous nous envolons pas en l'air mais en tour de France, tu percutes bien que dans l'ensemble tu ne vas guère avoir de mes nouvelles pendant les trois prochaines semaines.

Et bah, tu percutes bien !

On rentre le jeudi 21 au soir (après Versailles, tududu) et pomme décanille d'ici le samedi 23 (quelle idée de devoir aller au Pays-Bas le 25 août pour reprendre les cours ou bidule du genre, je te le demande).

D'ici là, pas de nouvelle, bonne nouvelle.

MAIS !
J'ai une surprise pour toi !

Il se trouve que le mot de passe invité est hyper nic-nic, et donc figure-toi que certains des gentils lecteurs de ce blog (peut-être toi, même !) vont venir mettre des articles pour que le blog soit pas mort pendant trois semaines.

Avoue que c'est chouette.

Je te rappelle si tu veux te précipiter que le mot de passe c'est
 
SAPERLIPOPETTE

Et si personne il a écrit un article pendant que je suis pas là, je vais être trèèèèèès triste et je bouderai et je garderai les articles rien que pour mon ordi et moi et ici y'en aura plus, HINHIN. Ou pas.

Mais s'il te plaîîîîîîîîîîîît mauvais marchééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééé =)

De krommlech.

Rangé dans SCF, Sans catégorie fixe.

Le meilleur des dimanches-lundi.

Lundi, 28 juillet 2008.

Au bout d'un moment quand il y a trop de choses à raconter je sais plus quoi raconter, donc je te raconte pas la suite de mon week-end (d'après le Luxembourg).

J'aime beaucoup les 27 juillet 2008, surtout quand ils se prolongent en 28 juillet 2008 matin, et je pense qu'il devrait y en avoir plus souvent.

Pour résumer, avec Youguette bonhommette on a fait deux pour le prix d'un, c'étaient des anniversaires. celui de Paulinette d'abord, puis après celui d'Elo le grêlon géant (mais en fait avant que Mozeilla il me le dise je savais pas il y avait un accent circonflexe dans grêlon, toi si ?), à l'autre bout de la Meurthe-et-Moselle ou à peu près, pour bien faire les choses.

Je te raconte pas mais comme je sais que tu adores Youguette (quoi de plus naturel), je la mets à l'honneur en te racontant une seule anecdote, qui en fait résumera assez bien l'ambiance.

Ça te donnera donc le ton du dimanche 27 juillet qui s'est poursuivi e lundi 28 juillet matin.

Tout de suite, le contexte :
On jouait à un jeu où entre autres tu devais faire deviner à l'autre membre de ton équipe un personnage en le mimant.
Youguette et Charline elle formait une équipe, et Charline devait faire deviner à Hugh.

La scène :
Charline qui fait le Moon Walk (ou la ? En un seul mot ? Que de questions existentielles).
Donc, pour ceux qui éventuellement auraient loupé quelques notions de base de musique, le (ou la ?) Moon Walk (en un seul mot ?) c'est la danse de Mickael Jackson, là tu sais quand il recule en glissant ses petits pieds sur le sol. Je te mets même une petite animation pour que tu visualises bien, ne suis-je pas charmante ?
Donc il fallait deviner Michael Jackson, ça semble évident. Surtout qu'elle le faisait bien, vois-tu, on percutait super de qui elle voulait parler. Surtout qu'avant elle avait fait le geste où il remonte son slip kangourou pour vérifier qu'aucun bout de son corps s'est fait la malle (bon si tu vois pas de quoi je veux parler je te pardonne).

Ici, introduisons un truc qui fera encore décroître la fiabilité de Youguette :
Le truc c'est qu'à ce stade du jeu, il y avait en tout 40 personnes à faire deviner, et on savait qui étaient les différentes personnes sur les papiers, donc Lise savait qu'il y avait Michael Jackson dans les noms à deviner.

Le drame :
Lise regarde Charline faire le (ou la ?) Moon Walk (en un seul mot ? (OK j'arrête avec ça)), puis donne sa réponse :
"Mustang !"
Mustang, poour ceux qui suivent pas, c'est un cheval.


Hahaha rien que d'y repenser j'en meurs de rire. Elle voit quelqu'un faire le Moon Walk et elle pense à un cheval.

Là nous avons du cesser le jeu quelques instants pour cause de fou rire général, et ça clôt mon article vu que j'avais dit que je raconte que ça.

Mais sinon, si tu veux des résumés complets des nannicversaires, je sais qu'il y en a un chez Julieta de celui de Paulinette, et avec un peu de bol (ide, haha) Elo racontera son sien, et tout le monde sera heureux.

Puis pour conclure, pour edonner un peu de crédibilité à Youguette, il était deux ou trois heures du matin, et elle vient de finir une colo, donc fatigue sur ses frêles épaulettes.

De krommlech.

Rangé dans Des -versaires.

Le Luxembourg et son soleil.

Dimanche, 27 juillet 2008.

Hier avec des membres de la famille triés sur le volet (haha), je suis allée au Luxembourg.

C'est le petit qui est plus petit que notre département
[Note, notre département numéro 54, qui est la Meurthe et Moselle il a la classe internationale, parce que t'as remarqué ses initiales c'est M&M, et alors tu connais toi un département qui s'appelle Haribo ou Tagada ? Bah nan, on a le seul qui a un nom de bonbon, c'est la classe, point.] et qui est juste au-dessus.

Alors forcément rapport au fait que les Luxos sont riches mais que tous les trucs sont pas chers, on est allés faire les courses là-bas.
Du genre des trucs bons comme des gâteaux ou des puddings au chocolat (c'est miam), mais aussi de l'alcool et des cigarettes, faut bie dire. Pour exempler mon popa il va au Luxembourg et y'a des amis a lui ou autre qui font "ha bah achète-moi du Whisky" alors lui il achète.
Ça fait qu'on était huit (dont sept adultes, nan mais la grande classe d'aller faire ses courses à 8 chez Aldi, j'te jure) et que dans nos caddies y'avait à peu près autant d'alcool que lors d'une soirée pour fêter le bac, dans le sang des trente jeunes qui se saoulent, se droguent, et autres.
Ouais, y'en avait beaucoup, donc.

Bon p'is ça nous a pas pris la journée de faire nos courses, donc on va aller à une partie plus intéressante du récit, je te sens bouillir d'impatience.

Après on est allés manger dans un chinois, et là c'est rigolo parce que c'était donc des Asiatiques qui parlaient belge (parce que le français des Luxembourgeois c'est du belge en fait, ils mettent des "nonante" ou "s'il vous plaît" à tout bout de pré). En plus c'était bon et on a eu un éventail chacun offert à la fin du repas, que demander de plus ?

Surtout qu'en fait il faisait chaud.

Toute la première partie du récit là c'était à la frontière, mais après on a fait 12 kilomètres et donc on s'est retrouvés au milieu du pays (ha, ha, ha, que je suis drôle). Dans la capitale quoi, Luxembourg-ville. Comme si Paris ça s'appelait France-ville, ça serait rigolo non ?

Pour te prouver qu'il faisait chaud, à côté de la gare y'avait un panneau qui affichait la température et il disait 34°C. Du coup les éventails c'était bien pratique.
Mais bon on s'en servait pas.

On a marché pendant environ dix ou douze mille ans en voyant des trucs joliesques, et comme tu trépasses d'envie de voir ça, je te fais gésir quelques photos.










Je te dis pas ce que c'est parce que j'ai pas la moindre idée de comment ça s'appelle, en vrai.
Mais c'était joli, en plus tu vois le mignon endroit verdoyant, en plein milieu de la capitale ? Haha, c'est pas de la roupille de sansonnet de verdure comme à France-ville, là.

Après y'a eu un drame.

J'te raconte ça.

Donc il faisait chaud, on marchait, on marchait, on marchait, à un moment on est arrivés devant le Palais grand-ducal (le grand-duc il s'appelle Jean, si jamais ça te passionne). On avait soif beaucoup alors on est allés sur une placette (la plus grande place du grand-duché, peut-être bien), on a trouvé un café, on s'est mis sur la terrasse sous les parasols, et on a commandé à boire.

Puis, le drame arrive à grand pas, tu vas voir.

Avisant un serveur qui passe, Vévé mon popa le alpague "est-ce que je pourrais avoir des glaçons s'il vous plaît ?".
Alors le serveur il s'exécute (pas avec une guillotine) et lui apporte lesdits dans un verre.

Puis, et là, c'est le drame, cinq minutes plus tard, on avait ça :

Tous les machins blancs sur la table ce sont des grêlons,
puis les taches c'est la pluie tout partout.

Voilà, Vévé il demande de la glace et le ciel se plie en quatre pour exaucer ses vœux, s'il est pas influent quand même.

Après on lui a demandé de demander des billets de banque ou quoi, plutôt que de la glace, nan mais vraiment.

C'était très rigolo tous les clients du café s'abritait vainement dans les douze centimètres carrés qui étaient pas attaqués par les grêlons ou la pluie, mais y'avait du vent alors y'en avait partout en fait, hahaha.
Je rigole toujours bien quand il fait ce temps-là.

Puis au bout de douze ou treize mille ans, comme ça avait pas l'air de se calemr (enfin la pluie, les grêlons étaient partis, quand même), on s'est aventurés à l'extérieur pour faire pédestrement le kilomètre qui nous séparait des voitures.

Nous on était prévoyants, on avait emmené des vestes et des parapluies, mais par un curieux hasard, rapport au fait qu'il faisait plus de 30° quand on est arrivés dans la ville, on avait tout laissé dans la voiture.
On était mignons, huit gens en t-shirt qui marchait à la queue-leu-leu le long des façades des magasins pour s'abriter le plus possible.
Puis des fois y'avait de nouvelles rafales de pluie (je sais pas si ça se dit ça) alors on s'abritait cinq minutes en attendant que ça se calme un peu.

Après on est arrivés à la voiture et mon histoire est finie.

De krommlech.

Rangé dans SCF, Sans catégorie fixe.

Article mièvre. Et long.

Samedi, 26 juillet 2008.

Aujourd'hui je te présente un article mièvre qui parle de pomme mais surtout de moi, (je raconte ma vie encore, c'est cool) alors maintenant que tu es prévenu, songe à ne aps le lire si :
- tu t'en fous
- tu es célibataire et déteste tous les couples
- tu aimes pomme en secret et tu me hais

Dans le monde parfait de pomme, tous mes amis, voire toutes mes connaissances seraient des filles. D'ailleurs tous mes amis sont des filles, sauf lui qui est un garçon, je te fais pas la liste des cinq humains qui, mais bref. Dans son monde parfait les seuls hommes/garçons que je côtoierais seraient ceux de ma famille, et lui bien sûr.
En fait pour que ce soit totalement parfait je pense qu'à part les garçons de ma famille et lui il y aurait pas de garçon dans son monde.

Puis si par hasard il arrivait que malencontreusmenet ma route croise celle d'un garçon, parce que même dans les plans les plus détaillés il y a des lacunes, comme dans le Truman Show (j'adore ce film en vrai), ledit devrait me trouver bête, méchante et moche. Et aussi égoïste et radine, pour faire bonne figure. L'idéal étant qu'il pense que j'ai des poux, alors là tout irait bien.
Si qui plus est le bonhomme en question était  borgne, stupide, raciste (pléonasme) et qu'il avait mauvaise haleine, afin que je ne m'entiche pas de lui, nous pourrions sortir du défaut de programmation du monde parfait de pomme et tout rentrerait dans l'ordre.


Dans le monde réel de pomme, j'ai du succès auprès des garçons, et ça le rend jaloux.

Dans le vrai monde, en maternelle j'ai jamais eu d'amoureux qui me faisait des bisous à l'heure de la récré. En primaire, j'ai jamais eu non plus d'amoureux. Ni au collège. Ni au lycée. Ni pendant ma première année de fac.
J'ai été amoureuse, pendant cinq ans, parce que je suis obsessionnelle dans l'ensemble comme fille, d'un jeune homme, et le jour où j'ai pris mon courage à deux bras, j'ai eu droit à cette réponse absolument chouette d'entre les chouettes "j'm'en fous".
Puis après j'ai été amoureuse d'un autre jeune homme, et là ce fut plus rigolo parce que je comprenais vaguement qu'il ne s'en foutait pas etc, puis je suis partie en vacances et quand je suis rentrée il formait un couple avec, voyons, une de mes meilleures amies, dirais-je.
Après j'étais amoureuse d'un autre garçon encore, parce que je me laisse pas abattre (haha), mais là le monsieur en question avait déjà une copine et tout. Mais ça c'était pomme et donc après ça s'est mieux passé comme tu sais, 10 ou 11 mois plus tard.

Voilà j'avais pas d'amoureux, de petit copain, de mec, de blabla ou de blabli, quelle que soit l'expression qu'on utilise, mais j'étais amoureuse quand même.

J'en avais pas mais pas parce que j'étais la fille éperdument amoureuse qui repoussait les tentatives d'autres garçons en attendant qu'un en particulier daigne me regarder, non, non, pour la bonne raison qu'il y avait pas de tentatives.

Je dois avouer pour être tout à fait honnête qu'on peut trouver deux ou trois garçons qui un jour se sont intéressés à moi, et ils avaient tous un point commun.
Formidable, comme point commun, et qui renforce un max le manque de confiance en soi, la timidité et l'attrait des ordinateurs (la troisième partie est blagueuse).
Le point commun entre ces jeunes hommes est qu'aucun ne m'avait vu avant de s'enticher de moi.
La joie des rencontres par Internet et tout ça, ne revenons pas là-dessus.
Ce qui me pousse à croire que je suis plus attractive à l'écrit qu'à l'oral, en pixel qu'en chair et en os (encore que je ne montre guère mes os, je meurs pas d'envie de tourner de l'oeil). Ça a expliqué la pointe de stress qui m'assaillait il y a un an, à l'idée de rencontrer ce monsieur qui se disait amoureux de moi alors qu'il ne m'avait jamais vu.
Quand en 18 ans les seuls garçons qui te disent que tu leur plais, c'est ceux qui t'ont jamais vue, avoue que dans l'absolu ça pousse pas à imaginer une fin heureuse à tout ça. Comme quoi tout le monde peut se tromper, hein.

J'ai des souvenirs très précis dans la tête, des petits bidules qui datent du collège ou du lycée, des trucs absolument anodins.
Des petits gestes que le monsieur des cinq ans (pomme il aime pas que je parle de lui, prononce son prénom, ou tout autre truc en rapport, mais de toute façon ceux qui le connaissent savent de qui je parle et les autres ils s'en foutent d'avoir un prénom à mettre sur une tête qu'ils ne connaissent pas, alors bon) a fait à mon égard, et puis j'étais amoureuse alors ça me paraissait être le bout du monde, alors qu'en fait c'était rien.

Jusqu'à mes dix-huit ans et quelques mois, j'ai pu ranger dans la case amour de mes souvenirs un regard échangé dans un bus, un doigt sur mon oreille, une nuque tendue, un moment de complicité assis tous les deux dans l'herbe.
Voilà additionne tous ces moments ça nous donne un total d'une minute, une minute de souvenirs qu'un garçon qui m'aimait bien m'a donné et que je conservais précieusement dans ma tête comme de petits trésors.
Tu peux ajouter une ou deux déclarations d'amour qui sont apparues parce que les garçons tiennent pas toujours l'alcool (c'était pile des deux garçons dont je t'ai parlé plus haut, celui du retour de vacances et celui qui avait déjà une copine (oui voilà, c'est pomme, c'était juste pour vérifier si tu avais bien suivi)), à quelques jours d'intervalles, qui plus est.
Ça fait donc trente secondes de plus.
Ma petite boîte d'amour contient une minute trente de souvenirs pour les  dix-huit premières années de ma vie.

Maintenant il y a pomme. Ou appelle-je Nicolas, pour une fois (hahaaaa).

Samedi, je serai pas là pour te le raconter, ça fera un an qu'il a essayé de m'embrasser, et réussi. Ça fera un an qu'on est ensemble parce que j'ai jamais compris ce système des gens qui se sont rencontrés par internet et qui comptent qu'ils étaient ensemble avant même de s'être vus.
Je sais je t'ai déjà dit que ça fera un an samedi, mais j'adore les -versaires et tout, c'est pas une découverte.

Bien, ça fera donc un an.

Il y a un an pile poil poule, disons, pour faire simple, le 26 juillet 2007 (je sais pas quand je poste mais quand j'écris on est le 26 en tout cas), je te résume si tu as pas bien emmagasiné le début de l'article, j'avais jamais eu de copain, jamais embrassé un garçon (à dix-huit ans et demi, au moins plus tard je pourrai faire la vieux-jeu avec mes enfants "ha mais à ton âge je sortais pas avec des garçons, tu sais, alors non tu iras pas voir Kévin (au choix) ce week-end" et là l'ado acnéeuse qui sera ma fille partira en courant dans sa chambre, claquera sa porte en me disant qu'elle me déteste, ça sera plutôt cool (ou alors je serai une maman chouette et tout, j'hésite encore)).

Nicolas, il a eu mon premier baiser, mon premier câlin, ma première fois tout pile (pomme, chavires-tu à l'idée que je puisse sous-entendre de la sexualité ou tu survis ?), il m'a fait ma première demande en mariage (haha), notre premier week-end en amoureux, la première fois j'ai envisagé une vie à deux, plus tard. Toutes les autres premières fois amoureuses il les aura aussi.
Mon premier mariage (le seul j'espère (ouais, sinon on se remarie pour fêter nos 50 ans de mariage pour faire classe)), mon premier enfant, ma première scène de ménage (il nous en faudra bien au moins une, un jour). Les premières vacances en amoureux, aussi, bientôt.
Toutes les premières fois il les a ou les aura, et il aura toutes les dernières aussi.
Il n'y aura pas d'élèments de comparaison, je resterai toute ma vie avec une seule et unique image de l'amour qui sera collée à l'image de Nicolas.

Je sais je suis optimiste, idéaliste, naïve, et je vis au pays des Bisounours, c'pas une découverte. Dans mon cerveau il y a pomme et personne d'autre après, j'imagine bien que toutes les filles amoureuses pensent ça, mais c'est ainsi, j'y crois dur comme acier (lui aussi, ce qui tombe plutôt bien, si on est d'accord sur ce point).
Dans le pays des Bisounours, il y a qu'un seul truc nul, c'est l'attente. Tout le reste il est super.
L'attente d'un copain qui vit trop loin, l'attente d'un marin qui part trop loin.
Tout le reste est bien, et comme j'y vis, ça siginfie que forcément, tout mon optimisme, mon idéalisme et ma naïveté se trouveront toujours confortés. Toujours il y aura pomme, et toujours il y aura que lui.


Pomme il m'a dit un jour, et je lui répète assez souvent, merci mal, qu'il préfèrerait être veuf que cocu (note que ça m'incite pas à aller voir ailleurs, si jamais, t'imagines qu'il me poignarde ou quoi ?).
Ça me semble juste être de la possessivité à l'extrême, "puisque je peux pas être le seul à profiter de toi, je préfèrerais que plus personne il en profite".
Souhaiter la mort de quelqu'un plutôt que de pardonner, vraiment ?
Pomme, je préfèrerais être cocue dix ou mille fois plutôt que de savoir que tu es mort, je te l'ai déjà dit.

Voilà, il y a mes une minute trente de souvenirs d'amour de mon enfance et mon adolescence.
Puis maintenant, ça fait un an que ma boîte à souvenirs d'amour se remplit chaque jour un peu plus, même si je garde pas un souvenir précis de chaque moment.

Il y a une minute et demi de souvenirs, et pomme à qui j'offre toutes mes premières fois. À qui j'offre toutes mes fois même, il a tous mes baisers, tous mes câlins, il sera le seul à en profiter.

Puis il est jaloux parce que j'ai du succès auprès des garçons.

Je conçois même pas qu'on puisse dire à une fille qui a même jamais eu d'amoureux en maternelle qu'elle a du succès auprès des garçons.
J'arrive pas à concevoir qu'on soit jaloux juste parce qu'elle discute avec un garçon et l'apprécie.

L'année prochaine je vais partir de la Lorraine dont j'ai jamais bougé, dont personne de ma famille bouge. Je vais abandonner les réunions dominicales chez mère-grand, les sorties cinéma ou billard entre potines, les anniversaires sur le banc près de la statue de Vercingétorix, les petites promenades dans Dombs avec Youguette, ma chambrette de la maison des dalmatiens de la montagne.
Je vais partir loin de toute ma famille, toutes mes copines, loin de mon chat. Mon chat elle (parce que mon chat c'est une fille) commence à être vieille maintenant, je me dis quand je pars l'année prochaine, je peux pas l'emmener avec moi, et quelle est la probabilité que j'aie consicenc un jour que c'est la dernière fois que je la vois avant qu'elle meure ? Je te le donne en quatre mille, elle est nulle.

Je pars loin de tout pour aller près de lui, et je me rapprocherai de lui pour mieux le voir repartir en mer, pendant des mois.

Voilà pomme, j'ai une minute trente de souvenirs d'amour d'avant nous, personne qui a jamais voulu être amoureux de moi à part toi.
Je t'offre toutes mes premières, toutes mes dernières, toutes mes fois d'amour.
J'abandonne la plupart des choses que je connais l'année prochaine (enfin bande de gens de la Lorraine ou quoi, imaginez pas que quand je décanille je donne plus signe de vie, hein) pour vivre avec toi.
Je préfère mille fois te savoir avec une autre fille, même si tu me quittes pour elle, que de te savoir mort. Jamais tu m'entendras dire que je préfère être veuve que cocue, je t'aime trop pour ça.

Tu as tout ça, entre autres bidules, pour t'assurer que t'as pas de raison d'être jaloux, alors si un jour tu pouvais faire comprendre ça à ton cerveau, ça m'éviterait souvent de m'énerver après toi parce que tu dis n'importe quoi, tu sais.

P.S. : Afin de ne pas bousiller ma charmante argumentation, il sera parfait que si quelqu'un m'aime en secret il me déclare pas sa flamme dans l'instant, merci mal (jamais de ma vie je ferai un article sérieux sans essayer de mettre des blagounettes pour faire anti-romantisme, bonjour ! C'est plus fort que moi).

De krommlech.

Rangé dans SCF, Sans catégorie fixe.

Chritelle ma moman hier me tint à peu près ce langage :"mais vous vous parlez de quoi en fait ? Vous avez rien en commun."
Là elle parlait de pomme et imou. Après lui est venue l'idée d'étayer ses paroles par un exemple concret.
"Lui il aime le sport...
_ HAHAHAHAHAHAHAHAAAAAAAAAAAAA"
Sa délicieuse tirade fut donc interrompue par un rire ni bref ni discret, mais pomme qui aime le sport, laisse-moi m'esclaffer cinq minutes.

J'ai rapporté cette super convers à pomme lui-même, en ajoutant sournoisement "alors qu'est-ce qu'on a en commun ?"
Figure-toi que ce monsieur, que je connais depuis deux ans et quelques mois, le seul point commun qu'il nous a trouvé, c'est "on aime bien voir l'autre à la webcam mais pas nous voir nous-même."

Pour illustrer ce point commun de dinguo, je faire gésir sous tes yeux ébahis un bidule que j'ai envoyé un jour à pomme pour l'inciter à allumer la lampe chez lui (réflexe qu'il n'a pas dans le sang).


J'ai envie de dire, youp-youp, non ?

Enfin c'est rigolo la semaine prochaine ça fera un an tout pile poil poule que j'ai perdu le pari du "quand tu viendras chez moi, je t'aurai embrassé avant le vendredi matin", songeons que c'est possiblement parce qu'on aime voir l'autre à la webcam.

Tout ça pour dire que pomme est vraiment formidable, dans l'ensemble. Dans le détail c'est un bougre  et une patate pourrie (ça va mes insultes sont pas violentes, tu remarques), mais on peut pas tout avoir. Haha.
Scrogneugneu nous ne serions pas en public je te ferais une listounette des bidules-machins qu'on a en commun, entre autres, mais bon là ça intéresse pas l'humanité.

Puis comme un truc chouette-chouette n'arrive jamais seul, non seulement le marin d'eau salée a regagné sa casbah hier, dénuée de ses parents (c'est-à-dire que personne il se fait disputer parce que ohlala ça fait deux heures qu'on est au téléphone), soit je peux lui parloter tout à loisir en attendant son arrivée imminente, 'fin mercredi (youhouuuu), mais aussi.
Là je mets un point sinon ma phrase elle est trop longue.
Donc également, Youguette-bonhommette est rentrée de ses contrées vosgiennes où elle gardait des enfants sans les perdre ni les filer à manger au dahu (est-ce que le dahu se sustente d'enfants, j'en ai pas la moindre idée, mais peut-être bien) et je l'ai vu hier parce qu'on fait les choses bien, à peine elle est rentrée que nous nous voyons pour combler le temps passé loin l'une de l'autrre (t'as vu comme je suis romantique point d'interrogation (haha)).

En parlant de dahu, en cherchant une image,  j'ai trouvé un super site qui tente de prouver son existence, y'a même une vidéo à la fin, trop hip-hip-hip-hourra.
C'est là si tu veux voir.


Qui plus est j'ai (enfin) fini le cadeau pour pomme-pomme que j'ai plus qu'à emballer et hop hop c'est pesé.
Tout i' va pour le mieux dans la meilleure des galaxies.

Pour finir, je vais t'apprendre un nouveau mot que je tiens de Nicolas lui-même, et qui est rigolo.

Infundibuliforme

Infundibuliforme, qui signifie : qui a la forme d'un entonnoir.

Voilà, essaye de le recaser dans une convers, maintenant.
Ça va irréfragablement te servir dans la vie, comme mot.

De krommlech.

Rangé dans Plein de trucs.

Histoire de carte.

Mercredi, 23 juillet 2008.

Je pense que dans pas longtemps j'aurai développé un TOC formidable qui s'intitulera "à chaque fois que j'entre dans ma chambre je vérifie si les cartes postales accrochées au mur se décollent pas à cause de la Patafix qui tient pas cette bougresse."

Bon d'accord c'est un peu long comme intitulé, mais rassure-toi, c'est un TOC dégénérescent avec plusieurs stades.

Le stade suivant sera "à chaque fois que j'entre dans ma chambre je compte mes cartes postales". Histoire de vérifier qu'aucune ne sait fait la malle du mur, si tu piges rien.

Finalement, stade final, sois je serai devenue complètement folle, soit j'aurai décroché toutes les cartes postales du mur parce que ça m'énerve.
"Je vis dans une cellule monastique et je le vis bien"

Verdict dans euh je sais pas combien de temps.

Si le trèfle t'en dit, tu peux parier sur le nombre de cartes qui se seront décrochées du mur quand je rentrerai de vacances au bout de 20 jours. Enfin, si tu t'ennuies uniquement.
 

De krommlech.

Rangé dans Pas douétitude innée.

En ce 22 juillet.

Mardi, 22 juillet 2008.

Pour être de bonne mesure avec le jour d'hui, je devrais techniquement faire un articlounet pour souhaiter un joyeux nannicversaireà Elo, autrement connue sous le nom de grelon géant.

Sauf que toute inspiration m'a quittée, j'avoue, j'avoue (mais ne me lapide pas pour autant), alors on va faire trois trucs rigolos pour compenser.

Premier truc rigolo :
Lui souhaiter un joyeux nannicversaire, tout de même, soyons pas dinguot(te)s.

JOYEUX ANNIVERSAIIIIIIIRE ÉLOOOOOOOOOOO !

Deuxième truc rigolo :
Je te laisse la parole dans les commentaires (comme d'hab me diras-tu), pour que toi aussi tu n'oublies pas son nannicversaire.
Ou alors si tu veux carrément faire dans le grand, va sur son blog qui est là, puis écris un article avec son mot de passe invité qui est enviedecrire, et voilà voilà (enfin pour l'article tu dois aller sur Cowblog et t'identifier avec son login et le mot de passe invité, mais on va pas tout réexpliquer cent fois).

Troisième truc rigolo (qui va surtout faire rire Elo, oui, oui, c'est son anniversdaire après tout) :
Je mets une photo de la mademoiselle.
Elle va pas aimer (c'est ça qui est rigolo) et me demander de la retirer et comme je suis obéissante je le ferai (quand j'aurai remarqué qu'elle m'a demandé de le faire).
Donc si tu viens et que tu vois pas de photos, c'est que tu arrives après Elo et imou, et c'est pas de bol mauvais marché.
Et si tu vois une fille avec des cheveux blonds tuants et des yeux bleus tuants, c'est qu'une de nous deux manque à l'appel, hinhin.


Troisième truc rigolo bis : J'ai pas l'intention de revenir sur l'ordi avant ce soir-je-sais-pas-quand, en vrai, donc elle restera au moins tout l'aprèm, la photo.

Mais, je sais que tu m'aimes Elo :p

P.S. : Aussi c'est l'anniversaire de Céline aujourd'hui, mais elle vient pas lire ici, alors diantre.

De krommlech.

Rangé dans Des -versaires.

Bonsoir !

Lundi, 21 juillet 2008.

Me voici pleine de joie et de gaieté.
Haha, j'adore le point à la fin ça brise un peu l'entrain de la phrase. J'aurais plutôt du dire (un jour je comprendrai quand il faut mettre un accent circonflexe sur le "du" ou pas) :
Me voici pleine de joie et de gaieté !
Mais en fait non.

Je prends ma plume (haha). J'te rappelle que je suis (ou plutôt fus) un vautour, donc je peux me prendre autant de plumes que je veux et tapoter avec un clavier, c'est chouettement bien fait la nature.

Je suis gaie pour diverses raisons, dont une toute particulièrement crétine, que je m'en vais t'exposer de ce pied.
Je suis heureuse parce qu'on est bientôt mercredi, qui lui-même est près de jeudi, qui lui-même se rapproche palpitamment de mercredi prochain. En faisant un crochet par dimanche pour que la fête soit plus folle.

Pour conclure je fais du bonheur par procuration.

Nan je plaisante je raconte des bêtises. Enfin je suis vraiment contente pour ça, tu vois le niveau de Balooserie de la sieuse ?


Mais note que de toute façon j'ai que ça a raconter, n'étant pas sorti de la propriété des dalmatiens de la montagne aujourd'hui.
La propriété qui fait 7% d'hectare ou environ, t'as vu les riches propriétaires terriens qu'on est ? On pourrait limite avoir un ranch au Texas de la Lorraine, mais non. On préfère élever des chats qui dorment tout le temps.

D'ailleurs j'ai voulu profiter du soleil aujourd'hui, mais bon en Lorraine faut être prévoyant, t'sais tu es là dans les starting-blocks que tu as posé à cet effet devant ta fenêtre, et dès que le nuage s'en va, tu files dans le jardin en priant pour qu'il revienne pas trop vite.
Aujourd'hui y'a eu un minimoum de soleil, et ce qui est bien c'est que Vévé en a profité pour tondre la pelouse juste pile poil poule là, du coup j'ai pas virevolté dans l'herbe verte mais dans ma chambre boisée.

Palsembleu on doit pas avoir la même notion de la chouettitude, mauvais marché, parce que l'article que j'ai fait l'autre soir dans la nuit tout le monde l'a lu (diantre) ou presque et a mis un commentaire et tout, alors que je le trouvais juste niouk.
Hinhin, cette différence de goût je pense explique pourquoi tu traînes ici et moi pas. Enfin si je traîne ici mais par obligation vu que c'est moi qui écris, c'est comme si c'était ma maison de l'Internet ou tu vois.

Saperlipopette je m'améliore pas niveau netteté, ces derniers jours.

Mais du coup j'avais autre chose à dire et j'ai oublié quoi.

Quelqu'un a des nouvelles du cowboy ?

De krommlech.

Rangé dans Plein de trucs.

Impromptu

Lundi, 21 juillet 2008.






Chasser tout souvenir et fixer sa pensée,
Sur un bel axe d'or la tenir balancée,
Incertaine, inquiète, immobile pourtant,
Peut-être éterniser le rêve d'un instant ;
Aimer le vrai, le beau, chercher leur harmonie ;
Écouter dans son coeur l'écho de son génie ;
Chanter, rire, pleurer, seul, sans but, au hasard ;
D'un sourire, d'un mot, d'un soupir, d'un regard
Faire un travail exquis, plein de crainte et de charme
Faire une perle d'une larme :
Du poète ici-bas voilà la passion,
Voilà son bien, sa vie et son ambition.



Alfred de Musset,
en réponse à la question
"Qu'est-ce que la poésie ?"




J'avais envie, sur l'instant.

De krommlech.

Rangé dans SCF, Sans catégorie fixe.

Des souvenirs que je n'ai pas.

Dimanche, 20 juillet 2008.


La toute petite fille à gauche, maintenant elle a cinquante ans. Et à côté, son grand frère, ces deux grandes soeurs, son papa.
Trois tantes, un oncle et un grand-père.



Haaa passée l'observation de deux de mes oncles à l'époque où on en trouvait un dans l'armée (pour son service militaire peut-être bien) et l'autre dans la marine (qui est aussi l'armée, mais chipote pas).
Regarde cette petite fille dans le coin à droite, qui mine de rien pendant que l'attention est distraite se lie d'amitié avec une bouteille. Ça c'est Chritelle ma maman.

De krommlech.

Rangé dans Des gens formidables.

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | Page suivante >>

Créer un podcast