Nouvel habillage.

Mercredi, 24 février 2010.

J'ai fait un nouvel habillage. En vrai ça fait dans les mille ans que j'essaye de le faire, mais là ça y est, je suis à peu près convaincue.

Le problème c'est que Cafard-naum a sorti un nouvel habillage sur son blog aujourd'hui même, et après  ça, c'est juste déprimant d'essayer de faire un truc convenable à ton tour, je ne te dis que ça. Mais comme je suis une warrior (on a qu'à dire), je te montre quand même mon nouvel habillage.

Je l'intitulai "Photo-souvenir".

Et si tu veux y accéder, rien de plus enfantin :

- Petit A, sous Mozilla (si tu es pas sous Mozilla j'te parle p'u'), tu vas dans Affichage>Style de la page>Photo-souvenir.
Avec cette technique-là, la prochaine fois que tu reviendras ici, ça sera plus cet habillage-là qui sera choisi, mais celui par défaut, on peut dire que la vie est mal faite. Heureusement, il nous reste
- Petit B, dans le menu, tu cliques sur "Changement d'ambiance", tu te retrouves comme par magie avec un aperçu de tous mes habillages, tu descends, tu descends (j'ai tout rangé par ordre alphabétique), et tu cliques sur cette image-là :

http://krommlech.cowblog.fr/images/Bidules/Imprecr/Photosouvenir.jpg

Et hop, la vie est bien faite, tu vois gésir ma famille, des carreaux et de l'espèce de faux scotch (c'est le mieux que j'ai trouvé, et j'ai pas pigé comment le faire moi-même, alors tu te contenteras de ça).

Ou en fait tu peux utiliser un autre habillage, c'est comme tu le sens, j'ai envie de dire. J'ai laissé celui avec des gribouillis par défaut, parce qu'il est plus funky.

De krommlech.

Rangé dans De la pub.

Shutter Island.

Mercredi, 24 février 2010.

Hier soir je suis allée voir Shutter Island. Mauvaise, mauvaise idée. Je faillis décéder durant la séance. Et après.

C'est le dernier film de Martin Scorsese, avec Leonardo DiCaprio (j'aime bien les pléonasmes (c'est comme si on disait, "le dernier film de Tim Burton avec Johnny Depp")).

Pour te donner l'ambiance du truc, ça se passe dans les années 50 sur une île pleine de falaises, où dessus y'a un hôpital psychiatrique pour malades dangereux, pendant une tempête. Et y'a des enquêteurs qui viennent enquêter parce qu'une des patientes a disparu. Ambiance festive somme toute.
Total, je faillis décéder durant la séance. C'est-à-dire que déjà, je pleure devant 95% des épisodes de Grey's Anatomy, tu vois le niveau d'émotivité. Donc, dès que c'est un peu stressant, bah j'y vais pas de main morte niveau stress (alors que le reste du temps je suis plutôt anti-stressée comme gugussette).
 
http://krommlech.cowblog.fr/images/Arts/Cinema/ShutterIsland.jpg(Sur ces photos se cache la plus moche cravate du monde, sauras-tu la retrouver ?)

Là c'était le stress à tout bout de pré. Ça se passait dans un asile psychiatrique, je te rappelle. Avec une panne d'électricité. Le truc hyper-glauque qu'on croirait les forts de la ligne Maginot niveau joyeuseté.
Bon p'is finalement, c'est carrément l'arnaque comme technique, parce que, tu stresses, tu stresses, mais au final, y'a pas tellement de moments angoissants. Ça fait croire que ça va être angoissant, mais finalement y'a qu'une seule fois où j'ai vraiment sursauté (je te raconte pas le bond de cabri).

Le film il était bien. Mais bien de la catégorie "j'ai bien aimé mais faudrait me filer un sacré paquet de sous pour que je le revoie une autre fois". Comme Sixième sens (le flip ce film), ou l'Échine du Diable (argh).

En plus sur la fin y'a une tombée des nuages (un truc inattendu je veux dire (sauf si t'es plutôt bon pour deviner qui est le meurtrier dans les séries télé (je me gourre à chaque fois))). Mais du coup, une fois que tu connais la fin, peut-être que y'a moins d'intérêt de revoir le film. J'en sais rien et j'en saurai jamais rien, faudrait pas que je crise-cardiaque si jeune.

En plus je te rappelle qu'en demeure, je dors toute seule dans le sous-sol de la maison des dalmatiens de la montagne, du coup avant de dormir j'ai écouté l'émission de Laurent Ruquier pour dissiper les mauvaises ondes (ça m'a fait sortir de la tête l'idée qu'un dangereux psychopathe pourrait être caché dans le garage ou frapper à la fenêtre de ma chambre pendant la nuit).

Si tu veux, je te fais de la statistique sur le film qu'elle est bonne : on était quatre, Chritelle, Adiboux, Youguette et moi.
Chritelle a pas aimé le film, Adiboux a dit bof, les autres ont bien aimé. 50% de spectateurs satisfaits.
Chritelle et Adiboux avaient compris la fin avant la fin, Youguette et moi nan. 50% de réussite dans la chute finale.
On peut en conclure que si tu devines la fin avant, tu trouves ça moyen, pour le coup. Faut pas être Sherlock Holmes on va dire.
Sinon pendant le trajet du retour on a passé plein de temps à faire "haaa mais c'était pour ça que y'avait ça !" et blabla. 100% de "haaa mais c'est pour ça que y'avait ça !" pendant le trajet du retour.

Ça te donne une idée.

(Sinon hier aussi j'ai vu I love you Phillip Morris qui était TROP génial, madeleine inside et tout, et Ewan Mc Gregor-mon-dieu-qu'il-est-beau, et celui là je pourrai le revoir mille fois je dirais.)

De krommlech.

Rangé dans Au cinéma lala.

Vieux bidules.

Mardi, 23 février 2010.

J'ai scanné dans les douze millions de milliards de photos. Les vieilles photos en noir et blanc, celles avec un bord blanc cranté. Les photos des gens que je connais, avant que je les connaisse. Les photos d'enfants des années 50 ou 60. Et puis quelques photos en couleur, les années 80, quand les enfants des années 50 ou 60 sont devenus parents.

C'est le contenu de la boîte à photo que j'ai piquée à mère-grand.

J'aime bien.

http://krommlech.cowblog.fr/images/Humains/Famille/Landau.jpg
http://krommlech.cowblog.fr/images/Humains/Famille/DanieletJocelyne2-copie-1.jpg

De krommlech.

Rangé dans Photo-photo.

Conseils de survie rémoise.

Vendredi, 19 février 2010.

Si tu veux tout savoir, le conseil de pro que je peux te donner si tu vas à Reims un jour, c'est d'embarquer des gants triple épaisseur, comme le papier toilette. Nous avec pomme on s'est fait avoir, on avait pris des gants une épaisseur, je te raconte pas la rigolade. On était pas au courant qu'on allait dans l'équivalent français de la Sibérie (je pense que c'est parce que y'a que des champs tout partout autour, deux-trois pieds de vigne de temps en temps, mais c'est minus un pied de vigne, et paf y'a rien pour retenir le froid, enfin tu vois).

Y'a un moment qui a été magique dans notre week-end, c'était le samedi soir. On était allés au cinéma (je sais pas si les gens de Reims confondent les salles de cinéma avec les cafés-raconte-ta-vie, ou si on est tombés sur les seules exceptions du bled, toujours est-il que maintenant je maîtrise à fond la vie de Sherlock Holmes et aussi celle de la fille aux deuxième rang en partant du haut, à droite de l'écran).
Après le cinéma, on est retournés à l'hôtel, et y'avait mettons 15 minutes de marche. C'était le soir, il faisait nuit et froid, tout ça tout ça.
Mais figure-toi, au moment d'arriver à l'hôtel, on s'est rendus compte avec pomme qu'on avait toujours notre sensibilité digitale ! C'était la toute première fois depuis le début du week-end qu'on avait conscience d'avoir des doigts en extérieur (sauf si tu comptes les vingt-sept secondes entre le moment où on sortait d'un bâtiment et le moment où tout notre sang s'était éloigné des extrémités de notre corps humain).
Nous fûmes très émus par cette épopée.

Autrement, on a visité des trucs historiques cools comme la cathédrale ou TROP cools comme la basilique, des machins culturels à moitié fermés pour travaux (mais on payait gratuit alors on en a pas eu pour notre argent). Et aussi on a visité des trucs universels comme la Fnac ou tu vois le genre.

http://krommlech.cowblog.fr/images/Lieux/DSCF0682.jpg

J'ai un autre conseil en plus des gants triple épaisseur, si tu vas à Reims, il faut que tu fasses en sorte d'avoir faim entre midi et deux heures.
Nous on était pas encore habitués à la vie rémoise, le samedi matin, on est allés prendre le petit déj' à l'hôtel, le truc trop cool où tu manges autant que tu veux et après tu laisses un rein en otage pour payer la note.
Donc on a mangé des tonnes, y'avait de la confiture à la framboise et tout, et ensuite à midi, on avait pas faim.
Problématique : y'a que dalle à faire à Reims entre midi et deux. Je te le donne en quatre mille, c'est mortuaire. Du coup on était agacés, on avait deux heures de battement avant que le moindre petit truc à touriste (le musée de l'abbaye Saint-Remi) ouvre, et rien à faire (on avait déjà visité la Fnac).
Obligé nous fûmes d'aller nous sustenter (mais l'appétit vient en mangeant et tout le tremblement).

Sinon je crois bien que j'avais autre chose à ajouter, mais j'ai oublié quoi au juste.

Par contre si tu veux voir des photos, j'en ai mis là-bas.

De krommlech.

Rangé dans Plein de trucs.

Gogolito est une fille.

Jeudi, 18 février 2010.

Dans la maison des dalmatiens de la montagne, on pense que Gogolito est en chaleur (Gogolito est une fille (ça me fait penser à l'épisode de Friends où Phoebe accouche des triplés : "Chandler est une fille ! Chandler est une fille !)).

Gogolito miaule et se roule partout, comme d'habitude en fait, mais plus fort et tout, donc on pense qu'elle est en chaleur (je suis sûre que la puberté des chats te fascine). Et donc, elle se roule partout, y compris dans les escaliers, et c'est carrément périlleux quand elle est en haut et qu'elle a la moitié du corps qui pend dans le vide (la moitié supérieure, là d'où les bruits sortent). Mais elle maîtrise, en fait.

Et moi je prendrais bien des photos mieux cadrées que ça, mais je rigole et donc je peux pas tout faire en même temps.

http://krommlech.cowblog.fr/images/Animaux/Chats/Gogolito.jpg

(Et là y'a le chat orange des voisins qui vient miauler derrière ma fenêtre, c'est Meetic ma chambre, hyper-super. En plus il est trop moche le chat orange des voisins (il court derrière les bus en stationnement (c'est une blague pour dire qu'il a le visage plat, il court pas vraiment derrière les bus en stationnement.)))
(Je vais lui envoyer Kromrom, ça lui fera les peids.)

De krommlech.

Rangé dans Reportage animalier.

Le dîner parfait.

Mercredi, 17 février 2010.

Dans la vie je voudrais être célèbre, uniquement pour être interviewée. On me demanderait : "si vous pouviez faire revenir trois personnes disparues le temps d'un dîner, qui choisiriez-vous ?".
Et alors je répondrais : "Oscar Wilde, Louis XIV et Jésus." Jésus, celui de Nazareth, pas celui de Madonna (le jour où Madonna et Jésus se séparent, il faudrait que quelqu'un me prévienne, pour que j'arrête de dire ça.)

Je mangerais avec Oscar Wilde et ça serait hyper-bien. En plus il parle français alors j'aurais pas besoin de tenter de palabrer en langue de Shakespeare. Et alors, Oscar ferait des aphorismes tout à fait inédits et j'en aurais la primeur.
Les aphorismes d'Oscar Wilde, c'est comme les citations de Youguette, mais en pas aussi profond et philosophique.
Oscar Wilde a dit : "Il est parfaitement monstrueux de s'apercevoir que les gens disent dans notre dos des choses qui sont absolument et entièrement vraies."
Youguette a dit : "Parlez de quelque chose d'intelligent plutôt que de parler de moi."
Oscar Wilde a dit : "Les folies sont les seules choses que l'on ne regrette jamais."
Youguette a dit : "J'ai des relations avec mon mur."

J'aurais pu mettre Youguette à mon super dîner, sauf qu'elle est pas encore morte, et je suis pas sûre qu'on puisse inviter des gens vivants à mon dîner de gens morts.

Ensuite j'inviterais Louis XIV, ce qui serait hyper-cool, parce que ça répondrait à plein de questions cruciales : comment est-ce qu'il parlait ? Je veux dire, son vocabulaire, son accent, sa voix, tout ça. Et d'autres choses encore mieux. Je saurais s'il a vraiment dit les trucs qu'on lui attribue comme "l'Etat c'est moi" ou tu vois le délire. Et s'il était plutôt gentil ou plutôt pas gentil, et caetera
Et surtout, il pourrait me raconter des potins et ça ça serait ultime : des potins vieux de 350 ans, mais qui seraient exclusifs !

Et enfin y'aurait Jésus, mais là il y a un léger problème, c'est qu'il parle araméen et pas moi. Mais je me dis, vu qu'il est censé être à la droite de Dieu (ou à la gauche ? Qu'est-ce que j'en sais) depuis presque 2000 ans, on pourrait penser qu'il a eu le temps d'apprendre des langues étrangères. Surtout que les gens qui prient pour lui, ça serait quand même mieux que Jésus comprenne ce qu'ils lui demandent. Et il doit bien bavasser avec l'abbé Pierre ou des autres gens cools français décédés de temps en temps.
Donc finalement, je pense que Jésus parle français et ça va, on pourra parler tous les quatre pendant le repas.
Comme ça, je saurai en exclusivité mondiale (enfin presque exclusivité mondiale) ce qui s'est vraiment passé, les petits pains et la résurrection et tout.

Après, quand on aura bien mangé (je sais pas encore si on doit faire un repas avec du manger du Ier siècle, du XVIIe siècle, du XIXe siècle, ou si je leur sers des pâtes et de la saucisse à cuire (mais Jésus il devait pas manger de porc s'il était juif, c'est embêtant tout ça)).
Et après, on prendrait une photo.

Et j'aurais une photo avec Oscar Wilde, Louis XIV et Jésus, et ça ça serait vraiment le meillleur truc du monde. Comme Madame Tussaud mais en mieux (en plus y'a ni Louis XIV ni Jésus à Madame Tussaud).

http://krommlech.cowblog.fr/images/Humains/Groupes/champaignelacene487.jpg(Observe ma maîtrise parfaite de Photofiltre, sans bavure ni rien, une vraie pro.)

En plus, la première photo AU MONDE de Jésus, avec ça sûr que j'ai ma canonisation directe à mon trépas (j'ai prévu de me faire canoniser à ma mort parce que la première sainte Emilienne est nase alors vaut mieux que je rattrape le coup (il faut encore que je devienne chrétienne, que je fasse deux-trois miracles et que je devienne célèbre, mais j'ai encore le temps alors ça va)).

Et maintenant, je m'interroge, tu choisirais quelles personnes décédées pour le temps d'un repas, si tu étais célèbre et qu'on te posait cette question en interview ? T'as droit à trois, comme les petits cochons.

De krommlech.

Rangé dans Point d'interrogation.

La SNCB est notre amie.

Mardi, 16 février 2010.

J'avais tout bien calculé et tout : départ de Tournai à 9h ce matin, hop le train vers Lille, puis le train vers Paris, puis le train vers Nancy (j'aime bien visiter les gares des métropoles). Je devais arriver à la gare de Nancy à 13h42, reprendre les cours à 14h, hop j'avais pile le temps de faire le trajet jusqu'au campus des lettres et des sciences humaines puis de me tartir les 4 étages, et j'aurais même pas été essouflée pour écouter le merveilleux cours d'histoire de la Lorraine.

Tout était réglé comme du papier à je sais plus quoi, musique cigarette, grain, bref.

Ça c'était dans un monde merveilleux où tout n'était que luxe, calme et volupté (sans le luxe) (et sans le calme). Dans un monde où tout n'était que volupté, quoi.

Et c'est là que les Belges entrent en scène.

Par un hasard dont l'existence a le secret, les Jeannots qui font rouler les trains en Belgique, ils ont décidé ce matin, ni une, ni trois, de faire une grève. Sans prévenir l'humanité ni rien. Inopinément.

Tout mon beau plan millimétré tombe à l'eau, l'université de Nancy II va devoir se passer de moi une journée, enfin tout part à vau l'eau.

On a qu'à dire que le point positif c'est que je vais pouvoir profiter du beffroi encore quelques heures, whouhou. Ou que je vais pouvoir profiter de pomme encore un peu, vu qu'il est obligé d'abandonner son bateau-navire pour me mener en France dans la boîte à trains. Ou que je vais louper le cours d'informatique, tristesse inouïe.
(Jeu : Dans ces trois propositions, une seule ne fait pas preuve d'ironie, sauras-tu trouver laquelle ?)

(Par contre aujourd'hui c'est l'anniversaire de Chritelle ma maman, et si tu veux lui souhaiter joyeux anniversaire tu peux, et si tu veux connaître son âge, tu peux calculer : le 18 juillet elle aura tout pile deux fois mon âge, et si tu veux lui offrir un cadeau, l'adresse c'est Chritelle, la maison des dalmatiens de la montagne, 54 la verte Meurthe-et-Moselle, Dombs.)

Quand je me serai remise de toutes ces émotions, je te raconterai comment Reims c'était bien et à l'occasion je te donnerai peut-être des conseils de survie si tu te rends en ce territoire hostile pour la première fois.

http://krommlech.cowblog.fr/images/Humains/Pommeetmoi/DSCF0731.jpg
Pomme et Emil devant la basilique Saint-Remi de Reims.

De krommlech.

Rangé dans Pas douétitude innée.

Le carrelage, l'idée du siècle.

Jeudi, 11 février 2010.

Je sais pas qui a eu l'idée d'installer du carrelage à tout bout de champ en Lorraine, mais il a toute mon admiration. Je veux dire, du carrelage en extérieur. Si tu as du carrelage dans ta cuisine, grand bien t'en fasse, t'en as de la chance, super whouhou et tout le blabla.

Bon en fait je dis que je sais pas, mais pour une partie j'ai une idée.
J'ai deux exemples sous le bras :
1. À la fac, le long de tout le bâtiment de la BU, c'est du carrelage. Là je sais pas qui a eu la brillante idée.
2. Dans la descente de garage de la maison des dalmatiens de la montagne, là y'a du carrelage. Et je sais qui a eu la brillante idée, ça c'est du Vévé tout craché. (Comme tu es particulièrement chanceux, j'avais déjà raconté cette merveilleuse aventure.)

Bon, alors, c'est peut-être bien joli, ce magnifique carrelage, plutôt que du gravier tout pourri qui rentre dans les chaussures ou que sais-je encore. Mais il faut se rendre à l'évidence. La Lorraine n'est pas particulièrement connue pour sa météo engageante. C'est bien aisé, ce matin je me réveille, et Laurent Cabrol m'a annoncé par le truchement de la radio qu'ils annonçaient -12°C à Nancy. Comme ça m'a mis en joie pour partir à la fac, je ne te dis que ça.

Surtout que, au moment de partir, j'ouvre la porte, et là, que vois-je à l'extérieur ? De la neige qui virevolte comme un papillon (ou plutôt, comme plein de papillons). Du coup je suis retournée prendre un parapluie, je pars vaillamment, au but de cent mètres, je décide d'ouvrir mon parapluie, et en fait il été cassé, bien joué la fille. Et la SNCF n'attend pas, comme on dit.

Bref, tout à l'heure devant la BU j'ai pu assister au gadin de deux gugussettes qui marchaient de concert sur les carrelages trempés.

Et après, je rentre à la casbah, et comme la neige avait pas cessé de virevolter depuis le matin, c'est tout blanco sur le trottoir, et, dans la descente de garage.
Le truc c'est que y'a un MOTIF en carrelage dans la descente. Un coup c'est du carrelage, un coup c'est du béton, enfin c'est beau comme un camion, cette affaire.
Mais là malencontreusement on voyait pas le motif, on voyait juste du blanc neige.

C'était donc un peu la roulette russe de la vie, essayer de rejoindre la porte sans toucher un seul carrelage, un peu comme quand tu dois marcher que sur les lignes blanches des passages pour piétons ou je ne sais quelle bizarreté d'enfançon.

J'ai paumé.

Ça glissait pas mal.

Pour finir sur de la bonne humeur, une photo de Mya le bébé de Johanne et Jean-Pierre (je rigole, c'est moi en fait).

http://krommlech.cowblog.fr/images/Humains/Gens/Myaetmoi.jpg
Et après t'auras plus de mes nouvelles avant mardi au moins, parce que je me téléporte dès demain à Reims avec pomme (on a trop bien choisi le moment, on va se retrouver avec douze mètres de neige, je ne te dis que ça).

De krommlech.

Rangé dans Pas douétitude innée.

La protestation du mardi soir.

Mardi, 9 février 2010.

Y'a ce truc qui m'agace dans la vie, c'est les horaires de cinéma. D'accord, les films ils sortent le mercredi, mais ça leur ferait mal aux genoux de donner les horaires pour le mercredi avant le jour même ? J'aime bien savoir plus que cinq minutes avant dans quel cinéma je peux voir un film et à quelle heure, histoire d'organiser ma vie et tout.

http://krommlech.cowblog.fr/images/Bidules/Illustrations/cinema1.jpg

Mais sinon aujourd'hui c'était bien parce que j'ai vu Johanne et le petit bébé de Johanne et l'amoureux de Johanne (j'étais pas dans le désir de dire "le copain", ça sonne moins) (et Julieta et Youguette, mais ça c'est plus usuel), et même que si t'es sage (et que Jo veut bien (y'a pas de psychopathe qui traîne sur mon blog, alors ça va)), je te montrerai une photo où je porte le tout petit bébé, qui est encore moins lourd que mon chat, t'imagines le délire (et je l'ai pas cassée ni rien). (Et aussi il faut attendre que Julieta m'ait passé les photos. (que de conditions))
Ça faisait dans les dix ans que j'avais pas vu de bébé (depuis que Noyémie parlait pas et tout), et c'était cool (d'avoir vu Mya, pas de pas avoir vu de bébé pendant dix ans). (En plus c'est un bon bébé qui ouvre grand les yeux et tire la langue et pleure pas trop sauf quand c'est Julieta qui la porte, ça c'est pas un bébé de bus (t'as remarqué que dans les bus, obligé quand y'a un bébé il se met à hurler plus strident que la sirène et tout ? C'est mathématique : bus + bébé = enfer et damnation (c'est une équation)))

Et aussi, aujourd'hui j'ai eu les dernières notes qu'il me manquait, et attend c'est trop la fête, j'ai eu la moyenne et même plus en cours sur les Gaulois, alors qu'en vrai le prof il met la moyenne une fois sur douze ou par là (une autre fois il m'avait noté et j'avais eu 5 (en même temps, même moi je ne serais mis 5, sur le coup, tellement j'étais misérable)). Mais de toute façon, comme je maîtrisais hyper le sujet, t'aurais été ébloui.
Et donc c'est la fin du suspens, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. (En plus, ça va, j'ai eu mon semestre malgré la pire note de ma vie en anglais (et pas assez de cadavres en histoire de la Lorraine (et, tu le croiras jamais, aujourd'hui en histoire de la Lorraine on a parlé de la Lorraine, c'était limite l'apoplexie dans la salle))).

Aujourd'hui était un jour à parenthèses.
(Et faut se lancer pour les horaires de cinéma, je vais créer un groupe sur Facebook : pour connaître les horaires de cinéma le lundi et pas le mercredi.)

De krommlech.

Rangé dans Plein de trucs.

Un mystère télévisuel.

Lundi, 8 février 2010.

Aujourd'hui, interrogeons-nous sur un mystère de la plus haute importance. Un mystère télévisuel.
Je sais pas si ça te le fait à toi aussi, mais j'imagine que oui, je suis pas Super-Ouïe, la fille qui a les meilleures oreilles du monde.

http://krommlech.cowblog.fr/images/Arts/Dessins/supercontent2.jpg
Je te mets dans la situation, tu verras comme c'est parlant.

Imagine !

Tu es dans une maison, ou peut-être un appartement, l'histoire ne le dit pas. Et alors, d'un coup d'un seul, l''envie te prends d'allumer la télé, pour voir si par le plus grand des hasards y'aurait pas un truc alléchant à observer.
Et donc, tu allumes la télé. Et là, paf, pas de bol, tu tombes sur le téléfilm de M6 de l'après-midi (le truc à se suicider somme toute). Ou alors sur une série télé, si t'es un peu plus verni (enfin ça dépend de la série).

Et c'est là que la magie opère : il suffit que n'importe lequel des personnages du téléfilm ouvre la bouche et se mette à parler, et automatiquement, dès que t'as entendu la divine parole, tu sais, en ton âme et conscience, si c'est un téléfilm germanophone, francophone ou anglophone. (Y'a pas d'autres -phones dans ma télé.)

C'est de la magie pure et simple, non ?
Parce que finalement, quelle que soit la nationalité du machin, c'est toujours des voix de gens francophones qu'on entend, que ce soit des acteurs ou des doubleurs.

Donc, ce truc m'intrigue. Quelle est la différence entre un doubleur de truc anglophone et un doubleur de truc germanophone ?

De krommlech.

Rangé dans Point d'interrogation.

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