Bon bon. Rapport au fait qu'il y a déjà trois gens qui m'ont demandé de leur narrer mon week-end pommique, et que peut-être y'en a encore d'autres qui sont dans l'attente d'un récit (sait-on jamais), je narre ici (ici j'ai fait un nouvel habillage qui est en fait juste plus ou moins un habillage que j'avais déjà fait mais supprimé, je me suis pas foulée quoi, mais je l'aime bien (j'avais pas le temps de me fouler)).
BON.
Pomme de pin est arrivé telle la fusée vendredi, y'a pas à dire. Vers midi j'ai reçu un SMS qui me conviait au point de ralliement de la fac (sous le panneau lumineux qui t'annonce que ton prof est absent et que tu es content parce que t'avais vraiment pas envie d'alller à ce cours (vendredi tous mes profs étaient là , mais en même temps j'avais qu'un seul cours et il est bien, alors bon)). Du coup j'ai décanillé de la cafèt où je l'attendais patiemment depuis au moins trois minutes tel le vent et j'ai accouru au point de ralliement. Avant pomme, tellement j'ai fait vite, admire.
Je te passe tout le passage où on mange et tout, ça n'a rien de palpitant (figure-toi qu'on était trop loin de la fontaine à eau que Youguette adule, alors j'ai pas pu m'amuser à le voir galérer à pas savoir la faire fonctionner, et ça c'est bien dommage, comme dirait mon sadisme naturel).
L'après-midi, on est allé dans un magasin où on vend des vêtements, communément appelé magasin de vêtements, pour que je trouve un pantalon noir, parce que depuis peu j'ai envie d'un pantalon noir et là y'avait des soldes.
Je te le donne en quatre mille, on est ressorti avec un habit pour pomme et néant pour imou. Après on dit que les filles arrêtent pas de s'acheter des habits et tout, mais oui bien sûr mon bon monsieur, la preuve.
Mais cet habit sied gracieusmeent à Popeye, alors ça compense l'absence de pantalon noir (puis aussi j'ai pu le regarder se changer dans la cabine, mais ça c'est une autre histoire (ouais ça faisait cinq semaines qu'on s'était pas vu presque, non mais t'imagines cinq semaines ?)).
En rentrant on a fait une activité très sensationnelle, c'est-à -dire que je l'ai initié aux jeux de la Super-Nintendo, et puis alors faut voir, c'est bien un garçon.
Parce que Astérix et Obélix où il faut avancer et sauter en même temps, soit faire plus d'une chose à la fois, alors là il tombait dans le vide à tout venant, ne te déplaise.
Par contre Mortal Kombat où il faut faire rien que donner des coups de poing, alors là je mourrais à chaque fois. J'essayais de faire les attaques spéciales tu vois, sauf qu'il faut appuyer sur quinze touches d'affilée, alors le temps que ma bouboule de feu arrive, bah lui il m'avait déjà tabassé et laissé pour mort au fond d'une impasse, j'te jure.
Le samedi on devait aller voir la basilique de Saint-Nicolas, puisque nous sommes férus de monuments historiques. En toute logique, je suis devenue fac d'historienne, en toute pas logique, pomme est devenu marin.
Je sais pas s'il voit souvent des cathédrales ou des châteaux-forts sur son bateau-navire, tiens je devrais lui poser la question.
Le point est qu'en fait la sieste s'est emparée de nous la moitié de l'aprèm (de la vraie sieste, hein, avec les yeux fermés et la respiration calme, même pas la sieste des amoureux qui se sont pas vus depuis cinq semaines, tu as l'esprit mal placé mauvais marché).
Ce fut funeste, alors on a fait une promenade digestive (4h après le repas) pour nous rattraper, nous avons joyeusement gambadé dans Dombs, sous le soleil d'octobre (samedi il faisait presque 20° et pour mercredi ils annoncent de la neige, youhou, trop la logique dans monsieur Météo) et après pomme est allé au rayon jeux vidéos du magasin, vraiment il est incurable lui.
Dimanche matin Vévé-mon-popa nous a acheté des croissants pour déjeuner, chocolat-amandes ou framboise-coco.
Donc nous avons déjeuner avec une tasse de chocolat froid (parce qu'on avait pas froid, justement) et ces merveilleux croissants.
Après pomme est parti.
Mais il revient demain-mardi soir pour le plus grand plaisir de, euh, nous deux.
P.S : "Libellule" c'est le premier mot qui a atteint mon esprit.