Les plaisirs simplets.

Mardi, 7 juillet 2009.

Dans la vie j'ai des plaisirs simplets des fois. D'autres fois ils sont plutôt grincheux, prof ou dormeur (haha la blague de dinguot) mais des fois ils sont simplets.

Et quand je suis partie durant mon périple périplique, j'ai fait plein de trucs de plaisir simplet.

Pour exempler, mercredi j'étais avec Jiminy et alors, on s'est traînés aux Galeries Lafayette de Lille. À Nancy y'a même pas de Galeries Lafayette, mais y'a Printemps alors c'est pareil. Le but du jeu c'est de trouver les trucs le plus moche moche possible et de se rendre compte que ça coûte encore plus cher qu'un Coca dans un bar à Paris.
Du coup on a vu des pas magnifiques sacs à 600€ (mais ils étaient seulement à 400€ parce que c'étaient les soldes, saute sur l'occasion) et un manteau plus vilain que ça tu meurs à 350€, et leurs bijoux tous pourris en plastique à 15€. Ça ça m'épate, c'est genre un bracelet en perles que n'importe quel gourgandin de 5 ans sait faire, et après ils te vendent ça 15€, et y'a des gens qui achètent. Ça doit être des humaines sans enfants, qui ont été frustrées de pas recevoir le collier de nouilles pour la fêtes des mères, je vois que ça.

Ou sinon avec pomme on est allés chez Ikea. Y'a pas non plus d'Ikea à Nancy mais y'a un Alinéa alors c'est pareil. D'ailleurs, y'a pas d'Ikea à Nancy mais y'en a un à Metz, y'a pas de Galeries Lafayette à Nancy mais y'en a à Metz, y'a du préférentisme j'dis.
Ikea c'est top-moumoute (surtout qu'on achète les meubles mais après c'est pomme qui les monte tout seul parce que je suis pas dans son appart alors j'ai que la partie facile, choisir les trucs jolis). En plus, à Ikéa, y'a le manger qui coûte rien. Ça c'est méga le paradis sur terre. Genre la boisson à volonté à 0.90€.
Dans la vie, mon but c'est d'habiter dans un Ikea. Je pourrais dormir dans une nouvelle chambre tous les jours, et pour 90 centimes j'aurais la boisson à volonté jusqu'à ce que mort s'en suive, et je mangerais du gâteau au daim et des boulettes de viande et voilà. Ouais, ouais. Peut-être même que y'aura la Fnac à côté d'Ikea et le paradis sera complet.

Un autre plaisir simple de ma vie, et ça c'est méga simple, je ne te dis que ça, c'est de manger des pâtes. J'aurais pu faire une étudiante en chambre universitaire tip-top, en vrai. Je mange des pâtes et je bois de l'eau. Même pas la Cristaline l'eau officielle des étudiants, l'eau du robinet et hop
Même que pomme il a voulu faire un gratin de pâtes quand ses parents sont venus manger, et il s'est rendu compte après avoir fait cuire les pâtes qu'il avait pas de plat à gratin. Bien joué, Jean-Pierre ! Le lendemain on est allés chez notre ami Ikéa le communiste et on a acheté un beau plat à gratin, mais le mal était fait. Du coup pour son gratin il a sorti deux mini-plats, donc un qui était même pas plat, d'ailleurs, c'était plutôt un creux. Enfin un mini-creux même.
Et après on est allés chez Satine, et elle nous a fait un gratin de pâtes top-moumoute, même qu'il était dans un vrai plat à gratin et pas dans un creux. En plus chez Satine y'avait des Smoothies, et s'il fallait pas hypothéquer sa maison pour s'en acheter une bouteille, je boirais que ça, dans la vie. Mais j'ai même pas de maison à hypothéquer (sauf qu'avec pomme en arrivant à Paris on est allé au Bob's juice bar où on a bu un smoothie ananas-orange-banane-kiwi qui était top-moumoute et qui coûtait pas trop un bras, enfin juste un peu).

Sinon j'ai encore d'autres plaisirs simplets dans la vie mais je fais une liste non-exhaustive (je crois que c'est non-exhaustive, mais je me souviens jamais de la définition du mot exhaustif, alors c'est peut-être une liste exhaustive que j'ai faite, mais je crois pas).

Et toi aussi tu peux dire quels sont tes plaisirs simplets dans la vie, si le trèfle t'en dit.

Ça c'est mon pas plaisir dans la vie, le soleil qui me frappe méchamment et paf, ça fait une marque de noeud-noeud de robe dans le dos, trop la classe. En fait je dis jamais que c'est un coup de soleil, je dis toujours que c'est un bronzage de roux, parce que j'ai de la tache de rousseur à profusion, si ça se vendait je pourrais peut-être m'acheter un sac aux Galeries Lafayette, même.

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De krommlech.

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Mission Coca.

Lundi, 6 juillet 2009.

Troisième et dernier épisode de l'épopée épopesque du jour du seigneur.
Le premier épisode c'était quand on devait aller au point de rendez-vous à la fontaine Saint-Michel. Le deuxième épisode c'était quand on pique-niquait sur la rive gauche tandis que les gens de la rive droite, heureux et rieurs, nous narguaient avec leur herbe et leur soleil (ça c'est un lien qu'il est long).

Le troisième épisode, c'est quand on s'en va de là.
Alors on s'en est allés du coin à bouts de verre pique-nique. On aurait pu revenir sur nos pas, comme toute trace de logique nous le suggérait, et retourner au pont en bois qui est pas en bois mais de loin il a l'air en bois, mais c'est Satine qui organisait, donc elle décidait et on lui obéissait aveuglément et elle voulait pas revenir sur nos pas. Rapport au fait qu'il y avait des escaliers à monter, alors qu'en continuant le long des quais sur deux ou trois kilomètrres se trouvait un plan incliné qui nous permettait de rejoindre le trottoir sans avoir à lever le pied à chaque marche. Vu que y'avait pas de marches. Nous prîmes ce chemin et arrivés en haut, on est repartis d'où on venait, sauf qu'au lieu de longer les quais on longeait les trottoirs qui eux-même longeaient les quais. Mais au final on revenait quand même à notre longitude (ou latitude, je sais plus) de départ.
Grâce à ça, on a pu observer les bouquinistes avec leurs "boîtes vertes". Bah ils s'embêtent pas les types. Genre, y'en a un, il vendait le roman Mme Bovary en format de poche des années 80 à 3€. Neuf de l'année 2009 il coûte même pas 5€, j'ai envie de dire.

Bref, avec tous ces tours et détours pour éviter les escaliers, ça nous a donné soif, cette histoire. On a décidé d'aller dans un café pour boire un Coca. Douce utopie. Au premier café, le Coca coûtait 4€. Vu que personne ne voulait sacrifier un de ses reins pour permettre au groupe de boire (l'égoïsme des jeunes, halala), on est allés voir au café suivant. 5€ le Coca. À celui d'après, 4€ le Coca, retour au point de départ.
On était en train de penser se laisser mourir de soif et former une pile de squelettes comme marque de lutte contre le capitalisme, lorsque nous avisâmes un cyber café qui avait la gracieuse idée de vendre son Coca à 1.50€. Nous ne nous sentions plus de joie. Surtout qu'à côté dudit cyber café se trouvait un charmant petit parc. Enfin, on pensait qu'il était charmant.

Ni une, ni trois, Matthieu est parti en mission acheter à boire pour tout le monde. Après y'a fallu ruser comme des sioux pour le rembourser. Et là je m'insurge. J'avais trop réussi à lui refiler des sous pour rembourser l'à boire de pomme et moi, et Satine elle m'a appris pas plus tard que y'a quelques minutes que l'infâme monsieur il a remis les piécettes dans mon sac. Effectivement hier j'ai retrouvé des pièces qui trainaient au fond de mon sac mais ça a pas fait tilt, j'ai cru que j'avais accompli la mission, et paf tout l'édifice tombe à l'eau. Piou.
Mais bref, nous avions les boissons, donc on s'est dirigés vers le parc afin de déguster. Encore un endroit bucolique comme tout.
C'est un parc où y'avait un des plus vieux arbres de Paris, ça rigole pas. Y'avait un des plus vieux arbres de Paris, et des centaines de milliers de pigeons psychopathes. Au moins. Mais ça on l'avait pas vu depuis la rue, vu qu'ils étaient posés sur le sol et que y'avait un mur d'enceinte autour du parc. C'est quand on s'est assis sur le banc qu'on les a aperçus. Manque de bol, y'avait bien deux-trois humains parmi nous qui avaient peur des pigeons, qui aimaient pas les pigeons, ou quelque chose du genre. En plus de celle qui avait peur des moustiques mais ne citons pas de nom.

On a quand même vaillamment bu nos Cocas en surveillant les psychopathes ailés du coin de l'œil et en nous livrant à une activité pédagogique : l'observation du touriste en goguette. Le touriste en goguette est un être fascinant.
C'est bien simple, au milieu du parc y'avait une moche statue en cire fondue, ou quelque chose s'en approchant. En face, à l'extérieur du parc, y'avait des arbres et des arbres des bords de Seine et c'est tout. Mais un peu sur la droite, on voyait Notre Dame.
Les touristes en goguette, qu'est-ce qu'ils font ? Ils font un gros tas, ils se regroupent devant la statue moche, sauf le plus laid d'entre eux qui est chargé de prendre les photos. Et là, pendant cinq minutes ils sont restés à se faire prendre en photo devant la statue moche. À peine la chargée du clic déclenchait l'appareil, à peine un gus s'extirpait du groupe pour lui apporter un nouvel appareil photo. Et y'en avait  bien un ou deux qui se demandaient mais quand même, quel est le nom de ce délicieux monument que nous cachons allégrement avec nos corps ?
Jamais ils ne trouvèrent.
Enfin, au bout d'une décénnie ou environ, tout un chacun possédait dans son appareil photo numérique un souvenir de l'illustre monument parsien, alors ils sont repartis vadrouiller ailleurs, se faire prendre en photo devant les arbres près de la Tour Eiffel ou que sais-je.

Le groupe de touristes numéro deux, lui il a joué son rebelle, le groupe il s'est mis devant la grille du parc, et le photographe il tournait le dos à la statue moche. Ils voulaient pas de ça comme arrière-plan, ils préféraient les arbres des quais de Seine. Ça faisait plus folklorique. S'il s'étaient tournés de 30° ils auraient eu droit à Notre-Dame en arrière-plan, mais ça faisait trop cliché alors bon.

Du coup, avec Castor et Pollux Agathe-Axel-Isabelle-Laure-Matthieu-Pomme-Sébastien (ordre alphabétique bonjour), on a décidé que nous aussi on était des touristes top-moumoutes, alors on s'est téléportés jusqu'à la statue moche et j'ai immortalisé l'instant. Surtout que même les Parisiens du groupe ils se retrouvaient pas dans Paris, alors ça faisait vraiment touristes.

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Jean-Pierres devant le plus beau monument de Paris.
 
Même qu'on voit un bout de la cathédrale, si c'est pas la classe tout ça.
Si tu veux, dans l'ordre, on voit Matthieu, Axel, Pomme, Sébastien (les garçons à gauche), Isabelle, Laure, Agathe (les filles à droite). Et la statue moche. Qui est en fait une fontaine moche, pour tout t'avouer. Soit dit en passant, sur ces sept personnes, trois seulement sont nées dans les années 80, ça m'effraie.

NB : J'ai laissé la photo en grand format comme ça Laure et Axel vous pouvez la piquer, bande de piqueurs de photos.

Après avec pomme on est partis vers d'autres cieux, le jardin des Tuileries quoi (on voulait un peu de rive droite après toute cette rive gauche bucolique), donc je peux guère te dire ce qui s'est passé par la suite, j'ai cependant ouï dire qu'un pigeon avait confondu Satine avec les WC publics et qu'ils ont entendu un concert euh génial d'un chanteur bizarre. D'ailleurs y'a Axel qui a raconté si ça te palpite.

Donc c'est sur ces belles paroles que je clos la saga de l'épopée épopesque du jour du Seigneur.
Le truc qui me donne méga envie de recommencer ça un jour prochain où on ira à Paris avec le scrogneugneu (sinon je peux toujours attendre les gugusses à Nancy, mais on a pas de rive gauche là-bas alors ça risque d'être moins bien, et nos pigeons ils sont obèses alors ça fait pas peur).

De krommlech.

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Rive gauche.

Lundi, 6 juillet 2009.

À la fin du précédent épisode de la merveilleuse épopée du jour du seigneur, nous en étions restés à un moment crucial. Nous étions enfin en vue de la fontaine-point-de-rendez-vous, après des siècles de tours et détours. Nous étions presque au complet, et en attendant les retardataires, Satine l'organisatrice avait décidé qu'il était l'heure de se sustenter et tant pis pour la fontaine.

Le but de la sortie c'était un pique-nique sur les quais de Seine. Endroit bucolique, avec des quais, de la Seine et d'autres machins, où les pique-niqueurs parisiens se rejoignent pour de joyeuses heures de mangeage et bavardage au son des instruments de musique et du clapotis de la Seine, au milieu des rires de tous ces êtres heureux d'être là et des saluts émerveillés des touristes sur les bateaux-mouches.
Tel était le portrait que Satine nous avait dressé des quais de Seine.

Donc on s'est mis en route. On est partis vers le pont numéro 1, enfin le plus proche de la fontaine quoi. Le but du jeu étant de trouver un escalier qui nous mènerait jusqu'aux fameux quais. Et là ça tombe bien, y'avait un escalier. Sauf qu'il était de l'autre côté du pont, et Satine elle voulait aller du côté droit. Sur la rive gauche en fait, mais on marchait à contre-courant, alors la rive droite de Satine c'était la rive gauche de tout le reste de l'humanité. Mais on va pas chipoter.
Donc ce pont là il allait pas. D'ailleurs y'avait même pas de quais sur la rive gauche. De ce fait, nous avons vaillamment marché jusqu'au pont suivant, qui était si mes souvenirs sont bons notre point de départ, la bouche de métro, là où on a rejoint Axel, tout ça tout ça. Mais il y avait pas non plus de rive gauche sous ce pont-là.
Alors on a continué encore jusqu'au suivant, qui était le pont en bois qui est en fait pas en bois mais qui a l'air d'être en bois de loin. Et là, magie, y'avait des quais rive gauche et EN PLUS un escalier pour y descendre. On ne se sentait plus de joie, je ne te dis que ça. Alors on est descendus.

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Et pomme il marchait cinq mètres devant tout le monde, rapport au fait qu'il est bizarre, du coup Satine a cru qu'il était énervé et elle s'est mise à trépasser de stress. Elle voulait trouver le plus vite possible l'endroit à pique-nique. Donc on a marché marché sur les quais de Seine. On a passé les endroits avec des rebords pour se mettre assis, les endroits avec des bancs, et pomme marchait toujours devant alors Satine était de plus en plus stressée. Donc on s'est arrêtés.
On a commencé à installer les couvertures, mais là une vile gourgandine est apparue telle l'empêcheuse de tourner en rond et elle nous a dit que non on peut pas se mettre là c'est un débarcadère à touristes, on voudrait pas qu'ils vous marchent dessus pour prendre des photos de Notre-Dame, ça serait tristoune. Alors on s'est décalés un peu, mais pas trop sinon pomme allait être encore plus énervé, on sait pas. Donc on s'est mis cinq mètres plus loin, au milieu de bouts de verre préalablement jetés à l'eau. Bon Satine a quand même trouvé le moyen de s'ouvrir la jambe, pratiquement sur toute la longueur, à cause d'un débris verrier, c'était affreux y'avait du sang PARTOUT, mais sinon c'était plutôt débarrassé.
Nous réinstallâmes les couvertures, nous sortîmes toute la nourriture de nos sacs, puis nous nous assîmes.

Et là, nous vîmes. Nous vîmes la rive droite, qui en fait était plutôt la rive milieu.
Juste en face de nous, de l'autre côté du bras de la Seine, c'était Notre-Dame et le petit parc juste à côté.Un endroit avec de l'herbe, des arbres, des amoureux, des papillons en joie, des oiseaux chantants et du soleil à foison. Nous regardâmes de notre côté, le béton, la Seine et son chapeau mort qui flottait, les bouts de verre, l'ombre. Nous poussâmes un petit soupir.
Alors là, pauvrette Satine, elle a passé les trois heures (minimoum) qui suivent à écouter des remarques comme quoi la rive gauche c'est vachement moins bien que la rive droite et pourquoi on est allés sur la rive gauche et la prochaine fois on ira sur la rive droite et regarde comme ils ont l'air plus heureux sur la rive droite et caetera et caetera. On était à trois avec pomme et Axel donc quand un se taisait un autre prenait le relais et donc ça s'arrêtait jamais et la pauvre Satine a failli se jeter à l'eau de désespoir, mais en fait non. On rigolait bien quoi.

Mais je te rappelle que Ninabel et Sébastien n'étaient toujours pas là ! Satine leur a téléphoné pour leur expliquer où nous nous trouvions. "Tu vois le pont qui a l'air en bois mais qui en fait est pas en bois sauf que de loin il a l'air en bois ? Bah tu le traverses et tu prends les escaliers et tu marches et tu tombes sur six personnes assisses par terre et c'est nous". Et là, par un mystère que je n'explique pas, la seule chose qu'ils ont comprise dans cette explication, c'est la partie alambiquée. Ils ont percuté le coup du pont mais ils ont pas saisi qu'ils devaient descendre alors ils nous attendaient dessus. Heureusement, Satine a eu l'idée de leur faire coucou à l'aide d'une bouteille d'eau vide et ils sont descendus vers l'endroit bucolique où nous étions.
On cherchait dans la foule une robe bleue et un copain blond, sauf qu'on avait jamais les deux ensemble, et quand on remplissait que la moitié du contrat on gagnait rien. Finalement tout de même on a trouvé la bonne robe bleue, sauf qu'elle avait des carreaux, et le copain blond, qui était blond ma foi. Mais nous on avait déjà fini de manger.

Du coup ils étaient tous les deux à manger pendant qu'on les regardait et qu'on faisait des remarques sur la rive gauche, et qu'on observait les bateaux-mouches pour savoir si oui ou non ça ressemblait à une mouche (bien sûr que ça ressemble à une) puis le dessert est arrivé, c'était le fameux crumble dont je t'ai parlé dans le précédent épisode, qui était "moche mais bon". Et voilà.

Le pique-nique-douille se finit ainsi, et nous remballâmes nos affaires sous le regard d'un vieux pervers psychopathe (au moins) qui nous a pas quittés des yeux. et nous nous mîmes en route vers d'autres cieux. Mais ceci est un autre épisode, avec des cocas à 5€ et le plus beau monument de Paris, que je te narrerai un autre jour.

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Juste je dis pour conclure, le pique-nique il était top-moumoute, faut pas croire qu'on faisait que se plaindre, s'ouvrir la jambe sur du verre et regarder tristement la rive milieu. On était pas malheureux quoi, appelle pas SOS humains maltraités par Satine.

De krommlech.

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Pique-nique-douille.

Lundi, 6 juillet 2009.

Je commence mon épopée épopesque (ou épique, si tu veux faire croire que tu parles français (encore que, du coup, dit pas épopée et épique dans la même phrase sinon on va se moquer de toi parce que tu fais des pléonasmes)) par le jour du seigneur, parce que je garde même pas le meilleur pour la fin. Alors dimanche le cinquième jour du mois de juillet 2009, avec pomme-pomme on était à Paris, gracieusement hébergés par Satine, et on devait faire un pique-nique-douille avec des humains de France et de Navarre. Les humains étant (dans l'ordre d'apparition): Satine, Matthieu la demie-personne de Satine, MlleMarquise, Axel, Ninabel en robe bleue avec un copain blond (aussi appelé Sébastien). Plus pomme et moi, forcément, elle nous a pas laissés dans le cagibi Laure.
D'ailleurs je tiens à dire que c'est vraiment tout à fait perturbant de se rendre compte que des gens nés en 1992 passent déjà le bac. Ça file des coups de vieux (et encore, pense à pomme qui est plus vieux que vieux, hinhin).

On devait partir de chez Satine à 11h, et déjà l'épopée démarre.
Vers 10h, Laure, qui devait faire un crumble aux pommes, s'est rendu compte magie magie que les pomme étaient retournée à la poussière. Enfin à la putréfaction d'abord. Manque de bol quoi. Heureusement, Super Matthieu était là, il a dégainé l'ascenseur, le magasin et deux trois autres bidules pour ramener au péril de sa vie des pommes rouges et jaunes qui brillent (vu que c'est les meilleures dixit moi-même). Et incroyable mais vrai, Satine a eu le temps d'envoyer sa demie-personne faire les courses, de peler les pommes, de préparer le crumble tous les deux, de le mettre au four, d'aller se doucher, et tout ça presque pour 11h. En fait on est partis à 11h05. Retard minime pourrait-on croire, mais du coup, paf (Chocapic), on a du courir pour attraper le train. C'était la première fois de mon existence que je courrais pour avoir un train, tout cela en banlieue parisienne, petit instant d'émotion.

Il fallait absolument avoir le train parce que la seconde étape de l'aventure c'est qu'on devait aller chercher MlleMarquise-Agathe à la gare de Lyon parce qu'elle arrivait de la lointaine Méditerranée. Retrouver quelqu'un que tu as jamais vu dans une gare parisienne le premier week-end des vacances d'été, ça c'est une expérience à vivre. Sauf si tu es un tantinet agoraphobe, parce que ça risque de tourner au massacre. Elle a mis 15 minutes pour faire le trajet descente du train-accueil où on l'attendait, alors que les deux destinations étaient distantes de 50 mètres, pour te donner une idée.

Mais finalement, nous y parvînmes. Ce qui nous a mené à l'étape suivante (comme un jeu de piste en fait), aller au point de rendez-vous pour rejoindre les autres, une fontaine géante à Saint Michel (ça c'est le point de rendez-vous, pas les autres, hein). Le truc qui fait 24m de haut, qui crache des gerbes d'eau de 10 mètres, avec animation son et lumière, enfin tu peux pas le louper quoi. Sauf si tu t'intitules Axel.
Une des parts hasardeuses de l'organisation de Satine, c'était de penser que les Parisiens (ou Franciliens, faut pas être sectaires) connaissent Paris. Manque de discernement j'ai envie de dire.
Donc on était gentiment dans le métro en train de nous diriger vers le point de ralliement, quand Satine a reçu un message d'Axel qui lui disait qu'il était à l'Hôtel de ville (si elle m'a pas fourvoyée dans les infos) et qu'il savait pas comment aller à la fontaine. Re-manque de bol, Satine sait pas où est l'Hôtel de ville à Paris. Naïvement je lui ai dit que je voyais où c'était alors elle m'a passé le téléphone pour que j'indique le trajet. Dans l'absolu je vis dans la Meurthe et Moselle. Mais j'ai une tête de carte routière alors j'ai expliqué quand même. Et Axel il dit "bon d'accord je vais prendre le bus". Alors, je viens de vérifier sur Google Maps, il y a 700m entre l'hôtel de ville et la fontaine Saint-Michel. Je fus donc traumatisée par cette déclaration.

Enfin finalement, on était en route vers la fameuse fontaine, sauf qu'on allait pas dans la bonne direction. On est sortis de la bouche de métro et on a marché marché marché, et là on était plus qu'à quelques pas du parvis de Notre-Dame, autant te dire pas dans le bon coin quoi. Puis Satine et Axel se sont téléphonés (et ils ont sauvé le monde), et en fait on était tous sur un pont, mais pas le même. Alors on est partis pour rejoindre le gugusse tout seul, qui nous attendait, c'est bien simple, sur le pont d'où on était sortis du métro.

À cet instant, nous étions six, sur huit, et toujours pas à la fontaine. Donc on s'est mis en route vers la, pour rejoindre Ninabel-Isabelle qui avait une robe bleue et un copain blond.
Et là, c'est le drame.
Elle envoie un message à Satine pour lui dire qu'ils auraient 30 minutes de retard.
Alors qu'on était à 30 mètres de la fontaine ! Le truc tout à fait rageant quoi. Donc Satine a pris une décision ultime, elle a dit bon on va manger tout de suite ils nous rejoindront.

C'est là qu'a commencé la seconde partie de l'épopée épopesque, intitulée la rive gauche.
Mais je te raconterai ça une autre fois, sinon tu vas oublier d'aller manger et de dormir tellement tu seras captivé par mon histoire, et je voudrais pas avoir ton trépas sur la conscience.

En attendant, regarde le collier top-moumoute que pomme il m'a offert pour l'obtention de ma licence :

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De krommlech.

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Trailer de dinguot.

Dimanche, 5 juillet 2009.

Je suis revenue, rouge telle l'écrevisse, de mon périple Nancy-Lille-Tournai-Lille-Paris-Nancy. Une formidable épopée à faire pâlir d'envie (ou bleuir, ou rougir, ils choisissent la couleur) les baroudeurs, globe-trotteurs et autres randonneurs du monde entier. Une aventure bucolique avec des gens, du soleil, des magasins, des monuments parisiens et d'autres trucs top-moumoutes à foison. (Soit dit en passant, top-moumoute est devenue mon expression phare depuis hier, donc autant te dire que tu vas en voir passer un certain nombre sous tes yeux ébahis pendant les prochains temps. Et si tu sais d'où cette expression sort, je suis preneuse de l'info.) Un voyage idyllique où Satine est presque morte, où les manteaux coûtent 350€, où on manque de matériel, où l'orientation et surtout l'organisation sont montrées sous leur meilleur jour, et avec Ikea aussi.

Bref, je te raconterai ça en long en large et en travers, tu vas pas y couper, mention spéciale au pique-nique d'aujourd'hui qui était sur la rive gauche, donc top-moumoute.

En plus si tu es sage tu auras droit à une photo exclusive d'un groupe d'humains devant un des plus beaux monuments de Paris. Pour ne pas dire le plus beau (soyons pas trop vantards quand même).

Enfin tout ça demain quoi, parce que là j'ai la flemme. Mais je voulais te donner un avant-goût, soit pour te mettre l'eau à la papille soit pour que tu saches que ça sert à rien de venir demain. J'veux dire si tu veux pas voir le plus beau monument de Paris en photo (non c'est pas le Sacré Cœur qui gît là-dessous), ou des aventures épiques avec pomme le scrogneugneu et des-Parisiens-qui-connaissent-pas-Paris (Satine et Axel pour ne pas les nommer (respect de l'anonymat de la pas-douétitude)), la recherche du Coca pour l'achat duquel il faut pas vendre un rein ou les autres machins que je t'ai bande-annoncés tout à l'heure, bah voilà.

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Pour conclure je voudrais pas laisser un suspens insoutenable pour les Jean-Pierre qui se posaient la question, je suis revenue et sur le courrier était posé une enveloppe A4 de l'université de Lille 3, qui me rendait mon dossier et me disait "t'es trop pourrie on veut pas de toi" (ou "c'est complet, tant pis pour toi", un des deux).
Donc l'année prochaine j'entame un Master à Nancy 2, perle de l'univers.

De krommlech.

Rangé dans Des gens formidables.

Gastronomie belge.

Jeudi, 2 juillet 2009.

En France on dit toujours y'a la gastronomie et les restaurants où ils servent des spécialités de toutes les régions et tout. En Belgique, y'a les friteries.

Et aujourd'hui tellement j'avais la flemme de faire à manger et tellement rien m'inspirait dans les placards, je me suis traînée sur au moins deux cents mètres, escalier compris, pour aller acheter des frites.
À cette occasion, j'ai compris la différence etrre une petite frite et une grande frite. Le point c'est que tu peux choisir la taille du cornet de frites, comme au MacDo mais en meilleur. Et alors des fois y'a petit moyen et grand mais là où j'étais y'avait juste petit et grand.
La différence, c'est la taille de la barquette. Ouais comme ailleurs on pense, sauf qu'en fait que nenni. La taille de la barquette, c'est la seule différence quoi. Ce que je veux dire, c'est qu'il y a pile autant de frites dans une grande frite que dans une petite frite. Magie, magie. Quand tu demandes une petite frite, on te sert une petite barquette de frites PLUS l'équivalent de deux petites barquettes de frites à côté. Quand tu demandes une grande frite, on te sert une grande barquette de frite PLUS l'équivalent d'une grande barquette de frite à côté. Bon en fait j'ai menti une autre différence c'est le prix.
Autant te dire que c'est carrément malaisé de finir le truc, d'ailleurs j'ai carrément laissé tomber l'affaire. Carrément. Tu demandes une pauvre petite frite et le Jean-Pierre il te sert de quoi nourrir tous les Éthiopiens pendant trois mois, y'a une dichotomie dans l'affaire (depuis que j'ai entendu ce mot dans Kaamelott j'essayais désespérément de le recaser, comme poliorcétique, et HOP !).

D'ailleurs je me demande comment ils font pour pas tous être obèses les petits Belges, entre leurs quarante-quatre kilos de frites quand tu demandes une petite frite et leurs deux autres spécialités, la bière et le chocolat, tu soignes ton foie avec la gastronomie du pays je ne te dis que ça.

http://www.hainaut.be/magazine/archives/Dialogue54/Medias/italo3.jpg

(Et je ne me prononce pas sur la gastronomie française, cassoulet, choucroute, aligot et autres machins, sinon on va pas croire que je suis chauvine.)

De krommlech.

Rangé dans SCF, Sans catégorie fixe.

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