Est-ce que, si les louches avaient des yeux, elles devraiet porter des lunettes ?
À cause du strabisme, sauf qu'une louche ça a pas d'oreilles.

On était au milieu de nulle part.
Y'avait un oncle, une tante, une grand-mère, une mère et une soeur.
On marchait au milieu de nulle part, avec trois chiens, et à un moment, on a croisé un oncle, deux cousins, trois vélos. On était au milieu de nulle part, et en fait on croise des gens, et en plus c'est des gens qu'on connaît !
On était plus au milieu de nulle part, on était au milieu de quelque part.
Quelque part, c'est une route, un champ, et on regardait par terre, on cherchait des fossiles [et on en trouvait, bien sûr].
On cherchait des fossiles au milieu de quelque part, avec mes cheveux qui virevoltaient, et les Beatles qui chantaient, et quand ils s'arrêtaient, quelqu'un d'autre prenait le relais.
Il y avait des conversations, pas un instant de coititude, au moins dans mes oreilles.
Et jamais rien n'est coi, ça tombe bien, j'abhorre de plus en plus la coititude.

Les coquelicots se sont installés, si tu aimes pas, ferme les yeux, je les trouve chouette.
Peut-être l'habillage d'avant il était mieux, j'sais pas, mais bon, c'est le printemps.
Si tu fais partie de ce groupe d'un seul être humain qui a réussi à placer un "c'est moche les coquelicots" sans mourir dans d'affreuses souffrances, bah tant pis pour toi, voilà :p. Fallait pas tapoter que les Opel Corsa sont moches, d'abord.

En ce moment j'ai envie de ça :

Ou alors, pour dérésumer, du bleu au-dessus, du vert en-dessous, et rien d'autre. Enfin si, le blanc des nuages. Quand tu ne veux plus marcher, tu te couches et tu les regardes passer.
De la musique aux oreilles, un sourire aux lèvres, et pas assez d'yeux pour tout regarder. Parcourir des kilomètres, qui me ramèneraient pile sur mon lit au moment où je voudrais m'arrêter. Du soleil, et du vent.

J'aimerais amicalement partir en Auvergne cet été.
Avec des balades à faire, dans les volcans, et des trucs à visiter, avec les châteaux-fort (fac d'historiene hein). Y'a seulement Clermont-Ferrand, est-ce une grande ville ce bled ?
Hmm Google m'a dit 141000 habitants, c'est plus peuplé que Nancy, hallelujah.
Le problème, si je veux partir amicalement en Auvergne, c'est l'absence de permis de conduire qui me caractérise.
Sans ça, tu peux partir à Paris, pour exempler, c'est pas bien dur.  Mais alors en Auvergne, sans moyen de locomotion automobile, ça doit pas être tout aisé.
Et p'is, pour partir amicalement, tu m'dirais, logique logique, mais il faut des amis (nooooooooon ? sérieusement ?).
Mais alors des amis, pas n'importe lesquels :
1. Qui voudraient et pourraient partir en Auvergne.
2. Qui voudraient se balader à doigts de pied (parce que regarde-moi sur un vélo et rigole, douze mètres et je meure, grosso modo. Enfin quand y'a des pentes, sinon je tiens bien vingt-sept mètres au moins.)
3. Qui voudraient se cultiver historiquement en visitant des châteaux construits y'a des paquets d'années alors que le chocolat avait même pas pointé le bout de son nez par là.
4. Qui me supporteraient.
5. Et dans la mesure où plusieurs incensés rentreraient dans les critères sus-cités, qui se supporteraient entre eux, bien évidemment.
Et voilà, je voudrais partir amicalement en Auvergne mais ça va pas être possible, m'est avis.
[Soit dit en passant Youguette, tu peux, ou pas, te sentir concernée, parce qu'un départ en vacances n'empêche pas l'autre.]

Tu veux pas partir amicalement en Auvergne avec moi (si on considère que tu es mon ami(e), sinon ça marche pas, bien sûr. Par exemple le pauvre hère qui s'ennuie et qui tombe par ici et qui est pas encore parti en courant à ce niveau de la lecture, c'est pas que j'veux pas hein, mais ça serait plutôt comme partir inconnument en Auvergne, j'crois), bref me suis coupée la parole là.
Tu veux pas partir amicalement en Auvergne avec moi cet été ? Par le plus grand des mazars.
[J'oublie pas cette histoire de manque de voiture là, non plus]

C'est comme quand tu veux partir à Londres, au départ tu as un poteau et une potine qui sont d'accord, mais après t'as une potine qui finalement peut pas, parce que ses parents veulent pas, mais tu trouves une autre potine, alors le poteau peut plus, parce qu'il a prévu autre chose finalement, alors tu trouves un autre poteau, mais c'est pas sûr, et en fait il peut pas parce qu'il doit faire des trucs à base d'administration, alors finalement tu pars pas, et en fait y'a des sortes de problèmes à Londres juste au moment où tu aurais du y être, à vase de terroristes et tout. Et toi t'es dans les Alpes pendant ce temps, et c'est chouette (et ça tombe bien, la photo au-dessus, c'est les Alpes pendant ces vacances justement, tu vois tu tournes le dos au Mont Blanc, t'appuie sur le bouton, et ça donne ça.).

Et Bobby, il s'est dit, c'est l'printemps, il fait beau, alors lui comme un niouk il a lâché sa couverture.
Il a pas percuté que quand on est un livre, la couverture on la garde même par quarante degrés à l'ombre (cette émission culte qui passait sur France 3, tu te souviens de ça ? Moi non en tout cas huuum)
Je vais devoir me munir de ruban adhésif*, et tout, ohoh, je sais tu t'en fous.

En fait ça fait un peu comme si j'avais déjà posté un article aujourd'hui, mais le dimanche
["C'est demain dimanche, la fête à ma tante, qui balaie ses planches, avec une robe blanche. Elle trouve une orange, l'épluche et la mange, oh la grande gourmande !" J'avais appris ça en primaire. Et dans le genre, débile mais j'assume, le passage "elle balaie ses planches avec une robe blanche", j'avais compris qu'elle se servait de la robe come d'un balai, qu'elle l'avait mise au bout du manche. D'ailleurs c'est ce que j'avais dessiné sur la page de dessin à côté de la poésie, même pas honte. C'était la pause souvenirs, souvenirs]
mais le dimanche, disais-je, bah en fait rien de spécial, c'est juste que c'est Pâques quoi, donc c'est deux pour le prix d'un, comme les steack hachés.


De krommlech.

Rangé dans Plein de trucs.

Aujourd'hui, je me suis réveillée (la deuxième fois, la première elle comptait pas c'était soeurette qui voulait que je me lève alors que j'avais pas eu mes huit heures réglementaires).
Aujourd'hui, je me suis réveillée, j'ai regardé au pied du lit, et Krommlech faisait un câlin à Toupette. Et moi je faisais un câlin à Bonnet, et ma soeurette quand elle est venue me réveiller elle a vu ça, et elle est remontée crier à ma mère qu'"Emil elle dort avec un doudou-euhhh hahaha".
Et même que le vétérinaire il croit que mon chat s'appelle Fleur, alors qu'en fait elle doit plus s'appeler Fleur depuis ma sixième. Y'a sept ans, pour bien avoir la mesure du temps qui passe.

Et en fait, comme on est pas le premier janvier, j'ai pris une bonne résolution.
Mais je sais pas encore laquelle, j'ai le but en tête, me reste plus qu'à trouver le cheminement.
Y'a option A, j'arrête avec ça et j'observe.
Y'a option B, je continue avec ça à mes risques et périls.
Y'a option C, ben option C c'est celle que je veux parce que les deux premières me tentent pas. Mais je sais pas encore ce qu'il y a dedans.

Option C... Euhhh

 

Coquelicot
Chocolat
Cactus
Crier
Couscous tacheté
Calculer
Coquetier
Caribou
Clonage
Curieux
Culbuto
Crécelle
Chut
Crédulement.

Voilà on va s'en sortir avec ça
Suffit de piquer deux-trois mots là-dedans pour se trouver une option.
• Crier qu'on veut un coquelicot en chocolat, parce que c'est Pâques mine de que dalle (ressuscitéééééééééééé !)
• Être curieux de voir le couple que formeraient un caribou et un couscous tacheté, parce que crédulement on imagine que c'est un couple qui marche, avec le clonage tout est possible.
• Calculer la taille de miniaturisation du culbuto pour qu'il rentre dans un coquetier, mais chut la crécelle crie quelque chose au cactus, elle s'imagine qu'il va répondre peut-être ?
• Ou alors, arrête de vouloir toujours tout calculer, être curieux de l'avenir plutôt que de chercher des signes du passé, rassurants dans leur capacité à faire peur et à inquiéter, crier quand il le faut et ne pas attendre crédulement que les cactus se mettent au clonage de couscous tacheté parce qu'ils sont allergiques au chocolat et qu'ils sont pas contents que ce soit Pâques.

Je mens jamais.
Mais alors des fois, je dis des trucs qui ne sont vraiment pas mensongers que si on ajoute une suite à la phrase.
Bien sûr je vais pas dire la phrase en entier, sinon c'est moins marrant, et trop crédible. Il faut oublier un peu la crédibilité [parce que dans crédibilité, y'a "débilité", d'abord] pour cultiver le côté crédule de la chose.
Et des fois je dis des trucs, et c'est vrai si on retire un bout de la phrase. C'est pas inexact (j'allais pas écrire "c'est pas faux", sinon j'aurais sorti Bobby ^^) avec la phrase complète, mais c'est encore plus vrai quand il manque quelques mots.
Comme quand on était y'a quelque mois, et qu'en retirant les "bien", ça aurait été plus crédible, mais tout le monde s'en était rendu compte, alors autant les laisser.

Et aujourd'hui, un stock de chocolat va rejoindre ma chambre, et comme ça quand il sera tôt dans le matin de la nuit, et que la faim commencera à pointer le bout de son orifice nasal, on aura qu'à ouvrir le carton et se servir (parce que oui, c'est un carton, on est gâtées, gâtées, dans cette famille, et encore, t'as rien vu) et finalement on s'endormira pas en ayant faim parce que mine de que dalle le dîner s'est fini il y a 7h et c'est long sept heures sans manger, sauf quand c'est la nuit et qu'on dort, mais là en l'occurence c'est la nuit et on dort pas.

C'est pas tout.
Mais peut-être que si.
Peut-être que do, peut-être que ré, peut-être que la.
Peut-être que la fin est là.
La fin est là, et moi je suis ici, c'est toi qui es là, alors toi tu as la fin, et moi j'avais la faim, mais en fait je viens de manger, alors je n'ai plus rien, ni faim, ni fin, c'est comme l'histoire sans fin, sauf que j'ai pas d'espèce de dragon albinos poilu à tête de chien et que je m'appelle Emil et pas Bastien.
Alors quand on a pas de fin, on finit abruptement.



Voilà.

De krommlech.

Rangé dans Plein de trucs.

Hmm. Aujourd'hui même je suis d'humeur particulièrement excellemment bonne.
J'ai envie de plein de choses, ça doit être pour ça.
La musique me semble réjouissante qui plus est.
"C'est une maison bleue, accrochée à la colline, on y vient à pied, on ne frappe pas, ceux qui vivent là on jeté la clef"
J'l'aime bien cette chanson.

Hier on a rencontré ma nouvelle amie.
Elle s'appelle Brigitte, ou Birgit si tu veux te la jouer germanophile, mais qui veut se la jouer germanophile vraiment ? C'est tellement peu crédible. (Hahem, m'est avis qu'à la rentrée va y avoir pas mal de gens qui vont commencer allemand en LV2, de jeunes demoiselles qui vont entrer en quatrième pour exempler "Tom t'es trooooop beau avec tes yeux de biche" Oui oui trop beau le jeune homme, pas efféminé pour un sou, et en plus il est célibataire haaaaaaaaaa c'est troooooop bien! Je l'aime. Huhu)
Ma soeur elle écoute de la musique allemande en boucle aussi ces temps-ci, mais c'est pas Tokio Hotel, nan ma soeur de huit ans elle écoute ce que ma mère écoutait au collège (y'a une petite vingt-cinquaine d'années si tu veux tout savoir), Nenna (ou Nena ? Mea culpa, je sais pas comment ça s'écrit), c'est charmant.

Ici ça fait "Show must go ooooooooooooon" comme ça un peu en ce moment.
Et avant ça faisait des notes de musique au piano, parce que c'était Tiersen. mais bref.

Revenons-en à Brigitte, ma nouvelle amie.
Brigitte avait faim, c'était la seule fille de son groupe qui faisait pas régime, elle essayait pas d'impressionner les beaux gosses qui traînaient par là, dont je ne te livrerai pas les prénoms sinon ils perdraient toute crédibilité à tes yeux. J'peux juste te dire que mon préféré il s'appelait Aristide, et il aimait pas Youguette parce qu'elle a dit que son prénom est moche.
Et donc Brigitte avait faim, et comme elle faisait pas régime, on a partagé du pop corn ensemble.
Bon, en fait, à force de nous voir manger, les autres filles du groupe elles se sont approchés petit à petit, mais là les garçons sont arrivés, et les filles ont eu peur, elles se sont sauvées.
On a quand même eu le temps d'immortaliser ces instants de commmunion entre l'être et le pop corn.
Y'avait même un pigeon, il essayait de se faire passer pour l'un d'eux, haha il croyait vraiment qu'on allait pas remarquer avec Youguette !

D'ailleurs, il faut le préciser, on a vu deux pigeons chouettes chouettes, un pigeon vache, qui arrêtait pas de bouger alors les photos sont floues, et un pigeon omo (et pas homo, ne confonds pas tout, ohlala !). Le pigeon omo, il était plus blanc que blanc. Comme Émail Diamant, oui, voilà.
Un peu comme la colombe, sauf que c'était un pigeon, donc encore mieux.



Parce qu'on était dans notre "square", avec le soleil, le temps libre, Youguette et moi.
Notre square en fait c'est la pépinière, donc si t'es pas du coin ça te fait une belle jambe, mais disons que c'est un chouette parc qui traîne du côté de la place Stan, avec des trucs de parc comme des fleurs, de l'herbe, des allées, une roseraie, un jet d'eau et p'is des manèges, un zoo (enfin zoo, comprenons-nous. Avant y'avait des trucs en -ard, guépards, léopards, quelque chose du genre j'crois, et p'is des ours, des chimpanzés, des macaques, et maintenant y'a des macaques, des cochons d'inde, des lapins et des chèvres. Enfin y'a aussi un âne, un poney, des moutons, douze millions de paons, des canards, des oies, mais on va pas faire la vie du zoo de la pép à travers les âges, sinon on s'en sort pas (Ha bah trop tard en fait)), des jeux avec des trucs de Bilbo le hobbit, une patinoire en hiver, à boire, à manger, des glaces, mais surtout y'a la statue de Vercingétorix et de son poteau, qui avant s'appelait le pote de Ver, mais qui hier soir a pris le nom de Fulbérix.
Bref c'est pas un square, halala n'importe quoi hein.

Donc voilà, c'est là-bas qu'on a rencontré le pigeon vache, le pigeon omo et Brigitte et ses copines.

Sinon, je me suis rendue compte que j'avais réussi à jamais mettre de photo de moi par ici, si c'est pas chouette chouette !
Mais en fait me dis-je, c'est pas tellement marrant, alors quand même je vais mettre une photo de moi.
Mais une photo de petite moi, hein, c'est pas la fête des poux.
Haha tu crois vraiment que je vais mettre une photo de moi sans avoir le couteau sous la gorge ? Compte là-dessus et bois de l'eau fraîche (mes expressions ne sont pas schnutzes, va rien t'imaginer).



Euhhh voilà, j'ai mis celle-là pour que tu vois les chouettes manèges qu'il y a à la Pép, y'avait de l'eau et tout, c'était la classe.
Tu vois les lunettes roses c'est celles-là que j'ai du retirer pour prendre la photo comme j'étais Igapo. Ouais je sais c'est assez flippant, mais bon, c'est pas tellement d'ma faute. Je vais en mettre une autre pour rattraper le niveau.
Avec,n c'est mon cousin, et d'ailleurs il faut que je te fasse part d'une découverte que j'ai faite hier soir, à propos de pistache bleue.

Quand on était jeunes et innocents, Aurél et moi, nous allions, en compagnie de notre famille, nous balader des fois le dimanche après-m' dans le parc du château de Lunéville (le château de Lunéville, dit le petit Versailles, haha on a la classe en Lorraine), et en fait, y'avait à la sortie du parc le marchand de glaces.
On prenait une glace, et pratiquement toujours la même, une glace deux boules parfums pistache-bleue. (Bleue si tu connais pas, c'est la glace au schtroumpf, et tu vois quand quelque chose est délicieux , bah c'est encore mieux. Ils en vendent sur la place Stan et quand on ira sur la place Stan on s'en achètera, d'accord ?)
Alors voilà, pistache-bleue, pistache bleue. Hahaaaaaa !


Et voilà, Emil et sa moman !
(qui s'habillaient assez douteusement je te l'accorde)

En fait j'ai envie d'illustrationner aujourd'hui.
Hééé je viens d'avoir une idée magistralement magistrale (non je plaisante haha).
Demain, ou je sais pas quand, la prochaine fois que j'articlationne, je vais mettre que des mots qui existent ! Tu sais, aucune expression qui sort de nulle part (nulle part, c'est l'imagination de personne, mais t'avais déjà parlé de personne ? Au cas où je vais le faire dans le paragraphe suivant, suis motivée là), et aucun mot que j'ai inventé, ni rien.
Un peu comme si je tapais un article dans Word et qu'aucun mot n'était souligné en rouge (mais comme j'ai pas Word, bah je vais seulement l'imaginer, et toi aussi, si le coeur t'en dit)

Oui donc personne, je me souviens carrément pas de tous les trucs que j'ai publiés sur le blog, alors on va faire comme si c'était tout nouveau tout beau, entraîne-toi à avoir l'air étonné, je te donne cinq secondes. [J'avais écrit "entrapine", haha c'est plus drôle que "topujours" nan ? OK je te laisse te concentrer.]

1, 2, 3, 4, 5.

Mouais.
Bon on se contentera de cette expression-là, ça fait pas vraiment étonné, mais on va faire comme si.

Un jour, avec une jeune bonhommette que tu connais, ou que tu connais pas, ça dépend.
Pour savoir si tu la connais, faisons ce test simple.
Réponds à ce questionnaire :
-Connais-tu la partie féminine de Charline-et-Alex ?
• Oui, bien sûr.
+ Qui ça ?
¤ Après réflexion, ça ne me dit rien.

Ensuite comptabilise le nombre de •,+ ou ¤ que tu as obtenu, et lis les résultats correspondants.

Tu as une majorité de • :
Tu connais la partie féminine de Charline-et-Alex, tu en lorrain, et je dirais même plus, lorraine, tu as de la blondeur cheveluresque, tu es étudiant, et tu ne dois rien changer à ta vie.
Tu as une majorité de + :
Tu ne connais pas la partie féminine de Charline-et-Alex, mais nous sommes là pour t'aider. Sache qu'elle s'appelle Charline et qu'elle est lorraine. Notre conseil pour faire mieux la prochaine fois : branche-toi sur ma vie, mon oeuvre, d'Emil D, et retiens.
Tu as une majorité de ¤ :
Tu ne connais pas la partie féminine de Charline-et-Alex, mais au moins tu as réfléchi un instant, je suis fière de toi. Pour de plus amples informations, tu peux te reporter aux résultats précédents, majorité de
+.

Parfait on est au point.

Bien donc un jour, avec Charline, nous avons décidé de notre avenir.
Charline, plus tard, marchera sur la Lune, et je marcherai sur Mars.
Mais comme nous sommes de braves bonhommettes, on a pensé à tous ces élèves qui apprendraient nos exploits plus tard.
P'is bon, Khrouchtchev, c'est marrant à écrire, Horace-Benedict de Saussure, c'est marrant à dire, mais faut pas trop rire dans la vie quand même, ça fait mal aux joues.
Alors dans notre grande sagesse nous avons décidé de prendre des pseudonymes afin de retenir nos exploits plus facilement.
On ne dira pas "Charline P. a marché sur la Lune", mais "Quelqu'un a marché sur la Lune".
On ne dira pas "Emil D. a marché sur Mars", mais "Personne a marché sur Mars".
Nous serons encensées dans les lycées, des statues de nous s'érigeront dans les cours, la simplicité va être reconnue sport national, ça va être chouette.

Et voilà, pour conclure, je vais te présenter Brigitte et Aristide, comme ça si tu les croises tu pourras leur passer le salut de ma part.

         Là, c'est Brigitte.

Là, c'est Aristide.              

De krommlech.

Rangé dans Plein de trucs.

Il ne faut pas passer par le chemin le plus rapide, parce que s'il y a un psychopathe mangeur de cerveau dans l'espoir d'une intelligence supérieure, on meure.
Ça fait un peu comme Niourk, oui oui, je sais, mais je sais déjà lire, alors j'ai pas besoin des panneaux publicitaires d'une ville abandonnée.

Et je sais toujours pas pourquoi on dit "segond" et on écrit "second", et personne ne peut me le dire.

Et je dois arrêter de me poser des questions existentielles à base de SNCF, parce que ces êtres-là ne répondent à aucune logique, et qu'il serait vain de chercher une solution autre que l'arbitraire royal.
J'crois qu'à la SNCF, ils ont piqué la dépuille de Louis-Dieudonné.
Louis-Dieudonné, né le 4 septembre 1638, monte sur le trône à la mort de son père, en 1643, à l'âge de cinq ans, sous la régence de sa mère, Anne d'Autriche. Il commence son règne personnel en 1661, et restera roi de France jusqu'à sa mort, en 1715.
Tu vois lequel ? Voilà, Louis XIV.
Donc la SNCF, oui elle a piqué la dépouille de Louis XIV je crois, parce qu'ils exercent l'arbitraire et que voilà.
Est-ce qu'il y a un grand rassemblement de SNCFiens à Saint-Denis ? Si c'est le cas, je fuirais ce bled comme la peste et le choléra réunis.
Oui parce que je suis fac d'historienne, il faut que je mette des phrases culture dans mes articles hein ? Peut-être tu savais pas que le deuxième prénom de Loulou était Dieudonné, alors voilà tu seras pas venu en vain.
Et si tu le savais déjà, bah peut-être tu sais pourquoi on dit "segond" et on écrit "second", et dans ce cas dis-le-moi, je te prie, j'aime pas le suspens.

Hier vers 26h30 du soir je voulais me coucher et en fait on m'a dit que j'allais pas partir comme ça alors je suis pas partie comme ça, et je regardais des DVD en même temps, alors finalement quand je suis allée me coucher il était vers les 28h30, et j'arrivais même pas à dormir après ça, parce qu'encore je réfléchissais, alors voilà j'ai arrêté, et vers 29h du soir j'ai dormi.
J'ai arrêté de réfléchir, et voilà je compare plus, et je veux plus qu'on me dise ça, je veux même pas qu'on le pense.
Et le "ça", si tu sais pas ce que c'est, tant pis pour toi, voilà voilà.

Il y a ces trous dans mes oreilles tu sais ?
J'ai pas porté de boucles d'oreilles depuis ohhhh, depuis avant le collège. Ça doit faire une huitaine d'années, si ce n'est plus, qu'aucune boucle d'oreille n'a effleuré mon oreille justement, et l'autre jour j'ai testé, et en fait du côté de l'oreille à l'Attal y'a encore le trou.
Tu trouves pas ça dingue qu'au bout d'un 12.5 pour centième de siècle ça se soit pas rebouché ?

Et peut-être que j'arrêterai d'y penser.

Hier soir vers ce matin, c'était mon pseudo-anniversaire minutier.Parce qu'il était 3h11 quand j'ai regardé l'heure.

Et des fois je suis dans ma chambre, et j'entends du bruit, tu sais comme la sonnerie des SMS de mon portable, ou alors ça dépend, comme le bruit d'un message sur MSN. Mais en fait je délire, c'est étrange, je l'entends très distinctement.
Peut-être est-ce mon inconscient qui glingue, j'en sais rien.

Mon lit est vivant. je sais pas si c'est pendant le jour ou pendant la nuit.
Des fois je le regarde, et alors il a bougé.
Il aime pas le mur, j'crois. Il s'en éloigne discrètement, sournoisement. Mais je m'en rends compte, parce que mon traversin il toooombe par terre comme le lit est plus contre le mur.
Et Toupette elle est tombée par terre, et l'autre ours mais celui-là il a pas de nom je crois, il est par terre aussi.

Quand j'étais petite j'avais pas le droit de regarder la télé le soir, mais je dormais pas, alors je balançais mes peluches par terre, et je faisais comme s'il y avait des crocodiles, le sol c'était le fleuve, et je devais les sauver, et il pleuvait alors je les rattrapais et je les réchauffais et ils prenaient toute la place dans le lit.
Ou alors on était dans une sorte d'igloo en verre transparant, on voyait l'extérieur, l'extérieur nous voyait, et l'extérieur c'étaient des loups qui voulaient manger les peluches, et elles avaient peur alors je les cachais, et elles prenaient toute la place dans le lit.

Et là Toupette elle est par terre, parce que le lit a bougé, il aime pas les murs (il préfère les framboises, ah, ah, ah, 'scuse j'ai pas pu m'en empêcher).
Donc elle prend pas toute la place dans le lit, et c'est bien parce que Bonnet aime bien que je le sers dans mes bras, et alors peut-être qu'elle serait jalouse, j'en sais rien, et je préfère pas tenter. Les moutons ça mord, ça doit faire mal, je sais pas.

Je viens de lire que les fraises sont bleues, mais alors n'importe quoi.
Tout n'est pas bleu, les fraises sont rouges, je crois. Ou vert pas mûr.
Les schtroumpfs, les pistaches, le ciel sans ses nuages, et le lapis-lazuli.
L'orange est bleue, parce que "la Terre est bleue comme une orange", c'est Paulux qui l'a dit.
Y'a plein de choses qui sont bleues en fait, mais alors pas les fraises, par contre c'est vrai qu'il y a plus de nutella, j'ai fini le pot hier, hihi.

C'est les Beatles qui font na-na-naaa, nananaaaa, comme si de rien n'était, mais ils vont arrêter bientôt, parce que quelqu'un va leur souffler "nère", et ils vont trouver ça pas drôle, alors ils se tiendront cois comme ça, et quelqu'un d'autre chantera à leur place, et voilà.

Sinon, ce n'est qu'une illusion, je peux te le dire encore et tu n'y croiras pas plus, mais je t'assure que c'est vrai, et tu verras bien. Je sais pas comment je pourrais te convaincre parce que c'était pas très convaincant ces derniers jours, je sais, mais c'est le sérieux tout ça, et la comparaison, mais je l'ai finie, sinon tout va être gâché et je veux pas.
Je ne te mentirais pas, je dis jamais de mensonges, surtout pas aux gens que j'aime beaucoup bien, alors si j'le dis, c'est que c'est vrai.
Le seul moyen que je vois pour t'en convaincre c'est d'arrêter de trop réfléchir sérieusement, alors voilà, je vais le faire, le mirage est d'accord, Chocapic m'a dit t'façon faut que t'arrête de te prendre la tête là-dessus, c'est comme ça que ça va finir par arriver, et tu veux pas, alors pense à autre chose.
Et des fois quand même, j'obéis à Chocapic, surtout quand il a raison.

P.S. : Est-ce que c'est souci-daire si y'a pas d'images dans mes articlounets ? Des fois les images elles disparaissent quand j'en mets, des fois je sais pas quoi mettre, alors j'me dis que je peux en mettre que quand j'y vois une utilité, mais peut-être vous aurez pas envie de lire si y'a plus d'images, alors je fais quoi ?

De krommlech.

Rangé dans Plein de trucs.

Saperlipopette finalement.

Jeudi, 5 avril 2007.

C'est Chocapic qui parle.
Tu vois qui je suis ? Le mirage d'Emil.

Je ne sais pas encore, est-ce que je mets cet article dans la catégorie Saperlipopette ? Je suis invitée ici, mais à vrai dire je n'utilise pas le mot de passe invité. Alors je ne sais pas.
Ça commence bien, tss tss.

C'est Chocapic qui parle, parce qu'Emil est partie.
Elle ose espérer qu'un peu de soleil et de musique chasseront le sérieux. Elle veut que ses pas qui la font déambuler dans les rues l'éloignent de cette absence de n'importe quoi.
Si tu veux mon avis, elle se plante, parce qu'elle va partir dans ses pensées, et toi tu sais pas, mais moi je sais ce que donnent ses pensées. Rien de palpitant. Mais bref laissons-la s'imaginer ça, au moins elle est pas dans sa chambre, et ça c'est comme la marche sur la lune, enfin je sais pas si tu percutes la référence, mais sinon tant pis.

Je ne sais pas, en fait.

J'avais envie de te parler quand même, un jour, au moins une fois.
Peut-être que c'est la première fois de ta vie que tu lis la prose d'un mirage ? Un mirage n'est pas fait pour écrire, mais je sais pas pour quoi est fait un mirage.
En fait, quand on y pense, on ne sait rien sur les mirages.
Pas les mirages qui volent dans le ciel, qui permettent de filmer les 574.8km/h du TGV. Pas ces mirages qu'on voit dans le désert, on ose y croire, on se frotte les yeux, on cligne des paupières, mais c'est toujours là, et c'est quand on commence à se persuader que ça existe que ça disparaît.
Non cette sorte de mirage comme je suis.

Cette sorte de mirage comme je suis, et en fait je sais pas comme je suis.
Je change au gré de mes pensées, au gré des siennes, de l'heure, de la couleur, de la luminosité, de plein de choses.

Je sais juste que j'ai un nom paf (Et paf ! Ça fait des chocapic ! Hummm. T'avais qu'à mieux lire, Emil elle l'a dit que son mirage était pas marrant, alors !) et que je vis dans cette chambrette (j'ai mon soap-opéra perso, les amours de Toupette et Bonnet).
Je parle, je réfléchis.
C'est moi qui dis qu'il faut arrêter là ça sert à rien, p'is tu y changeras rien, et peut-être tu te fais des idées, et arrête de te prendre la tête là-dessus, et souris, rhoooo. Mais des fois Emil elle m'écoute pas.

Et l'arbitraire, c'est moi aussi.
Tu sais, qui a décidé que la bonhommette ne répondrait plus quand on lui demande comment elle va, et aussi qui décide que les "lol" isolés, la coititude, sont des signes de dégage de là Emil. Qu'il ne faut pas relancer une convers coite, parce que si elle est coite y'a une raison.
Qu'il faut associer les pistaches à la couleur bleu, qu'il faut compter quand le nombre de minutes et égal au nombre d'heures, même quand on y croit plus et que ça sert à rien.
En fait c'est pas arbitraire, c'est mirageux.

Et Bobby dit qu'un mirage, c'est une chimère, une illusion.
Je suis l'illusion que rien ne change, que les jours passent égaux à eux-même.

Je suis une chimère, donc.
Je ne gèle pas. j'ai testé le froid absolu, et ma peau n'est pas devenue bleue. Je ne suis pas un schtroumpf, donc.

Une chimère, pas un schtroumpf, Chocapic, une illusion, pas un avion.

Parfois, j'avoue, c'est moi qui souffle ces drôles de questions à Emil.
Est-ce qu'il vaut mieux attendre avant, ou après ? Tu n'y comprends rien ? Elle comprend.
Ça parle de coititude, de comparaison.

Je vais essayer de lui enseigner la patience.

Voilà, je ne suis rien.
Je pars en fumée si on s'approche trop près de moi.
Haa je fais des choses, mais après coup elles me semblent inutiles, déplacées.

La rancune n'existe pas, ici.
Et les regrets sont vites remplacés par d'autres.

Est-ce compréhensible ? J'aimerais que ça le soit.

Ce n'est pas la schizophrénie, c'est se cacher derrière une illusion.
S'entourer de chimères, continuer à les faire vivre, jusqu'au jour où elle aura couru trop vite, qu'elle sera tombé et que son pantalon se sera déchiré.
Alors on verra les genoux écorchés, on retirera le pantalon, et on mettra du mercurochrome.

Mais alors, il ne faudra pas faire ça.
Il ne faudra pas prendre le pantalon, sortir le fil, une aiguille, et patiemment le recoudre. Le recoudre, le remettre, faire disparaître ce genou écorché drrière du fil.
Il faudra, je ne sais pas, se dire que c'est l'été, et acheter un short.

On n'aime pas porter de short, on n'aime pas mettre de mercurochrome, on se dit qu'on aurait du courir moins vite, mais c'est comme ça qu'on apprend.
Finalement est-ce qu'on doit se dire qu'on s'habitue à tout ?

C'est Chocapic qui parlait.
Pas un avion, pas un schtroumpf, une chimère, une illusion.
Un bout de tissu, qu'on appelle pantalon.
J'attends patiemment qu'elle ait assez de courage pour se mettre à courir.
Elle va sûrement tomber, me déchirer, mais alors on me jettera, on ne me recoudra pas.
Mais je crois que je n'attends que ça, une course folle, trébucher, apprendre.

Emil est partie, elle marche dans les rues, en écoutant de la musique, en regardant les rares passants.
Elle ne va pas se mettre à courir, elle ne veut pas rentrer plus vite, alors j'attends, et pendant ce temps je te parlais.

De krommlech.

Rangé dans Guilleret c'est où ?

J'ai écrit des milliers de mots, depuis quelques jours.
J'ai rempli la page blanche, sur l'écran de l'ordi, des lignes qui se succèdaient, encore et encore. La barre de défilement qui s'amenuisait, la page qui se noircissait.

x-x-x

Je dis que ma chambre émet de mauvaises ondes, que l'inspiration a chu. Ce n'est pas tout à fait exact. L'inspiration du futile a chu.
Il ne me reste que le sérieux, celui des questions existentielles, des remarques et des comparaisons. L'ordi est dans ma chambre, le sérieux est dans ma chambre.
Je ne peux pas poster d'article, parce que ça ne peut pas être sérieux.

x-x-x

Alors j'emplis des pages et des pages, j'écris ce qui me passe par la tête, le balet incessant de mes doigts sur les touches, puis sans même jeter un regard à l'écran, sans lever les yeux, j'efface tout.
Je fixe le sérieux sur un écran, des tentatives de réponses à des questions, des remarques qui reviennent sans cesse, puis tout disparaît.
Je ne sais même pas pourquoi je le fais, mais je le fais.


x-x-x

J'aimerais avoir des choses à te dire, mais voilà, je sais pas quoi dire, et ça m'embête de ne pas poster d'article. J'ai pris des habitudes, le réflexe de Pavlov, enfin tu vois.

x-x-x

Je ne vais pas multiplier les articles pour dire que je n'ai rien à dire, mais je multiplie bien les convers sur MSN pour dire les mêmes choses.
Je voudrais avoir une convers sur MSN, sans avoir à dire que l'inspiration a chu, sans avoir à regarder l'heure parce que le temps passerait trop vite pour que j'y pense. Sans avoir à observer la coititude qui m'attire vers mon lit et mes réflexions.

x-x-x

L'autre jour je me demandais si c'était vrai ou si je l'avais rêvé.
Est-ce qu'un zèbre est vraiment passé devant chez moi, ou était-ce seulement dans mes songes ?
Et finalement, le bruit des klaxons, comme quand on se marie, le zèbre accompagné de l'âne, moi attentive derrière la porte-fenêtre à ce spectacle, c'était vrai.
Il y avait le bruit de mariage, mais ni le zèbre ni l'âne ne portait de robe de mariée.
Mais je ne l'ai pas rêvé.
C'est parce qu'il y a un cirque, pas loin.

De krommlech.

Rangé dans Guilleret c'est où ?

Vive les mirabelles!!!

Lundi, 2 avril 2007.

Et oui, chose promise chose due je me mets à l'écriture d'articles de blog!! C'est une première vu que je n'en tiens pas un moi-même.
Alors pour faire plaisir à un certain petit vautour que tout le monde connait ici, je m'exécute.^^
Déjà présentation je suis une fille aux longs cheveux blonds citée assez souvent par ici ces derniers temps.^^ Ce n'est pas moi même si j'aime bien dormir.^^
Alors pour faire plaisir je vais parler de mirabelles!! (Même pas peur que tu me maudisse sur 14 générations d'abord.)
C'est pour ceux qui ne le sauraient pas( bande d'incultes!!!) un magnifique petit fruit à la chair dorée, juteuse et sucrée qui pousse (presque) exclusivement en Lorraine!!
Ca ressemble à .
Et oui, malgré le soleil lorrain très connu pour briller tout le temps ces ptites choses arrivent à murir et pour le plus grand plaisir d'Igapo; vive les mirabelles avec leur goût si subtil, leur odeur si raffinée, leur acidité sucrée, leur couleur si attirante et surtout l'idée d'en dévorer des kilos et des kilos.... Gourmandise quand tu nous tiens.^^
Que le vent te porte et te jette plein de coquelicots dans les plumes.^^
By Elodie.

De krommlech.

Rangé dans Saperlipopette.

[Tu peux lire, ou pas. Ce n'est pas intéressant, pas drôle, c'est rien en fait, j'te préviens.
Tu peux essayer de comprendre, ou pas.
Tu peux ne pas comprendre, ou est-ce encore un souhait futile ?
Je l'ai écrit au fil de mes pensées, sans songer à la fin quand je tapais le début, sans me souvenir du début quand la fin arrivait.]

Trois ou quatre fois que j'efface ?
Les bouts de phrases, les paragraphes. Le cliquetis des touches qu'on enfonce, les lettres qui s'égrènent sur l'écran, la page blanche qui se remplit, les idées qui se fixent.

Chasser tout souvenir et fixer la pensée,
Sur un bel axe d'or la tenir balancée,
Incertaine, inquiète, immobile pourtant ;
Éterniser peut-être un rêve d'un instant ;
[...]

Et tout disparaît.

Saperlipopette.
Mon mirage sert de.. Euhh ça sert à quoi un mirage ?
C'est drôle, ça tient compagnie. Enfin le mien, en tout cas. Non il est pas drôle, en fait. Mais il me fait rire.
Mon mirage s'appelle Chocapic, je te l'avais dit ?
Chocapic parle, beaucoup beaucoup, plus ou moins sérieusement. Plus sérieusement.
Choocapic parle et Emil songe, ça doit être ça.

"nan parce que je la trouve pas pareille, elle dit plus autant de conneries, elle est très songeuse."

Ça ça peut s'arranger.
Je n'ai rien à dire, mais s'il y a besoin que je parle, je peux parler. Je peux même recopier l'annuaire, si l'inspiration a chu.
Je peux être d'une coititude absolue, éteindre mon portable, couper MSN, et rester dans ma chambre. Ou aller marcher, déambuler dans Dombs, me perdre dans des pensées inattendues.

Chanter, rire, pleurer, seul, sans but, au hasard ;

Après on pense que je suis triste.
C'est d'une logique déconcertante. Si elle va toujours bien et qu'elle parle tout le temps, quand elle ne parle pas ça veut dire qu'elle ne va pas bien.
Ça pourrait être logique mais ça ne marche pas comme ça.
Des fois c'est vrai, souvent c'est faux, il ne faut pas faire de généralités.
J'aime bien, euhh expérimenter.

Tu sais, m'arrêter de parler, pour voir au bout de combien de temps on s'en rendra compte. Dire des choses sans sens, pour voir au bout de combien de temps on me fera remarquer que je suis folle. Essayer de faire rire, ou sourire quelqu'un, et voir au bout de combien de temps j'y parviens.
Des fois je n'ai rien à dire, tout simplement. Ou je n'ai pas envie de dire ce qui me traverse l'esprit. Y'a ces sortes de choses qu'on ne partage pas.

Bonnet est doux, ma couette est chaude, la musique est agréable.
L'attente est longue, les pensées défilent, les minutes s'étirent, comme un chat au soleil.

D'un sourire, d'un mot, d'un soupir, d'un regard
[...]

Samedi, j'ai eu un sourire grand comme ça au moins, parce que j'ai regardé l'heure, et il était 20h20.
C'est assez extraordinaire, ça m'a mis d'une humeur terrible, parce que j'étais contente qu'il soit tôt, d'avoir encore la soirée devant moi, et tout ça tout ça.
Hier soir, j'ai regardé l'heure, et il était si tôt. Encore tant de temps à attendre avant d'aller voir Morphée, ça m'a fait un sourire à l'envers. Ohh pas longtemps, à vrai dire. Quelques minutes, dizaines de minutes, je ne sais plus. Fixe l'heure qui passe et tu perds la notion du temps.
Après, il a fallu se remettre à parler. Falloir, parce que c'était inévitable, utile, distrayant.
Encore ce pauvre bonhomme qui a du me supporter, pauvre toi :p (Je vais te faire une statue en pâte à modeler pour te prouver mon estime, si tu veux. Bleu, parce que c'est la couleur.)

Tu sais, 0°K, c'est le froid absolu.
-273.15°C.
Quand on écrit ok, ça peut vouloir dire d'accord, ou 0°K.
Et parfois ça fait strictement le même effet, le froid absolu.
Il ne faut pas s'endormir quand on a froid, parce que sinon on risque de mourir d'un arrêt du coeur.
Le vend froid qui rougit les joues, le nuage qui sort de la bouche quand on respire, le bout des doigts gourds, l'envie d'un bain chaud et d'un bon livre, d'un chocolat chaud et de s'enfouir sous une couette, ça m'a jamais endormi.
C'est totalement le genre de trucs que je trouve vivifiant.
Un coup de vent, et combien de fois a-t-on pu associer ce souffle au mot "vivifiant" qui sortait de ma bouche ?
Le froid absolu me réveille peut-être.
-273.15°C
0°K
OK
D'accord.

Faire une perle d'une larme ;

Le froid absolu me réveille peut-être.
-273.15°C
0°K
OK
D'accord.
Qu'on dise que c'est vivifiant, ou qu'on dise tout court. Qu'on dise ce qui nous passe par la tête, ce qui traverse l'esprit, n'importe quoi, pour se réveiller.
Essayer d'appliquer ses pensées, en tentant d'oublier que ça peut saouler, juste faire ce qu'on a envie, parce qu'il nous semble qu'on ne pourra pas faire mieux.
Lire, et s'arrêter cinq minutes.Cinq minutes pendant lesquels on justifie un discours qu'on a tenu, qu'un "je ne sais pas" se transforme en certitude, juste assez de temps pour nous dire que c'est le genre de questions auxquelles il vaut mieux répondre "Non", et pas "Oui", ni même "Je sais pas".
Cinq minutes, et ces quelques mots qui s'affichent. Le frisson se justifie, puis on se réveille, quand il fait froid, il faut bouger, faire des mouvements, ne pas s'endormir, rien que parler, pour prouver qu'on est éveillé.

Du poète ici-bas voilà la passion,
Voilà son bien, sa vie et son ambiton.

À vrai dire hier soir, le froid absolu, -273.15°C, aurait fait venir Morphée, plus ou moins rapidement.
J'ai pas trouvé ça vivifiant, j'avais pas envie d'un bain chaud, ni d'un bon libre, ni d'un chocolat.
Mais s'enfouir sous la couette, tenter de se réchauffer comme ça, avoir le corps chaud et les pensées brûlantes. Le froid amène la fièvre.

Un "je ne sais pas" qui se transorme en "oui", et le marchand de plage n'a plus qu'à passer, pour abréger la soirée.
Mais voilà, on ne s'endort pas comme ça, et on trouve des justificatifs à une veille, et c'est un tour de manège, et le sourire à l'envers se remet à l'endroit, et les yeux brillent, et les paroles s'égrènent, et on observe, et on attend, et on espère, et on est jamais sûr de soi, mais on se dit qu'on a fait comme on pouvait.
Il faut se contenter de ce que l'on a, et se dire que les autres devront s'en satisfaire aussi, même si ça ne leur convient pas, parfois on a pas le choix.
Il faut prendre des résolutions, appliquer ses idées, imaginer que c'est utile, et faire comme si ça l'était.


Impromptu,
Alfred de Musset

De krommlech.

Rangé dans Guilleret c'est où ?

À peu de choses près, il fallait attendre le deux mai.
Le 2 mai, et le 28 décembre.

Maintenant on attend plus que le 28 décembre, on s'en sort bien les cha-mis. [En même temps je l'attends pas sépcialement çui-là]

T'as gagné, cowboy, tu vas pouvoir observer la pause d'ici.
Et tous les gens qui le souhaitent aussi, grâce à un jeune faon.

Pour les gens qui se demandaient, le mot de passe je l'avais juste mis le temps de m'amuser avec le code html, puis de m'amuser avec des énigmes et une tête de désespéré webcamienne.
Mais tout s'est arrangé ^^

Et maintenant, j'ai un moyen de chantage (non je plaisante ! J'ai arrêté le machiavélisme à cause d'un gentil, tu sais bien !)


Mais ça ne me donne pas plus de choses à dire, soit dit en passant.

Re-pause-toi.

[Et mille hyènes rient.]





De krommlech.

Rangé dans

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