À cause du strabisme, sauf qu'une louche ça a pas d'oreilles.
On était au milieu de nulle part.
Y'avait un oncle, une tante, une grand-mère, une mère et une soeur.
On marchait au milieu de nulle part, avec trois chiens, et à un moment, on a croisé un oncle, deux cousins, trois vélos. On était au milieu de nulle part, et en fait on croise des gens, et en plus c'est des gens qu'on connaît !
On était plus au milieu de nulle part, on était au milieu de quelque part.
Quelque part, c'est une route, un champ, et on regardait par terre, on cherchait des fossiles [et on en trouvait, bien sûr].
On cherchait des fossiles au milieu de quelque part, avec mes cheveux qui virevoltaient, et les Beatles qui chantaient, et quand ils s'arrêtaient, quelqu'un d'autre prenait le relais.
Il y avait des conversations, pas un instant de coititude, au moins dans mes oreilles.
Et jamais rien n'est coi, ça tombe bien, j'abhorre de plus en plus la coititude.
Les coquelicots se sont installés, si tu aimes pas, ferme les yeux, je les trouve chouette.
Peut-être l'habillage d'avant il était mieux, j'sais pas, mais bon, c'est le printemps.
Si tu fais partie de ce groupe d'un seul être humain qui a réussi à placer un "c'est moche les coquelicots" sans mourir dans d'affreuses souffrances, bah tant pis pour toi, voilà :p. Fallait pas tapoter que les Opel Corsa sont moches, d'abord.
En ce moment j'ai envie de ça :
De la musique aux oreilles, un sourire aux lèvres, et pas assez d'yeux pour tout regarder. Parcourir des kilomètres, qui me ramèneraient pile sur mon lit au moment où je voudrais m'arrêter. Du soleil, et du vent.
J'aimerais amicalement partir en Auvergne cet été.
Avec des balades à faire, dans les volcans, et des trucs à visiter, avec les châteaux-fort (fac d'historiene hein). Y'a seulement Clermont-Ferrand, est-ce une grande ville ce bled ?
Hmm Google m'a dit 141000 habitants, c'est plus peuplé que Nancy, hallelujah.
Le problème, si je veux partir amicalement en Auvergne, c'est l'absence de permis de conduire qui me caractérise.
Sans ça, tu peux partir à Paris, pour exempler, c'est pas bien dur. Mais alors en Auvergne, sans moyen de locomotion automobile, ça doit pas être tout aisé.
Et p'is, pour partir amicalement, tu m'dirais, logique logique, mais il faut des amis (nooooooooon ? sérieusement ?).
Mais alors des amis, pas n'importe lesquels :
1. Qui voudraient et pourraient partir en Auvergne.
2. Qui voudraient se balader à doigts de pied (parce que regarde-moi sur un vélo et rigole, douze mètres et je meure, grosso modo. Enfin quand y'a des pentes, sinon je tiens bien vingt-sept mètres au moins.)
3. Qui voudraient se cultiver historiquement en visitant des châteaux construits y'a des paquets d'années alors que le chocolat avait même pas pointé le bout de son nez par là .
4. Qui me supporteraient.
5. Et dans la mesure où plusieurs incensés rentreraient dans les critères sus-cités, qui se supporteraient entre eux, bien évidemment.
Et voilà , je voudrais partir amicalement en Auvergne mais ça va pas être possible, m'est avis.
[Soit dit en passant Youguette, tu peux, ou pas, te sentir concernée, parce qu'un départ en vacances n'empêche pas l'autre.]
Tu veux pas partir amicalement en Auvergne avec moi (si on considère que tu es mon ami(e), sinon ça marche pas, bien sûr. Par exemple le pauvre hère qui s'ennuie et qui tombe par ici et qui est pas encore parti en courant à ce niveau de la lecture, c'est pas que j'veux pas hein, mais ça serait plutôt comme partir inconnument en Auvergne, j'crois), bref me suis coupée la parole là .
Tu veux pas partir amicalement en Auvergne avec moi cet été ? Par le plus grand des mazars.
[J'oublie pas cette histoire de manque de voiture là , non plus]
C'est comme quand tu veux partir à Londres, au départ tu as un poteau et une potine qui sont d'accord, mais après t'as une potine qui finalement peut pas, parce que ses parents veulent pas, mais tu trouves une autre potine, alors le poteau peut plus, parce qu'il a prévu autre chose finalement, alors tu trouves un autre poteau, mais c'est pas sûr, et en fait il peut pas parce qu'il doit faire des trucs à base d'administration, alors finalement tu pars pas, et en fait y'a des sortes de problèmes à Londres juste au moment où tu aurais du y être, à vase de terroristes et tout. Et toi t'es dans les Alpes pendant ce temps, et c'est chouette (et ça tombe bien, la photo au-dessus, c'est les Alpes pendant ces vacances justement, tu vois tu tournes le dos au Mont Blanc, t'appuie sur le bouton, et ça donne ça.).
Et Bobby, il s'est dit, c'est l'printemps, il fait beau, alors lui comme un niouk il a lâché sa couverture.
Il a pas percuté que quand on est un livre, la couverture on la garde même par quarante degrés à l'ombre (cette émission culte qui passait sur France 3, tu te souviens de ça ? Moi non en tout cas huuum)
Je vais devoir me munir de ruban adhésif*, et tout, ohoh, je sais tu t'en fous.
En fait ça fait un peu comme si j'avais déjà posté un article aujourd'hui, mais le dimanche
["C'est demain dimanche, la fête à ma tante, qui balaie ses planches, avec une robe blanche. Elle trouve une orange, l'épluche et la mange, oh la grande gourmande !" J'avais appris ça en primaire. Et dans le genre, débile mais j'assume, le passage "elle balaie ses planches avec une robe blanche", j'avais compris qu'elle se servait de la robe come d'un balai, qu'elle l'avait mise au bout du manche. D'ailleurs c'est ce que j'avais dessiné sur la page de dessin à côté de la poésie, même pas honte. C'était la pause souvenirs, souvenirs]
mais le dimanche, disais-je, bah en fait rien de spécial, c'est juste que c'est Pâques quoi, donc c'est deux pour le prix d'un, comme les steack hachés.