krommlech

Ha mais je t'avais pas raconté ça.

Pomme de pin le scrogneugneu tu sais, il cumule les trucs bizarres comme être belge ou être marin. Puis là l'autre fois il a appris sur quel bateau-navire il allait se trouver pour naviguer ohé ohé matelot. L'autre fois c'était la semaine dernière quoi.

Dans l'absolu, je souhaitais qu'il aille n'importe où sauf sur les chasseurs de mines.
Les chasseurs de mines c'est moche d'abord (ouais regarde).
 

(Ça c'est Jonquille, bah même avec le coucher de soleil il reste moche.)

En plus les chasseurs de mines des fois ça s'amuse et ça se dit, tiens on part trois mois, on revient une semaine et on repart trois mois juste après, haha, on rigole bien. Eux sur le bateau-navire ils rigolent peut-être bien mais les berlus qui attendent au port au bout de la jetée l'horizon est bien mort dans leur yeux délavés, bah ils rigolent moins, j'veux dire.

Le nombre de fois qu'on m'a déjà dit "ha bah t'as choisi un marin, tu savais qu'il partirait loin blabla".
Sans rigolade le prochain qui me dit ça je lui balance de la poix chaude tout partout, ça lui fera les pieds. Il aura choisi de s'approcher de mes élans psychopathes après tout, i'pourra pas s'plaindre après.

Bref, j'ai pas choisi un marin, je suis pas jobarde (enfin pas à ce point), il se trouve juste que pomme le scrogneugneu est un marin. On quitte pas un gugusse mieux que mieux parce qu'il sent pas bon des pieds, bah on le quitte pas non plus parce qu'il est marin, faut pas rigoler dans les chaumières.

Toujours est-il que donc ce marin a appris sur quel bateau-avire il giclait, et je te le donne en quatre mille, il gicle sur un chasseur de mines. Comme par hasard.

Ils lui laissent encore un peu de suspens, le suspens c'est il va sur pâquerette ou il va sur crocus. Les marins belges ils filent des noms floraux à leurs chasseurs de mines. Lien entre chasser des mines et être une fleur : aucun. Sauf si on commence à partir dans des réflexions éloignées comme avoir la fleur au fusil ou quoi.

Donc pâquerette ou crocus. Ni l'un ni l'autre il part d'ici 2010.
Chose pour laquelle je suis censée me réjouir, paraît-il. 2010 c'est dans moins de temps qu'il faut pour avoir un bébé, de la conception au déballage du cadeau, alros je ne te dis que ça, ça me réjouis pas.
Surtout que si je pars du principe que neuf mois c'est longtemps, ça veut dire que si avec un peu (plus) de bol pomme il décanille six mois un de ces quatre mercredis, ça fera longtemps aussi. Six mois, neuf mois, même combat (triple rime !).

On verra bien quoi.

Donc là en fait l'histoire c'est que si tu es croyant dans la divinité tu demandes à ta divinité attitrée de faire aller pomme sur pâquerette (je le préfère lui). Si t'es pas croyant dans la divinité, tu te dépêches de le devenir et tu reprends les étapes précédentes.

Bien le merci, mauvais marché.

La floraison, et la feuillaison, du week-end.
L'une de ces vingt-tout-pile photos n'a pas été prise au jardin du Montet, mais dans celui de ma mère-grand, sauras-tu la trouver ?
Et l'une-autre de ces vingt-tout-pile photos n'a été prise ni au jardin du Montet, ni dans celui de ma mère-grand, mais dans celui de la maison des dalmatiens de la montagne, sauras-tu la retrouver ? Celle-là elle est trop pas dure en plus.

Les en portrait :

Bonjour, petit poulet.
Aujourd'hui comme j'ai rien à te raconter, je viens m'auto-faire de la pub, si c'est pas mignonnet tout ceci cela. Si, ça l'est, Jean-Pierre.

Le point est que l'autre fois j'ai participé à un concours de nouvelle organisée par une gugussette de l'université de Nancy II. Le thème c'était réécriture d'un mythe, et figure-toi que quelques mois plus tôt j'avais justement tapoté un article sur ce blog ici présent qui racontait l'histoire de Io.

Du coup ni une ni trois, j'ai viré les références personnelles et autres billeveées, et une heure plus tard, emballé, c'est pesé, j'envoyais mon mail de participation.
Affaire rondement menée quoi.

C'était pas un concours à haute participation universelle, donc en fait y'a eu que huit Jean-pierre qui ont envoyé un truc, et après des membres éminents (ou pas) de l'organisation du concours ou qui sais-je ils en ont choisies trois, et maintenant les humains lambdas et omicrons ils peuvent voter pour celles qu'ils préfèrent.

D'abord il faut lire les nouvelles qui sont :
Une ici
L'autre là
Et la dernière (ma mienne) par là.

Ensuite il faut aller là où y'a un sondage et dire laquelle elle est la mieux. Même si c'est pas ma mienne, je suis pas sectaire hein.

"Elle a raison Mme Burlaud : avec le temps, beaucoup de choses changent. Parfois, je me dis qu'elle aurait du faire proverbe chinois comme métier."

Tout à l'heure j'ai lu ces phrases-là dans Kiffe kiffe demain, de Faïza Guène. (J'ai trouvé ce bouquin chouette à lire, soit dit en passant.) Ça m'a fait penser à une autre phrase que j'avais lu dans l'Attrape-coeur de Salinger. (Et hop les petits liens vers les résumés de chaque livre !)
Et donc je te mets la phrase de Salinger, comme la vie est bien faite.

"Elle avait une voix agréable. Ou plus précisément comme une agréable voix de téléphone. Elle aurait dû transporter un téléphone avec elle."

J'aime bien les genre de phrases comme ça.

Après ce petit moment de littérature, je venais juste te faire une info-éclair.
Suite à une idée génialissime de moi-même (c'est le moment de se lancer des coquelicots) survenue pas plus tard qu'à 17h30, pomme vient passer le week-end dans la maison des dalmatiens de la montagne, à partir de demain milieu de journée (c'est-à-dire midi, ce qui est ironique pour quelqu'un (moi) qui se lève à 10h, de dire que midi est le milieu de la journée (bref)).

Du coup ce week-end je n'apparaîtrai point par ici, mais si tu veux toi-même pointer le bout de ton nez tu as absolument le droit.

Je pense que contrairement à ce qu'on palabre, le nuage de Tchernobyl ne s'est pas arrêté à la frontière germano-françoise. Oui parce que j'aime bien enfoncer des portes ouvertes, on se luxe pas l'épaule au moins.
J'ai une preuve irréfutable à apporter à ceci. Que le nuage de Tchernobyl s'est pas arrêté à la frontière j'veux dire, pas qu'on se luxe pas l'épaule en enfonçant une porte ouverte. Ça ça tombe sous le sens.

Près de la maison des dalmatiens de la montagne gît un magasin. Un hypermarché pour faire son marché en étant hyper content, ou un truc du genre. Et sur le parking de ce glorieux magasin, près de l'entrée dudit, y'a trois places réservées aux femmes enceintes ou avec des bébés.
De jolies places quare fois plus larges que les places normales, peinturlurées en rose.

Je peux d'ailleurs te dire que la population de Dombs est en train de prendre un sacré coup de jeune (pour l'instant, on est à moyenne d'âge : 124 ans et 37 jours), parce qu'à chaque fois que je passe sur le parking, les places réservées aux femmes enceintes ou avec des bébés sont toujours prises, et jamais par les mêmes voitures (donc on peut en déduire que y'a pas que trois femmes enceintes dans Dombs, qui habitent dans le magasin pour avoir tout à portée de main et se cachent dans les cabines d'essayage quand le magasin ferme).
D'ici 2012, c'est bien simple, il va y avoir 27 crèches dans le bled (pour l'instant y'en a une).

Mais le plus extraordinaire d'entre les extraordinaires, c'est que y'a aussi des gugussons (mâles donc) garés sur les places réservées aux femmes enceintes ou avec des bébés.
Avec nulle femme enceinte cachée à la place du mort ou bébé caché dans le sac congélation à l'arrière de la voiture.

Ce sont, mesdames et messieurs, des hommes enceints, à en croire les panneaux ! Un peu comme si Dombs est habitée par des êtres mi-hommes, mi-hippocampes.
Mi-hommes mi-hippocampes quoi.

Alors le nuage de Tchernobyl, hein, il a fraudé à la douane, je ne te dis que ça.

Ça c'est pour faire thématique du jour.
On est trop des boute-en-traines avec Noyémie, y'a pas à dire.