Au collège, en gros y'avait deux groupes.
J'pense que c'est à peu près pareil dans tous les collèges, mais en fait j'en sais rien.
Y'avait le premier groupe, disons "les populaires". C'était mignon quand même le collège, dire "populaire" pour s'éviter les gros mots.
Les populaires c'était surtout tout un groupe de filles, dont certaines pouvaient pas s'encadrer entre elles, mais qui faisaient comme si. Elles étaient trop fashion, elles mettaient des pantalons-avec-le-string-qui-dépasse, les mini-hauts ("Tiens pourquoi elle vient au bahut en maillot de bain ?") et elles sortainet avec les jeunes délinquants-boutonneux-whaaaa-trop-la-classe. C'étaient elles-même de jeunes rebelles qui fumaient devant les grilles du collège et qui avaient le droit de sortir jusqu'à 22h, tu t'imagines, 22h le soir !
Elles avaient (à quelques exceptions près) horreur de tout ce qui ressemblait de près ou de loin à de l'intelligence.
La plupart voulait devenir coiffeuses, je sais pas pourquoi, coiffeuses. Quand tu voyais l'état de leur maquillage, je pense que ça te donnait pas envie d'aller chez elles pour une teinture.
Elles gloussaient quand elles étaient en bande et médisaient sur leurs "amies" quand elles étaient en comité plus réduits.
À côté de ces filles, il y avait des garçons forcément. Ces gugussons-là je sais pas trop comment les décrire, alors j'le fais pas ^^
Donc ça ça fait un groupe. Bien sûr j'exagère (non j'plaisante elles étaient comme ça).
Ensuite y'a le deuxième groupe, c'est-à -dire tous les autres.
Tous les autres en fait ils formaient pas un groupe, y'avait une multitude de plus petits groupes d'affinités, d'amis.
Mais ça fait un groupe en opposition aux "populaires".
Donc dans ce groupe-là , tu peux ranger tout le reste, ceux qui étaient sympas, ceux qui étaient intelligents, ceux qui étaient drôles (ou ceux qui essayaient de l'être ^^), ceux qui passaient pas leur temps à dire du mal des autres, ceux qui suivaient la mode (parce que quand même c'est le collège) mais pas trop, ceux qui suivaient en cours, enfin plein de gens.
Deux groupes, et en fait Emeline Rose.
Emeline Rose c'était un peu la force fédératrice du collège, le seul point commun entre les groupes.
Emeline Rose doit être connue de tous ceux qui étaient au collège avec moi, même s'ils connaissent pas son nom. Et les autres, bah ils ont de la chance.
Tout le monde la haïssait et avait des envies de meurtre à son égard.
Cette file, quand elle parlait, c'était pour critiquer quelqu'un, le plus méchamment possible sinon ça serait pas drôle.
Je crois que c'est à cause d'elle que ça m'énerve quand les gens m'appellent "Emeline" à la place d'"Emilienne" (À toutes les rentrées j'y ai droit). C'est la seule que je connais alors ça donne pas envie tu comprends.
Je te parle de ça, parce que justement j'ai croisé Emeline Rose hier à Nancy. Elle était avec deux de ses "copines".
Elles venaient en face de moi, je les voyais arriver.
Et juste quand elles sont en face de moi, Emeline me regarde et sort "Ahh la sale gueule".
Y'avait personne d'autres en face d'elles, ses copines parlaient pas donc elles étaient pas en plein convers, et elle avait pas de miroir à la main. Comment expliquer ce prodige ?
J'ai réfléchi et j'en ai conclu qu'elle avait vu son reflet dans mes lunettes.
J'pense que c'est à peu près pareil dans tous les collèges, mais en fait j'en sais rien.
Y'avait le premier groupe, disons "les populaires". C'était mignon quand même le collège, dire "populaire" pour s'éviter les gros mots.
Les populaires c'était surtout tout un groupe de filles, dont certaines pouvaient pas s'encadrer entre elles, mais qui faisaient comme si. Elles étaient trop fashion, elles mettaient des pantalons-avec-le-string-qui-dépasse, les mini-hauts ("Tiens pourquoi elle vient au bahut en maillot de bain ?") et elles sortainet avec les jeunes délinquants-boutonneux-whaaaa-trop-la-classe. C'étaient elles-même de jeunes rebelles qui fumaient devant les grilles du collège et qui avaient le droit de sortir jusqu'à 22h, tu t'imagines, 22h le soir !
Elles avaient (à quelques exceptions près) horreur de tout ce qui ressemblait de près ou de loin à de l'intelligence.
La plupart voulait devenir coiffeuses, je sais pas pourquoi, coiffeuses. Quand tu voyais l'état de leur maquillage, je pense que ça te donnait pas envie d'aller chez elles pour une teinture.
Elles gloussaient quand elles étaient en bande et médisaient sur leurs "amies" quand elles étaient en comité plus réduits.
À côté de ces filles, il y avait des garçons forcément. Ces gugussons-là je sais pas trop comment les décrire, alors j'le fais pas ^^
Donc ça ça fait un groupe. Bien sûr j'exagère (non j'plaisante elles étaient comme ça).
Ensuite y'a le deuxième groupe, c'est-à -dire tous les autres.
Tous les autres en fait ils formaient pas un groupe, y'avait une multitude de plus petits groupes d'affinités, d'amis.
Mais ça fait un groupe en opposition aux "populaires".
Donc dans ce groupe-là , tu peux ranger tout le reste, ceux qui étaient sympas, ceux qui étaient intelligents, ceux qui étaient drôles (ou ceux qui essayaient de l'être ^^), ceux qui passaient pas leur temps à dire du mal des autres, ceux qui suivaient la mode (parce que quand même c'est le collège) mais pas trop, ceux qui suivaient en cours, enfin plein de gens.
Deux groupes, et en fait Emeline Rose.
Emeline Rose c'était un peu la force fédératrice du collège, le seul point commun entre les groupes.
Emeline Rose doit être connue de tous ceux qui étaient au collège avec moi, même s'ils connaissent pas son nom. Et les autres, bah ils ont de la chance.
Tout le monde la haïssait et avait des envies de meurtre à son égard.
Cette file, quand elle parlait, c'était pour critiquer quelqu'un, le plus méchamment possible sinon ça serait pas drôle.
Je crois que c'est à cause d'elle que ça m'énerve quand les gens m'appellent "Emeline" à la place d'"Emilienne" (À toutes les rentrées j'y ai droit). C'est la seule que je connais alors ça donne pas envie tu comprends.
Je te parle de ça, parce que justement j'ai croisé Emeline Rose hier à Nancy. Elle était avec deux de ses "copines".
Elles venaient en face de moi, je les voyais arriver.
Et juste quand elles sont en face de moi, Emeline me regarde et sort "Ahh la sale gueule".
Y'avait personne d'autres en face d'elles, ses copines parlaient pas donc elles étaient pas en plein convers, et elle avait pas de miroir à la main. Comment expliquer ce prodige ?
J'ai réfléchi et j'en ai conclu qu'elle avait vu son reflet dans mes lunettes.