La désillusion, c'est dans le Temps des Secrets, de Marcel Pagnol.
Quand Marcel est amoureux d'Isabelle et qu'il se rend compte qu'elle lui a menti sur son nom.
Alors il regarde autour de lui, dans le salon d'Isabelle, et il se rend compte que le tapis est une vaste loque, que le marbre de la cheminée est fêlé, qu'il manque une aiguille à la pendule.
J'adorais ces films, quand j'étais petite, la Gloire de mon père et le Château de ma mère.
Le mardi soir je dormais chez ma grand-mère, et le mercredi matin, en plus des Minikeums (ou de DKTV plus tard, quand y'avait plus les Minikeums), je regardais ces cassettes.
J'étais amoureuse de Lili des Bellons, et je pleurais, à chaque fois, quand on voyait cette scène, à la fin, où il était couché dans un carré de fleurs dont il ne connaissait même pas le nom, la peau bleue, une balle dans le front. J'étais une sentimentale à l'époque ^^
Je connaissais les films par coeur, et je les regardais encore et encore, les mercredis matin, devant mon bol de chocolat et mes tartines beurre-confiture de mûres du jardin.
Et là dernière fois j'ai repensé à cette scène, avant que Marcel ne s'enfuie en courant, et qu'un peu plus tard Lili essaye de le consoler en trouvant juste à lui dire "Sois pas couillon Marcel, sois pas couillon." J'adorais ce passage, mais celui d'avant, quand il perd ses illusions, un peu moins. Pourtant c'est celui-là qui m'est revenu à l'esprit.
Quand je me suis dit que ça servait plus à rien d'attendre une lettre qu'on devait m'écrire avant mon anniversaire.
Quand j'ai repensé à une phrase, "tout le temps que je te consacre, il est en fait mal utilisé".
C'est aussi de la désillusion, quand on se rend compte que quelqu'un qu'on trouvait trop génial ne l'est pas tant que ça en fait.
Alors voilà , j'ai pu me faire ma p'tite séance nostalgie comme j'aime bien, repenser à Lili des Bellons que je trouvais trop beau, les collines de Provence, le bruit des cigales et l'accent de l'acteur principal.
Les bribes de dialogue qui me sont revenues, et les visages des acteurs alors que je suis la fille la moins physionomiste du monde (j'ai bien mis 6 semaines pour me rendre compte que ma prof de TD d'histoire grecque et celle de CM d'histoire grecque c'était pas la même. Et encore, c'est parce que j'ai vu qu'elles avaient pas le même nom. Même pas honte.)
La prochaine fois que je vais chez ma grand-mère, je vais pouvoir regarder les cassettes. Elles font partie de toutes celles qui sont vieilles et abîmées à force d'être trop regardées, comme celle de Beethoven parce qu'avec mes cousins et cousines on adorait Beethoven. (Mais juste le 1, les autres ont pas la classe). Ou juste un petit bout de Blanche-Neige, quand elle fait une tarte. En fait on mettait ce passage à l'envers, et elle démontait la tarte, et le p'tit oiseau il retirait ses traces de pas, et ça nous faisait mourir de rire. On faisait ça plein plein de fois alors maintenant c'est abîmé un peu.
Sur la mini photo, Lili des Bellons donc. Alias Joris Molinas si vous vouliez le savoir, et sinon tant pis.
P.S. : T'as vu, je fais participer Bobby maintenant aussi, pour le titre !
Quand Marcel est amoureux d'Isabelle et qu'il se rend compte qu'elle lui a menti sur son nom.
Alors il regarde autour de lui, dans le salon d'Isabelle, et il se rend compte que le tapis est une vaste loque, que le marbre de la cheminée est fêlé, qu'il manque une aiguille à la pendule.
J'adorais ces films, quand j'étais petite, la Gloire de mon père et le Château de ma mère.
Le mardi soir je dormais chez ma grand-mère, et le mercredi matin, en plus des Minikeums (ou de DKTV plus tard, quand y'avait plus les Minikeums), je regardais ces cassettes.
J'étais amoureuse de Lili des Bellons, et je pleurais, à chaque fois, quand on voyait cette scène, à la fin, où il était couché dans un carré de fleurs dont il ne connaissait même pas le nom, la peau bleue, une balle dans le front. J'étais une sentimentale à l'époque ^^
Je connaissais les films par coeur, et je les regardais encore et encore, les mercredis matin, devant mon bol de chocolat et mes tartines beurre-confiture de mûres du jardin.
Et là dernière fois j'ai repensé à cette scène, avant que Marcel ne s'enfuie en courant, et qu'un peu plus tard Lili essaye de le consoler en trouvant juste à lui dire "Sois pas couillon Marcel, sois pas couillon." J'adorais ce passage, mais celui d'avant, quand il perd ses illusions, un peu moins. Pourtant c'est celui-là qui m'est revenu à l'esprit.
Quand je me suis dit que ça servait plus à rien d'attendre une lettre qu'on devait m'écrire avant mon anniversaire.
Quand j'ai repensé à une phrase, "tout le temps que je te consacre, il est en fait mal utilisé".
C'est aussi de la désillusion, quand on se rend compte que quelqu'un qu'on trouvait trop génial ne l'est pas tant que ça en fait.
Alors voilà , j'ai pu me faire ma p'tite séance nostalgie comme j'aime bien, repenser à Lili des Bellons que je trouvais trop beau, les collines de Provence, le bruit des cigales et l'accent de l'acteur principal.
Les bribes de dialogue qui me sont revenues, et les visages des acteurs alors que je suis la fille la moins physionomiste du monde (j'ai bien mis 6 semaines pour me rendre compte que ma prof de TD d'histoire grecque et celle de CM d'histoire grecque c'était pas la même. Et encore, c'est parce que j'ai vu qu'elles avaient pas le même nom. Même pas honte.)
La prochaine fois que je vais chez ma grand-mère, je vais pouvoir regarder les cassettes. Elles font partie de toutes celles qui sont vieilles et abîmées à force d'être trop regardées, comme celle de Beethoven parce qu'avec mes cousins et cousines on adorait Beethoven. (Mais juste le 1, les autres ont pas la classe). Ou juste un petit bout de Blanche-Neige, quand elle fait une tarte. En fait on mettait ce passage à l'envers, et elle démontait la tarte, et le p'tit oiseau il retirait ses traces de pas, et ça nous faisait mourir de rire. On faisait ça plein plein de fois alors maintenant c'est abîmé un peu.
Sur la mini photo, Lili des Bellons donc. Alias Joris Molinas si vous vouliez le savoir, et sinon tant pis.
P.S. : T'as vu, je fais participer Bobby maintenant aussi, pour le titre !