Quand on est au collège, ou en primaire, la fin juin arrive, et là on commence à faire le décompte "ohh c'est le dernier cours de math, ohh c'est le dernier jeudi" et des blablabla du genre (Peut-être pas tout l'monde faisait ça, j'en sais rien en fait).
Quand on est au lycée, la fin mai arrive, et là on commence à faire le décompte "ohh c'est le dernier cours d'allemand, ohh c'est le dernier lundi" et des blablabli du genre.
P'is là , on est le 24 avril, et plus de cours le mardi, plus de CM d'histoire ancienne, plus de TD d'histoire ancienne, plus de mineure de civilisation, plus de cours sur la Renaissance (les seuls que je vais regretter du semestre, j'crois bien).
Ha oui quand même.
Et puis c'est comme si tout le monde devenait bancal en ce moment. Bancal de son moral.
Et parfois ça se cache derrière des sourires et des éclats de rire, et des "Ça va ? Oui et toi ?".
Et derrière la crédulité, et derrière d'autres bidules moins glorieux.
Si tu es de bonne humeur, c'est incongru.
Et c'est égoïste.
Et c'est difficile. [Et ça devient passager peut-être.]
Finalement y'avait ces deux-trois trucs auxquels il valait mieux pas penser, et voilà ça vient, ça revient.
Mais c'est le printemps qui revient, et le soleil, et les hirondelles, et leur moral qui s'en va, et leurs questions existentielles qui arrivent, et puis, et puis. [J'ai l'impression d'être inutile. De pas savoir quoi faire ni quoi dire, et de rien pouvoir faire ou dire peut-être.]
Et Youguette c'est une copieuse-tricheuse, elle.
Maintenant, et jusqu'à ce que je gagne cet endroit intitulé baignoire, j'ai plein de petits points bleus sur le bras.
Comme si j'étais une coccinelle schtroumpf, ou que j'avais une maladie bizarre, ou que Youguette s'était amusée avec son stylo bleu et mon bras. Comme si c'était une copieuse-tricheuse, un peu.
Mais elle est philosophe, la bonhommette. La conclusion du jour se prénomme : S'il n'y avait pas de malheur, les gens seraient tristes.
Voilà , tu peux être fière d'elle et la porter aux nues (mais file-lui un parachute pour si un jour elle tombe des nuages, faudrait pas l'abîmer quand même !). Ou pas.
Et puis peut-être qu'elle était triste, parce que son idole, amour de sa vie, le type qui sait tout, bah il a séché le dernier cours qu'il avait en commun avec elle, paaaaas bien ! Maintenant elle devra se contenter de bribes de souvenirs, qui deviendront de plus en plus floues, le rappel de sa foulée athlétique, l'orangitude de son t-shirt, le brin d'herbe qui a eu la chance de toucher sa chevelure, et d'autres petits détails qu'elle est la seule à avoir notés.
Enfin, t'imagines le désespoir quand même.
C'pas rien.
En plus le bougre, il a raté le prof qui s'énerve pour rien, c'était tellement prévisible et passablement esclaffant.
Et j'ai pas pu compter combien il a mis de "n'est-ce pas" dans ses phrases, parce qu'au premier je suis tombée dans un coma profond.
Enfin j'ai failli, mais j'ai survécu en écrivant des poèmes sur ma feuille, ça la remplissait plus chouettement que l'octroi de la citoyenneté à je ne sais quel Julianus, ou Truc-en-us. Bon pas de moi les poèmes hein, normal.
Y'avait Rimbaud, et Baudelaire, et Wilde, et Musset, et Verlaine, et Aragon, et encore Baudelaire. Non ça va j'me la pète pas ohhhh.
P'is heureusmeent, c'était la fin de l'heure, parce que j'en avais plus sous la main (ou sous la mémoire).
J'allais attaquer les Fables de La Fontaine pour un petit peu.
Mais bon, ce fut la libération ("et si vous voulez rattraper le cours du 8 mai, vous pouvez aller dans le groupe de TD du mercredi matin" Hahaha. À huit heures. Il désopile le bonhomme).
Pour finir en mocheté, il faut que je te fasse un aveu qui va te faire tomber des nuages, peut-être. Ou alors peut-être pas.
J'te l'ai pas fait avant, parce que je viens de l'apprendre aujourd'hui même, en fait.
Grâce à cette bonhommette qui a de la blonditude dans les cheveux, et quand tu lui dis elle te balance des brins d'herbe, et après elle te fait "oui je sais". Oui voilà , grâce à Youguette, ben je l'ai appris.
Mais j'voulais faire une périphrase un peu pour pas toujours dire "Youguette", mais bref si tu y tiens hein.
Selon une de ses théories plus que douteuse, je suis dans la catégorie menteuse de la population. Mon raisonnement du "un mensonge c'est juste quand tu essayes de faire croire un truc faux", elle approuve pas corps et âme.
Elle elle dit, si tu dis un truc faux, c'est un mensonge.
Genre si tu fais de l'ironie, haha rejoins le club de Pinocchio et laisse les bonnes âmes en paix, vil gredin menteur.
Donc voilà , si tu suis ses conclusions (dois-je te rappeler qu'elle est Ouplah le dieu des pigeons, et qu'elle m'a scribouillé le bras en bleu ? (Et encore, j'ai évité le surligneur grâce à ma dextérité, sinon c'était arc-en-ciel-Emil)) je suis une vile sacripane qui ment.
Et si tu suis mes conclusions (dois-je te rappeler que je suis dieu et que je ne mens jamais (ha non pas ça, c'est vrai) que je suis dieu et que tu m'aimes bien ^^ ?) je suis toujours la jeune bonhommette pleine de chouettitude et d'honnêteté que tu connaissais il y a trois minutes.
'Fin c'toi qui vois, j'voudrais pas t'influencer.
Bien sûr.
Voilà , j'crois que j'ai plus rien à dire.
Haa peut-être si j'avais pas dit que j'arrêtais d'en parler, je pourrais dire à un certain gugusson que si, ils ont vu le contrat, enfin au moins trois d'entres elles, mais elles sont pas niouks elles commentent verbalement ou MSNiennement, haha.
Et pour l'expo, il est probable que j'y réfléchisse si l'une d'entre elles a la folie de passer un contrat avec la sieuse imou, mais ça m'paraît peu probable :p.
Mais comme j'avais dit que j'arrêtais d'en parler, bah j'te l'dis pas, hein.
Quand on est au lycée, la fin mai arrive, et là on commence à faire le décompte "ohh c'est le dernier cours d'allemand, ohh c'est le dernier lundi" et des blablabli du genre.
P'is là , on est le 24 avril, et plus de cours le mardi, plus de CM d'histoire ancienne, plus de TD d'histoire ancienne, plus de mineure de civilisation, plus de cours sur la Renaissance (les seuls que je vais regretter du semestre, j'crois bien).
Ha oui quand même.
Et puis c'est comme si tout le monde devenait bancal en ce moment. Bancal de son moral.
Et parfois ça se cache derrière des sourires et des éclats de rire, et des "Ça va ? Oui et toi ?".
Et derrière la crédulité, et derrière d'autres bidules moins glorieux.
Si tu es de bonne humeur, c'est incongru.
Et c'est égoïste.
Et c'est difficile. [Et ça devient passager peut-être.]
Finalement y'avait ces deux-trois trucs auxquels il valait mieux pas penser, et voilà ça vient, ça revient.
Mais c'est le printemps qui revient, et le soleil, et les hirondelles, et leur moral qui s'en va, et leurs questions existentielles qui arrivent, et puis, et puis. [J'ai l'impression d'être inutile. De pas savoir quoi faire ni quoi dire, et de rien pouvoir faire ou dire peut-être.]
Et Youguette c'est une copieuse-tricheuse, elle.
Maintenant, et jusqu'à ce que je gagne cet endroit intitulé baignoire, j'ai plein de petits points bleus sur le bras.
Comme si j'étais une coccinelle schtroumpf, ou que j'avais une maladie bizarre, ou que Youguette s'était amusée avec son stylo bleu et mon bras. Comme si c'était une copieuse-tricheuse, un peu.
Mais elle est philosophe, la bonhommette. La conclusion du jour se prénomme : S'il n'y avait pas de malheur, les gens seraient tristes.
Voilà , tu peux être fière d'elle et la porter aux nues (mais file-lui un parachute pour si un jour elle tombe des nuages, faudrait pas l'abîmer quand même !). Ou pas.
Et puis peut-être qu'elle était triste, parce que son idole, amour de sa vie, le type qui sait tout, bah il a séché le dernier cours qu'il avait en commun avec elle, paaaaas bien ! Maintenant elle devra se contenter de bribes de souvenirs, qui deviendront de plus en plus floues, le rappel de sa foulée athlétique, l'orangitude de son t-shirt, le brin d'herbe qui a eu la chance de toucher sa chevelure, et d'autres petits détails qu'elle est la seule à avoir notés.
Enfin, t'imagines le désespoir quand même.
C'pas rien.
En plus le bougre, il a raté le prof qui s'énerve pour rien, c'était tellement prévisible et passablement esclaffant.
Et j'ai pas pu compter combien il a mis de "n'est-ce pas" dans ses phrases, parce qu'au premier je suis tombée dans un coma profond.
Enfin j'ai failli, mais j'ai survécu en écrivant des poèmes sur ma feuille, ça la remplissait plus chouettement que l'octroi de la citoyenneté à je ne sais quel Julianus, ou Truc-en-us. Bon pas de moi les poèmes hein, normal.
Y'avait Rimbaud, et Baudelaire, et Wilde, et Musset, et Verlaine, et Aragon, et encore Baudelaire. Non ça va j'me la pète pas ohhhh.
P'is heureusmeent, c'était la fin de l'heure, parce que j'en avais plus sous la main (ou sous la mémoire).
J'allais attaquer les Fables de La Fontaine pour un petit peu.
Mais bon, ce fut la libération ("et si vous voulez rattraper le cours du 8 mai, vous pouvez aller dans le groupe de TD du mercredi matin" Hahaha. À huit heures. Il désopile le bonhomme).
Pour finir en mocheté, il faut que je te fasse un aveu qui va te faire tomber des nuages, peut-être. Ou alors peut-être pas.
J'te l'ai pas fait avant, parce que je viens de l'apprendre aujourd'hui même, en fait.
Grâce à cette bonhommette qui a de la blonditude dans les cheveux, et quand tu lui dis elle te balance des brins d'herbe, et après elle te fait "oui je sais". Oui voilà , grâce à Youguette, ben je l'ai appris.
Mais j'voulais faire une périphrase un peu pour pas toujours dire "Youguette", mais bref si tu y tiens hein.
Selon une de ses théories plus que douteuse, je suis dans la catégorie menteuse de la population. Mon raisonnement du "un mensonge c'est juste quand tu essayes de faire croire un truc faux", elle approuve pas corps et âme.
Elle elle dit, si tu dis un truc faux, c'est un mensonge.
Genre si tu fais de l'ironie, haha rejoins le club de Pinocchio et laisse les bonnes âmes en paix, vil gredin menteur.
Donc voilà , si tu suis ses conclusions (dois-je te rappeler qu'elle est Ouplah le dieu des pigeons, et qu'elle m'a scribouillé le bras en bleu ? (Et encore, j'ai évité le surligneur grâce à ma dextérité, sinon c'était arc-en-ciel-Emil)) je suis une vile sacripane qui ment.
Et si tu suis mes conclusions (dois-je te rappeler que je suis dieu et que je ne mens jamais (ha non pas ça, c'est vrai) que je suis dieu et que tu m'aimes bien ^^ ?) je suis toujours la jeune bonhommette pleine de chouettitude et d'honnêteté que tu connaissais il y a trois minutes.
'Fin c'toi qui vois, j'voudrais pas t'influencer.
Bien sûr.
Voilà , j'crois que j'ai plus rien à dire.
Haa peut-être si j'avais pas dit que j'arrêtais d'en parler, je pourrais dire à un certain gugusson que si, ils ont vu le contrat, enfin au moins trois d'entres elles, mais elles sont pas niouks elles commentent verbalement ou MSNiennement, haha.
Et pour l'expo, il est probable que j'y réfléchisse si l'une d'entre elles a la folie de passer un contrat avec la sieuse imou, mais ça m'paraît peu probable :p.
Mais comme j'avais dit que j'arrêtais d'en parler, bah j'te l'dis pas, hein.
Je crois que les mardis vont me manquer à moi, je ne verrais plus sa foulée athlétique! Et tu sais quoi l'espace d'un instant j'ai oublié qu'il courait. ( et oui il court on le dirait pas^^) et alors ça m'est revenu comme un boumerang en pleine mémoire! Et j'men suis souvenue! C'est bizarre la mémoire quand même comment on peut oublier un truc pareil...
Je viens de penser que j'aurais du le prendre en photo ça m'aurait laissé une trace, juste pour faire travailler ma mémoire un peu comme les petits vieux tu vois, vas surtout pas trouver là une preuve à une "soi disant" passion pour un homme orange^^. Bisoux!