Je sais pas si tu te souviens, un jour je t'avais expliqué que les fac d'historiens c'était un peu une bande de morses.
Maintenant que je dis ça du coup je sais plus si je t'en avais vraiment fait part ou si j'avais juste projeté de t'en. Mais on va partir du principe que je l'ai dit, tu l'as lu, et retenu (j'ai étudié les utopies un tantinet au début du semestre, d'où la phrase précédente).
Bon donc c'est une bande de morse, et figure-toi qu'aujourd'hui vers les 14h30, par là , j'ai découvert une autre de leur particularité.
Les fac d'historiens sont aussi une bande de gnous (c'est vraiment marrant à dire comme mot (et moins traumatisant que genou)).
Comme tu en meures d'envie je te replace le contexte de l'illumination.
On était allègrement en train de parloter de Napoléon, sa vie, son œuvre. Surtout son œuvre, d'ailleurs. Et surtout le prof qui parlotait, aussi, d'ailleurs.
Et en parlant de lui voici qu'à un moment il nous tient un peu ce langage "petit trois l'œuvre administrative de Napoléon" (je t'avais bien dit qu'on parlait surtout de son œuvre).
Je présume que tu as déjà vu un reportage animalier, par exemple (Zum Beispiel) sur France 5 avant Midi les Zouzous (j'aimais bien ça avant (quand j'étais au collège (l'enfant mature que j'étais (ma petite sœur avait moins de cinq ans, pour ma défense)))), et possiblement sur la savane, avec un peu de chance.
T'as déjà vu un peu l'état du troupeau de gnous quand ils voient arriver des lionnes, là ? Ils s'agitent, ils tremblotent, ils se lancent des regards apeurés, enfin la grande frousse quoi.
Ben, pareil, les étudiants en histoire.
Là peut-être tu te demandes qu'est-ce qui les as fait flipper à ce point, le mot "administrative", ou quoi ?
Et pour te faire comprendre, je me dois d'ajouter un élèment, qui va qui plus est te permettre de les différencier des gnous.
Les fac d'historiens étant des humains (j't'assure), ils ont le don de parole (on s'en passerait des fois).
Et donc en plus de la tremblote et des échanges de regards apeurés, tu peux entendre un murmure qui passe de bouche en bouche à la vitesse d'un A380.
Et en tendant attentivement l'oreille, on entendait distinctement deux mots qui revenaient sans cesse "petit quatre".
En gros ça disait "petit quatre, c'est un petit quatre !"
Figure-toi que tant que le prof a pas dit explicitement qu'il s'était gourré et que c'était bien un petit quatre, ils ont continué leurs petits gémissements et ils étaient tétanisés, tels des lapins face aux phares d'une voiture.
Voilà , les fac d'historiens (bon, pas tous, quand même) qui ont à peu près tous environ vingt ans, même pas capable de corriger d'eux-même un trois en quatre, c'est beau l'autonomie à l'université.
Maintenant je m'interroge, est-ce un phénomène isolé, ou tous les étudiants sont-ils comme ça ?
Telle est la question du jour bonsoir, ou soir bonjour, comme tu le sens.
Maintenant que je dis ça du coup je sais plus si je t'en avais vraiment fait part ou si j'avais juste projeté de t'en. Mais on va partir du principe que je l'ai dit, tu l'as lu, et retenu (j'ai étudié les utopies un tantinet au début du semestre, d'où la phrase précédente).
Bon donc c'est une bande de morse, et figure-toi qu'aujourd'hui vers les 14h30, par là , j'ai découvert une autre de leur particularité.
Les fac d'historiens sont aussi une bande de gnous (c'est vraiment marrant à dire comme mot (et moins traumatisant que genou)).
Comme tu en meures d'envie je te replace le contexte de l'illumination.
On était allègrement en train de parloter de Napoléon, sa vie, son œuvre. Surtout son œuvre, d'ailleurs. Et surtout le prof qui parlotait, aussi, d'ailleurs.
Et en parlant de lui voici qu'à un moment il nous tient un peu ce langage "petit trois l'œuvre administrative de Napoléon" (je t'avais bien dit qu'on parlait surtout de son œuvre).
Je présume que tu as déjà vu un reportage animalier, par exemple (Zum Beispiel) sur France 5 avant Midi les Zouzous (j'aimais bien ça avant (quand j'étais au collège (l'enfant mature que j'étais (ma petite sœur avait moins de cinq ans, pour ma défense)))), et possiblement sur la savane, avec un peu de chance.
T'as déjà vu un peu l'état du troupeau de gnous quand ils voient arriver des lionnes, là ? Ils s'agitent, ils tremblotent, ils se lancent des regards apeurés, enfin la grande frousse quoi.
Ben, pareil, les étudiants en histoire.
Là peut-être tu te demandes qu'est-ce qui les as fait flipper à ce point, le mot "administrative", ou quoi ?
Et pour te faire comprendre, je me dois d'ajouter un élèment, qui va qui plus est te permettre de les différencier des gnous.
Les fac d'historiens étant des humains (j't'assure), ils ont le don de parole (on s'en passerait des fois).
Et donc en plus de la tremblote et des échanges de regards apeurés, tu peux entendre un murmure qui passe de bouche en bouche à la vitesse d'un A380.
Et en tendant attentivement l'oreille, on entendait distinctement deux mots qui revenaient sans cesse "petit quatre".
En gros ça disait "petit quatre, c'est un petit quatre !"
Figure-toi que tant que le prof a pas dit explicitement qu'il s'était gourré et que c'était bien un petit quatre, ils ont continué leurs petits gémissements et ils étaient tétanisés, tels des lapins face aux phares d'une voiture.
Voilà , les fac d'historiens (bon, pas tous, quand même) qui ont à peu près tous environ vingt ans, même pas capable de corriger d'eux-même un trois en quatre, c'est beau l'autonomie à l'université.
Maintenant je m'interroge, est-ce un phénomène isolé, ou tous les étudiants sont-ils comme ça ?
Telle est la question du jour bonsoir, ou soir bonjour, comme tu le sens.