Aujourd'hui, attention, évènement ! J'ai survécu à la foudre.
Ouais, ouais. Vas-y tu peux clap-claper et m'abreuver de ton admiration. Mais d'abord laisse-moi te raconter (surtout qu'après t'auras peut-être plus envie de faire les choses susnommées alors t'affole pas).
Donc, le pourquoi du parce que. Ou le parce que du pourquoi, ça marche aussi. (C'est parce que c'est des mots intervertibles, ou quelque chose du genre.)
Tout à l'heure je suis allée en cours. En fait, j'ai ouvert la porte du garage, j'ai vu que la météo avait décidé de rendre un hommage vibrant (et mouillant) à Noé, du coup je suis retournée chercher un parapluie et je suis allée en cours.
Fin de l'acte UN.
Ellipse temporelle de 4h47.
J'étais en cours en train d'écouter une palabre sur le culte de Mithra. C'est à dire que le culte de Mithra on en sait rien parce que c'était plein de mystère, mais on fait un cours où dedans c'est écrit "on va dire ça mais c'est qu'une palabre d'historien, nous on est pas sûr que ce soit vrai vu qu'on sait rien sur Mithra".
Et là, tout à coup (élément déclencheur), la foudre. Puis le tonnerre. Comme la colère divine mais en mieux.
En fait pendant mon ellipse temporelle, je te raconte, y'a plu pendant que j'attendais le bus, après je suis arrivée à Nancy il faisait soleil soleil, et dix minutes avant la fin du cours, la foudre puis le tonnerre. Comme Murphy un peu.
Puis la tempête se déchaîna. C'est-à-dire qu'il pleuvait de tous les côtés en même temps, sur les vitres de gauche et sur les vitres de droite pour pas faire de jaloux. Et le crépuscule continuait de crépusculer. Et la foudre éclaira l'air. Et le tonnerre retentit.
Et là j'ai jeté un coup d'œil au parapluie que j'avais pris en partant, j'ai songé aux quinze minutes de balade mouillée que j'allais avoir à faire dans dix minutes, et j'ai envoyé des SMS à mes deux conseillers en bon sens attitrés, pomme mon scrogneugneu et Chritelle ma maman.
Je leur tins à peu près ce langage : "Ça marche un parapluie pendant un orage ou pas ?"
Tout ça en prenant des notes sur un relief où on voyait Mithra tuer un taureau pendant qu'un scorpion lui mangeait les parties génitales (au taureau, pas à Mithra). Admire l'exploit tout de même.
Pomme et Chritelle m'ont tous les deux répondu grosso et modo que si mon parapluie était un brin métallique ça allait pas le faire, ou ça allait faire feu de joie, au choix.
Or mon parapluie était de ceux qui arborent un joli petit pique en métal à leur extrémité pour éborgner les géants et crever les nuages.
La chance était avec moi comme tu saisis.
Du coup je me suis préparée psychologiquement à être mouillée comme une poule aussi courageuse que moi, je suis sortie de cours, puis là j'ai vu le déluge, le retour.
Celui de l'Ancien testament c'était de la gnognotte à côté, je ne te dis que ça.
Du coup j'ai révisé mes positions et j'ai observé les gens à parapluie pour voir s'ils se prenaient la foudre ou pas. Sauf que tous les gens à parapluie ils avaient que des parapluies à bout plat et pas du tout pointu comme le mien, alors je pouvais pas juger.
N'écoutant que mon courage, j'ai plongé sous la tourmente, mon parapluie à la main, son pic d'acier narguant avec bravoure l'orage grondant.
Puis je me suis prise de jalousie pour Peter Pan, parce que je me suis dit, ça se trouve si je savais voleter comme lui je risquerais rien, j'aurais pas de contact avec le sol et le courant électrique ne passerait pas par moi.
J'ai de vagues souvenirs d'une histoire de terre, soit disant que si tu as les bottes pleines de gadoue tu te fais électrocuter mais que si tu virevoltes ça le tait pas.
Je sais pas si je me fourvoie ou si ça s'applique aussi à la foudre, toujours est-il que je n'en ai cure vu que de toute façon j'ai qu'un L dans mon prénom alors je peux pas voler (jeu de mots gratuit).
Puis finalement je suis arrivée à l'arrêt de bus, époustouflée d'avoir su tromper les éléments comme ça, virevoltant entre les éclairs qui s'abattaient autour de moi, foudroyant mes voisins de trottoir.
Enfin à peu près.
Le fin mot de l'histoire c'est que y'avait plus de tonnerre quand je suis sortie de cours, y'avait plus que de la pluie. Pas un petit coup de tonnerre ni rien.
Pour une fois que je risquais ma vie !
Ouais, ouais. Vas-y tu peux clap-claper et m'abreuver de ton admiration. Mais d'abord laisse-moi te raconter (surtout qu'après t'auras peut-être plus envie de faire les choses susnommées alors t'affole pas).
Donc, le pourquoi du parce que. Ou le parce que du pourquoi, ça marche aussi. (C'est parce que c'est des mots intervertibles, ou quelque chose du genre.)
Tout à l'heure je suis allée en cours. En fait, j'ai ouvert la porte du garage, j'ai vu que la météo avait décidé de rendre un hommage vibrant (et mouillant) à Noé, du coup je suis retournée chercher un parapluie et je suis allée en cours.
Fin de l'acte UN.
Ellipse temporelle de 4h47.
J'étais en cours en train d'écouter une palabre sur le culte de Mithra. C'est à dire que le culte de Mithra on en sait rien parce que c'était plein de mystère, mais on fait un cours où dedans c'est écrit "on va dire ça mais c'est qu'une palabre d'historien, nous on est pas sûr que ce soit vrai vu qu'on sait rien sur Mithra".
Et là, tout à coup (élément déclencheur), la foudre. Puis le tonnerre. Comme la colère divine mais en mieux.
En fait pendant mon ellipse temporelle, je te raconte, y'a plu pendant que j'attendais le bus, après je suis arrivée à Nancy il faisait soleil soleil, et dix minutes avant la fin du cours, la foudre puis le tonnerre. Comme Murphy un peu.
Puis la tempête se déchaîna. C'est-à-dire qu'il pleuvait de tous les côtés en même temps, sur les vitres de gauche et sur les vitres de droite pour pas faire de jaloux. Et le crépuscule continuait de crépusculer. Et la foudre éclaira l'air. Et le tonnerre retentit.
Et là j'ai jeté un coup d'œil au parapluie que j'avais pris en partant, j'ai songé aux quinze minutes de balade mouillée que j'allais avoir à faire dans dix minutes, et j'ai envoyé des SMS à mes deux conseillers en bon sens attitrés, pomme mon scrogneugneu et Chritelle ma maman.
Je leur tins à peu près ce langage : "Ça marche un parapluie pendant un orage ou pas ?"
Tout ça en prenant des notes sur un relief où on voyait Mithra tuer un taureau pendant qu'un scorpion lui mangeait les parties génitales (au taureau, pas à Mithra). Admire l'exploit tout de même.
Pomme et Chritelle m'ont tous les deux répondu grosso et modo que si mon parapluie était un brin métallique ça allait pas le faire, ou ça allait faire feu de joie, au choix.
Or mon parapluie était de ceux qui arborent un joli petit pique en métal à leur extrémité pour éborgner les géants et crever les nuages.
La chance était avec moi comme tu saisis.
Du coup je me suis préparée psychologiquement à être mouillée comme une poule aussi courageuse que moi, je suis sortie de cours, puis là j'ai vu le déluge, le retour.
Celui de l'Ancien testament c'était de la gnognotte à côté, je ne te dis que ça.
Du coup j'ai révisé mes positions et j'ai observé les gens à parapluie pour voir s'ils se prenaient la foudre ou pas. Sauf que tous les gens à parapluie ils avaient que des parapluies à bout plat et pas du tout pointu comme le mien, alors je pouvais pas juger.
N'écoutant que mon courage, j'ai plongé sous la tourmente, mon parapluie à la main, son pic d'acier narguant avec bravoure l'orage grondant.
Puis je me suis prise de jalousie pour Peter Pan, parce que je me suis dit, ça se trouve si je savais voleter comme lui je risquerais rien, j'aurais pas de contact avec le sol et le courant électrique ne passerait pas par moi.
J'ai de vagues souvenirs d'une histoire de terre, soit disant que si tu as les bottes pleines de gadoue tu te fais électrocuter mais que si tu virevoltes ça le tait pas.
Je sais pas si je me fourvoie ou si ça s'applique aussi à la foudre, toujours est-il que je n'en ai cure vu que de toute façon j'ai qu'un L dans mon prénom alors je peux pas voler (jeu de mots gratuit).
Puis finalement je suis arrivée à l'arrêt de bus, époustouflée d'avoir su tromper les éléments comme ça, virevoltant entre les éclairs qui s'abattaient autour de moi, foudroyant mes voisins de trottoir.
Enfin à peu près.
Le fin mot de l'histoire c'est que y'avait plus de tonnerre quand je suis sortie de cours, y'avait plus que de la pluie. Pas un petit coup de tonnerre ni rien.
Pour une fois que je risquais ma vie !