Bah oui, dans le pays des Bretons, en vacances, 'rdinateur il a pas eu le droit de venir, pauvre lui.  Il tient compagnie à Kromkrom.
Donc pas de tapotage pour imou, mais pas folle l'abeille, j'ai pris profusion de stylos et petit calepin de rigueur, pour t'abreuver de mes palpitantes aventures (genre) que je vais me tartir à retapoter en rentrant dans la maison des dalmatiens de la montagne.
T'en as de la chance, avoue.

Du coup ça va passer du coquelet à l'ânon, c'est bien le genre de la maison ça, tiens.



PALAM PALAM PAAAM.

Au milieu du centre de nulle part, d'un côté la vue sur les champs de blé (chôôôlie), et de l'autre, des traces de civilisation ! ! !
L'écran de mon portable déjà (forcément), avec six traits de réseau, whouhouuute avec moi mauvais marché.
Mais SURTOUT, dans la pelouse à côté de la casbah qui nous sert de demeure hebdomadaire, tu n'imagines pas, au moins (les ai pas trop espionnés) SIX être humains ! Qui jouent au badminton (braves petits). Qui ont moins de 572 ans. Qui ont même l'air d'avoir une vingtaine d'années (chacun, pas à eux tous ^^). DIIINGUE.

Et ce soir, je teste : dormir à moins d'un mètre de soeurette. Joie dans les igloos.

Conclusion de la nuit : Noémibus rêve et parle toute seule dans son sommeil. Haha.

Hier, nous avons tenté la randonnée pédestre, tous en choeur. Enfin "randonnée pédestre", c'est juste pour la classe du mot hein. On a suivi un sentier au milieu de la bruyère et des mégalithes (et des mûriers =)). Et donc le palpitant de l'affaire, si palpitant il y a, est la logique extrême des bandes de gens organisateurs de sentiers.
Oui, parce qu'en fait, on était censés suivre les flèches vertes (et accessoirement les ptites coccinelles). Le trip c'est que des fois, tu te retrouves devant un embranchement, trois chemins et lequel prendre ? Haha, tente ta chance, ya pas de flèche.
D'autres fois, tu marchotes gaiement sur ton sentier, tout droit, tout droit, entouré de végétaux, et bim apparaît sous tes yeux ébahis une flèche : c'est tout droit. Tu t'en serais pas douté, toi peut-être tu te disais il faut couper à travers les mûriers, chais pas.



Il pleut. C'est la nuit et ça clapiclapote sur le velux. Ça endort.

Avec mon popa on a parlé des escarguîtres. On en a pas trouvé mais bon (par contre on a trouvé des traces de civilisation lorraine, un MIRABELLIER ! Avec des mirabelles mûres, en plus. À la mi-juillet !).
Les escarguîtres c'est les bébés des escargots et des huîtres mutantes.
Les escargots c'est les animaux, got-got, montre-moi tes cornes.
Et puis les huîtres mutantes c'est des huîtres qui vivent dans le lierre, elles ont muté pour y vivre à cause du réchauffement climatique qui fait que l'océan va plus si loin.
Et les escarguîtres c'est leurs bébés, des corps d'huître dans une coquille d'escargot, et ça se mange, mais te trompe pas comme mon popa, ça a pas de cornes.
On a parlé de ça en revenant de face à l'océan.

J'avais ramassé une huître hululante sur la plage, c'était une tête de gorille, avec les yeux les narines la bouche et les caeteras. Mais sa mâchoire a chu dans mon sac durant le transport, maintenant elle est plus si hululante.

Il se passe un truc extraordinaire au pays des Bretons. Tous les jours un peu il pleut (c'est pas encore là l'extraordinaire de l'action, me prends pas pour un pog), mais figure-toi qu'à chaque fois qu'il pleut, soit c'est la nuit et on dort/regarde la télé/oabcem, soit on est dans la voiture et donc on se transporte, logique logique.
D'où, de ce fait, on se prend jamais la pluie.
Par contre, j'ai attrapé un coup d'soleil, un coup d'amour, un coup d'je t'aime, lalala.
Tous mes pas bravos Emil, j'ai la marque de ma bretelle sur l'épaule.

La spécialité du coin : les sens giratoires.
C'est une invasion. Je pense qu'il y a des soucoupes volantes de zitis cachées en dessous.

L'évènement du jour : on a trouvé un des fournisseurs officiels du gang des chaussures moches. À Pigeon-Land, dans le bled du sel de.

Hop hop entassage de coquillages (bravos pour la rime) à trier puis à ranger dans la boîte à n'importe quoi (non pas mon cerveau (elle est niouk et en plus même pas innovée cette blague, la honte sur imou (du tout))) de ma chambre.
C'était à noter.



Grand moment de la journée : à l'échelle imouienne, clotûre du scribouillage des cartes postales, whouhoutons en choeur.

Et là si ça te palpite, je suis sur la plage en face de l'océan, en tête à tête si l'eau avait une tête mais en l'occurence non. Mais t'affole pas, pas en maillot de bain, j'ai de la compassion pour le genre humain, en pantacourt disons. T'façon j'avais pas embarqué de maillot de bain, haha pas folle l'abeille.

Y'avait Célestin sur les timbres, qui en fait s'appelle Tryphon. J'ai léché Tournesol, pouah.

Bon, OK, on s'est pris la pluie finalement. Mais techniquement on était plus en vacances, vu qu'on avait rendu les clefs de la casbah, que la tonne de bagages était dans le coffre et tous les toutims. On a juste fait un détour crochet par Saint-Malo (où j'ai vu la carte de Saint-Malo qui gît dans ma chambre depuis l'an dernier, j'ai whouhouté) pour voir famille, mouettes et remparts, et le déluge diluvien s'est abattu sur nos épaules.
Mais c'était plus les vacances, disons un avant-goût de la Lorraine.



J'ai reçu un texto en néerlandais (j'te jure), et fierté sur imou j'en ai percuté la moitié ou un petit peu plus peut-être en rassemblant mes maigres connaissances en germain, en anglais un peu ça aide, en néerlandais (oui je sais dire "hoe gaat het ?" et aussi "waarom niet ?" si mes souvenirs sont pas faux, applaudis (enfin j'délire, je sais pas comment ça se prononce cette langue de doubles-voyelles-à-profusion)).

Puis ce fut le retour et les retrouvailles avec Kromkrom soleil de mes jours et 'rdinateur-que-j'aime-fort-comme-ça, et les trouvailles avec quelques cartes postales qui m'attendaient sagement sur ma table de nuit (une de Londres, une de Londres, et une de Londres. Londres avec son British Museum et sa collection d'antiquités égyptiennes et c'est trop bien et pourquoi j'y étais pas ?). Total c'est la fin de mon tapotage bretonnement vacancier.

P.S. : Puis-je P.S.er que quand même j'ai survécu à la famille qui réussissait à recaser ce prénom qui commence par N et qui finit par S pratiquement à chaque phrase ? Pour preuve extrait de convers qui eu lieu devant les remparts de Saint-Malo.
[Avec moman nous parlions du fait qu'elle s'était maquillée alors qu'en fait on allait juste voiturer tout le long de la journée, et intervention de mère-grand :]
Moman (à imou) : Et toi t'as bien mis du gloss.
Mère-Grand : Alors qu'est-ce que ça aurait été s'il y avait eu un garçon de ton âge.
Moman : Ça l'intéresse pas les garçons de son âge.
Imou : Ha bon qu'est-ce qui m'intéresse alors ?
Moman : Les garçons plus vieux.
Mère-Grand : Il a quel âge Nicolas ?
Imou (drôle de tête de circonstance) : Il va avoir 22 ans.
Mère-Grand : Et il est comment ? T'as une photo de lui ?

Et autre exemple flagrant, dans la voiture en route vers la civilisation lorraine :
Noémibus : On retourne en Bretagne l'année prochaine ?
Popa : Non l'année prochaine on va en Belgique pour le mariage d'Emilienne.

Haha qu'est-ce qu'on se gausse.


De krommlech.

Rangé dans

Les petits trucs en plus.

Pour compléter.

Par perle-de-glace le Dimanche, 22 juillet 2007
Ca avait l'air sympa le pays des bretons.
En famille et tout, en fait il ne manquait que le fiancé pour la présentation officielle à la famille avant le mariage.^^
 

Pour compléter.









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