Aujourd'hui j'ai eu une extase mystique, comme Bernadette S. (après elle est morte de la tuberculose).
Mais attends, je reviens dans le passé pour que tu comprennes le délire.
Comme je suis fac d'historienne du côté patrimonial de la force, il faut que je fasse un stage l'année scolaire prochaine, dans la joie, la bonne humeur et le patrimoine. Donc, au mois de novembre de l'an 2009, je me suis mise en branle pour trouver un stage. Et j'ai carrément eu du bol, parce que j'ai appelé qu'un seul endroit, et paf ils m'ont pris.
Alors bon, quand je dis ils m'ont pris, c'est plutôt, au téléphone il m'a dit qu'il était intéressé. Après relance, un mois plus tard il m'a donné son accord de principe. Après relance, deux mois plus tard, ils m'ont dit c'est bon apporte tes conventions.
Comme je vis pas dans le même espace-temps qu'eux, ils m'ont dit le vendredi ramène tes conventions, le lundi ils les avaient en mains propres. Appelle-moi Speedy Gonzales (en fait non, abstiens-toi de m'appeler ainsi).
Bon, ça c'était le mois dernier, et depuis j'attends impatiemment le facteur tous les jours fidèlement au pied de la boîte aux lettres pour qu'il me rapporte mes conventions.
Parce que, c'est bien de savoir où je vais faire le stage, mais à part "à la ville de Tournai", j'ai pas plus d'infos que ça, ni les dates, ni la durée, ni ce que je vais devoir faire, ni rien. Je sais juste que je vais pouvoir crécher chez pomme et manger des viandelles toutes les semaines.
Le truc qui cloche, c'est que :
1. J'aime pas le suspens.
2. Je dois faire un rapport de stage pour le mois de mai (avant d'avoir fait le stage, on rigole bien à la fac).
Et donc, y'a plus trop de suspens vu que j'ai commencé en disant "aujourd'hui j'ai eu une extase mystique", t'es au parfum que le facteur a décidé de me rapporter aujourd'hui même mes conventions de stage en direct de la Belgique, dans une belle enveloppe en papier kraft.
.
J'ai donc fébrilement ouvert l'enveloppe, parcouru des yeux mes conventions (enfin une seule, c'est écrit la même chose sur les trois), et j'ai un constat à faire : ils ont écrit ni les dates du stage, ni la durée, ni ce que j'allais devoir faire.
En fait ils ont juste écrit que j'allais le faire à la ville de Tournai.
Ci-mer, la Belgique.
N'abandonnant pas aussi facilement, j'ai passé un coup de grelot à l'office du tourisme, où j'ai deux contacts haut-placés, le directeur et euh une secrétaire.
Le directeur il est pas là, et la secrétaire est en congés maladie.
Puis, bon, c'est pas que y'a rien à dire sur la vile de Tournai pour remplir mon rapport de stage d'avant le stage, mais à moins de faire la liste des habitants je vois pas comment je vais pouvoir scribouiller quinze pages.
Mais attends, je reviens dans le passé pour que tu comprennes le délire.
Comme je suis fac d'historienne du côté patrimonial de la force, il faut que je fasse un stage l'année scolaire prochaine, dans la joie, la bonne humeur et le patrimoine. Donc, au mois de novembre de l'an 2009, je me suis mise en branle pour trouver un stage. Et j'ai carrément eu du bol, parce que j'ai appelé qu'un seul endroit, et paf ils m'ont pris.
Alors bon, quand je dis ils m'ont pris, c'est plutôt, au téléphone il m'a dit qu'il était intéressé. Après relance, un mois plus tard il m'a donné son accord de principe. Après relance, deux mois plus tard, ils m'ont dit c'est bon apporte tes conventions.
Comme je vis pas dans le même espace-temps qu'eux, ils m'ont dit le vendredi ramène tes conventions, le lundi ils les avaient en mains propres. Appelle-moi Speedy Gonzales (en fait non, abstiens-toi de m'appeler ainsi).
Bon, ça c'était le mois dernier, et depuis j'attends impatiemment le facteur tous les jours fidèlement au pied de la boîte aux lettres pour qu'il me rapporte mes conventions.
Parce que, c'est bien de savoir où je vais faire le stage, mais à part "à la ville de Tournai", j'ai pas plus d'infos que ça, ni les dates, ni la durée, ni ce que je vais devoir faire, ni rien. Je sais juste que je vais pouvoir crécher chez pomme et manger des viandelles toutes les semaines.
Le truc qui cloche, c'est que :
1. J'aime pas le suspens.
2. Je dois faire un rapport de stage pour le mois de mai (avant d'avoir fait le stage, on rigole bien à la fac).
Et donc, y'a plus trop de suspens vu que j'ai commencé en disant "aujourd'hui j'ai eu une extase mystique", t'es au parfum que le facteur a décidé de me rapporter aujourd'hui même mes conventions de stage en direct de la Belgique, dans une belle enveloppe en papier kraft.
.
J'ai donc fébrilement ouvert l'enveloppe, parcouru des yeux mes conventions (enfin une seule, c'est écrit la même chose sur les trois), et j'ai un constat à faire : ils ont écrit ni les dates du stage, ni la durée, ni ce que j'allais devoir faire.
En fait ils ont juste écrit que j'allais le faire à la ville de Tournai.
Ci-mer, la Belgique.
N'abandonnant pas aussi facilement, j'ai passé un coup de grelot à l'office du tourisme, où j'ai deux contacts haut-placés, le directeur et euh une secrétaire.
Le directeur il est pas là, et la secrétaire est en congés maladie.
Puis, bon, c'est pas que y'a rien à dire sur la vile de Tournai pour remplir mon rapport de stage d'avant le stage, mais à moins de faire la liste des habitants je vois pas comment je vais pouvoir scribouiller quinze pages.
(En fait en théorie je devrais aller là, dans le beffroi.
Ou dans un des musées, on m'a dit. Mais le choix se restreint !)