Ça m'embête je trouve pas sur internet un poème d'Eluard que j'ai appris en CM2 et que j'aimais bien, où le trouvé-je, où le trouvé-je ?
Tu le connais, le Visage de la Paix ?
Bon tu vois je sais pas où les vers commencent, s'arrêtent, rapport au fait que comme je te l'ai dit je l'ai appris en CM2 et depuis de l'eau a coulé sous les ponts et 9 ans ont coulé sur mes épaules.
Et d'ailleurs je sais plus si c'est "pas" ou "point" après "gâte" et ça a le chic-choc pour me tapoter sur le système de pas pouvoir vérifier, vu que je le trouve pas sur internet, tss, tss, tss.
Mais "point" ça sonne plus chouette je trouve.
C'est parce que j'entends Gainsbourg qui parle de Verlaine et ça me fait réciter Strophes pour se souvenir,d'Aragon, et je repense à ce poème d'Eluard que je cherche, dans la foulée, mais Verlaine, néant, cherche l'erreur.
Tout à l'heure j'ai reçu un message qui dit "J'aimerais qu'on parle parce que depuis quelques temps je te trouve très distante" (langage SMS, au revoir !), et dans l'ensemble je trouve ça plutôt drôle quand je me reproche dans les une fois par jour ou bidule du même acabit d'être distante avec, disons, tout le monde moins un, depuis, re-disons, le mois de juin.
Et ça me rappelle que l'année dernière une bonhommette a un brin beaucoup reproché à un monsieur de ma connaissance de délaisser ses amis et un an plus tard, je pourrais m'accrocher une pancarte avec écrit "fais ce que je dis, pas ce que je fais" sur le torse (j'aurais bien dit sur le front mais y'a pas assez de place j'ai pas un géant front tu comprends).
Mais j'oublie personne, hein, juste je pense plus à que je ne parle avec, je dirais.
Tu le connais, le Visage de la Paix ?
"Je connais tous les lieux où la colombe loge,
Et le plus natuel est la tête de l'homme.
L'amour de la justice et de la liberté
A produit un fruit merveilleux
Un fruit qui ne se gâte point
Car il a le goût du bonheur."
Etc, etc.
Et le plus natuel est la tête de l'homme.
L'amour de la justice et de la liberté
A produit un fruit merveilleux
Un fruit qui ne se gâte point
Car il a le goût du bonheur."
Etc, etc.
Bon tu vois je sais pas où les vers commencent, s'arrêtent, rapport au fait que comme je te l'ai dit je l'ai appris en CM2 et depuis de l'eau a coulé sous les ponts et 9 ans ont coulé sur mes épaules.
Et d'ailleurs je sais plus si c'est "pas" ou "point" après "gâte" et ça a le chic-choc pour me tapoter sur le système de pas pouvoir vérifier, vu que je le trouve pas sur internet, tss, tss, tss.
Mais "point" ça sonne plus chouette je trouve.
C'est parce que j'entends Gainsbourg qui parle de Verlaine et ça me fait réciter Strophes pour se souvenir,d'Aragon, et je repense à ce poème d'Eluard que je cherche, dans la foulée, mais Verlaine, néant, cherche l'erreur.
Tout à l'heure j'ai reçu un message qui dit "J'aimerais qu'on parle parce que depuis quelques temps je te trouve très distante" (langage SMS, au revoir !), et dans l'ensemble je trouve ça plutôt drôle quand je me reproche dans les une fois par jour ou bidule du même acabit d'être distante avec, disons, tout le monde moins un, depuis, re-disons, le mois de juin.
Et ça me rappelle que l'année dernière une bonhommette a un brin beaucoup reproché à un monsieur de ma connaissance de délaisser ses amis et un an plus tard, je pourrais m'accrocher une pancarte avec écrit "fais ce que je dis, pas ce que je fais" sur le torse (j'aurais bien dit sur le front mais y'a pas assez de place j'ai pas un géant front tu comprends).
Mais j'oublie personne, hein, juste je pense plus à que je ne parle avec, je dirais.
Et le plus naturel est la tête de l’homme.
L’amour de la justice et de la liberté
A produit un fruit merveilleux
Un fruit qui ne se gâte point
Car il a le goût du bonheur
Que la terre produise
Que la terre fleurisse
Que la chair et le sang vivants
Ne soient jamais sacrifiés
Nous fuirons le repos nous fuirons le sommeil
Nous prendrons de vitesse l’aube et le printemps
Et nous préparerons des jours et des saisons
A la mesure de nos rêves
Comme un oiseau volant a confiance en ses ailes
Nous savons où nous mène notre main tendue
Vers notre frère
Nos chansons appellent la paix
Et nos réponses sont des actes pour la paix
Jeunesse, qui t’élance
Dans le fatras des mondes
Ne te défais pas à chaque ombre
Ne te courbe pas sous chaque fardeau
Que tes larmes irriguent
Plutôt qu’elles ne te rongent
Garde-toi des mots qui se dégradent
Garde-toi du feu qui pâlit
Ne laisse pas découdre tes songes
Ni réduire ton regard
Jeunesse entends-moi
Tu ne rêves pas en vain.