Je suis allée au ciné après les cours.
J'achète ma place, j'attends un peu, on peut y aller, je rentre dans la salle, en deuxième, j'ai tout le loisir de choisir la place du milieu, dans les rangs du fond. Installée, avec un livre, en attendant que la salle se remplisse un peu plus et que le film commence.
On était six, assis tranquillement, quand IL est arrivé.
LUI, c'est le boulet du cinéma. LUI, il est perfide, il chande de visage à chaque fois, et parfois même de sexe, pour nous induire en erreur. Mais bon j'avoue la plupart du temps c'est un masculin.
LUI, c'est le boulet. Mais pas n'importe lequel !
Pas celui qui a oublié de couper le son de son portable et qui a trop d'amis. [Ou trop d'Orange info, qu'en sais-je ?]
Pas celui qui décroche en plein milieu de la séance, en murmurant le plus bruyamment possible "Je peux pas te parler là , je suis au cinéma" T'avais qu'à pas décrocher, espèce de niouk.
Pas celui qui mange du pop corn, en faisant un bruit d'enfer, pendant LA scène calme du film, alors qu'il pourrait attendre les moments où il y a de l'action, du bruit. 'Toute façon, on a pas le droit de manger au Caméo. Tellement pas le droit que la dernière fois, j'attendais patiemment que le Malteaser ait fondu dans ma bouche pour doucement, doucement, croquer, sans faire de bruit, lentement.
Pas non plus celui qui parle à son voisin, en commentant, ou en gloussant, ou même qui parle au héros du film. (J'ai vu ça qu'une fois, pendant la Communauté de l'anneau. "Non ! Ne fais pas ça ! Mais arrêêêêête ! ! ! !" Elle attendait quoi , qu'il fxe la caméra et qu'il lui fasse "OK, comme tu voudras" ?)
Non, pas ce boulet là , mais un autre, mon boulet personnel.
Celui qui, j'en suis sûre, me surveille, attends que je me mette assise, que je m'installe, pour arriver et se mettre assis JUSTE DEVANT MOI. Tu sais, dans la salle de plus de cent places où on était SIX.
Et attention, il se prépare bien avant. Si c'est une fille, elle se fait un chignon en hauteur. Si c'est un garçon, forcément il est grand, et il s'affale pas sur son siège, non, il se tient bien droit [parce que c'est meilleur pour le dos].
Et parfois, quand il te voit te déplacer d'un siège en maugréant, il te fait un petit sourire charmant "Elle est marrante elle, elle teste les sièges pour trouver le meilleur ?"
Ou une fois, il m'a entendue, pas trop trop heureuse, et à la fin des bandes-annonces, discrètement il s'est enfuit, deux rangs devant, là où il n'y avait pas de voisin de derrière.
J'veux bien, hein, quand il y a beaucoup de monde, que quelqu'un se mette devant moi. Sinon je regarderais des DVD tranquille sur mon fauteuil. Je suis pas tyrannique non plus. Mais quand on est six, je sais pas pourquoi, ça m'énerve.
Soit dit en passant, les Fils de l'homme, j'ai trouvé ça terrible. Ça m'inspirait pas quand il est sorti, mais je regrette pas d'y être allée. En plus, Clive Owen, il a la classe.
Mais bon, le seul truc, c'est que quand on sort, la seule chose à laquelle on pense, c'est d'aller attendre le train, au milieu des rails.
J'achète ma place, j'attends un peu, on peut y aller, je rentre dans la salle, en deuxième, j'ai tout le loisir de choisir la place du milieu, dans les rangs du fond. Installée, avec un livre, en attendant que la salle se remplisse un peu plus et que le film commence.
On était six, assis tranquillement, quand IL est arrivé.
LUI, c'est le boulet du cinéma. LUI, il est perfide, il chande de visage à chaque fois, et parfois même de sexe, pour nous induire en erreur. Mais bon j'avoue la plupart du temps c'est un masculin.
LUI, c'est le boulet. Mais pas n'importe lequel !
Pas celui qui a oublié de couper le son de son portable et qui a trop d'amis. [Ou trop d'Orange info, qu'en sais-je ?]
Pas celui qui décroche en plein milieu de la séance, en murmurant le plus bruyamment possible "Je peux pas te parler là , je suis au cinéma" T'avais qu'à pas décrocher, espèce de niouk.
Pas celui qui mange du pop corn, en faisant un bruit d'enfer, pendant LA scène calme du film, alors qu'il pourrait attendre les moments où il y a de l'action, du bruit. 'Toute façon, on a pas le droit de manger au Caméo. Tellement pas le droit que la dernière fois, j'attendais patiemment que le Malteaser ait fondu dans ma bouche pour doucement, doucement, croquer, sans faire de bruit, lentement.
Pas non plus celui qui parle à son voisin, en commentant, ou en gloussant, ou même qui parle au héros du film. (J'ai vu ça qu'une fois, pendant la Communauté de l'anneau. "Non ! Ne fais pas ça ! Mais arrêêêêête ! ! ! !" Elle attendait quoi , qu'il fxe la caméra et qu'il lui fasse "OK, comme tu voudras" ?)
Non, pas ce boulet là , mais un autre, mon boulet personnel.
Celui qui, j'en suis sûre, me surveille, attends que je me mette assise, que je m'installe, pour arriver et se mettre assis JUSTE DEVANT MOI. Tu sais, dans la salle de plus de cent places où on était SIX.
Et attention, il se prépare bien avant. Si c'est une fille, elle se fait un chignon en hauteur. Si c'est un garçon, forcément il est grand, et il s'affale pas sur son siège, non, il se tient bien droit [parce que c'est meilleur pour le dos].
Et parfois, quand il te voit te déplacer d'un siège en maugréant, il te fait un petit sourire charmant "Elle est marrante elle, elle teste les sièges pour trouver le meilleur ?"
Ou une fois, il m'a entendue, pas trop trop heureuse, et à la fin des bandes-annonces, discrètement il s'est enfuit, deux rangs devant, là où il n'y avait pas de voisin de derrière.
J'veux bien, hein, quand il y a beaucoup de monde, que quelqu'un se mette devant moi. Sinon je regarderais des DVD tranquille sur mon fauteuil. Je suis pas tyrannique non plus. Mais quand on est six, je sais pas pourquoi, ça m'énerve.
Soit dit en passant, les Fils de l'homme, j'ai trouvé ça terrible. Ça m'inspirait pas quand il est sorti, mais je regrette pas d'y être allée. En plus, Clive Owen, il a la classe.
Mais bon, le seul truc, c'est que quand on sort, la seule chose à laquelle on pense, c'est d'aller attendre le train, au milieu des rails.