Krommlech écrit.

Lundi, 22 octobre 2007.

À la seconde où je te parlote, je suis en train de porter des collants, et rien que ça c'est plutôt déésoiplant dans l'emsemble je trouve.
Non pas que l'idée que je porte des collants soit étrange, mais à moins qu'on ne se connaisse ni d'Eve ni de son époux, l'idée même que je possède des collants devrait te sembler étrange, vu qu'à moi-même elle semble saugrenue.
C'est juste que tout à l'heure en mission vêtissage, le trèfle m'en a dit de mettre un pantacourt, sauf qu'avec ces températures plus que polaires de fin octobre, là, je me suis dit qu'il y aurait moultes chances que je souffre de frissons glaciaires.
De ce fait j'ai plongé ma main dans les méandres (j'délire y'a pas de méandres mais j'avais envie de dire ce mot, tu permets ?) de ma boîte-à-chaussettes, d'où j'ai sorti les sus--cités que j'ai prestement enfilés (enfin "prestement", façon de parler, hein).
Et je sais même pas pourquoi je te narre cette merveilleuse aventure, mais peut-être parce que j'ai pas d'autre merveilleuse aventure à te narrer, ou si peu.

Il y a quelques minutes, vers les 17h de l'après-midi, je me suis dit quand même je vais faire la vaisselle (mieux vaut tard que jamais, dirait l'autre), et ma pasdouétitude manuelle innée a repris le dessus, j'ai brisé un verre.
En plus un verre appartenant à ma soeur que j'aimais bien lui piquer parce qu'il pouvait contenir une charmante quantité de liquide, tout à fait optimale. En plus dessus y'avait un cochon dessiné et il était chouette.
Mais je me dis peut-être ça va convaincre mes parents que je ne puis décemment continuer à faire la vaisselle et qui'ils me diront "c'bon charmante enfant, retourne à tes activités, nous nous chargerons dorénavant de cette ingrate tâche" (je crois que ça gausserait un maximoum que moman et popa se mettent à parler comme ça).

Je suis optimiste comme bonhommette, ça s'ajoute à l'enthousiasme inné et à mon grand amour pour la relativisation, qui me donne du fil à détordre en ce moment, rapport à la fatigue, les visions manichéennes, et tout ça, tu vois le délire ?
Note qu'il y a de plus grands malheurs, comme acheter des nains de jardin à une brocante DE SON PLEIN GRÉ (pas moi, hein) ou ne pas savoir jouer d'accordéon (je sais pas pourquoi je dis ça, mais disons-le quand même).



Mais par exemple là je vais aller un peu voir mes cours histoire d'avoir l'impression que j'ai fait quelque chose d'utile de ma journée, et aller me faire un chocolat chaud pas chauffé donc froid.

Quand j'y pense peut-être que tu t'es affolé au début de l'article en te disant que j'avais été atteinte par une once de méchanceté à l'égard de l'humanité en me mettant en jupe, rapport aux collants, mais nan je porte juste un pantacourt.
Par contre ce matin y'a un genre de bougre qui est venu sonner à la porte vers 9h44, et je te le donne en quatre mille même si j'étais réveillée j'étais pas encore levée, sauf qu'il y avait personne et je me suis dit il va peut-être repartir mais non il s'est mis à taptaper à la porte, dans le genre "ohoh, y'a quelqu'un ?", de ce fait je me suis extirpée de sous ma couette, ai remonté dare-dare les escaliers, et suis allée lui ouvrir la porte EN CHEMISE DE NUIT (j'en suis encore traumatisée) tout ça parce qu'il voulait savoir où était la station essence la plus proche, sûrement pour s'auto-immoler ce qui est redondant.
Mais soit dit en passant, pour l'histoire de la jupe, si tu fait partie des invités triés sur le volet qui auront l'honneur et privilège d'accéder à la maison des dalmatiens de la montagne vendredi-pas-celui-là-le-suivant, tu vas peut-être pas être épargné par la vision (mais je te préviens histoire que tu te prépares psychologiquement s'il y a lieu de s'alarmer).

Bon j'avais dit le chocolat chaud pas chauffé donc froid et les cours (l'histoire politique de la France de 1914 à 1924, plus la gauche française au congrès de Tours, et je tombe dans le coma).
Je file telle la bise.

De krommlech.

Rangé dans Plein de trucs.

Les petits trucs en plus.

Pour compléter.

Par tigrou143 le Lundi, 22 octobre 2007
y'a pas a dire, j'adore vraiment ta façon d'écrire pleine de motivation, d'entraint, de joie, de chaleur. Comme je te l'ai déjà dit (mais j'aime me répeter) tu mes tellement de vie dans c'que tu racontes que c'est vraiment une joie de te lire chaque jour (ou presque) que Dieu fait.
Merci et continues comme ca, ça nous rempli de joie!!!
Par youguette le Lundi, 22 octobre 2007
ha ha ha!
Là je m'esclaffe ensuite je vais t'expliquer le pourquoi de ce rire tout à coup.

Voilà, c'est rapport au début de ton article en fait.
J'avais pas compris "collant" dans le sens" truc avec la robe" mais collant "qui colle"... Tu percutes le quipropos j'imagine...
Alors moi là je commence à lire ton article et je me retrouve en train de t'imaginer avec plein de collants sur toi^^ genre un peu des trucs d'oeillets, tu vois le genre?
Je continue la lecture tout à fait pas perturbée par la chose, genre ça t'arrive tout les jours de te mettre plein de collants sur la tête, et arriver à la seconde phrase au moment où tu déblatères sur le fait de posséder des collants moi je me dit en moi même "mais où est l'étrangeté de posséder des oeillets...?".
Bref là je lève un sourcil circonspect (nan en fait je lève les deux je sais pas en lever qu'un, mais on va faire comme ci...) et je me dis que j'ai du louper quelque chose donc je relis le début et je comprend tout à coup le deuxième sens du mot collant et là fou rire assuré ....: p!
(conclusion faudrait mieux que j'aille me coucher^^)


 

Pour compléter.









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