Finalement j'ai été à mon rendez-vous à l'hôpital.
Y'avait un mauvais karma à ce propos, le destin voulait pas que j'y aille. Mais, j'ai triomphé !
Quand on était vers le mois de mai, j'ai vu un article dans un magazine, qui parlait des implants artificiels qu'on met aux gens qui se font opérer de la cataracte.
Dans la vie il me manque deux-trois trucs, notamment de l'argent sur mon compte en banque et un cristallin dans chaque œil.
L'article était pas flippi-flippant, et donc je me suis dit que je pouvais bien supporter pendant quinze minutes de me faire opérer des yeux en étant consciente, si après je pouvais me débarrasser de mes lunettes et tout le bataclan.
Alors j'ai pris rendez-vous à l'hôpital.
Et c'est là que le destin a décidé, qu'en fait, non.
D'abord j'avais rendez-vous début juillet, et puis moins d'une semaine avant, y'a mon prof qui s'est dit que tiens ça serait marrant de mettre la soutenance de rapport de stage juste en même temps.
Alors après j'avais rendez-vous ce matin. Et lundi, la fille de mon stage elle s'est dit que tiens ça serait marrant de mettre le rendez-vous à la mairie pile en même temps. Mais là j'ai dit "non non non" et alors elle a décalé le rendez-vous.
Et finalement on est arrivés hier soir, rien n'avait annulé mon rendez-vous, Vévé avait pris un jour de congé pour m'emmener, j'avais déserté chez Jacquot pour la peine, j'avais réglé mon réveil, tout impeccable.
Et ce matin y'a Vévé il entre dans ma chambre et il me dit "t'es pas levée ?" et en fait ça faisait un quart d'heure que mon réveil aurait du sonner.
C'est à ce moment-là que je me suis rendue compte que pendant mon absence quelqu'un s'était amusé à couper le son de mon réveil, HAHA qu'est-ce qu'on rigole.
Mais finalement j'étais prête à l'heure, on est partis, et j'avais rendez-vous à 10h30 mais on est arrivés à 10h15 comme de braves petits.
Le destin fut déjoué, HAHA.
Puis on a été dans la salle d'attente, on a attendu, après j'ai vu un monsieur qui m'a mis des pschits dans l'œil (les deux, en fait), et des gouttes dans l'œil (les deux, en fait, bis), et puis j'ai réattendu, et puis j'ai vu une dame, et puis j'ai attendu, et puis on m'a mis des gouttes dans l'œil (les deux, en fait, ter), et puis j'ai attendu, et puis j'ai revu le monsieur du début, et là il était midi, et il m'a dit "vous allez voir le chef de service, mais pas avant une heure".
Entre temps on m'a demandé qui m'avait opéré de la cataracte et j'ai dit je me souviens pas j'avais même pas deux ans à l'époque, puis on m'a redemandé qui m'avait opéré de la cataracte, puis on m'a demandé si j'étais myope avant d'être opérée, genre à un an tu sais si un gamin est myope (ils le sont tous : ils arrivent même pas à lire la première ligne de lettres du tableau), puis on m'a demandé si on m'avait arraché un bout d'iris quand j'ai été opéré (je t'ai dit que j'avais même pas deux ans ?), puis on m'a demandé qui m'avait opéré (tu sais que c'était en 1990 ?).
Y'avait un mauvais karma à ce propos, le destin voulait pas que j'y aille. Mais, j'ai triomphé !
Quand on était vers le mois de mai, j'ai vu un article dans un magazine, qui parlait des implants artificiels qu'on met aux gens qui se font opérer de la cataracte.
Dans la vie il me manque deux-trois trucs, notamment de l'argent sur mon compte en banque et un cristallin dans chaque œil.
L'article était pas flippi-flippant, et donc je me suis dit que je pouvais bien supporter pendant quinze minutes de me faire opérer des yeux en étant consciente, si après je pouvais me débarrasser de mes lunettes et tout le bataclan.
Alors j'ai pris rendez-vous à l'hôpital.
Et c'est là que le destin a décidé, qu'en fait, non.
D'abord j'avais rendez-vous début juillet, et puis moins d'une semaine avant, y'a mon prof qui s'est dit que tiens ça serait marrant de mettre la soutenance de rapport de stage juste en même temps.
Alors après j'avais rendez-vous ce matin. Et lundi, la fille de mon stage elle s'est dit que tiens ça serait marrant de mettre le rendez-vous à la mairie pile en même temps. Mais là j'ai dit "non non non" et alors elle a décalé le rendez-vous.
Et finalement on est arrivés hier soir, rien n'avait annulé mon rendez-vous, Vévé avait pris un jour de congé pour m'emmener, j'avais déserté chez Jacquot pour la peine, j'avais réglé mon réveil, tout impeccable.
Et ce matin y'a Vévé il entre dans ma chambre et il me dit "t'es pas levée ?" et en fait ça faisait un quart d'heure que mon réveil aurait du sonner.
C'est à ce moment-là que je me suis rendue compte que pendant mon absence quelqu'un s'était amusé à couper le son de mon réveil, HAHA qu'est-ce qu'on rigole.
Mais finalement j'étais prête à l'heure, on est partis, et j'avais rendez-vous à 10h30 mais on est arrivés à 10h15 comme de braves petits.
Le destin fut déjoué, HAHA.
Puis on a été dans la salle d'attente, on a attendu, après j'ai vu un monsieur qui m'a mis des pschits dans l'œil (les deux, en fait), et des gouttes dans l'œil (les deux, en fait, bis), et puis j'ai réattendu, et puis j'ai vu une dame, et puis j'ai attendu, et puis on m'a mis des gouttes dans l'œil (les deux, en fait, ter), et puis j'ai attendu, et puis j'ai revu le monsieur du début, et là il était midi, et il m'a dit "vous allez voir le chef de service, mais pas avant une heure".
Entre temps on m'a demandé qui m'avait opéré de la cataracte et j'ai dit je me souviens pas j'avais même pas deux ans à l'époque, puis on m'a redemandé qui m'avait opéré de la cataracte, puis on m'a demandé si j'étais myope avant d'être opérée, genre à un an tu sais si un gamin est myope (ils le sont tous : ils arrivent même pas à lire la première ligne de lettres du tableau), puis on m'a demandé si on m'avait arraché un bout d'iris quand j'ai été opéré (je t'ai dit que j'avais même pas deux ans ?), puis on m'a demandé qui m'avait opéré (tu sais que c'était en 1990 ?).
J'ai l'air myope, là, ou pas ?
Finalement, a un moment il a été 13h15, et au bout de trois heures d'attente ça va le chef de sercvice il avait quatre minutes de libre pour moi (mais il est allé répondre au téléphone entre temps quand même).
Et, bon, il a pris au moins deux minutes trente pour m'expliquer ça, mais il a grosso modo dit : "non mais en fait on peut pas vous opérer".
Après j'attendais qu'il ajoute un truc intéressant mais il a dit "c'est bon, vous pouvez partir". (L'amabilité était optionnelle je dirais.)
Et voilà ça m'a pris trois heures et trois déjouements du destin pour apprendre que je peux pas me faire opérer, il aurait pas pu passer le message à gugusse numéro 1, dans l'ensemble ?
Sinon, en trois heures, j'ai quand même appris que ma vision était pas si mauvaise que ça (question de point de vue, j'ai envie de dire (dans mon cerveau quelqu'un qui a une vue pas si mauvaise, ça veut dire qu'il voit quelque chose même quand il porte pas de lunettes, plutôt)) et que vers 35-40 ans je risque un décollement de rétine (trop cool la vie).
En vrai il faudrait toujours écouter le destin, et je vais rester avec mes lunettes encore un moment, par exemple jusqu'à ce que je meure ou que la médecine soit révolutionnée.
Et, bon, il a pris au moins deux minutes trente pour m'expliquer ça, mais il a grosso modo dit : "non mais en fait on peut pas vous opérer".
Après j'attendais qu'il ajoute un truc intéressant mais il a dit "c'est bon, vous pouvez partir". (L'amabilité était optionnelle je dirais.)
Et voilà ça m'a pris trois heures et trois déjouements du destin pour apprendre que je peux pas me faire opérer, il aurait pas pu passer le message à gugusse numéro 1, dans l'ensemble ?
Sinon, en trois heures, j'ai quand même appris que ma vision était pas si mauvaise que ça (question de point de vue, j'ai envie de dire (dans mon cerveau quelqu'un qui a une vue pas si mauvaise, ça veut dire qu'il voit quelque chose même quand il porte pas de lunettes, plutôt)) et que vers 35-40 ans je risque un décollement de rétine (trop cool la vie).
En vrai il faudrait toujours écouter le destin, et je vais rester avec mes lunettes encore un moment, par exemple jusqu'à ce que je meure ou que la médecine soit révolutionnée.