Il faut que je te raconte un peu le désastre qu'est ma vie. (On dirait un peu que je vais raconter une histoire tragique, mais en fait non.)
La nuit dernière, j'ai pas dormi dans la chaleur du foyer familial. Et du coup ce matin, vers 10h pile poil poule, je suis rentrée à la maison des dalmatiens de la montagne, qui était vide. The house was empty (l'anglais rajoute du dramatique). Tatataaan !
Et après avoir fouillé soixante-deux minutes dans mon sac, je me suis rendue compte que comme une débilos, j'avais oublié de prendre mes clefs hier. Bien joué, Emil.
Du coup, j'ai tenté si par hasard une bonne âme avait pas oublié de fermer à clef la porte du garage ou la porte d'entrée, mais que nenni, tout était clos.
Là, le facteur est passé (comme dans la chanson "le facteur n'est pas passé, il passera au moins de mai", et bah en fait on est en mai) et il m'a refilé le courrier, et après j'ai du faire genre que je lisais le courrier devant la casbah jusqu'à ce que le facteur soit hors de portée de zyeux, parce que avoue, ça aurait été louche qu'il me donne le courrier et que je me barre avec. Mon but là dans la vie c'était d'aller chez mère-grand en attendant que quelqu'un regagne la maison des dalmatiens de la montagne.
C'est alors que la lumière fut. Le truc c'est que ma chambre donne sur le jardin, au rez-de-plancher, et en général ma fenêtre est jamais fermée-fermée, elle est juste repoussée (c'est pour pas avoir à affronter les frimas nocturnes quand les chats miaulent comme des demeurés pour rentrer à 3h du mat, hop j'ai juste à tirer sur la fenêtre et elle s'ouvre comme une grande).
La nuit dernière, j'ai pas dormi dans la chaleur du foyer familial. Et du coup ce matin, vers 10h pile poil poule, je suis rentrée à la maison des dalmatiens de la montagne, qui était vide. The house was empty (l'anglais rajoute du dramatique). Tatataaan !
Et après avoir fouillé soixante-deux minutes dans mon sac, je me suis rendue compte que comme une débilos, j'avais oublié de prendre mes clefs hier. Bien joué, Emil.
Du coup, j'ai tenté si par hasard une bonne âme avait pas oublié de fermer à clef la porte du garage ou la porte d'entrée, mais que nenni, tout était clos.
Là, le facteur est passé (comme dans la chanson "le facteur n'est pas passé, il passera au moins de mai", et bah en fait on est en mai) et il m'a refilé le courrier, et après j'ai du faire genre que je lisais le courrier devant la casbah jusqu'à ce que le facteur soit hors de portée de zyeux, parce que avoue, ça aurait été louche qu'il me donne le courrier et que je me barre avec. Mon but là dans la vie c'était d'aller chez mère-grand en attendant que quelqu'un regagne la maison des dalmatiens de la montagne.
C'est alors que la lumière fut. Le truc c'est que ma chambre donne sur le jardin, au rez-de-plancher, et en général ma fenêtre est jamais fermée-fermée, elle est juste repoussée (c'est pour pas avoir à affronter les frimas nocturnes quand les chats miaulent comme des demeurés pour rentrer à 3h du mat, hop j'ai juste à tirer sur la fenêtre et elle s'ouvre comme une grande).
(Alors oui, je sais, y'a aucun lien entre l'image et l'article,
mais figure-toi que j'ai tapé "clef" dans Google,
et le premier résultat c'est l'association pour les amateurs gays de fessées,
alors pour retirer les images de ma tête j'ai choisi un mignon bébé ours polaire.)
mais figure-toi que j'ai tapé "clef" dans Google,
et le premier résultat c'est l'association pour les amateurs gays de fessées,
alors pour retirer les images de ma tête j'ai choisi un mignon bébé ours polaire.)
Alors je suis allée derrière la maison devant la fenêtre de ma chambre (hein qu'elle est intéressante mon histoire ?), et ouais, ma fenêtre était effectivement ouverte ! Et sur mon lit, à moins de deux mètres de moi, se trouvait mon sac renfermant les précieuses clefs !
Sauf que, à ma fenêtre, y'a des barreaux. Et je te le donne en quatre mille, pas moyen de me tortiller jusqu'à mon sac pour attraper les clefs, je tentai mais en vain.
Du coup je me suis mise à ruser telle la siouse, je suis allée piquer un tuteur dans le jardin de Chritelle, et grâce à une habileté hors-norme, j'ai réussi à saisir le sac. Victoire, victoire, criait la petite voix dans ma tête.
Sauf que, le premier moment d'émotion passé, je me suis rendue compte que mon sac était vide. Y'avait carrément pas mes clefs dedans, juste des paquets de mouchoirs en veux-tu en voilà plein.
Du coup j'en ai conclu que les clefs étaient sur mon bureau, hors de portée, et que j'allais devoir attendre un sauveur pour m'ouvrir la porte.
Et en fait là je me suis souvenue : hier soir, j'ai mis mes clefs dans la petite poche de mon sac, qui se ferme avec une fermeture éclair. Donc en fait, je les avais avec moi depuis le début. Alors je suis rentrée dans la maison des dalmatiens de la montagne, et voilà.
C'est le genre de mésaventure qui peut arriver à peu près qu'à toi Krommignonne :)
M'enfin c'était trop, pardon de rire à tes dépens XD
Le ptit ours est trop mignon aussi O_O