Tes amis sont là , pas très loin, à portée de voix. Tu vois qu'ils sont là , alors qu'ils ignorent que tu es là . Disons qu'ils n'ont aucune certitude, mais certains doivent savoir que tu n'es pas si loin, qu'en t'appelant un peu plus fort qu'un murmure, tu te montrerais. Ou peut-être pas.
Ils sont là , pas très loin, tu aimes bien, doux euphémisme, être avec eux. Tu aimes bien leur parler et que vous riiez ensemble.
Tu as, pourquoi pas, envie de leur parler, mais tu restes là , invisible à leurs yeux, sans même te demander pourquoi tu le fais. Tu le fais, et puis voilà .
Tu t'occupes, ou plutôt tu essayes, pour ne pas penser à eux, à leur présence. Pas toujours, mais parfois. D'autres fois tu t'occupes pour d'autres raisons.
Tu suis leurs mouvements du coin des yeux, et tu restes où tu es, coi, immobile.
Et au bout d'un moment, tu te dis, ça y est, il est temps. Certains sont repartis et tu les as ratés, c'est dommage, mais tu te dis, une autre fois. D'autres sont encores là . Ils te voient arriver, et t'accueillent à bras ouverts.
Tu souris, parles avec eux, te demandes pourquoi tu es resté si longtemps près d'eux sans bouger.
Ou plutôt, tu souris, essayes de parler avec eux, et pourrais te demander pourquoi tu es resté si longtemps près d'eux sans bouger. Sauf que tu n'as pas vraiment le temps, maintenant vous êtes là , les uns près des autres, vous vous voyiez tous, et tu restes coi, vous restez cois, immobiles.
Tu ne te demandes pas pourquoi, tu te souviens.
Alors lentement, tu retournes là où on ne te voyait pas, mais où tu pouvais suivre leurs faits et gestes. Tu les regardes se mouvoir, et tu les vois moins bien que si tu étais avec eux, mais tu les vois suffisamment.
Tu restes coi, immobile, jusqu'au moment où tu te diras, ça y est, il est temps.
Et ça recommencera.
Ils sont là , pas très loin, tu aimes bien, doux euphémisme, être avec eux. Tu aimes bien leur parler et que vous riiez ensemble.
Tu as, pourquoi pas, envie de leur parler, mais tu restes là , invisible à leurs yeux, sans même te demander pourquoi tu le fais. Tu le fais, et puis voilà .
Tu t'occupes, ou plutôt tu essayes, pour ne pas penser à eux, à leur présence. Pas toujours, mais parfois. D'autres fois tu t'occupes pour d'autres raisons.
Tu suis leurs mouvements du coin des yeux, et tu restes où tu es, coi, immobile.
Et au bout d'un moment, tu te dis, ça y est, il est temps. Certains sont repartis et tu les as ratés, c'est dommage, mais tu te dis, une autre fois. D'autres sont encores là . Ils te voient arriver, et t'accueillent à bras ouverts.
Tu souris, parles avec eux, te demandes pourquoi tu es resté si longtemps près d'eux sans bouger.
Ou plutôt, tu souris, essayes de parler avec eux, et pourrais te demander pourquoi tu es resté si longtemps près d'eux sans bouger. Sauf que tu n'as pas vraiment le temps, maintenant vous êtes là , les uns près des autres, vous vous voyiez tous, et tu restes coi, vous restez cois, immobiles.
Tu ne te demandes pas pourquoi, tu te souviens.
Alors lentement, tu retournes là où on ne te voyait pas, mais où tu pouvais suivre leurs faits et gestes. Tu les regardes se mouvoir, et tu les vois moins bien que si tu étais avec eux, mais tu les vois suffisamment.
Tu restes coi, immobile, jusqu'au moment où tu te diras, ça y est, il est temps.
Et ça recommencera.
POUCE, maintenant.