Là je trouvais la vie plutôt merveilleuse (le mois de mai est fini et y'a plein de coquelicots le long des voies ferrées). Et en fait, pleine de bonne volonté, et aussi parce que l'échéance approche mine de rien, je me suis dit tiens tiens je vais faire mon rapport de stage.
Ben, la vie elle a l'air moins merveilleuse d'un coup.
Je te rappelle, le délire c'est qu'on doit faire un rapport de stage sur un stage qu'on a pas encore fait, et qu'il doit faire une trentaine de pages ça serait bien.
Là j'ai neuf pages avec des images, je peux pas faire de marges plus grandes sinon ça va faire louche, la police 28 ça commence à faire gros, et à moins de décrire une par une les statues dorées qui sont sur le toit du beffroi, je vois pas bien ce que je pourrais ajouter.
Et donc, je suis en désespoir.
En plus, je fais mon rapport de stage sur Tournai. Top-moumoute, mais les Belges sont plus mes amis (mais j'aime bien Dysphorie quand même), ils percutent rien au téléphone, et ils parviennent même pas à me dire combien de pécores de touristes se traînent dans leur bled chaque année, comment tu veux que je remplisse mes pages avec cette absence de bonne volonté, sans galéjade ? Jean-Pierrette elle me dit "ha bah il faut venir directement ici" (enfin elle a dit ça, mais avec l'accent belge), comme si genre le nombre de touristes c'était une information essentielle que je pourrais aller revendre au FBI pour faire imploser la cathédrale ou qu'est-ce que j'en sais. Je veux bien mais je vais pas faire 400 km pour savoir combien de Germains foulent les pavés tournaisiens, merci mais j'ai un sens des priorités (priorité numéro 1 : ne pas aller à Tournai. Priorité numéro 2 : manger des pâtes.)
J'ai envie de dire, vivement que ce soit le 15 juin, et si t'as un Jésus perso, prie pour que ma note d'anglais remonte le niveau de la note de rapport de stage, et tout devrait bien se passer (ou file-moi de quoi remplir les 21 pages restantes, au choix).
Sinon un jour ou l'autre je te parlerai pas de mon rapport de stage et peut-être que tu trouveras la vie plutôt merveilleuse (y'a plein de coquelicots le long des voies ferrées ET les cerises commencent à mûrir).
Mais là non, apitoie-toi un peu (apitoitoi, HAHA).
Ben, la vie elle a l'air moins merveilleuse d'un coup.
Je te rappelle, le délire c'est qu'on doit faire un rapport de stage sur un stage qu'on a pas encore fait, et qu'il doit faire une trentaine de pages ça serait bien.
Là j'ai neuf pages avec des images, je peux pas faire de marges plus grandes sinon ça va faire louche, la police 28 ça commence à faire gros, et à moins de décrire une par une les statues dorées qui sont sur le toit du beffroi, je vois pas bien ce que je pourrais ajouter.
Et donc, je suis en désespoir.
En plus, je fais mon rapport de stage sur Tournai. Top-moumoute, mais les Belges sont plus mes amis (mais j'aime bien Dysphorie quand même), ils percutent rien au téléphone, et ils parviennent même pas à me dire combien de pécores de touristes se traînent dans leur bled chaque année, comment tu veux que je remplisse mes pages avec cette absence de bonne volonté, sans galéjade ? Jean-Pierrette elle me dit "ha bah il faut venir directement ici" (enfin elle a dit ça, mais avec l'accent belge), comme si genre le nombre de touristes c'était une information essentielle que je pourrais aller revendre au FBI pour faire imploser la cathédrale ou qu'est-ce que j'en sais. Je veux bien mais je vais pas faire 400 km pour savoir combien de Germains foulent les pavés tournaisiens, merci mais j'ai un sens des priorités (priorité numéro 1 : ne pas aller à Tournai. Priorité numéro 2 : manger des pâtes.)
J'ai envie de dire, vivement que ce soit le 15 juin, et si t'as un Jésus perso, prie pour que ma note d'anglais remonte le niveau de la note de rapport de stage, et tout devrait bien se passer (ou file-moi de quoi remplir les 21 pages restantes, au choix).
Sinon un jour ou l'autre je te parlerai pas de mon rapport de stage et peut-être que tu trouveras la vie plutôt merveilleuse (y'a plein de coquelicots le long des voies ferrées ET les cerises commencent à mûrir).
Mais là non, apitoie-toi un peu (apitoitoi, HAHA).
(Je l'ai trouvée sur le Flickr de Rabbee)