Y'a des gens, ils disent que les étudiants de la fac de lettres c'est des glandeurs. Ou alors juste ils le pensent très très fort, mais c'est tout pareil. Maintenant j'ai trouvé plus glandeur que les étudiants de la fac de lettres. Les plus glandeurs, c'est ceux qui travaillent à l'administration de la. Ou alors c'est juste une humaine sur Terre et pas de bol elle travaille à l'UFR d'histoire de Nancy II.
Déjà, le secrétariat de l'UFR d'histoire de l'université de Nancy II il est ouvert quinze heures par semaine. Le premier jeu c'est de trouver un horaire où c'est ouvert mais que toi t'as pas cours. J'y suis allée jeudi mais c'était exceptionnellement fermé. Vendredi c'était normalement fermé. Le week-end c'était normalement fermé. Lundi c'était fériément fermé. Et ce matin c'est normalement fermé.
Aujourd'hui après-midi c'était ouvert alors j'ai sautillé sur l'occasion. J'ai expliqué le délire à la dame. Le délire je t'ai déjà raconté, je dois rendre un dossier de candidature en master pour le 17 juin mais je commence les partiels le 15. Alors je lui ai demandé un papier pour dire à la fac de Lille que c'est normal si j'ai un peu de retard c'est de la fautes de ces boulets de bloqueurs.
Donc voilà, tu conçois, c'était pas dur comme mission. Il fallait écrire :
"Madame, Monsieur,
Jean-Pierre ne peut pas vous faire part de ses résultats du second semestre rapport au fait qu'elle a pas encore passé ses partiels et qu'elle est pas devine.
Cordialement."
Alors la fille elle me dit : "Mais si je fais ça pour tout le monde je m'en sors pas moi !" Attends, c'était deux lignes, déjà c'est long, et en plus il fallait qu'elle aille chercher dans ses fichiers de lettres préécrites, et qu'après elle rajoute les trois trucs qui manquaient, mon nom et ma date de naissance. C'est-à-dire que ça doit représenter le travail de toute une semaine en temps normal, peut-être, je sais pas.
Alors j'ai fait un regard de cocker battu en lui disant que quand même ça serait bien d'avoir un papier officiel et tout le tremblement, et là, elle s'est mise en marche. Enfin elle a fait ce que je lui demandais quoi. Enfin presque.
En tout et pour tout je suis restée cinq minutes dans son bureau, en comptant le temps où elle tapait la causette avec M. N'est-ce pas sur l'emploi du temps de M. Nombre (j'ai utilisé un subtil subterfuge pour laisser anonyme le nom du directeur de l'UFR d'histoire, t'as vu ça ?). Et elle s'est est sortie, miracle miracle j'ai envie de dire.
La problématique c'est qu'elle s'est gourée. Sans rigolade, en deux lignes elle s'est gourée. Puis en fait elle m'a plus ou moins mise à la porte pour continuer à discuter emploi du temps de M. Nombre, alors j'ai pas pu lui expliquer que j'ai pas mes notes à cause de la rétention des notes mais seulement parce que les partiels ont pas encore eu lieu. Le fait que les partiels commencent dans deux semaines, ça a pas fait tilt dans son cerveau.
Elle elle croit que les profs, ils sont déjà au courant de nos notes de partiels qu'on va passer que dans deux semaines, mais qu'ils les retiennent en otage. Peut-être pour pas montrer au monde leur pouvoir de lire dans l'avenir.
D'ailleurs l'autre gugussette que je suis allée voir après pour faire signer le papier elle m'a bien dit que l'autre elle s'était gourée, mais j'allais pas lui dire "ouais je sais mais vu le capital sympathie je vais faire en sorte de plus jamais croiser son chemin" (quand même elle a dit que mon prénom est joli (bon je dirais pas ça comme ça perso)).
Du coup je vais aller voir M.G., il est plus fort lui (en plus il travaille plus que quinze heures par semaine alors j'ai plus de chances de le croiser).
Sinon aujourd'hui j'ai croisé un de mes profs dans le couloir et il m'a serré la main en me disant "Bonjour ! Ça va ?" Très, très étrange.
T'imagines si la prochaine fois qu'il arrive en cours il serre la main à tous les étudiants de la salle ?
Déjà, le secrétariat de l'UFR d'histoire de l'université de Nancy II il est ouvert quinze heures par semaine. Le premier jeu c'est de trouver un horaire où c'est ouvert mais que toi t'as pas cours. J'y suis allée jeudi mais c'était exceptionnellement fermé. Vendredi c'était normalement fermé. Le week-end c'était normalement fermé. Lundi c'était fériément fermé. Et ce matin c'est normalement fermé.
Aujourd'hui après-midi c'était ouvert alors j'ai sautillé sur l'occasion. J'ai expliqué le délire à la dame. Le délire je t'ai déjà raconté, je dois rendre un dossier de candidature en master pour le 17 juin mais je commence les partiels le 15. Alors je lui ai demandé un papier pour dire à la fac de Lille que c'est normal si j'ai un peu de retard c'est de la fautes de ces boulets de bloqueurs.
Donc voilà, tu conçois, c'était pas dur comme mission. Il fallait écrire :
"Madame, Monsieur,
Jean-Pierre ne peut pas vous faire part de ses résultats du second semestre rapport au fait qu'elle a pas encore passé ses partiels et qu'elle est pas devine.
Cordialement."
Alors la fille elle me dit : "Mais si je fais ça pour tout le monde je m'en sors pas moi !" Attends, c'était deux lignes, déjà c'est long, et en plus il fallait qu'elle aille chercher dans ses fichiers de lettres préécrites, et qu'après elle rajoute les trois trucs qui manquaient, mon nom et ma date de naissance. C'est-à-dire que ça doit représenter le travail de toute une semaine en temps normal, peut-être, je sais pas.
Alors j'ai fait un regard de cocker battu en lui disant que quand même ça serait bien d'avoir un papier officiel et tout le tremblement, et là, elle s'est mise en marche. Enfin elle a fait ce que je lui demandais quoi. Enfin presque.
En tout et pour tout je suis restée cinq minutes dans son bureau, en comptant le temps où elle tapait la causette avec M. N'est-ce pas sur l'emploi du temps de M. Nombre (j'ai utilisé un subtil subterfuge pour laisser anonyme le nom du directeur de l'UFR d'histoire, t'as vu ça ?). Et elle s'est est sortie, miracle miracle j'ai envie de dire.
La problématique c'est qu'elle s'est gourée. Sans rigolade, en deux lignes elle s'est gourée. Puis en fait elle m'a plus ou moins mise à la porte pour continuer à discuter emploi du temps de M. Nombre, alors j'ai pas pu lui expliquer que j'ai pas mes notes à cause de la rétention des notes mais seulement parce que les partiels ont pas encore eu lieu. Le fait que les partiels commencent dans deux semaines, ça a pas fait tilt dans son cerveau.
Elle elle croit que les profs, ils sont déjà au courant de nos notes de partiels qu'on va passer que dans deux semaines, mais qu'ils les retiennent en otage. Peut-être pour pas montrer au monde leur pouvoir de lire dans l'avenir.
D'ailleurs l'autre gugussette que je suis allée voir après pour faire signer le papier elle m'a bien dit que l'autre elle s'était gourée, mais j'allais pas lui dire "ouais je sais mais vu le capital sympathie je vais faire en sorte de plus jamais croiser son chemin" (quand même elle a dit que mon prénom est joli (bon je dirais pas ça comme ça perso)).
Du coup je vais aller voir M.G., il est plus fort lui (en plus il travaille plus que quinze heures par semaine alors j'ai plus de chances de le croiser).
Sinon aujourd'hui j'ai croisé un de mes profs dans le couloir et il m'a serré la main en me disant "Bonjour ! Ça va ?" Très, très étrange.
T'imagines si la prochaine fois qu'il arrive en cours il serre la main à tous les étudiants de la salle ?