krommlech

Bon. Y'a du Minitocide dans l'air, je ne te dis que ça. Il est trop pourri ce chat.

Tout à l'heure alors que je rentrai en demeure, Vévé mon papa me tint à peu près ce langage : "Tu sais avec quoi Minito il jouait sur ton lit ?"
Que nenni, je ne savais point. J'ai pensé à un lézard, tu sais que je suis cubiculacétophobe, mais en fait non.

Ce bougre d'animal, il a ramené une souris morte dans ma chambrette. Dans mon lit. Et il jouait avec. Une souris morte. Dans ma chambrette. Dans mon lit.
Heureusement Super-Vévé était là et il a viré le macchabée avant que je revienne. Sinon je ne te dis que ça les cris d'orfraie que j'aurais poussé.

Et là pas plus tard que y'a pas longtemps j'imprimais gentiment mes cours et qu'entends-je ? Des couinements du genre strident.
Je te le donne en quatre mille, Minito avait ramené une autre souris dans ma chambre. Mais vivante celle-là. Et il lui courait après parce qu'elle essayait de se faufiler dans mon bazar.
Du coup tel l'éclair je suis partie en courant chercher de l'aide (je suis couarde comme fille je te remémore). Je vais réveiller Vévé qui faisait la sieste mais il a pas voulu m'aider mais comme mes cris (pour sortir Vévé du sommeil) avaient réveillés Chritelle, elle est venue à mon secours.
On est redescendues dans ma chambre et Minito il avait carrément laissé tombé l'affaire, il faisait tranquillement la sieste sur le parquet. J'ai eu envie de lui filer un coup de pied je ne te dis que ça.
Alors avec Chritelle on s'est embusquée et on a commencé à soulever plein de trucs (pomme est pas venu depuis deux semaines alors c'est un tantinet le bazar en chambrette). Pendant que l'autre déglingué il dormait.

Finalement à force de persévérance on a trouvé la souricette que j'ai immortalisée (tu remarqueras que Minito lui avait légèrement dézingué l'oreille). Et on la remise dans le jardin.



Mais attends, c'est pas fini. L'enclume sur patte a du trouver un tas de souris, parce que quelques minutes plus tard, Chritelle qui était dans le jardin m'appelle pour me dire qu'il a attrapé une autre souris.
Et depuis il joue gentiment avec, il la laisse s'échapper de vingt centimètres et il lui file un coup de patte, un coup de dents enfin la rigolade habituelle quoi.

Je suis donc cloîtrée en chambrette à vérifier qu'il tente pas ni une ni trois d'introduire subrepticement une troisième souris dans mon lit, à cause de l'autre,, là, qui a dit un jour "Jamais deux sans trois". T'aurais mieux fait de rester couché ce jour-là, Jean-Pierre qui a dit ça.