•••


On les écoute, et puis on les réécoute.
On reconnaît les premières notes, et puis ça donne le sourire.

Quand j'étais petite, on n'écoutait pas de musique à la maison. Ou si peu.
Quand j'avais à peu près dix ans, je me suis achetée un lecteur de CD, et c'était le premier de la maison.
Ma mère écoutait des cassettes dans la voiture, et mon père, rien.

Maintenant, mon père n'écoute toujours rien.
La musique tourne dans la chambre de mes parents, ma mère écoute. La musique s'entend dans la chambre de ma soeur, deux portes plus loin.
On descend au sous-sol, et on entend la musique qui provient de ma chambre.

Je suis dans la rue, dans le train, dans le bus, le lecteur MP3 sur les oreilles, le contour des paroles qui se forme sur mes lèvres.

Et puis parfois non, parfois il n'y a pas de musique, juste les oiseaux qui piaillent derrière, chez les voisins, la télé qui parle, les pages d'un livre qu'on tourne ou le bruit des touches d'un clavier qu'on enfonce. Le bruit de la circulation, ou la conversation d'étrangers, le bruit du train sur les rails, ou la musique que d'autres écoutent.

Je ne fais pas partie des gens qui ne peuvent vivre sans musique, qui entendent leur histoire dans les paroles d'une chanson, qui se remémorent des souvenirs plus ou moins heureux aux premières notes d'une mélodie.

Et d'autres fois, je me dis que c'est indispensable, ces chanteurs qui racontent des histoires, qu'il n'y a rien de plus agréable que de me coucher sur mon lit, avec ces chansons, toujours les mêmes, que je pourrais écouter en boucle, avec celles qui de temps en temps viennent s'ajouter à la liste des indispensables.
Ça dépend des jours.

•••

Ça fait deux jours d'affilée que j'ai plus de cinquante visites journalières ici.
Comment se fait-ce ?
Généralement, j'ai quoi une vingtaine de visites par jour, entre 15 et 30 disons, mais là, plus de cent visites en deux jours.
Ça m'intrigue quand même.

•••

L'énigme du sang bleu est résolue ! ! !
T'avais-je dit, mauvais marché, (mauvais marché c'est un synonyme de très cher tu percutes ? haha trooop drôle huuum) que j'avais lu dans l'amour de ma vie que le sang est bleu dans le corps mais qu'il devient rouge au contact de l'air ?
Si j'te l'avais pas dit bah voilà, c'est fait !
Oui donc il devient rouge parce qu'il est en contact avec l'oxygène.
Mais déjà j'avais du mal à assimiler que le sang puisse être bleu, mais c'est vrai qu'en y réfléchissant les veines sont bleues, 'fin tu vois.
Ensuite, si tu as baigné dans la bio pendant tes années de collège-lycée (ne me mens pas, je sais que c'est le cas), tu te dis "mais saperlipopette le sang transporte de l'oxygène ! Quelle est cette supercherie ?" Ouais OK tu te le dis peut-être pas comme ça mais l'idée est là.
J'me suis dit la même chose figure-toi.
Mais grâce à Monsieur F. (préservons l'anonymat des protagonistes ^^), le mystère a chu, et la vérité éclate ! Whouuuu !
C'est le kiné de ma moman tu vois, qui était kiné de moi dans le temps jadis, et bref elle lui a demandé.
Et en fait le sang est rouge dans les artères, et bleu dans les veines ! Oui oui ! [N'est-il pas fier de sa petite voiture jaune et rouge... Ohhh ça va ça faisait longtemps]. Donc rouge quand il transporte l'oxygène et bleu quand il n'en a plus.
Un mystère de moins sur terre. Bientôt je m'attaque à la mort de Toutankhamon.
C'était la minute de vulgarisation scientifique, merci de ton attention.

•••

J'dis, vivement le mois de mai.
Pas pour des raisons futiles telles que c'est la fin des cours, le début de quelques mois de vacances [et de rattrapage whouhouuuu], ou alors parce que le premier et le huit mai tombe des mardis, soit 15h de cours qui sautant d'un coup d'un seul (enfin de deux coups de deux seuls mais on va pas chipoter), ou alors parce qu'en mai il fait beau, le soleil brille, palam palam paaaaam.
Non, pour une raison tout à fait plus sensationnelle.
En mai, le 16 tombe un mercredi ! ! !
C'est pour ça que je suis pressée d'être en mai.
Nan en fait j't'explique, hier je me suis rendue compte qu'on était le 16, et un vendredi, alors que j'étais persuadée que le seize c'était mercredi (tout en sachant très bien que le 18 tombe dimanche). Alors maintenant j'attends avec impatience le prochain 16 qui tombe un mercredi, et c'est en mai donc.
Inutile ? Comment ça ?

•••

Et puis il y en a d'autres, de petites pensées éparpillées.
J'y pense et j'oublie, ça va et ça vient, ça virevolte en attendant d'être attrapé.

Et maintenant je me demande, si c'était une période charmante, mais brève.
Je me demande si c'est révolu, si ça va faire partie des souvenirs qu'on se remémore avec le sourire, mais qui n'ont plus d'avenir ?
Je ne sais pas.

S'asseoir sur un banc, prendre un livre, ou des textes d'anglais. Avoir le soleil devant soi, haut dans le ciel, les gens qui passent en marchant lentement, le temps de lire et de profiter.
Ça c'était quelque chose de chouette.

Que dirait Freud de cette tendance que j'ai à confondre les "moi" et les "moins" ? Combien de fois ai-je fait le lapsus, écrire l'un à la place de l'autre, c'est étrange.
Sigmund, dis-moi, steuplaît.

Tu vois mon oreille là ? La gauche, celle où il manque un bout (y'en manque un bout oui oui) ? Bien tu vois l'autre maintenant ? Celle de droite en toute logique.
Entre les deux voilà, tu le vois ?
Non pas mon nez, plus bas.
Voilà, tu le vois, ce qui relie une oreille à l'autre ?
C'est mon sourire. Grand comme ça au moins.

•••


De krommlech.

Rangé dans Plein de trucs.

Les petits trucs en plus.

Pour compléter.

Aucun commentaire n'a encore été ajouté !
 

Pour compléter.









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://krommlech.cowblog.fr/trackback/1727537

 

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast