Grégoire Leprince-Ringuet, que je souhaite épouser depuis que je l'ai vu dans les Chansons d'amour (même s'il jouait un homo, on va pas se formaliser pour si peu (je me laisserai pousser la moustache)) (d'ailleurs M. Leprince-Ringuet, si tu passes par là , manifeste-toi et je fais publier les bans) (en plus il a même pas un an de plus que moi, on est fait l'un pour l'autre, quoi) bref je disais, Grégoire Leprince-Ringuet a joué dans un film qui va sortir en septembre, et qui s'intitule l'Armée du crime. Y'a d'autres acteurs, hein, mais si tu veux les connaître t'as qu'à aller voir sur Allociné, je vais pas te faire une liste non plus.
C'est un film qui parle du groupe Manouchian, je sais pas si tu connais ça. C'est un groupe de résistants-travailleurs immigrés qui a donc fait de la résistance (logique) pendant la seconde Guerre Mondiale, puis ils se sont fait attraper, et ils ont été vingt-trois condamnés à mort.
Encore une histoire toute gaie en perspective, quoi, comme a su si bien le faire la seconde Guerre Mondiale.
Le point est que, je connais ce groupe Manouchian, pas parce que je suis fac d'historienne, mais grâce à Louis Aragon. Louis Aragon il a écrit dans les années 50 un poème en souvenir dudit groupe, et qui se prénomme (le poème, pas le groupe) Strophes pour se souvenir. Et qui a été mis en musique par Léo ferré et qui à ce moment-là s'intitule l'Affiche rouge.
Référence à l'Affiche rouge qui a été placardée dans les rues pour montrer comme c'étaient de vilains méchants bonshommes (ça a pas trop réussi).
Strophes pour se souvenir, c'est le poème que j'aime le plus d'amour du monde entier, je te le donne en quatre mille. Je l'aime plus que le Dormeur du Val d'Arthur ou the Ballad of Reading Gaol de mon ami Oscar ou Allégorie de Baudelaire ou bon je vais pas te citer tous les poèmes que j'aime sinon on s'en sort pas (Impromptu de Musset (j'arrête)).
S tu veux le lire, je le fais gésir sous tes yeux ébahis, et si tu veux pas le lire, bah tu le lis pas, hein, on peut pas faire plus simple. Sinon, il est dans le recueil le Roman Inachevé, si tu veux tout savoir.
C'est un film qui parle du groupe Manouchian, je sais pas si tu connais ça. C'est un groupe de résistants-travailleurs immigrés qui a donc fait de la résistance (logique) pendant la seconde Guerre Mondiale, puis ils se sont fait attraper, et ils ont été vingt-trois condamnés à mort.
Encore une histoire toute gaie en perspective, quoi, comme a su si bien le faire la seconde Guerre Mondiale.
Le point est que, je connais ce groupe Manouchian, pas parce que je suis fac d'historienne, mais grâce à Louis Aragon. Louis Aragon il a écrit dans les années 50 un poème en souvenir dudit groupe, et qui se prénomme (le poème, pas le groupe) Strophes pour se souvenir. Et qui a été mis en musique par Léo ferré et qui à ce moment-là s'intitule l'Affiche rouge.
Référence à l'Affiche rouge qui a été placardée dans les rues pour montrer comme c'étaient de vilains méchants bonshommes (ça a pas trop réussi).
Strophes pour se souvenir, c'est le poème que j'aime le plus d'amour du monde entier, je te le donne en quatre mille. Je l'aime plus que le Dormeur du Val d'Arthur ou the Ballad of Reading Gaol de mon ami Oscar ou Allégorie de Baudelaire ou bon je vais pas te citer tous les poèmes que j'aime sinon on s'en sort pas (Impromptu de Musset (j'arrête)).
S tu veux le lire, je le fais gésir sous tes yeux ébahis, et si tu veux pas le lire, bah tu le lis pas, hein, on peut pas faire plus simple. Sinon, il est dans le recueil le Roman Inachevé, si tu veux tout savoir.
Strophes pour se souvenir
Vous n'avez réclamé la gloire ni les larmes
Ni l'orgue ni la prière aux agonisants
Onze ans déjà que cela passe vite onze ans
Vous vous étiez servi simplement de vos armes
La mort n'éblouit pas les yeux des Partisans
Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants
L'affiche qui semblait une tache de sang
Parce qu'Ã prononcer vos noms sont difficiles
Y cherchait un effet de peur sur les passants
Nul ne semblait vous voir français de préférence
Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
Mais à l'heure du couvre-feu des doigts errants
Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE
Et les mornes matins en étaient différents
Tout avait la couleur uniforme du givre
À la fin février pour vos derniers moments
Et c'est alors que l'un de vous dit calmement
Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre
Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand
Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses
Adieu la vie adieu la lumière et le vent
Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent
Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses
Quand tout sera fini plus tard en Erivan
Un grand soleil d'hiver éclaire la colline
Que la nature est belle et que le coeur me fend
La justice viendra sur nos pas triomphants
Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline
Et je te dis de vivre et d'avoir un enfant
Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
Vingt et trois qui donnaient leur coeur avant le temps
Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s'abattant.
Ni l'orgue ni la prière aux agonisants
Onze ans déjà que cela passe vite onze ans
Vous vous étiez servi simplement de vos armes
La mort n'éblouit pas les yeux des Partisans
Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants
L'affiche qui semblait une tache de sang
Parce qu'Ã prononcer vos noms sont difficiles
Y cherchait un effet de peur sur les passants
Nul ne semblait vous voir français de préférence
Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
Mais à l'heure du couvre-feu des doigts errants
Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE
Et les mornes matins en étaient différents
Tout avait la couleur uniforme du givre
À la fin février pour vos derniers moments
Et c'est alors que l'un de vous dit calmement
Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre
Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand
Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses
Adieu la vie adieu la lumière et le vent
Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent
Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses
Quand tout sera fini plus tard en Erivan
Un grand soleil d'hiver éclaire la colline
Que la nature est belle et que le coeur me fend
La justice viendra sur nos pas triomphants
Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline
Et je te dis de vivre et d'avoir un enfant
Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
Vingt et trois qui donnaient leur coeur avant le temps
Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s'abattant.
Pour conclure, concluons, je suis du coup méga motivée par ce film, un truc de fac d'historien avec Grégoire Leprince-Ringuet et qui est une référence à mon poème le plus préféré du monde entier de l'univers, que demander de plus, point d'interrogation, j'dirais.