J'aime bien prendre le train quand il fait nuit en hiver.
Quand il y a plein de buée sur les vitres qu'à chaque ralentissement du train, les gens s'efforcent de faire disparaître pour voir où on arrive. Ils frottent avec leur main au risque de la retrouver toute sale. Ils se penchent en avant, très concentrés, observent bien les signes distinctifs de chaque arrêt. À chaque fois ils voient que la nuit.
Ils tentent de pas louper leur arrêt, scrutent bien le paysage, et à un moment on entend une voix dans le train qui annonce la gare à son voisin. Ça se propage, les gens qui doivent descendre plus tard se rassurent, ceux qui descendent ici partent affronter le froid.
Et à chaque ralentissement, ça recommence, la buée qui est réapparue, les regards fébriles vers la nuit, le murmure et les gens qui descendent, les autres qui reprennent leur conversation, leur livre ou leur musique.
Quand il y a plein de buée sur les vitres qu'à chaque ralentissement du train, les gens s'efforcent de faire disparaître pour voir où on arrive. Ils frottent avec leur main au risque de la retrouver toute sale. Ils se penchent en avant, très concentrés, observent bien les signes distinctifs de chaque arrêt. À chaque fois ils voient que la nuit.
Ils tentent de pas louper leur arrêt, scrutent bien le paysage, et à un moment on entend une voix dans le train qui annonce la gare à son voisin. Ça se propage, les gens qui doivent descendre plus tard se rassurent, ceux qui descendent ici partent affronter le froid.
Et à chaque ralentissement, ça recommence, la buée qui est réapparue, les regards fébriles vers la nuit, le murmure et les gens qui descendent, les autres qui reprennent leur conversation, leur livre ou leur musique.