Alors tu sais, quand je me lève le week-end, généralement le facteur est déjà passé depuis le déluge sans pluie, et donc si j'ai du courrier (nan mais ça arrive, j'te jure ! C'est parce que je suis abonnée à trois magazines en fait. Et que la Caisse d'Épargne aime bien me rappeler les choses désagréables, combien d'argent il reste pas sur mon compte, ou tu vois.)
Bref mon popa le pose sur mon bureau.
Et là je me lève gentiment, ça faisait plus de 30 minutes que je faisais rien dans mon lit à part rien faire et caresser mon chat, remarque.
Et donc, si tu percutes le raisonnement logique entre les deux parties, je me lève, je regarde mon bureau, et que vois-je, que vois-je ?
Du courrier !
Et alors, accroche-toi bien, même pas un magazine, ou la mairie, ou je ne sais quelle autre joyeuseté banquière, mais un être humain !
Quelqu'un qui a scribouillé mon adresse sur la lettre, qui l'a postée et tout et tout.
Mais ne nous réjouissons pas trop vite dans les chaumières, parce que ni une ni trois j'ai reconnu l'écriture.
Tu sais, son écriture. Celles des lettres qui arrivaient cet été, des cartes postales envoyées depuis ses escales, des lettres qui n'arrivaient plus. La même écriture que sur la lettre pour mon anniversaire, qui m'a été promise et que je n'ai jamais reçue (bien qu'elle ait été écrite. Elle a fini dans sa poubelle c'est balot hein ?).
La même.
Ça m'a refroidi, du coup. Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie (c'est le cas de le dire tiens).
Alors temps de réaction oblige, je suis allée vaquer à quelques occupations matinales avant de l'ouvrir, j'aime pas le suspens, mais en même temps hein.
"Désolé, je sais pas si tu peux l'accepter mais mes excuses sont sincères."
Point.
Y'a pas le nom de l'expéditeur, ni son adresse. Y'a pas de signature, ni de P.S.
Y'a une phrase en haut de la feuille, et voilà .
Et voilà , au cas où je manquais de questions existentielles à fort potentiel sappage de moralogène, il vient de remédier à ça en quelques mots.
Je n'en manquais pas, mais c'est quand même gentil de sa part d'avoir pensé à occuper mes heures de non-sommeil.
Je voulais te parler du mariage et de mon cours de Canons culturels d'hier, et de la déco de mon blog et d'autres bidules.
Mais du coup j'ai moyennement plus envie là .
Je viens de refaire une boucle sur le vaste sujet "Mon ami Nicolas".
Mais dès que possible je te raconte ça, sutrtout que l'article a été en grande partie écrit hier soir. Dans pas longtemps, j'ai pas l'intention d'utiliser trop de ficelle pour cette boucle.
P.S. : Ce coup-ci j'ai pas l'intention de me lamenter en boucle sur mon sort, quand même.
Y'a pire quoi.
Bref mon popa le pose sur mon bureau.
Et là je me lève gentiment, ça faisait plus de 30 minutes que je faisais rien dans mon lit à part rien faire et caresser mon chat, remarque.
Et donc, si tu percutes le raisonnement logique entre les deux parties, je me lève, je regarde mon bureau, et que vois-je, que vois-je ?
Du courrier !
Et alors, accroche-toi bien, même pas un magazine, ou la mairie, ou je ne sais quelle autre joyeuseté banquière, mais un être humain !
Quelqu'un qui a scribouillé mon adresse sur la lettre, qui l'a postée et tout et tout.
Mais ne nous réjouissons pas trop vite dans les chaumières, parce que ni une ni trois j'ai reconnu l'écriture.
Tu sais, son écriture. Celles des lettres qui arrivaient cet été, des cartes postales envoyées depuis ses escales, des lettres qui n'arrivaient plus. La même écriture que sur la lettre pour mon anniversaire, qui m'a été promise et que je n'ai jamais reçue (bien qu'elle ait été écrite. Elle a fini dans sa poubelle c'est balot hein ?).
La même.
Ça m'a refroidi, du coup. Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie (c'est le cas de le dire tiens).
Alors temps de réaction oblige, je suis allée vaquer à quelques occupations matinales avant de l'ouvrir, j'aime pas le suspens, mais en même temps hein.
"Désolé, je sais pas si tu peux l'accepter mais mes excuses sont sincères."
Point.
Y'a pas le nom de l'expéditeur, ni son adresse. Y'a pas de signature, ni de P.S.
Y'a une phrase en haut de la feuille, et voilà .
Et voilà , au cas où je manquais de questions existentielles à fort potentiel sappage de moralogène, il vient de remédier à ça en quelques mots.
Je n'en manquais pas, mais c'est quand même gentil de sa part d'avoir pensé à occuper mes heures de non-sommeil.
Je voulais te parler du mariage et de mon cours de Canons culturels d'hier, et de la déco de mon blog et d'autres bidules.
Mais du coup j'ai moyennement plus envie là .
Je viens de refaire une boucle sur le vaste sujet "Mon ami Nicolas".
Mais dès que possible je te raconte ça, sutrtout que l'article a été en grande partie écrit hier soir. Dans pas longtemps, j'ai pas l'intention d'utiliser trop de ficelle pour cette boucle.
P.S. : Ce coup-ci j'ai pas l'intention de me lamenter en boucle sur mon sort, quand même.
Y'a pire quoi.