Ça arrive vespéralement.

Vendredi, 23 novembre 2007.

Hier soir alors que je gisais dans mon lit dans l'attente de ce vieil homosexuel de Morphée, j'ai eu une envie soudaine de faire du badminton.
Malgré ma langue qui menaçait de se décrocher sous le coup des bâillements (pourquoi pas ma langue, après tout ? Des fois qu'elle soit aventurière dans l'âme).
Donc j'étais là couchée en train de me demander où et avec qui j'allais pouvoir faire du badminton, bon t'abuse pas, pas tout de suite maintenant à l'instant où j'étais alitée, hein, je suis pas dingue-dingue non plus, mais disons le plus tôt possible.
Malencontreusmeent je n'ai point trouvé de solution à cet épineux problème.

Après je me suis lancée dans une profonde réflexion sur pourquoi j'aimais pas les sports d'équipe Et c'est pas parce que je suis une sale égoïste, mais c'est parce que généralement les sports d'équipe, c'est avec un ballon (du moins tous ceux que j'ai pratiquées au collège-lycée), du genre handball, basketball, volleyball, et autres trucs en "ball" (quand je te dis que ça se joue avec un ballon !), et quand on allie la peur des ballons, le réflexe de survie "pousse-toi d'sa trajectoire" et la culpabilisation à grande échelle, forcément, on ne peut qu'aimer, tu en conviendras.

Enfin bref je te retranscris pas ma palpitante réflexion, agrémentée de souvenirs de cours de sport du collège, et lycée, sinon tu risques de toi aussi t'endormir comme je l'ai fait, et là tu remarqueras que c'est pas l'heure.

En plus je vais bientôt partir, alors.

Et pour illustrer ceci je t'aurais bien mis une photo d'Emil pratiquant le badminton, sauf que je n'ai point trouvé ladite photo, malgré des recherches éprouvantes.
Trop dommaaaaaaaage.

P.S. : Et voilà j'ai ENFIN corrigé les fautes de frappe et tous les caeteras.

De krommlech.

Rangé dans SCF, Sans catégorie fixe.

Sourire d'accent.

Jeudi, 22 novembre 2007.

Alors là, cha-mi, clapclape dans tes mains dès maintenant, attends même pas que je te dise le pourquoi du parce que, y'a pas à s'impatienter.

Voilà tu as clapclapé ?

Bon, désormais, et jusqu'à ce que j'aie fini de t'exposer le, je peux t'expliquer le truc trop cool qui m'est arrivé hier soir.
En fait, il NOUS est arrivé hier soir, devrais-je dire, mais rapport au fait que je ne vis point en cohabitation avec le cerveau du grelon géant, je ne puis savoir si les réactions d'icelle sont pareilles, tu vois ? Alors je vais parler en Emilienne, surtout que je lui ai déjà piqué commentariennement une réplique l'autre jour, à ce cher grelon.

Bon alors, tadaaaaaaaaan, mise en situation.
C'était le soir, et donc, normal, je gisais sur MSN, et figure-toi que par un miraculeux miracle, alors que je parlotais avec la jeune pas-sieuse, d'un coup d'un seul le grelon géant apparut dans la convers.
Les miracles de la technologie, tout ça.
Bien alors après diverses échappées, vers Sean Connery pour exempler, d'un coup d'un seul la convers se pointa du côté de l'accent lorrain (haha), et donc charmante Elo et moi-même dûment (t'as vu comme je parle bien un peu) parloter dans le micro pour faire entendre à la tierce personne la non-étendue du désastre, rapport au fait qu'on a la maîtrise des circonflexes, haha.

Bon je palabre, je palabre, mais c'est là qu'arrive l'élèment perturbateur, à savoir, Chipotala (qui est le nouveau nom de Droopy, des fois que tu suives pas) qui s'est elle-même mise à parler dans son micro pour qu'Elo arrête de bouder (Elo fait du chantage affectif la bougresse).
Et après indication que la charmante enfant vit dans le sud très très lointain où ils disent même pas crayon de papier ni patin ni pain au chocolat ni autres marques de civilisation (je m'escaffe pour sûr), fait le rapprochement, parler, sud, parler, sud, tout ça.
Ha bah oui voilà, elle a pas l'accent trois-accents-circonflexes-sur-chaque-voyelle, elle a plutôt l'accent "tu l'entends, tu souris".

Donc voilà, c'était un peu joie dans les igloos, les prairies, les chaumières, et tous ces trucs-là.

Non parce qu'avant, le truc pour te mettre de bonne humeur immédiate, c'était le rire de Julieta.
Ensuite il y a eu à ajouter à la liste le rire d'Elo.
Voire les fous rires de concert de Julieta et Elo, si possible filmés par les soins de quelqu'un, pour se faire des soirées-esclaffe.
Et maintenant, pour la bonne humeur à profusion, il faut ajouter à la liste écouter Chipotala parler.

De krommlech.

Rangé dans

Andy et John vous m'entendeeeeez ?

Mercredi, 21 novembre 2007.

On pourrait demander à monsieur MSN (même messieurs, Andy et John, si on en croit ce très sérieux email qui nous indique qu'il n'y a plus que 50 adresses Hotmail disponibles !) de pas afficher la webcam de son contact dans le coin supérieur droit de la convers ?
Parce que j'aime pas qu'il soit là je regarde jamais ce côté de l'écran, il faut trop lever la tête et y'a la lampe et ça m'aveugle à loisir.

Le coin inférieur gauche, ça c'est lumineux comme idée.
(même si des fois y'a que de la nuit à regarder, c'est lumineux quand même)

Et pour une idée lumineuse, ou pour éclairer son esprit, il faut mettre le faisceau d'une lampe dans son oreille, et pas toute la lampe, ne nous abusons pas.

Et d'abord la jeune pas-sieuse elle fait des blagues plus nulles que moi, haha.

De krommlech.

Rangé dans Point d'interrogation.

En fait la mauvaise idée, c'est de regarder les trucs de jeunesse que tu adorais, parce que forcément, ça semble moins bien, où alors faut être aspergé de nostalgie et que plus un bout de peau ne dépasse.

Nan mais je m'étais déjà fait la remarque, t'inquiète pas pour ma rapidité d'esprit, parfois elle baigne.

Sauf que dans la matinée, je me suis souvenue que j'avais entendu parler d'Hartley coeurs à vif y'a pas longtemps, sauf que je sais plus si je l'ai vraiment lu sur l'ordi comme ma mémoire visu me le rappelle, ou si j'ai juste rêvé que je l'avais lu sur l'ordi.
Je me souviens que là où j'avais lu ce truc, ils comparaient Hartley coeurs à vif à une autre série du genre, en disant que Hartley c'était mieux.

Note que c'était ma série d'amour, quand j'avais dans les genre 10 ans (moins de 12 en tout cas, je gisais encore dans la chambre du haut qui maintenant est l'antre de Noyémie).
C'était un peu le rendez-vous de 18h sur France 2, avec Drazic-comme-il-était-beau, et aussi Nick-je-l'aimais-pas-lui-mais-il-est-mort-t'façon.

Bref le trèfle m'en a donc dit d'aller voir sur internet des extraits de la série, déjà en regardant le générique on voit que c'est vieuuuuuux, je me souvenais plus de certains personnages.
Et p'is Drazic franchement. Nan mais, je le trouvais beau, mais euhhhh.
Qu'est-ce que le point ?


(Bon j'ai pas pris une photo où il avait l'air particulièrement affreux, j'avoue)

Note qu'une dizaine d'années plus tard, je lui trouve quand même l'air vachement jeune, et le côté rebelle là, moui on a fait mieux.
Et p'is, et p'is.

Toute cette palabre pour conclure qu'il ne faudra jamais me laisser regarder un épisode de Oui-Oui (pas les nouveaux pourris en images de synthèse, hein, les biens d'avant), ou sinon je vais me rendre compte qu'il est niais et c'est toute mon enfance qui va sécrouler.



Bon sinon, c'est qui le ou la gens qui habite dans les coins d'Orléans et qui passe par ici à peu près quotidiennement voire multi-journalièrement ?
J'aime bien le machin des statistiques des visiteurs de mon blog, sauf que ça m'épuise un max de voir la résolution d'écran de certains, nan mais vraiment c'est limite un écran de cinéma que vous avez chez vous ou bien quoi ?

Je fais un article pourri c'est de la faute des gens qui ont voté le blocus de la fac encore et encore.
Ou alors de la faute des gens qui ne voulaient pas le blocus mais qui ne se sont pas déplacés à l'AG pour voter.
Note que je préfère la première solution ça m'évite de devoir me sentir fautive ou égoïste, tu vois. La culpabilisation c'est bien mieux pour des trucs plus personnels, on savoure plus (haha).

Bon, le truc bien, c'est que monsieur Clignotants il a dit à partir du 15 novembre, sixième clignotant (les clignotants dans son langage de prof d'histoire c'est les choses qu'il faut faire pour avoir son année) qui s'allume, révisions.
Comme j'ai pas cours je peux m'employer à trouver des allumettes pour le sixième.
Non en vrai, comme ça à la place d'avoir un ou deux clignotants sur cinq d'allumés, bah j'en ai un ou deux sur six, c'tout.
Mais parfois j'en ai trois, quand je prépare mes TD à la BU, ça m'arrive, j't'assure.

Et le clignotant révisions bah il peut pas arriver avant Noël, mon cerveau arrive pas à envisager la possibilité de réviser tant que le programme est pas fini. Sinon il faut revenir en arrière, ou s'arrêter en plein milieu, bref j'aime pas ça.

Je suis douée parfois pour me donner bonne conscience.

De krommlech.

Rangé dans Plein de trucs.

Haha, pas d'exclu.

Mardi, 20 novembre 2007.

J'ai écrit un article dans le bus.
J'ai tapoté l'articlounet avec mon ami le clavier et mon super ami Wordpad.
Ensuite je l'ai enregistré, puis envoyé à un jeune homme de ma connaissance parce que j'avais la flemme de faire la mise en page mais que quand même je voulais bien que quelqu'un le lise.

Pour conclure, le sus-cité a eu un article d'imou en exclusivité mondiale, inédit qui plus est, et toi nan, haha (à moins d'être le sus-cité, mais ne cherchons pas midi à l'heure du goûter).

Ça parlait de Willy Wonka, de mon amie la SNCF, et il y avait une référence implicite à Thomas More pour la partie intelligente du truc.

Voilà.
C'était juste pour retourner le couteau dans la blessure (en plus d'avoir rien à lire) si tu es un fan inconditionnel de ma prose (un parmi tant d'autres... (nan je m'esclaffe, hein)).
Ou plus sûrement pour te rassurer en te disant que tu as échappé à quelque chose de, je cite, "pas chouettement écrit, comme toujours".

De krommlech.

Rangé dans SCF, Sans catégorie fixe.

L'astuce du dimanche soir, c'était poser Krommlech sur ma couette pendant quelques heures.
Après il est tard et je vais dormir, et afin de ne pas trépasser de congélation, je me dois de retirer Krommlech de sur la couette (roulée en boule, évidemment) pour me plonger sous.
De ce fait, amicalement je l'ai posée sur le lit froid (Fleur, pas la couette, suis un brin), ailleurs, et j'ai recouvert mon corps de la couette chauffée par ses soins.
Du coup, il faisait bon chaud même sans jeune homme à moins de quatre centimètres, c'malin hein ?

Sinon peut-être une autre fois je te raconte un nouvel épisode d'"Emil est un boulet", avec l'épisode intitulé "Emil et le vaccin" (en plus je suis une seringue, c'est ironique à l'état pur (héé, j'ai une seringue dans mon pot à crayon, tu savais ça ?)).
Aussi j'aurai des arguments de défense pour me justifier peut-être, du genre "on m'a rien dit à moi".
Mais je sais pas encore si je te raconte, peut-être que je trouverai un sujet plus palpitant.

Pour l'instant dans ma journée j'ai lu Glamour (oui, je me cultive. Le pattes d'éph' sera à la mode en 2008, prosternez-vous devant le banniseement des slims, c'est un beau jour pour l'humanité), j'ai mangé de la Tresana, j'ai répondu à un texto de gentille-Marie qui prenait de mes nouvelles la charmante pas-sieuse, et j'ai appris que mon popa avait répondu sur mon GSM parce qu'il était à côté et pas moi, logique, hein ?
Enfin j'ai fait d'autres choses sûrement mais ça fatigue de se souvenir.

Il y a une grande interrogation, que faire demain ?
Y'a la grève de plein de gens égoïstes, euh, pas contents pardon. Le blocus qui continue à la fac, mais jusqu'à l'heure de l'AG, sauf que, comment je sais l'heure de l'AG, si je vais pas à la fac, et pourquoi j'irais à la fac, si elle est bloquée ?
Haha, dilemme cornélien, hein ?
Surtout que nuls comme ils sont ils sont bien capables de voter un prolongement du blocus, et déjà qu'on a presque jamais cours si quand on pourrait y aller il nous en empêche, sur quoi on est interrogés pendant les partiels, hein ?
Y'a trop de "hein" je crois.

Et puis comme tu m'as eu l'air sage pendant la lecture je te mets une photo de Pastèque Bonnet et mon-Bidou-d'amooooooour, de gauche à droite et de haut en bas, pas par ordre de douceur t'abuse pas.



Tu savais que dans les photos qui gisent dans les albums de famille et tout ça, il y en a de moi toute nue ?
Pour ma défense j'étais jeune, il fallait se baigner sauf que j'avais pas de maillot de bain.
Sauf qu'après j'ai l'air d'être une exhibitionniste selon mes sources, et ça c'est malheureux mon brave mauvais marché (je rappelle, pour ceux qui prennent le train en marche (enfin façon de parler, tu savais qu'il y avait grève de nos poteaux de la SNCF ?) que mauvais marché = très cher, vu que bon marché = pas cher).
Ou bien une photo de moi de profil et qui rit, mais où va le monde ?

Bon, là, je continuerais bien, sauf que figure-toi que j'ai plus rien à dire, et que j'ai d'autres choses à faire (nan je plaisante, on est lundi j'te rappelle).


De krommlech.

Rangé dans Plein de trucs.

Va chercher du fil et une aiguille.

Dimanche, 18 novembre 2007.

Bon, cha-mi, ça va être un article décousu, mais figure-toi que dans cette chaleureuse chambrette où je me trouve ne gît aucune aiguille, et pour trouver du fil il faudrait que je démonte un de mes vêtements,
De toute façon, je suis niouk en couture, alors ça sera un article décousu et point point.

Pour commencer, débutons avec de l'évènementiel, de la découverte séculière, tout ça.
J'ai, ou on a, fait trois découvertes de la famille des magistrales ce week-end, et gentille comme je suis, je m'en vais te narrer ceci.

Tout d'abord, les découvertes corporelles.
Nous avons découvert la boîte à "faux", et la boîte à "vrai".
Avoue que c'est quand même bien pratique pur un débat sans arguments de savoir où se trouve le bouton à "faux" et le bouton à "vrai", y'a qu'à appuyer dessus et ça débat tout seul pendant que tu tournes sept fois tes pouces dans ta bouche avant de te taire.
Histoire qu'on ait encore du mérite pendant encore mille ans ou environ, je te livre pas l'emplacement de ces boîtes, t'as qu'à explorer ton corps (haha) ou celui de ton voisin (re-haha). Nan mais c'est sur le visage va pas explorer trop loin non plus.

Et ensuite, LA découverte du samedi, mais alors celle-ci, elle va faire date dans l'histoire de la Lorraine, attention prépare-toi à tomber des nuages :
IL Y A DES ÊTRES HUMAINS QUI VIVENT EN MEUSE.
Hééé, avoue, ça te fait un choc nan ?
Y'en a même qui lancent des regards méchants, et des qui promènent leurs chiens.

Ensuite je dois tout de go te dire que samedi, 17 NOVEMBRE 2007, température extérieure avoisinant les -34.1°C, nous avons PIQUE-NIQUÉ en extérieur (logique, pour un pique-nique, me diras-tu), au milieu de nulle part (normal, on était en Meuse, si tu te souviens).

Dans la Meuse, d'ailleurs, on a rencontré des Luxembourgeois, mais je t'avoue, pas fortuitement, rapport au fait qu'on avait rendez-vous devant un cimetière (tu connais le fameux truc de se donner rendez-vous devant l'entrée d'un lieu qui en a plusieurs, des entrées, justement, bah bim, tout pareil).
Les Luxembourgeois, tu sais, c'est les gens, ils parlent dans une langue, et la phrase suivante dans une autre langue, et toi t'as qu'à ouvrir des yeux exorbités parce que t'es impressionné.
Tu demandes combien de langues il parle, et couramment il en parle quatre mais il en comprends deux de plus, et c'est à ce moment là que de l'épuisement s'abat sur tes épaules.
Ces Luxembourgeois, en fait, c'était le futur mari d'Elo (héé, remercie-moi bonhommette, il a la classe un peu beaucoup beaucoup, en fait, et en plus il est gaussant, quoi) et une partie de la future belle-famille d'Elo.
Des fois ils parlaient entre eux en idiome à consonnance germanique et après ils rigolaient mais nous pauvres Belge-Française, on percutait pas, mais des fois même après la traduction on comprenait pas le drôle, ohoh.

Aussi on a vu un renard. Et des stalactites, et SURTOUT les traumatisantes stalagmites.

On a marché pendant des milliers de kilomètres, au milieu de la non-civilisation, mais quand même y'avait des voitures qui passaient et des gens qui me protégeaient des bêtes à roues en se mettant entre la route et imou, c'dingue hein ?
Je te raconte ça juste pour que tu sois jalouse de mon statut de privilégiée si tu es une fille ou que tu en prennes de la graine si tu es XY.
Même qu'il faisait nuit des fois, parce qu'on marche on marche, et la nuit tombe, et il faut remonter toooooooooute la route, et la lumière elle est partie d'un autre côté de la Terre voir si elle y était.

Et sportif un jour, sportif toujours, on a monté dans les 204 marches environ en 2 minutes, clapclap dans tes mains d'impressionitude.

Bien sûr il faut dire à moman que c'est pas l'idée la plus lumineuse de son existence de s'amuser à sortir les photos et albums photos où on trouve des bouts de ma jeunesse quand monsieur mon fiancé est présent dans la pièce.

Bonnet il fait un voyage, il va voir Bruxelles comme c'est chouette, mais c'est pas triste parce que Pastèque il est là à la place, et Pastèque même si c'est pas le meilleur comme Bonnet il est chouette quand même.
Bonnet il est parti parce qu'il est rempli de câlins de moi, ohhhh comme c'est mignoooooon.
Oui, oui.

J'ai envie de manger une clémentine.
Je suis allée en chercher deux et Krommlech, mais je vais pas manger Krommlech.
Ce soir je vais partager mon lit avec elle, d'ailleurs, je suis sûre ça t'enchante de l'apprendre.

Quand j'étais en terminale en philo on s'envoyait des fois des SMS entre gens de la même classe, donc on était dans la même pièce, c'était pour tenter de survivre, surtout qu'on avait cours au troisième étage, la voie du suicide était tentante.
Et quand j'étais aujourd'hui vers 16h39 j'ai reçu un SMS de quelqu'un qui était dans la même pîèce que moi, là c'était pas pour tenter de survivre mais c'était don de sourire. De toute façon j'ai pas le droit de me suicider on m'a interdit de me pendre.
Avoue, c'est bête.
Surtout que les seuls modes de suicides acceptés par ma personne sont suicide de rire et suicide de vieillesse.

Jeudi soir j'ai eu l'air d'une vieille fille c'est popa et moman qui l'ont dit, et j'ai eu droit à six paquets de Ketchup pour aller avec ma boîte de six nuggets, cherche l'erreur ou dis qu'ils sont généreux chez Mc Do, au choix.
Ensuite on s'est mis assis pour voir un paon MÂLE en bikini avec des seins, et un homme se faire recouvrir d'essence puis brûler vif puis achever par deux balles dans le corps, on en parle plus.



Tout à l'heure j'ai vu 17h17, enfin on l'a vu pour moi, et 18h18, et 20h20. Mais pas 19h19 parce que c'était l'heure de la pizza quatre fromages, et certains dimanches, il vaut mieux pas regarder l'heure vers ce moment-là de la journée.

Les Egyptiens avaient de bonnes idées d'invention, parfois.

Sinon tu devrais goûter les boulets de Stan, c'est bien bon, les canelés bordelais, je t'apprends rien j'espère, et le chocolat Côte d'Or Lait Amandes caramélisées avec une pointe de sel.
Tu penseras à moi pendant que tu savoureras, et je vais me chercher quelque chose à boire, là.

Bon p'is, je pourrais faire une déclaration d'amour à m'sieur mon fiancé, et lui dire merci pour ces quelques jours passés en sa compagnie, et qu'il me manque déjà, sauf que c'est du privé-perso, ça, alors je lui envoie un message télépathique plutôt, comme ça tu lis pas, haha.

De krommlech.

Rangé dans Plein de trucs.

Sinon, cette bande de syndicalistes-communistes de la fac de lettres, ils ont décidé de bloquer la fac jusqu'à mardi, et donc, la question que tout le monde se pose, est :
Qu'est-ce que le point ?

Ou encore, à quoi ils servent cette bande de débiles ? (Oui on voit bien à quel point je les aime, mais note qu'ils servent à rien ces bougres, hein)

Bon ben week-end de 5 jours, juste la demie-semaine où m'sieur mon fiancé se pointe par ici en période de cours, on a qu'à dire c'est le destin qui veut pas nous séparer, ça fera Roméo et Juliette, Esmeralda et Quasimodo, mais sans le trépas de circonstances, tout bénéf'.

De krommlech.

Rangé dans Pas douétitude innée.

Juste pour me contredire.

Mardi, 13 novembre 2007.

La mauvaise idée, c'est d'aller caresser les peluches à Printemps en attendant le train.
Mais la pire idée, c'est de regarder le prix des peluches après les avoir caressées.

Par contre, ce train-là je devrais le prendre plus souvent, j'ai croisé trois êtres humains de ma connaissance, et j'ai mêem été invitée à une fête, mais en fait il faut que je précise, que c'est pas vraiment moi qui étais invitée, mais plutôt la bouteille de Bacardi qui m'aurait accompagnée, haha.
Sauf que samedi soir je suis occupée, et je te le donne en quatre mille, Corentin (amener une bouteille de Bacardi, Corentin, ça avait fait Tilt dans ton esprit ?) en apprenant que je me pointais pas, me tint à peu près ce langage :
"Tu vas à une autre fête ?
_ Euh, nan.
_ Tu vas draguer ? (haha)
_ Je suis plus célibataire, maintenant (note que, jadis je draguais personne, ou alors sans m'en rendre compte).
_ Tu as un copain ? (en toute logique, hein)
_ Oui.
_ Celui qui te draguait sur MSN ? (qui me draguait sur MSN, au juste ?)
_ Non.
_ Un autre ? (rebonjour, logique)
_ Voilà."
Et là je fus sauvée par la destinée, soit, le train de la SNCF qui s'est ramené tel la bise.
Tu remarqueras la portée de mes réponses qui excédait rarement l'unité motale.

C'était la partie juste prévue pour me contredire sur l'article d'avant, et te faire patienter jusqu'à dimache, avec ces grèves de la SNCF t'façon t'as de quoi jaser pendant une plombe.




De krommlech.

Rangé dans Des gens formidables.

En fait mauvais marché, je suis juste passée par là, pas parce que j'ai aperçu de la lumière, vu que j'éteins à peu près tout le temps en sortant (c'pas malin quand je débarrasse la table, je fais des allers-retours entre la salle à manger et la cuisine, et si j'éteins la lampe de la cuisine à chaque fois en ressortant, cinq secondes plus tard il faut que je la rallume, avec le coude parce que mes mains sont occupées, enfin tu vois l'esclaffe), mais parce que je me suis dit que je devais te faire part de la prévision de non-articlation pour les jours qui viennent, histoire que tu te prépares psychologiquement.

L'affaire est simple : jusqu'à demain vers les 19h et quelques j'ai plein de bidules à faire, y compris aller en cours, perdre mon temps dans le bus grâce à ma potine la SNCF qui grève et dormir, plus d'autres activités extraordinaires, comme sécher mes cheveux au sèche-cheveux ou ranger ma chambre.
Ensuite, de demain vers les 19h et quelques jusqu'à dimanche le plus tard possible j'espère, je vivrai en cohabitation chambrière avec un jeune homme de ma connaissance que mes parents acceptent d'héberger.

De ce fait, tu vois bien que je suis submergée tel un bidule surchargé, et que je ne puis te donner de nouvelles de mon existence jusqu'à dimanche soir ou lundi dans la journée.

Et à cette époque prochaine, si tu es sage (et surtout si je m'en souviens), je te narrerai la formidable histoire de la répartition tripartite des manteaux selon Emil, que je voulais te raconter hier, mais comme la SNCF trouve que c'est plus amusant de faire partir le train de 17h00 à 17h32, quand je suis revenue dans la maison des dalmatiens de la montagne c'était plus l'heure de l'articlation mais l'heure de parloter sur Skype.

Mais comme je sais que tu souffrirais que le seul articlounet de la semaine se résume à une page informative de ma vie, qui explique le pourquoi du parce que du "j'articlationne pas", je vais quand même te livrer une découverte que j'ai faite hier, pour que tu restes pas sur ta faim (et sur ma fin, haha).

Je suis une seringue.

Comment le sais-je, te demandes-tu peut-être ?

Grâce à mes mains froides qui témoignent d'un trépas. C'est pourtant dommage, de toutes nouvelles mains qui ont poussé dimanche soir grâce à l'aide d'un bisou magique, déjà fichues !

Et comme aujourd'hui même j'ai décidé de faire distribution de sympathie, je vais présentement t'expliquer le cheminement de ma pensée malade qui m'a fait arriver à une telle conclusion.
Comme ça, toi aussi, l'espace de quelques secondes, tu pourras vivre dans mon cerveau !

Déjà, débarrassons-nous de l'histoire des mains dès le départ.
Pourquoi de nouvelles mains ont-elles poussé dimanche soir ?
Ça c'est à cause du bougre de clavier que j'ai, tous les gens qui l'ont essayé en conviendront, il pousse aux fautes de frappe. De ce fait, sur MSN, j'en fais à profusion, et dimanche dans un excès d'épuisement extrême j'ai décidé de couper mes vilaines mimines qui me faisaient écrire n'importe quoi.
Mais figure-toi que ça a emplit de tristessitude m'sieur mon fiancé, d'apprendre que j'avais plus de mains (il le voyait de lui-même à la webcam, d'ailleurs (soit dit en passant, avec uniquement des moignons c'est pas très facile de remettre ses cheveux derrière son oreille)),du coup je lui ai dit d'envoyer un bisou magique et peut-être ça guérit, et hop, ça a fait pousser de nouvelles mains (moment très émouvant, d'ailleurs).

Ensuite l'histoire de la seringue.
Hier matin je suis allée faire une prise de sang (ce bougre de piqueur de sang (il me l'a piqué en me piquant, haha trop désopilant) m'a fait un bleu, d'ailleurs),et après une question m'a effleuré l'esprit :
Sachant que quand on se fait mordre par un vampire on se transforme en, est-ce qu'on se transforme en seringue quand on se fait piquer par une ?
Après réflexion, je me suis dit qu'avant de se transformer en vampire, on devait mourir, et que donc tant que je serais pas morte je serais pas transformée en seringue.
Cependant, je suis sortie dans la froidure de l'automne pour aller au cinéma, et bien sûr comme j'étais en pull, j'avais pas de poche pour ranger mes mains, et donc elles sont devenues glagla.
Et je me suis souvenue qu'un cadavre devenait froid.
Alors comme mes mains étaient froides, ça voulait dire que j'étais trépassée, mais comme j'avais toujours l'air vivante, j'en ai conclu que je m'étais transformée en seringue sans m'en rendre compte.

Donc, je suis une seringue.

Et voilà.

De krommlech.

Rangé dans Plein de trucs.

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