krommlech

Hier soir je me posais trois questions cruciales pour la survie de l'humanité. Tu vas voir.

Petit UN : Pourquoi le Bluetooth ça s'appelle Dent Bleue, sans rigolade ?
Petit DEUX : Si j'avais du avoir une aventure avec un de mes profs présents ou passés, lequel aurait-ce été ? (Merci France 2 et Muriel Robin, super.)
Petit TROIS : Quel est le machin de ma vie dont je suis la plus fière ?

Heureusement, grâce à Wikipédia le grand, j'eus une réponse à la première question, et comme je sens que ça te palpite, je te la donne en quatre mille (ça me fait penser qu'il faut carrément que ma prof au pull jaune elle arrête de dire "faire les 417 coups", parce qu'elle est allée les chercher où les 17 de trop ? Elle parlait de François d'Assise, si tu veux tout savoir).

Donc, la parole à Wiki :
"Le nom Bluetooth est directement inspiré du roi danois Harald I^er surnommé Harald Blåtand (« homme à la dent bleue »), connu pour avoir réussi à unifier les États du Danemark, de Norvège et de Suède. Le logo de Bluetooth, est d'ailleurs inspiré des initiales en alphabet runique de Harald Blåtand."



Avec ça, tu vas pouvoir aller plus loin dans la vie, en attendant que je trouve la réponse aux deux autres questions cruciales pour la survie de l'humanité. Pour ma part je suis dans l'ignorance totale. Je répondrais vite fait bien fait :
Petit DEUX : Aucun.
Petit TROIS : Que dalle.

Hier matin ça a bien commencé, puisque Gogolito s'est tiré des bras de Morphée à 5h du matin et qu'il a pensé qu'il serait bon de me faire profiter de l'info. Au bout d'un moment j'en ai eu un brin marre de son entraînement pour le championnat du monde d'athlétisme (sprint, saut en hauteur, saut en longeur, attaque d'humain (ça va peut-être être introduit bientôt aux JO, dans le doute, il s'entraîne) à peu près).
Je me suis courageusement extirpée hors de ma couette, j'ai pris le chat et illico presto il est allé faire un tour à l'extérieur de ma chambre pour voir si j'y étais.

J'y étais pas. Manque de bol, il s'en est rendu compte. Du coup il a voulu revenir dans ma chambre, vu que c'est là que j'étais. Sauf que j'avais fermé la porte.
Bah rien ne l'arrête, ce barjot. Il a ouvert la porte tout seul comme un grand.
Il a sauté sur la clenche pour l'ouvrir et après il l'a poussé tant et plus qu'elle finit par céder.

Total, il m'a saoulée jusqu'à 6h45 du matin. Après mon réveil a sonné. Un dimanche matin. À 6h45. Improbable.

Mais c'est là que la journée devient bien, parce qu'avec Pat&Pat qui sont mon oncle et ma tante et Adiboux qui est ma cousine mais pas la fille de Pat&Pat, on est allés à Paris-Paris. Pour l'anniversaire d'Adiboux et moi-même.
Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, le scrogneugneu belge qui se trouve être mon amoureux à ses heures perdues (quand il est pas marin) il nous a rejoint. Mais sans ses cheveux, il a préféré les laisser chez le coiffeur, du coup j'ai été obligé de le regarder avec le bord de mes lunettes juste au niveau de son front, pour pas voir qu'au-dessus il était démuni de chevelure.

On a fait les touristes en goguette à l'opéra Garnier, on a affronté le vent en haut de la tour Montparnasse, on a échangé le billet de train de pomme pour qu'il reste plus longuement avec nous, on s'est faufilés au milieu de la foule sur les Champs Elysées, on s'est abrités de la pluie dans un café de Montmartre.

Mais je te raconte pas, je te montre des photos. Sauf du restaurant japonais parce que, bon. En plus j'avais des spaghettis (c'en était pas mais ça s'assimilait, quoi) alors vas-y amuse-toi à manger des spaghettis avec des baguettes et on en reparle.
Puis j'ai pas non plus de photo du Jean-Pierre qui a eu la merveilleuse idée de se jeter sous un TGV le dimanche soir et qui nous a refilé 2h de retard, parce que j'en ai pas, en fait (on a qu'à le plastifier et le mettre à l'exposition des chinois plastifiés : les conséquences de l'égoïsme, et voilà).

(Fais abstraction de l'absence de cheveux de pomme.)
Derrière c'est la Tour Eiffel parce qu'on est des touristes.
Je suis pas là je cliquais sur le bouton de l'appareil photo.

L'autre fois je t'avais parlé du courrier des lecteurs de Femina, qui est une perle (bon c'était y'a plus de six mois, mais remémore).

C'était une fille trop gourde/cruche (t'as remarqué que les récipients c'est des insultes ? (mais pas gobelet)). Enfin si tu veux rigoler, va lire le courrier dans mon article, je vais pas tout te raconter encore une fois. J'ai autre chose sous le coude.

Ben là, enfin la semaine d'avant, c'était pas la fille qui était cruche, mais la réponse ! J'te jure, à pleurer.
Voilà comme ça si jamais tu as un doute un jour sur ta vie et tout le tremblement, bah c'est bien aisé, tu écris pas à Femina (note que je doute que ça te traverses l'esprit un jour, mais il faut poallier à toutes les éventualités). Parce que leurs réponses, au mieux, elles t'enfoncent quoi.

Et donc, exemple ! Tu vas voir c'est gratiné. Et puis bon, je mets pas de commentaire, ça se suffit à soi-même, ce genre de trucs.

"J’ai 13 ans, je suis en 4e. Mon problème est que je n’ai aucune repartie. Je ne sais pas quoi faire quand on m’insulte. J’ai déjà essayé de les insulter en retour, mais cela ne marche absolument pas. J’ai tenté aussi de les ignorer, mais cela n’est pas efficace non plus. Je ne supporte plus d’être humiliée ainsi. Que dois-je faire ?"

Donc voici ce que le psy de Femina conseille à cette pauvre enfant :

"Vous avez bien raison de ne pas accepter les propos blessants des autres collégiens. La bonne attitude pour vous défendre efficacement est de faire face à vos "agresseurs", de les mettre devant leurs propos en leur demandant tout simplement pourquoi ils vous disent cela.
Des questions du genre : « Pourquoi me traites-tu de… ? » ou bien : « C’est bien ce mot-là que tu as employé, pourquoi une telle insulte? ». Exprimez-vous calmement, sans vous énerver."
(Après y'a encore un paragraphe mais il est moins rigolo.)

Sans rigolade ni esclaffe ! Ils veulent que la fille elle se fasse taper dessus en plus de se faire insulter ou bien non ?

MAYDAY MAYDAY (qui est un diminutif de "venez m'aider" avec l'accent anglais, haha tu la savais pas celle-là avoue ! (moi non plus)).

Ouais donc je disais :

MAYDAY MAYDAY, JC est dans la place !

Par JC, entends pas Jésus, hein. Si t'attends le jugement dernier avec impatience, désolée de te décevoir, mon p'tit père. Ni Jacques Chirac. Lui il est occupé à faire des pas qui doivent être un but, lui. Bon p'is si t'as pensé à Julien Courbet, désolée mais je peux plus rien faire pour toi.

JC, en fait, c'est Jean-Caillou. Ma sœur, donc (si t'es pas familier avec les surnoms de la maison des dalmatiens de la montagne).
 

(Ladite Jean-Caillou.)
(C'est la moins poilue des deux.)

Tout à l'heure on était à table et je mangeais innocemment et tout à coup elle me dit un truc du genre "je suis allée sur ton blog, il est bien". Ha, ha. Flippant.
Le plus flippant, c'est qu'après ma mère a dit "oui je sais pas comment tu fais pour sortir tout ça". Conclusion y'a que Vévé qui a pas lu mon blog, elle est belle la vie (avec lui j'ai de la marge, parce que Google il le prononce "Gougle", alors avant qu'il trouve Krommlech, on est pas mal).

Après c'était pire parce que Noyémie a commencé à réciter des passages de mon blog, un peu comme si elle l'avait appris par coeur.

Puis du coup, elle a fait une association d'idée saugrenue, et elle m'a demandé de lui expliquer comment faire un blog.
Dans le flip qu'elle le fasse en cati et mini sur Skyblog, obligée je fus de l'initier.

Donc voilà, Noyémie a un blog.

Comme je suis une soeur aimante je lui fais de la pub.
Ohhhh, la soeur aimante !

Bon après, je récapitule les faits, elle a dix ans et elle est en sixième, donc si tu vas faire un tour t'attends pas à un point sur la politique ougandaise ou un résumé du dernier Goncourt, hein.
Mais tu peux toujours être attentionné, bon et bienveillant et aller lui souhaiter la bienvenue.

Promis y'a pas de langage SMS ni de faute d'orthographe (pour l'instant (je parle des fautes)). Et y'a même une blague, alors hein.

 

Tout le monde décède, c'est un peu devenu une mode, sauf que c'est une mode drôlement pas rigolote.

Hier c'est Jocelyn Quivrin qui trépassa, dans un accident de voiture sous un tunnel de la région parisienne, mais il faut dire que sa voiture était vraiment bizarre. On peut pas dire que ça tape dans le sécuritaire comme engin.

L'autre jour c'était samedi soir et j'ai regardé Lol et je me suis encore dit une fois ohlala il est beau et vivement qu'il joue dans d'autres films et voilà paf il est mort vingt-quatre heures plus tard, et c'est malin Jocelyn Quivrin.

En plus il avait trente ans et un fils de huit mois, c'est encore plus malin Jocelyn Quivrin.

Je sais pas tellement comment j'ai pu attendre aussi longtemps avant de voir ce film, là, Le pire c'est que je l'ai dans l'ordi depuis des siècles et des siècles mais j'ai jamais songé à le regarder alors que l'humanité complète dit que c'est bien, et puis là Arte il le passait et j'ai pas regardé la meilleure blague du monde ("Il s'appelle Juste Leblanc. - Ha bon il a pas de prénom ?") pour voir ça, j'ai abandonné le pont du Gard et Word,  après avoir vu les deux premières minutes du film je me suis enfouie sous ma couette avec le reste de mon pot de glace et j'ai plus bougé jusqu'à la fin tellement captivée j'étais.

Limite je me teindrais les cheveux en rouge, et je ferais une bataille de boule de neige au bord de la mer, sauf que y'a pas de mer ici et que j'aime pas tellement avoir de l'eau glacée dans le cou.

Je crois que les films biens ont beaucoup de lettres, comme Le cercle des poètes disparus, Little Miss Sunshine, Le secret de Brokeback Mountain, le Premier jour du reste de ta vie ou bien les Orphelins de Huang-Shi.
Et là Eternal Sunshine of the Spotless Mind.
(Et Jim Carrey il est beau dedans, non ?)

Mais y'a aussi des films biens qui ont pas beaucoup de lettres alors c'est pas une règle générale.

J'ai un nouveau film d'amour avec Jim Carrey, après The Truman Show, décidément il devrait faire que des films qui sont pas très drôles.Et qui donnent envie de spontanéité.

 

 

 (Oui, encore lui.)

(Je sais que ça fait plaisir à Axel, en plus.)

Ça c'est un article qui va parler qu'aux Nancéiens, alors tant pis pour les autres hein. Nan mais en fait, y'a un genre de type bizarre qui traîne à Nancy, souvent à la fac de lettres ou sur la place Stan, qui est intitulé Lionel. Y'a même un groupe sur lui sur Facebook avec plus de 2000 membres, tu vois le délire.
Il est plus que plus bizarre, et cet été il a donné une tape au maire de Nancy, André ode son p'tit nom, alors il a été arrêté et tout, l'humanité était inquiète de plus le voir traïnasser dans Nancy, mais c'est parce qu'il a été interné.

Et voici l'article du jour bonjour dans l'Est Républicain.
Ça faisait la première page, même.

En fait je me suis tapée à le scanner et je viens de songer qu'il est s^ûrmeent sur le site de l'Est et que j'ai fait ça pour rien, bien joué.

Moi aussi je peux faire Avez-vous déjà vu ? Y'a pas qu'Alain Chabat dans la vie (y'a Ebly).

Avez-vous déjà vu, trois petits points, point d'interrogation (ça fait quatre points alors que y'a quatre mots dans la phrase, on se prive de rien). Attends je vais mettre une image plutôt.


(Oublie ma phrase d'avant y'a que deux petits points avant le point d'interrogation, alors on se prive un peu quand même.)

Maintenant, oui.

J'ai encore acheté une peluche, sauf que c'était pas vraiment de ma faute, elle était douce et mignonne et ensuite j'ai regardé le prix sur la machine qui lit les codes-barres (j'adore la machine qui lit les code-barres) et elle m'a dit 4.90€ alors bon. C'est une girafe alors je l'ai appelée Flapflap, comme la blague de Flapflap la girafe.
C'est une girafe dans la savane. Y'a un hélicoptère qui passe, et Flapflap la girafe. Ouais, voilà.

En plus que je sais pas pourquoi j'acquiers des peluches avec ces deux espèces de déglingués de chats (surtout celui de Noyémie).
Hier ils se sont tapés une rigolade en se tapant mutuellement dessus jusqu'au lendemain matin. Enfin Gogolito il s'approchait en catimini avec la discrétion d'un éléphant à clochettes vers Krom, il lui posait la patte sur le râble et ensuite Krom était énervée et donc elle tapait sur Gogolito jusqu'à plus soif. Après elle se sauvait en courant, il la suivait en catimini avec la discrétion d'un éléphant à clochettes, et cætera, et cætera.
La vie est un long recommencement.

L'attaque de la sournoise porte, après l'attaque du sournois balai.

Après ils étaient épuisés de cette dure vie alors ils se sont tapés l'incruste dans mon lit, et va savoir comment, ce matin quand je me suis réveillée, je me servais de Krom comme d'un oreiller (fait dire qu'elle-même dormait sur le mien), et j'avais Gogolito entre les bras.
Ça faisait un peu de douceur en ce bas-monde, même si ces animaux sont plus brutaux que doux, on dirait des bulldozers poilus à peu de choses près.

La vie est un mystère mystérieux. Comme le coup du lecteur MP3 miraculeusement arrivé par la Poste, et que je sais toujours pas qui qui me l'a offert.

Pour finir et le plaisir, encore un épisode d'Avez-vous déjà vu, point d'interrogation, spécial fac d'historiens (mais si t'es pas fac d'historien tu peux regarder quand même). En plus le héros il s'appelle Jean-Pierre, si c'est pas un signe ça !