Maintenant à chaque fois que je passe par la petite rue piétonne-piste cyclable pour aller à la fac, je pense à deux bouteilles de
7UP posées contre le mur. Ça me fait sourire.
Petit à petit je me remplis d'associations d'idées.
Là en ce moment ça me fait souvent penser à quelque chose du genre est-ce que je serais capable de rester plusieurs mois toute seule dans un appart', à genre des centaines de kilomètres de mes amis ma famille et mon chat, à devoir travailler
('fin plutôt, chercher du travail, disons), m'occuper du sus-cité
(l'appartement donc), et tous ces trucs de grands là , point d'interrogation.
Sinon je pense Ã
"mon dieu, j'ai osé dire ça ? Impressionnant !" et ça me fait rire, ou à un message que j'ai reçu hier quand le train arrivait en gare de
Rosières (à l'époque où les trains circulaient encore, haha), qui m'a fait rire aussi même si
(d'ailleurs, ça baigne mieux ?).
Souvent les associations d'idées c'est des choses qui me font sourire ou même éclater de rire, ou même étouffer un rire, enfin tu vois des verbes avec
"rir" dedans, sauf
"souffrir" un peu, parce que je suis pas masochiste saperlipopette.
Tout à l'heure j'ai du partir à la fac
(où je suis à cet instant précis où je tapote ça, même si je posterai qu'en rentrant chez moi vu que je suis dans une jolie salle où ils ont bloqués l'accès à Internet), alors qu'il me restait
15 pages de
Harry Potter tome
7, et laisser le livre posé sur mon lit, sans savoir finir parce que le bus m'aurait pas attendu
(le Sub, c'est le bien (3) quand les niouks de la SNCF se plaignent de leur retraite).
Je devais faire un choix, Ã savoir j'ai
1h30 de transport et quinze pages de lecture, et plus d'écouteurs pour mon lecteur
MP3, ou alors j'ai
1h30 de transport et j'entame un nouveau livre ? Je pouvais pas emmener les deux, c'pas que je suis à fond contre les sacs lourds, mais ils pesaient leur poids, les deux braves lÃ
(le sac d'un fac d'historien est censé être vide, à la rigueur avec deux feuilles vierges et un stylo, pour faire croire qu'il travaille).
Du coup je suis partie
(14h14 (pas eu le temps de compter c'est passé à 15 (personne pense à moooooooooi BOUHOUHOUH))) avec la biographie de
Louis XIV (où pour l'instant je lis du mal de Julot (Mazarin de son p'tit nom francisé) parce qu'il était bougre un brin (mais pas trop quand même)). Et les
QUINZE dernières pages de
Harry Potter vont devoir attendre mon retour triomphal ce soir pour laisser échapper leur suspens.
Alors que, c'est pas de notoriété publique que je
DÉTESTE le suspens
(sauf quand, hein) ? Je te le donne en quatre mille, si tout à fait, ça l'est.
Hier j'ai détesté très fortement la dernière phrase du chapitre
31 ou
32 je sais plus exactement
(j'ai rien sous la main pour vérifier). À la rigueur je me demande si j'ai pas détesté la dernière phrase du chapitre
31 ET celle du chapitre
32.
Ou alors c'était
30 et
31, ne me fais pas hésiter comme ça quand j'ai rien sous la main pour vérifier ou je vais sûrement sombrer dans la folie.
George sinon c'est toujours mon préféré, c'est le meilleur. Un peu comme
Georges mon yéti, sauf que lui il a un
S au bout, et que là il dort par terre depuis quelques jours.
Et puis la souris de l'ordi elle est moche, un mélange entre du blanc qui est devenu sale, donc ivoire un peu, et du gris, très mauvais mélange. Pas assortie à l'ordi qui plus est.
[Là j'arrête d'écrire parce qu'il y a quelqu'un à côté de moi et je suis parano qu'elle lise ce que j'écris (ce qui est stupide vu que je vais le mettre sur mon blog, mais je SUIS stupide, c'est pas la découverte du siècle) mais quand même on sait jamais et si elle lit des trucs à propos de 7UP, nan j'ai pas envie.En plus je sais plus quoi dire parce que j'avais déjà pas grand chose à dire au départ, faut dire.]Hier on m'a demandé pourquoi j'aime
Lise.
Pas dans le genre
"nan mais vraiment qu'est-ce que tu lui trouves à cette bougresse", hein, soyons pas dingue, juste dans le genre pourquoi tu l'aimes.
J'ai dit un peu quelque chose du genre
"parce que c'est elle" (oh, c'est beau !), sinon j'avais pas envie de me tartir à faire la liste de ses qualités
(j'avais pas quinze mille ans d'vant moi) et tous les trucs qui font que.
Et je me demande grandement pourquoi je te raconte ça, parce que :
PETIT UN, tu es la personne qui m'a demandé et tu sais déjà ce que je viens de dire.
PETIT DEUX, tu es pas la personne qui m'a demandé et donc je suppose que la réponse t'intéresse pas si tu m'as jamais posé la question
(magnifique logique).
On fait, pose une question, tiens, si quelque chose te turlupine
(j'adore ce mot) Ã mon propos.
[Oui en fait la fille elle me tourne le dos à côté donc je peux continuer à écrire, et il est 14h32 j'ai cours dans 28 minutes au quatrième étage et je dois juste aller boire à la cafét' (ça fait Hélène et les garçons) avant, le temps est à moi (ça me fait une autre association d'idée, une pression dans la main quand j'ai dit au premier semestre j'allais à la cafét' le vendredi matin avec Alex et Antony).][Mais en fait non, je continue plus.]On m'a aussi demandé pourquoi j'aime l'automne et les coquelicots et les
Opel Corsa et ma soeur et la
Belgique et la
France et
Moi, et d'autres choses peut-être je me souviens plus, pas juste
Lise, au fait.
Et à la
SNCF ils font bien leur travail quand il s'agit de pas faire leur travail, justement, sur le panneau d'annonce des trains, y'en avait un d'écrit, le
TGV qui allait Ã
Paris, et c'est tout, au r'voir m'sieurs-dames.