Le carrelage, l'idée du siècle.

Jeudi, 11 février 2010.

Je sais pas qui a eu l'idée d'installer du carrelage à tout bout de champ en Lorraine, mais il a toute mon admiration. Je veux dire, du carrelage en extérieur. Si tu as du carrelage dans ta cuisine, grand bien t'en fasse, t'en as de la chance, super whouhou et tout le blabla.

Bon en fait je dis que je sais pas, mais pour une partie j'ai une idée.
J'ai deux exemples sous le bras :
1. À la fac, le long de tout le bâtiment de la BU, c'est du carrelage. Là je sais pas qui a eu la brillante idée.
2. Dans la descente de garage de la maison des dalmatiens de la montagne, là y'a du carrelage. Et je sais qui a eu la brillante idée, ça c'est du Vévé tout craché. (Comme tu es particulièrement chanceux, j'avais déjà raconté cette merveilleuse aventure.)

Bon, alors, c'est peut-être bien joli, ce magnifique carrelage, plutôt que du gravier tout pourri qui rentre dans les chaussures ou que sais-je encore. Mais il faut se rendre à l'évidence. La Lorraine n'est pas particulièrement connue pour sa météo engageante. C'est bien aisé, ce matin je me réveille, et Laurent Cabrol m'a annoncé par le truchement de la radio qu'ils annonçaient -12°C à Nancy. Comme ça m'a mis en joie pour partir à la fac, je ne te dis que ça.

Surtout que, au moment de partir, j'ouvre la porte, et là, que vois-je à l'extérieur ? De la neige qui virevolte comme un papillon (ou plutôt, comme plein de papillons). Du coup je suis retournée prendre un parapluie, je pars vaillamment, au but de cent mètres, je décide d'ouvrir mon parapluie, et en fait il été cassé, bien joué la fille. Et la SNCF n'attend pas, comme on dit.

Bref, tout à l'heure devant la BU j'ai pu assister au gadin de deux gugussettes qui marchaient de concert sur les carrelages trempés.

Et après, je rentre à la casbah, et comme la neige avait pas cessé de virevolter depuis le matin, c'est tout blanco sur le trottoir, et, dans la descente de garage.
Le truc c'est que y'a un MOTIF en carrelage dans la descente. Un coup c'est du carrelage, un coup c'est du béton, enfin c'est beau comme un camion, cette affaire.
Mais là malencontreusement on voyait pas le motif, on voyait juste du blanc neige.

C'était donc un peu la roulette russe de la vie, essayer de rejoindre la porte sans toucher un seul carrelage, un peu comme quand tu dois marcher que sur les lignes blanches des passages pour piétons ou je ne sais quelle bizarreté d'enfançon.

J'ai paumé.

Ça glissait pas mal.

Pour finir sur de la bonne humeur, une photo de Mya le bébé de Johanne et Jean-Pierre (je rigole, c'est moi en fait).

http://krommlech.cowblog.fr/images/Humains/Gens/Myaetmoi.jpg
Et après t'auras plus de mes nouvelles avant mardi au moins, parce que je me téléporte dès demain à Reims avec pomme (on a trop bien choisi le moment, on va se retrouver avec douze mètres de neige, je ne te dis que ça).

De krommlech.

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La SNCF est vraiment trop injuste.

Jeudi, 28 janvier 2010.

Un jour j'aimerais bien comprendre la logique de la SNCF.
Une fois prochaine je vais aller à Reims avec pomme, et donc j'observais les horaires de train et tout pour me transporter jusqu'à ladite ville.

Et alors, par une magie magie tes idées ont du génie que je n'explique guère, ça va plus vite, pour faire Nancy-Reims, de passer par Paris, que d'y aller directement.
Des fois que tu sois pas au point au niveau de la géographie, je fais gésir sous tes yeux un bout de carte de France. Et là, c'est limpide comme de l'eau de caillou, Reims c'est au milieu. Bon, au milieu en haut, mais au milieu quand même.

http://krommlech.cowblog.fr/images/Bidules/Imprecr/carte.jpg
Et donc en passant par Paris, je gagne 30 minutes.

En fait je sais pourquoi, c'est parce que dans le grand duel MégaTGV vs. TER, c'est le TGV qui gagne. Mais bon, ce que j'explique pas c'est en quel honneur y'a rien de mieux que le TER pour faire Nancy-Reims, non mais vraiment ?
Y'a pas une règle qui dit, quand y'a plus de 150km à se tartir en train, évitons haut et fort les TER tous lents ?

En plus, je dis que y'a du préférentisme, parce que pomme qui part de Lille, lui il a droit à un TGV pour aller jusqu'à Reims, donc il va mettre 1h30 de moins que moi pour s'y rendre.
ALORS QUE, ALORS QUE, y'a selon le grand internet 169 km entre Nancy et Reims, et 146 entre Lille et Reims.

Alors, bon, en quel honneur en 15 km de moins il gagne 1h30 et en plus il a le droit au TGV, je te le demande.

La vie est injuste avec les Lorrains, trouvé-je.

De krommlech.

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En ce moment c'est la grande rigolade sur Facebook. Ha, ha, ha. Ledit passe sa vie, à peu près, à m'ordonner des choses diverses et variées. Diverses, variées, et inutiles.
Parce que maintenant, en plus de te permettre de retrouver tes amis, tes accointances, tes connaissances ou que sais-je encore, il t'explique comment fonctionnent les relations humaines. C'est qu'il est malin ce petit Facebook.

Parce qu'il est pas ballot, lui. Il se rend bien compte, que, d'accord, t'as ajouté Jean-Pierre dans tes amis, et plus on est de fous plus on rigole, mais faut pas se leurrer, Faceboook a nien vu que vos relations sont pas au top.
Il voit bien, lui, que tu lui dis jamais bonjour, que tu vas pas prendre de ses nouvelles ni rien. 

Alors, il pourrait te conseiller, mais il préfère prendre le taureau cornu par les cornes et directement te donner des ordres. Après tout t'es pas poli avec Jean-Pierre, tu vas jamais dire bonjour à son mur, alors pourquoi Facebook il te dirait s'il te plaît quand il te demande quelque chose ? Non, non, c'est donnant-donnant, ces choses-là.

http://krommlech.cowblog.fr/images/Bidules/Imprecr/Facebook.jpg

Ça c'est Youguette, mais on la reconnaît pas bien sur la photo (elle a les cheveux plus longs que ça en vrai).

Donc voilà, comme tu observes, c'est demandé pas gentiment, sans politesse ni rien.
Et alors, le grand mystère de ma vie, pour l'instant (en plus de : quelles notes ai-je obtenues aux partiels ?), c'est, comment expliquer à Monsieur F. que j'ai vu Youguette ce week-end, qu'on s'est échangé des SMS cet aprèm et que je vais la voir encore deux fois cette semaine ?

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Deuxième grand mystère de ma vie : comment expliquer à Monsieur F. qu'il est bien mignon, mais ledit Julien est à la fac avec moi et je l'ai vu pas plus tard que cet après-midi, alors je vais pas me tartir à lui dire bonjour quarante-quatre fois par jour par tous les moyens possibles et imaginalbles ?

Et encore, ça c'est quand il te fait pas faire du boulot gratis et sans s'il-te-plaît en te demandant de trouver une photo de profil pour tes amis ou de leur montrer des accointances qu'ils pourraient avoir. Comme si les gens ils pouvaient pas le faire eux-même, sans galéjade.
 

De krommlech.

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Check.

Samedi, 19 décembre 2009.

Faudrait qu'on m'explique un peu la logique des gugusses qui font les cadeaux de Noël. Je veux dire, ceux qui créent les cadeaux.

À quel moment le type il a l'idée lumineuse de se dire "tiens, et si je mettais le prix sur la boîte du cadeau, et après on mettra du machin transparent par dessus, et comme ça pas moyen de retirer le prix du cadeau, HINHINHIN trop rigolo !".

Sans rigolade y'a rien qui fait tilt dans leur caboche ?

Mais j'ai vu le pire du pire de chez monsieur Pire, aujourd'hui.

J'ai un cadeau avec lequel ils ont mis un petit carton au bout d'une ficelle. C'est le genre de petit carton avec un truc pour écrire "Pour Jean-Pierre, de la part de Jean-Pierre bis". Puis tu peux ouvrir le petit bout de carton pour écrire un petit mot, y'a des lignes et tout, pour faire quelque chose d'émouvant.
Et au dos dudit petit carton, paf, ils écrivent le prix du machin.
Ils voudraient pas le mettre en jaune fluo et ajouter tout autour des petits lumières clignotantes pour être sûrs que la personne à qui tu offres le cadeau elle loupe pas combien tu as déboursé pour la faire sourire ?

Saper et lipopette, ça dépasse mon entendement cette affaire.
Sans rigolade ils doivent pas avoir la logique à tous les étages chez ces fabricants de cadeaux (Natures et Découvertes, si tu m'entends, t'as qu'à te sentir visé, va).

Mais le point positif c'est que j'ai fini de gribouiller les prix, me battre avec le scotch, chasser Gogolito qui s'amuse trop près de mon atelier emballage, remplir les étiquettes, ne pas m'étrangler avec le ruban, faire de jolies boucles, et hop !

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Me reste plus qu'à trouver les cadeaux qui manquent et réitérer les opérations sus-citées.

De krommlech.

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Persistance rétinienne.

Mardi, 15 décembre 2009.

Ça va rien t'apporter dans la vie mais faut absolument que je le dise alors.

Aujourd'hui un prof, il portait un sweat-shirt à capuche, gris à l'extérieur et à rayures grises et blanches à l'intérieur. Y'avait une fermeture éclair élégamment descendue jusqu'au niveau du nombril.

En-dessous, il portait une chemise et une cravate.

Un sweat-shirt à capuche et une cravate.

Voilà, c'est tout.

(Sinon dans la salle y'avait une autre prof et elle elle a deux pulls en tout et pour tout, un couleur jaune poussin malade, et un autre couleur bleu qui pique les yeux. Aujourd'hui elle avait le bleu qui pique les yeux.)

De krommlech.

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L'ange de Leather Lane.

Vendredi, 11 décembre 2009.

J'ai lu un livre l'autre jour, et c'était formidable parce que l'auteur tenait vraiment à ses lecteurs.
Sa technique, c'est qu'à chaque fois qu'il sous-entendait quelque chose, dans la phrase d'après il t'expliquait ce qu'il venait de sous-entendre, pour être bien sûr qu'il perde pas des lecteurs en route.

C'est l'histoire d'une fille qui tient un café et qui mène une enquête. À un moment elle utilise une fausse identité :
"Ce même jour, à quatre heures précises, Mrs. Sarah Richmond - ou du moins, celle qui se faisait appeler ainsi - arriva à Berkeley Square."

À un autre moment, elle va voir le boucher Mr. Sanders, pour discuter avec lui seul à seul, et là y'a les commères du quartier qui commèrent :
"D'aucunes n'hésitèrent pas à en tirer la conclusion absurde et calomnieuse que [...] la mère Sanders ferait bien de tenir son bonhomme à l'oeil, sous-entendu qu'autrement le boucher bien en chair risquait de succomber sans mal aux charmes de la patronne de café."

D'autres fois, quand y'a pas de sous-entendu à dé-sous-entendre, l'auteur il se lance dans de grandes grandes phrases avec plein de mots et de propositions, qui veulent pas dire grand chose mais il aime bien quand même.
"Dans un autre [box] se trouvaient deux marchands des quatre-saisons qui argumentaient à propos des mérites respectifs des mules et des ânes, tous deux pouvant de targuer de l'entêtement que l'on prêtait à leurs bêtes de somme favorites."
Je sais pas si tu es plus doué que moi, mais j'ai du la relire deux fois la phrase, pour la comprendre. Et finalement c'était pas la peine parce qu'elle sert à rien. Mais ça utilise 5 lignes alors c'est bien.

L'histoire elle se passe au XIXe siècle à Londres. Et ça implique encore un truc saoulant, c'est l'auteur qui veut montrer qu'il a bien étudié Londres au XIXe siècle, que ses recherches furent longues et fructueuses et blablabla, et qu'il a pas commencé son roman un jour d'ennui entre le café et la douche.
Donc à chaque fois qu'il peut recaser de petites références qui ont rien à faire dans l'histoire, il le fait. Et surtout, le pire, c'est qu'à chaque fois qu'un personnage se déplace, il te fait tout le trajet rue par rue.
"L'infirmière traversa Mayfair par un itinéraire direct : elle passa l'angle de Grosvenor Square, longea Duke Streer, et poursuivit ves le nord."

Le presque mieux du mieux c'est quand même dans les dialogues. Il fait exactement ce que je faisais quand j'étais jeune et innocente et que je voulais écrire un roman. Pour pas dire "dit-il" tout le temps, il utilise des synonymes. Mais le truc qui fait pas du tout naturel, parce qu'à chaque fois qu'ils parlent il utilise un verbe différent avec vingt-cinq qualificatifs.

"[...] Insista calmement Mrs. Tanner.
[...] maugréa Cranks d'une voi pâteuse.
[...] répondit Mrs. Tanner avec une naïveté délibérée.
[...] rétorqua Mr. Cranks, bopuffi d'un orgeuil d'ivrogne.
[...] intervient Arthur DeSalle."


http://39marches.files.wordpress.com/2009/09/lee-jackson-french.jpgL. Jackson, L'ange de Leather Lane, Editions 10/18, 2009.

Le pire dans tout ça, c'est que ce livre c'est le sixième d'une série, et ça m'a donné envie de lire les autres tomes pour savoir ce qui arrive à la fille. Mais je sais pas si je vais supporter ce style décapant pendant 5 livres, ou même un seul.

De krommlech.

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The return of the tragedy.

Lundi, 7 décembre 2009.

Bon, Vévé mon papa me tabasse depuis vendredi (pas tabasser au sens littéral, hein (je suis plus grande que lui (HINHIN))), donc il me tabasse depuis vendredi pour que je te raconte Emil est pas douée, the return of the tragedy.
Avec de l'anglais ça fait plus épique, tout de suite.

L'histoire se situe ainsi :
- Géographiquement, la maison des dalmatiens de la montagne, dans ma chambrette.
- Historiquement, vendredi, entre 12h30 et 13h. J'avais pas de coucou sous la main pour plus de précision, tu me pardonneras.

Vévé était en train de vaquer à ses occupations sur l'ordinateur et après la sustente je suis redescendue en chambrette. Puis comme j'avais Bob le bricoleur sous la main, je lui expose le problème métaphysique du moment : il faisait froid dans ma chambre.
Froid du genre que mes mains sont glagla quand je tapote sur l'ordi alors que ma chaise de bureau est le truc le plus proche de mon radiateur, tu vois le sinistre.
Alors j'explique que depuis genre deux semaines, il fait toujours froid, même quand j'augmente consciencieusement le radiateur et tout, que dalle, que dalle.

http://krommlech.cowblog.fr/images/Arts/Cartespostales/Sanstitre1.jpg

Puis Vévé tente la solution pour débile moyen (moi) : "t'es sûre qu'il est allumé, au moins ?"
Et en fait, bah non.

Ça faisait deux semaines que j'augmentais en vain le petit numéro de la molette du radiateur parce que je trouvais qu'il faisait froid, mais ledit radiateur était sur OFF.

(Maintenant Vévé va être content parce que je me suis humiliée sur mon blog et pas seulement lui et ses talents de peinture, ça lui fera son cadeau de Noyel. (Haha.))

De krommlech.

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Bien joué, Emil.

Samedi, 28 novembre 2009.

http://www.kaleidoblog.be/wp-content/uploads/2009/06/un-joyeux-non-anniversaire.jpg
Je suis trop trop mauvaise. Du genre que les gens ils me regardent dans la rue et ils me montrent du doigt et ils font "haaa comme elle est trop trop mauvaise !". Ou peut-être pas, en fait.

L'histoire c'est que c'est l'anniversaire de mon blog aujourd'hui. Sauf que c'est pas son anniversaire de Cowblog parce qu'il a eu une brève existence ailleurs avant de venir dans ce monde qui-sent-bon et qui-a-de-jolis-cheveux qu'est Cowblog.
Donc je voulais faire un article pour dire, whouhou, ça fait trois ans que je raconte ma vie et y'a de plus en plus de gens qui viennent la lire, c'est pas suspicieux ça ?

Même que je voulais m'arranger pour que ça tombe en même temps que mon 1000e article.

Ça aurait été méga classe, nan, de fêter les trois ans et le millième article en même temps ?

Et en fait, c'est là que tu vas voir à quel point je suis trop trop mauvaise. Déjà, c'est pas mon millième article, c'est le 998è. Neuf-cent-quatre-vingt-dix-huitième. Au lieu de millième.
Et paf ça m'apprendra, ça fait 34 caractères pour le taper au lieu de 8.

http://krommlech.cowblog.fr/images/Bidules/Imprecr/debut-copie-1.jpg

Mais en plus, je suis balotte, parce que le troisième anniversaire de mon blog, c'était carrément hier. Le 27. Pas du tout le vingt-huit. Le vingt-huit c'est l'anniversaire de rien pour mon blog.

Donc là, comme je suis trop trop mauvaise, je t'ai fait lire un article uniquement pour que tu saches que y'a rien à célébrer pour mon blog aujourd'hui.

M'en fous je reviendrai le 28 janvier quand ça sera le troisième anniversaire de mon blog sur Cowblog, d'abord.

De krommlech.

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Le courrier des lecteurs.

Vendredi, 20 novembre 2009.

L'autre fois je t'avais parlé du courrier des lecteurs de Femina, qui est une perle (bon c'était y'a plus de six mois, mais remémore).

C'était une fille trop gourde/cruche (t'as remarqué que les récipients c'est des insultes ? (mais pas gobelet)). Enfin si tu veux rigoler, va lire le courrier dans mon article, je vais pas tout te raconter encore une fois. J'ai autre chose sous le coude.

Ben là, enfin la semaine d'avant, c'était pas la fille qui était cruche, mais la réponse ! J'te jure, à pleurer.
Voilà comme ça si jamais tu as un doute un jour sur ta vie et tout le tremblement, bah c'est bien aisé, tu écris pas à Femina (note que je doute que ça te traverses l'esprit un jour, mais il faut poallier à toutes les éventualités). Parce que leurs réponses, au mieux, elles t'enfoncent quoi.

Et donc, exemple ! Tu vas voir c'est gratiné. Et puis bon, je mets pas de commentaire, ça se suffit à soi-même, ce genre de trucs.

"J’ai 13 ans, je suis en 4e. Mon problème est que je n’ai aucune repartie. Je ne sais pas quoi faire quand on m’insulte. J’ai déjà essayé de les insulter en retour, mais cela ne marche absolument pas. J’ai tenté aussi de les ignorer, mais cela n’est pas efficace non plus. Je ne supporte plus d’être humiliée ainsi. Que dois-je faire ?"

Donc voici ce que le psy de Femina conseille à cette pauvre enfant :

http://krommlech.cowblog.fr/images/Bidules/Illustrations/logoversionfemina.gif"Vous avez bien raison de ne pas accepter les propos blessants des autres collégiens. La bonne attitude pour vous défendre efficacement est de faire face à vos "agresseurs", de les mettre devant leurs propos en leur demandant tout simplement pourquoi ils vous disent cela.
Des questions du genre : « Pourquoi me traites-tu de… ? » ou bien : « C’est bien ce mot-là que tu as employé, pourquoi une telle insulte? ». Exprimez-vous calmement, sans vous énerver."

(Après y'a encore un paragraphe mais il est moins rigolo.)

Sans rigolade ni esclaffe ! Ils veulent que la fille elle se fasse taper dessus en plus de se faire insulter ou bien non ?

De krommlech.

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La parole à Malach'

Mardi, 10 novembre 2009.

Aujourd'hui, intéressons-nous aux palabres d'un Irlandais répondant au doux nom de Malachie. On a vu plus doux comme nom mais tant pis. Un jour, ce brave Malachie nous tint à peu près ce langage :
" Lorsque que clamsera le cent-onzième pape, petit scarabée, la fin du monde se sera".
Il l'a dit tout pareil, mais en gaélique du XIe siècle, en fait.

Il se trouve que par un hasard fortuit, le cent-onzième pape susnommé c'est Ben. Notre petit Benoît le seizième, celui-là même.
Bon en fait, c'est le 265e, mais on dit que c'est le 111e depuis Malachie, chipote pas trop.

http://krommlech.cowblog.fr/images/Humains/Gens/benoitXVI.gifÇa c'est Benoit XVI déguisé en Père Noël, sauf qu'il a pas de barbe et qu'il fait pas HOHOHO.

Donc, dès qu'il passe de vie à mort, paf, c'est la fin du monde.
Alors c'est bien beau qu'on nous pompe l'air depuis un bail avec la fin du monde qui est en l'an 2012, à cause des Mayas qui savaient même pas compter, alors pas la peine d'en faire un Chavrou, mais si ça se trouve, Ben il va décéder en l'an 2011, et paf, les gens ils l'auront dans l'os avec leur fin du monde en 2012, ils se retrouveront dépourvus, quand la fin du monde sera venue.

C'est angoissant, tout de même, cette affaire.
Enfin ça serait angoissant si c'était vrai, je veux dire. Parce que ça fait du suspens, pas comme la fin du monde en 2012 où t'auras eu le temps de regarder une dernière fois Des chiffres et des lettres et d'empoisonner ton chamois domestique pour pas qu'il souffre trop de la fin du monde.
Là, ça se trouve, Ben il mourra et toi tu seras en train de faire pipi, on sait jamais, enfin y'aura forcément des gens qui seront en train de faire pipi quand Ben mourra, statistiquement. T'imagines si la dernière chose au monde que tu as faite dans ta vie c'est faire pipi ? Nan mais l'angoisse.

Mais bon, en fait c'est pas vrai, le doux Malachie il a jamais dégoisé ça, on nous a pris pour des billes sur ce plan-là. C'est un type d uXVIe siècle qui avait pris trop de champignons hallucinogènes ou je sais pas quoi, toujours est-il qu'il avait complétement déboité Arnold sur ce coup-là.

Nous voilà rassuré, on va pouvoir se préparer tout tranquillement à la fin du monde de l'an 2012, sans plus se soucier de la santé de Benoît. Surtout qu'il a 82 ans alors.

Sinon, si tu t'ennuies dans ta vie, tu peux aller te traîner sur Wikipédia du côté de la liste des prédictions de fin du monde, tu vas voir à tout ce qu'on a échappé sans s'en rendre compte, petits veinards qu'on est.


De krommlech.

Rangé dans Pas douétitude innée.

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