Google images est grand.

Vendredi, 2 juillet 2010.

Je songeai, je songeai.

Je voulais te raconter des bidules machins, mais sans galéjade, j'ai rien à déblatérer. En ce moment je jongle entre les bus, les trams, les trains et la voiture de l'auto-école (et des fois sinon je monte dans des voitures où c'est pas moi qui conduis et là c'est la fête). J'ai acheté de la vêture aux soldes (et en fait je suis carrément triste de plus avoir la possibilité d'aller à Lille, parce que les soldes à New Look ça doit être top-moumoute, je ne te dis que ça). Et puis sinon je vois des humains et tout, mais ça te palpiterait pas que je te raconte.

Donc, heureusement, Bubblestat est là pour me sauver la mise et éviter la décrépitude de ce blog.

Parce que, t'sais, y'a des gens, ils arrivent sur mon blog grâce à Google Images.
La majorité du temps ils tapent "l'animal le plus moche du monde", "la femme la plus moche du monde", "Billie Frechette", ou "blague d'historien drôle", avec une orthographe plus ou moins hésitante.

Et p'is y'en a d'autres, ils tapent des trucs bizarroïdes, ou alors c'est Google qui est bizarroïde, parce que je te raconte pas l'association d'idée requête-résultat de la recherche, c'est pas probant, du tout, du tout.
Donc, je te raconte pas, mais je te montre un peu, parce que figure-toi, quand je tombe dessus, je fais des impressions écrans, la brave petite que je suis.

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Tu peux remarquer que la pauvre Noyémie est mise souvent à contribution, et si c'est pour parler de serpent attrape-pénis (qu'est-ce que le point ?) ou de Véronika Loubry, c'est bien la peine.
Bon sinon la zoologie, c'est pas ça qu'est ça, t'as remarqué.

Au moins c'est rigolo.

De krommlech.

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Murphy's back.

Dimanche, 27 juin 2010.

Bon, y'a Murphy. Celui de la loi de Murphy, avec les tartines qui tombe,nt du mauvais côté et les files de caisses au supermarché qui avancent pas.

Celui-là, il adore faire des farces avec mon emploi du temps. Il s'organise pour que y'ait toujours deux trucs qui tombent en même temps, histoire que ce soit plus rigolo.

L'autre fois on était en mai, et alors j'ai lu un article dans un magazine sur l'opération de la cataracte. La cataracte, pas sur le Nil, mais la maladie des vieux chiens qui ont les yeux tous blancs, et la maladie des vieux tout court d'ailleurs, et aussi la maladie des gens qui ont un prénom de vieux, au hasard, Emilienne.
http://krommlech.cowblog.fr/images/Lieux/Egypte/lescataractesdunil10744998751122484.jpg(Ça c'est une cataracte du Nil, pas des yeux.)

Quand j'étais minuscule, ils ont fait la moitié du travail, c'est-à-dire, ils ont retiré mes cristallins, sauf qu'après ils ont pas mis de lentilles artificielles.Et alors cette histoire m'inspirait pas trop, sauf que j'ai lu l'article dans le magazine là, qui disait c'est top-moumoute ça dure 15 minutes et en quelques heures on retrouve sa vue.

Et je me suis dit, quand même ça serait pas le summum du luxe, de pouvoir se réveiller le matin, et voir sans avoir à tâtonner pour trouver mes lunettes ?

Du coup j'ai décidé que j'allais prendre RDV à l'hôpital pour entendre parler de vive voix de cette affaire, et en attendant je m'auto-persuade que se faire opérer des yeux en anesthésie locale, non c'est pas hyper-flippant, vraiment vraiment.

Et alors, vendredi matin, à 10h30, j'ai rendez-vous. Même que Vévé il a pris une journée de congé pour m'emmener et tout, on s'était organisé et tout.

Et ce matin, je compulse ma boîte mail joliment, et le mail que j'attendais depuis des semaines et des semaines, enfin il est arrivé.
C'est un mail de Monsieur le prof qui a un nom de cycliste, et entre fac d'historiens ça fait une plombe qu'on est dans les starting-blocks en l'attente de son mail, qui doit nous dire quand est-ce qu'on fait la soutenance de notre rapport de stage qu'on a pas encore fait (c'est que pour l'instant, on est tous défaillant au semestre, et on a pas notre année, tout ça parce que les choses prennent trop de temps, et c'est d'une tristesse).

Vendredi matin, à 10h, il a dit.

Sans galéjade.

De krommlech.

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Le point de non-retour.

Mercredi, 23 juin 2010.

Alors, j'ai scanné mon paquet de gruyère râpé. Maintenant on peut dire que j'ai atteint le point de non-retour du n'importe quoi sur ce blog, on est d'accord.

Je tiens à préciser, qu'en fait c'est pas du gruyère râpé mais de l'emmental, sauf que gruyère c'est quand même plus rigolo comme mot, et de toute façon quand c'est râpé on voit pas lequel a des trous et tout.

En fait c'est carrément malaisé de scanner un paquet de gruyère râpé, quand il est plein je veux dire, sauf qu'on a pas l'habitude de collectionner les paquets vides à la maison des dalmatiens de la montagne donc j'avais que ça sous la main, donc tu excuseras la piètre qualité de mon scan.

http://krommlech.cowblog.fr/images/Bidules/Scans/IMG-copie-2.jpg

En même temps, avoue, c'est la première fois de ta vie que tu vois un paquet d'emmental râpé scanné, non ? C'est un peu un évènement dans ta vie, une première fois, c'est toujours émouvant.

De rien, de rien.

Bon c'est parce qu'en fait la dernière fois avec Noyémie on mangeait des pâtes. Et donc, on avait sorti le paquet d'emmental pour en mettre dessus (pas celui-là que j'ai scanné, mais un cousin qui lui ressemble fort).

Et en observant le paquet bien attentivement, on s'est rendu compte des mœurs alimentaires bizarres de ceux qui font le packaging.

Non, mais, observe bien le paquet.

Tu vois là où y'a la fourchette de spaghetti ? Non mais, regarde la mise en scène de la fourchetée de spaghetti, c'est incroyable.

http://krommlech.cowblog.fr/images/Bidules/Scans/IMG-copie-3.jpg

En fait, le type qui mange ses pâtes, comme selon le paquet, il fait comme ça : il prend sa fourchette, avec il enroule des spaghetti pour se faire une fourchetée. ENSUITE, il prend un peu de sauce tomate, à l'aide d'un ustensile inconnu, disons une petite cuiller. Alors dans la main gauche, gugusse à sa fourchette de spagh', de la main droite, il ajoute quelques millilitres de sauce tomate à l'aide de sa cuillère. Il repose sa cuillère, sa main cherche fébrilement le paquet d'emmental, il en prend une pincée, qu'il pose en équilibre précaire sur sa fourchette de spaghetti.
ENFIN, pour conclure cette extase gustative, il court jusqu'à son jardin, il cueille un bout de persil cerfeuil, qu'il ajoute victorieusement sur la pile alimentaire minutieusement préparée.

Enfin, quand tout est prêt, le gugusse retourne s'asseoir à table, et enfin, vingt-deux minutes et sept dixièmes plus tard son palais goûte enfin ces merveilleuses spaghetti accompagné de sauce tomate, d'emmental râpé et d'une touche de persil cerfeuil.

Mais bon, c'est froid.

.Alors il recommence.

Bon p'is, un truc comme ça, je crois que ça méritait carrément que je scanne le paquet d'emmental, parce que bon, si c'est pas hyper-palpitant, je m'y connais guère.

De krommlech.

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L'art de l'architecture.

Mercredi, 2 juin 2010.

Il faut AB-SO-LU-MENT que je te raconte le truc merveilleux qui m'est arrivé lundi soir. Des trucs comme ça, ça tape dans la catégorie de l'extraordinaire, je ne te dis que ça.

En fait avec une intro telle que celle-ci on dirait pas, mais je vais te parler architecture. Le sieur Corbusier, ou bidule Niemeyer, ils peuvent aller se recoucher (je dis eux parce que c'est les seuls architectes que je connais, en vrai).

Donc, lundi soir, j'ai fait connaissance de la pièce qui sert à rien (la pièce, comme un vestibule (Kaamelott inside)), et j'en suis restée comme deux ronds de frites (ça c'est une référence à Anne-Sophie Bonjour, histoire que tu prennes conscience que pour de vrai je connais l'expression).

(Un jour j'ai remarqué, en général, plus je mets de parenthèses dans mes articles, plus je suis d'humeur jouasse, ce qui est étrange quand on y songe. (Genre là je suis d'humeur jouasse. (Normal, j'ai appris l'existence de la pièce qui sert à rien.)))

Bref, comme une pas-douée, j'avais omis d'embarquer mon appareil photo. Mais faut dire, j'étais dans l'ignorance que j'allais rencontrer la pièce qui sert à rien (appelons-la PSR pour les intimes).

Heureusement pour toi, je suis une fille pleine de ressources, et donc je suis retournée sur les lieux du crime pour immortaliser (ne me remecie pas, c'est tout naturel).

Parce que je pourrais t'expliquer, mais pas sûre que tu percutes quelque chose.

Exemple : La PSR, elle a deux fenêtres, une porte, et c'est tout.
Là je me dis, tu dois pas saisir en quoi la PSR est extraordinaire.

Et donc, le poids du blabla, le choc des photos, et caetera, j'te montre :

http://krommlech.cowblog.fr/images/Lieux/DSCF5016.jpg
http://krommlech.cowblog.fr/images/Lieux/DSCF5017.jpg(C'est la même pièce, mais vue de droite, et vue de gauche,
pour si jamais tu es pas rapide de la comprenette.)

Saisis-tu le concept de cette pièce ? (Perso j'ai du mal.) (Mais je comprends bien en quoi elle est extraordinaire, j'espère que toi aussi.)

En fait, t'es dans l'appartement, et tu veux ouvrir la fenêtre, alors tu ouvres la fenêtre, et paf, tu tombes sur une deuxième fenêtre un mètre plus loin. Et si t'as des envies d'aquarium, tu peux rentrer entre les deux fenêtres grâce à la porte astucieusement placée.

Je t'avais bien dit que c'était un truc merveilleux.!

Maintenant, on peut faire un petit jeu (chic, chic, t'entends-je dire). Le but du jeu, c'est de découvrir : qu'est-ce que le point de la PSR ?

J'ai deux options pour l'instant :
1. C'est anti-suicidaire. J'veux dire, le type suicidaire, il veut se jeter par la fenêtre, et là paf, il tombe dans la PSR, et il faut qu'il réitère le jetage par la fenêtre, et entre-temps il a changé d'avis.
2. Le type qui a conçu l'appart, il venait du Sud, là où il faut chaud, et à la base il avait fait un balcon, et après il est resté en M&M et il a déchanté, et donc il a construit un mur et une fenêtre à la place de son balcon, et nous voici avec la PSR

De krommlech.

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Le secret des clefs.

Mardi, 18 mai 2010.

Il faut que je te raconte un peu le désastre qu'est ma vie. (On dirait un peu que je vais raconter une histoire tragique, mais en fait non.)

La nuit dernière, j'ai pas dormi dans la chaleur du foyer familial. Et du coup ce matin, vers 10h pile poil poule, je suis rentrée à la maison des dalmatiens de la montagne, qui était vide. The house was empty (l'anglais rajoute du dramatique). Tatataaan !

Et après avoir fouillé soixante-deux minutes dans mon sac, je me suis rendue compte que comme une débilos, j'avais oublié de prendre mes clefs hier. Bien joué, Emil.
Du coup, j'ai tenté si par hasard une bonne âme avait pas oublié de fermer à clef la porte du garage ou la porte d'entrée, mais que nenni, tout était clos.
Là, le facteur est passé (comme dans la chanson "le facteur n'est pas passé, il passera au moins de mai", et bah en fait on est en mai) et il m'a refilé le courrier, et après j'ai du faire genre que je lisais le courrier devant la casbah jusqu'à ce que le facteur soit hors de portée de zyeux, parce que avoue, ça aurait été louche qu'il me donne le courrier et que je me barre avec. Mon but là dans la vie c'était d'aller chez mère-grand en attendant que quelqu'un regagne la maison des dalmatiens de la montagne.

C'est alors que la lumière fut. Le truc c'est que ma chambre donne sur le jardin, au rez-de-plancher, et en général ma fenêtre est jamais fermée-fermée, elle est juste repoussée (c'est pour pas avoir à affronter les frimas nocturnes quand les chats miaulent comme des demeurés pour rentrer à 3h du mat, hop j'ai juste à tirer sur la fenêtre et elle s'ouvre comme une grande).

http://krommlech.cowblog.fr/images/Animaux/Dautresgens/animauxbebeours54844006a5.jpg(Alors oui, je sais, y'a aucun lien entre l'image et l'article,
mais figure-toi que j'ai tapé "clef" dans Google,
et le premier résultat c'est l'association pour les amateurs gays de fessées,
alors pour retirer les images de ma tête j'ai choisi un mignon bébé ours polaire.)

Alors je suis allée derrière la maison devant la fenêtre de ma chambre (hein qu'elle est intéressante mon histoire ?), et ouais, ma fenêtre était effectivement ouverte ! Et sur mon lit, à moins de deux mètres de moi, se trouvait mon sac renfermant les précieuses clefs !
Sauf que, à ma fenêtre, y'a des barreaux. Et je te le donne en quatre mille, pas moyen de me tortiller jusqu'à mon sac pour attraper les clefs, je tentai mais en vain.
Du coup je me suis mise à ruser telle la siouse, je suis allée piquer un tuteur dans le jardin de Chritelle, et grâce à une habileté hors-norme, j'ai réussi à saisir le sac. Victoire, victoire, criait la petite voix dans ma tête.

Sauf que, le premier moment d'émotion passé, je me suis rendue compte que mon sac était vide. Y'avait carrément pas mes clefs dedans, juste des paquets de mouchoirs en veux-tu en voilà plein.

Du coup j'en ai conclu que les clefs étaient sur mon bureau, hors de portée, et que j'allais devoir attendre un sauveur pour m'ouvrir la porte.

Et en fait là je me suis souvenue : hier soir, j'ai mis mes clefs dans la petite poche de mon sac, qui se ferme avec une fermeture éclair. Donc en fait, je les avais avec moi depuis le début. Alors je suis rentrée dans la maison des dalmatiens de la montagne, et voilà.

De krommlech.

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En fait quand j'étais petite on m'appelait Miss Catastrophe parce que je cassais toujours plein de trucs. Les deux phrases que j'entendais souvent c'est "t'as deux mains gauches greffées sur des bras morts" et "t'en es contente de tes greffes ?". Ouais on a carrément de l'humour dans la famille.

Et en fait samedi avec Laure et pomme on était au resto japonais*, et pomme va savoir pourquoi voulait prendre nos plats en photo. Et donc, à ce moment-là du récit, si on allie l'humour de la famille sus-cité et mes bras en mousse, il est arrivé que j'attendais patiemment que pomme prenne la photo de mon plat, mon ravioli japonais en suspens entre mes baguettes.
Et pile au moment où il a appuyé sur le déclencheur, j'ai voulu mettre mon ravioli juste devant l'appareil pour gâcher la photo (étape 1 : on a de l'humour dans la famille). Sauf que j'ai mal fait mon coup, le ravioli s'est échappé de mes baguettes et il est tombé par terre tout benêt (étape 2 : les mains gauches greffées sur des bras morts).
Et on dirait pas mais c'est hyper-triste parce que les raviolis japonais c'est la meilleure nourriture du monde. Mais au moins on a bien rigolé.

Et sinon une autre fois dans l'après-midi, Laure a failli tomber dans une tombe au Père Lachaise, parce que dès que tu t'éloignes un peu des allées pour marcher entre les tombes, tu tombes (ha, ha) sur de vieux machins qui datent du siècle d'avant-avant, à moitié cassés (on essayait de voir les ossements à l'intérieur mais on en a jamais vu), recouverts de lierre avec des arbres qui poussent même en plein milieu.
En fait vu ma grande culture et tout, voir tout ça ça m'a fait penser à Buffy contre les Vampires, et c'est là que je me suis dit que je serais jamais une héroïne romantique.

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* Le resto japonais c'est Higuma, 163 Rue Saint-Honoré, 75001, le meilleur du monde (c'est le seul dans lequel je suis allée). Y'a pas de sushi et y'a des raviolis chinois et c'est bon. Et y'a plein de Japonais qui viennent y manger, ça veut dire que c'est pas de la gnognotte.

De krommlech.

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Je sais pas si tu connais Moundir. Tu devrais, je ne te dis que ça.
Avant, il mangeait des limaces à Koh-Lanta ou je sais pas quoi et maintenant Laurence Boccolini l'aide à trouver l'âme-soeur. C'est dans une émission qui s'appelle Moundir l'aventurier de l'amour. Même que si tu veux voir la bande-annonce elle est là, mais je sais pas trop à quoi ça va te servir dans la vie.

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Alors, non, je regarde pas Moundir l'aventurier de l'amour, mais hier dans l'émission de radio de Laurent Ruquier, ils ont passé un florilège de paroles moundiriennes. C'est Serge Llado qui l'a fait, rendons à César ce qui lui appartient.

Donc, je voulais carrément te faire partager ça, parce que sinon tu manquerais un grand moment de rigolade, consternation, désespoir, raye la mention inutile.

J'avais la flemme de te faire écouter de vive oreille le truc alors j'ai retranscrit, donc t'auras pas la voix, mais la parole du sage reste la parole du sage.
Quand il y a un dialogue, c'est une des filles qui lui répond. Y'en a une je l'ai appelée Cynthia parce que j'ai pas percuté c'était quoi son vrai prénom, mais ça ressemble à Cynthia, puis bon de toute façon elle a participé à Moundir l'aventurier de l'amour la fille, alors si elle est anonyme ça peut pas lui faire de mal.

Bref, bref, assez bavassé, laissons la parole à Moundir !
 


"Je dors du côté droit. Mais j'aime bien bouger moi. C'est un peu les jeux olympiques du sommeil."

"À défaut de Victor Hugo je ne dormais pas le buste debout."

"Lorsque l'émotion me monte sur mes yeux, je suis en train de me dire voilà je perds une femme que j'aime beaucoup."

"Quand Cynthia arrive, là y'a une sorte de 14 juillet qui monte en moi, j'ai l'impression de vivre ce débarquement."

"Je suis assez ému même si je le montre pas vis-à-vis de mes yeux."

"Je transpire du genou, euh j'ai jamais transpiré du genou, je sais pas ce qui se passe mais je sens des choses monter en moi. Honnêtement, t'es en train de me parler y'a les volcans d'Auvergne qui commencent à monter."

"Quand je suis avec Clémence j'ai l'impression d'être un papillon qui pèse trois grammes."

"Avec Cynthia on est attirés l'un vers l'autre, y'a eu un toucher de caresses."

"Là elle a envoyé tout ce qu'elle avait, la super belle robe, les jambes taillées mannequin, euh le regard amande, enfin le truc qui ferait chavirer un chameau quoi."

"Ça a été un vrai coup de cœur lorsque j'ai vu ton visage assis sur le fauteuil."

"Motus et bouche cousue. Vous savez moi je suis une tombe de prison hein."

"On va faire le système Gargamel.
- C'est quoi le système Gargamel ?
- Le système Gargamel c'est d'attraper les schtroumpfs par derrière."

"Je vais pouvoir redevenir l'homme de l'Atlantis."

"T'as des supers beaux yeux. Attends mais c'est quoi comme couleur ? C'est des yeux marrons clairs clairs clairs clairs.
- Ouais chais pas.
- Ouais c'est genre marron euh...
- C'est noisette quoi.
- Marron Picasso je sais pas quoi."

"On a vraiment l'impression avec elle d'être plongée dans une beauté profonde."

"Lorsqu'elle me regarde, j'ai l'impression de me voir en fait en femme."

"Parce qu'en fait, le Moundir ça se parle mais ça ne se comprend pas."

"J'ai une façon de parler qui est assez, héhéhé, assez perplexe."

"Nan mais en plus c'est tout à fait compréhensif tu vois."

De krommlech.

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Extase mystique tournaisienne.

Mardi, 23 mars 2010.

Aujourd'hui j'ai eu une extase mystique, comme Bernadette S. (après elle est morte de la tuberculose).

Mais attends, je reviens dans le passé pour que tu comprennes le délire.

Comme je suis fac d'historienne du côté patrimonial de la force, il faut que je fasse un stage l'année scolaire prochaine, dans la joie, la bonne humeur et le patrimoine. Donc, au mois de novembre de l'an 2009, je me suis mise en branle pour trouver un stage. Et j'ai carrément eu du bol, parce que j'ai appelé qu'un seul endroit, et paf ils m'ont pris.

http://www.tournai.be/splash/int/index/i/logo.png
Alors bon, quand je dis ils m'ont pris, c'est plutôt, au téléphone il m'a dit qu'il était intéressé. Après relance, un mois plus tard il m'a donné son accord de principe. Après relance, deux mois plus tard, ils m'ont dit c'est bon apporte tes conventions.
Comme je vis pas dans le même espace-temps qu'eux, ils m'ont dit le vendredi ramène tes conventions, le lundi ils les avaient en mains propres. Appelle-moi Speedy Gonzales (en fait non, abstiens-toi de m'appeler ainsi).

Bon, ça c'était le mois dernier, et depuis j'attends impatiemment le facteur tous les jours fidèlement au pied de la boîte aux lettres pour qu'il me rapporte mes conventions.

Parce que, c'est bien de savoir où je vais faire le stage, mais à part "à la ville de Tournai", j'ai pas plus d'infos que ça, ni les dates, ni la durée, ni ce que je vais devoir faire, ni rien. Je sais juste que je vais pouvoir crécher chez pomme et manger des viandelles toutes les semaines.

Le truc qui cloche, c'est que :
1. J'aime pas le suspens.
2. Je dois faire un rapport de stage pour le mois de mai (avant d'avoir fait le stage, on rigole bien à la fac).

Et donc, y'a plus trop de suspens vu que j'ai commencé en disant "aujourd'hui j'ai eu une extase mystique", t'es au parfum que le facteur a décidé de me rapporter aujourd'hui même mes conventions de stage en direct de la Belgique, dans une belle enveloppe en papier kraft.
.
J'ai donc fébrilement ouvert l'enveloppe, parcouru des yeux mes conventions (enfin une seule, c'est écrit la même chose sur les trois), et j'ai un constat à faire : ils ont écrit ni les dates du stage, ni la durée, ni ce que j'allais devoir faire.
En fait ils ont juste écrit que j'allais le faire à la ville de Tournai.

Ci-mer, la Belgique.

N'abandonnant pas aussi facilement, j'ai passé un coup de grelot à l'office du tourisme, où j'ai deux contacts haut-placés, le directeur et euh une secrétaire.
Le directeur il est pas là, et la secrétaire est en congés maladie.

Puis, bon, c'est pas que y'a rien à dire sur la vile de Tournai pour remplir mon rapport de stage d'avant le stage, mais à moins de faire la liste des habitants je vois pas comment je vais pouvoir scribouiller quinze pages.

http://krommlech.cowblog.fr/images/Lieux/Belgique/Tournai/BeffroideTournai.jpg

(En fait en théorie je devrais aller là, dans le beffroi.
Ou dans un des musées, on m'a dit. Mais le choix se restreint !)

De krommlech.

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http://krommlech.cowblog.fr/images/Lieux/Chambrette/vert.jpg(Est-ce que je dois arborer Granny Smith sur mon dos aujourd'hui ?)

Le problème existentiel de ma vie aujourd'hui, c'est (ce sont) mes pantalons. Et mes chaussures, accessoirement.
Je veux dire j'ai pas de pantalon vert. J'ai des chaussures vertes mais c'est des nu-pieds, et c'est là que se pose l'autre problème de la Saint-Patrick : c'est rangé le 17 mars.
C'est-à-dire qu'il fait trop chaud pour que je mette mon écharpe verte, mais il fait trop froid pour que je mette mes nu-pieds verts. Il aurait pu mourir en juin, Pat, et penser aux générations futures, je sais pas moi.

Et grâce à Wikipédia, je viens de me rendre compte que y'a carrément un truc qui cloche. Y'a, en fait, trois patrons de l'Irlande. Saint Patrick, sainte Brigitte et saint Colomban. Alors celui qui est connu et pour lequel il faut s'habiller en vert (c'est funky en plus), c'est Patrick, qui est fêté le 17 mars, ALORS QUE, Birgit elle est fêtée le 1er février, ce qui aurait été parfait pour mon écharpe, et Colomban est fêté le 9 juin, ce qui aurait été parfait pour mes nu-pieds.
Si ça ça a pas été fait juste pour m'embêter, je m'y connais pas.

Par contre rien n'arrangerait mon absence de pantalon vert, à moins de fêter la Saint Patrick la nuit (j'ai un pyjama vert).

(Pour rattraper je vais piquer le sac de Chritelle qui est un vrai mouton irlandais (c'est elle qui le dit 'en fait c'est pas vraiment un vrai mouton, il est en peluche (mais il est irlandais, parce qu'il a un trèfle tatoué sous la patte))))

De krommlech.

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La SNCB est notre amie.

Mardi, 16 février 2010.

J'avais tout bien calculé et tout : départ de Tournai à 9h ce matin, hop le train vers Lille, puis le train vers Paris, puis le train vers Nancy (j'aime bien visiter les gares des métropoles). Je devais arriver à la gare de Nancy à 13h42, reprendre les cours à 14h, hop j'avais pile le temps de faire le trajet jusqu'au campus des lettres et des sciences humaines puis de me tartir les 4 étages, et j'aurais même pas été essouflée pour écouter le merveilleux cours d'histoire de la Lorraine.

Tout était réglé comme du papier à je sais plus quoi, musique cigarette, grain, bref.

Ça c'était dans un monde merveilleux où tout n'était que luxe, calme et volupté (sans le luxe) (et sans le calme). Dans un monde où tout n'était que volupté, quoi.

Et c'est là que les Belges entrent en scène.

Par un hasard dont l'existence a le secret, les Jeannots qui font rouler les trains en Belgique, ils ont décidé ce matin, ni une, ni trois, de faire une grève. Sans prévenir l'humanité ni rien. Inopinément.

Tout mon beau plan millimétré tombe à l'eau, l'université de Nancy II va devoir se passer de moi une journée, enfin tout part à vau l'eau.

On a qu'à dire que le point positif c'est que je vais pouvoir profiter du beffroi encore quelques heures, whouhou. Ou que je vais pouvoir profiter de pomme encore un peu, vu qu'il est obligé d'abandonner son bateau-navire pour me mener en France dans la boîte à trains. Ou que je vais louper le cours d'informatique, tristesse inouïe.
(Jeu : Dans ces trois propositions, une seule ne fait pas preuve d'ironie, sauras-tu trouver laquelle ?)

(Par contre aujourd'hui c'est l'anniversaire de Chritelle ma maman, et si tu veux lui souhaiter joyeux anniversaire tu peux, et si tu veux connaître son âge, tu peux calculer : le 18 juillet elle aura tout pile deux fois mon âge, et si tu veux lui offrir un cadeau, l'adresse c'est Chritelle, la maison des dalmatiens de la montagne, 54 la verte Meurthe-et-Moselle, Dombs.)

Quand je me serai remise de toutes ces émotions, je te raconterai comment Reims c'était bien et à l'occasion je te donnerai peut-être des conseils de survie si tu te rends en ce territoire hostile pour la première fois.

http://krommlech.cowblog.fr/images/Humains/Pommeetmoi/DSCF0731.jpg
Pomme et Emil devant la basilique Saint-Remi de Reims.

De krommlech.

Rangé dans Pas douétitude innée.

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