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ça va pas te dire grand chose.)
En fait non, on dirait les cours de français du lycée.
Les cours où tu détruis toute la magie d'un bouquin en analysant le moindre petit mot. C'est comme, en première, on avait étudié Dom Juan. Le prof il passait son temps à nous bavasser que Molière il avait écrit sa pièce en 15 jours pour remplacer le Tartuffe.
Alors il l'avait écrite en deux semaines, mais il avait quand même eu le temps de glisser des mots à triple signification dans chaque phrase.
Le truc improbable, on dirait.
Limite les didascalies, c'étaient des messages secrets, si tu lis un mot sur deux, y'a un plan vers un trésor, enfin c'était le Da Vinci code, le bouquin.
Aussi un jour le prof il nous faisait étudier un texte qui parlait d'une grotte, et alors la grotte c'était l'image d'un vagin, et d'ailleurs vous saviez que les parapluies c'étaient des symboles phalliques, et c'est pour ça que les Anglais se baladent souvent avec des parapluies ?
Je dirais plutôt, les Anglais se baladent souvent avec des parapluies parce qu'il pleut beaucoup en Angleterre, pas pour rappeler à tous les passants qu'ils sont des pénis sur pattes.
Bon alors là , le livre sur Harry Potter, c'est pareil.
Y'a des trucs indubitables, comme le fait que Voldemort et tout le tremblement, ça rappelle les nazis pendant la seconde guerre mondiale. Ça c'est limpide comme de l'eau de caillou (encore que ça m'ait jamais effleuré l'esprit pendant ma lecture, qui est-ce qui s'amuse à faire des parallèles entre un bouquin avec des magiciens et tout à la vie réelle ? Si tu veux la vie réelle tu lis les bouquins d'histoire, saper et lipopette).
Après y'a des trucs, ça me semble tiré par la chevelure.
L'auteur (du bouquin) dit en fait que les Dursley, c'est les vrais parents de Harry, Dudley c'est son frère, et il exagère les mauvais traitements qu'il lui font subir pour se poser en victime, parce que c'est le rebelle de la famille.
Et alors, pour s'échapper de cette famille trop étriquée, il s'invente un monde magique où il est un héros, que ses parents sont morts (vu qu'il les trouve tout pourri) et qu'il vit plein de supers aventures avec ses amis imaginaires (parce qu'il a pas d'amis en vrai). Et à la fin de son aventure, il se réveille de son rêve et retourne à sa vie nase chez les Dursley.
Y'a de l'Oedipe aussi (forcément), parce que dans ses rêves (Poudlard et tout ça, donc), à chaque fois qu'il voit sa mère, elle est hyper canon, donc en fait il a envie de
Et aussi, y'a une figure de pédophile, ça c'est le professeur Lupin. En fait c'est un loup-garou, mais en fait le loup-garou c'est une métaphore du pédophile. Même qu'à un moment, il veut poser sa main sur l'épaule d'Harry, mais il se ravise, et ça prouve qu'il réprime ses pulsions pédophiles (???).
Et aussi, la Chambre des secrets du tome 2, en fait c'est une métaphore de la chambre des parents d'Harry où il les a surpris en train de prendre du bon temps, et c'est pour ça qu'il y a un grand serpent dedans.
Et tout le livre il est comme ça.
Chaque petit truc un peu magique d'Harry Potter, c'est écrabouillé sous un grand marteau à l'aide de sexualité inavouable et tout le toutim.
Je trouve, ça doit être hyper angoissant de faire de la psycho, si c'est pour bousiller la part de magie qui se trouve partout en donnant des explications rationnelles.
Genre, si tu as peur des araignées, c'est parce que ta maman est trop possessive et que l'araignée c'est l'image de la maman possessive (c'est dans le livre sur Harry Potter). T'as pas peur des araignées parce que c'est hyper flippant, juste parce que ta mère est possessive.
J'aime mieux quand Harry Potter parle pas de nazis ni de surprendre ses parents au lit ni de pédophile, si je voulais des trucs glauques à tout bout de pré je regarderais le journal télévisé, gugusse qui a écrit le livre sur Harry Potter.