[...]

Mardi, 19 décembre 2006.

***

"Devant la porte, il y a une gitane qui se prend pour un homme étranger. Elle écrit un meuble et ça fait mal."

***


Je faisais tranquillement un câlin à Morphée. Et là, la sonnerie stridente du réveil... La phrase qui m'est venue à l'esprit c'est : "Devant la porte, il y a une gitane qui se prend pour un homme étranger. Elle écrit un meuble et ça fait mal."

J'ai pas tout tout compris, si quelqu'un pouvait m'expliquer les tréfonds de ma pensée je lui en serais reconnaissant. En échange, toute mon estime. Ou tous les MilkyWays de ma boîte de Célébrations, au choix.

Et sinon, j'ai rien à ajouter, alors je me tiens coite.

P.S. : Au moins on pourra pas dire que c'est TROP LONG.

De krommlech.

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Pensées philosophiques ^^

Lundi, 18 décembre 2006.


En fait l'optimisme, c'est niouk.


Quand on est optimiste, on se dit que ÇA va se produire.
Quand on a de la chance, ÇA se produit. Et alors on s'y attendait, donc ça nous paraît normal.
Quand on en a pas, ÇA ne se produit pas. Alors on est déçu.

Pour les pessimistes, si ÇA se produit, ils ne s'y attendaient pas, alors ils sont heureux.
Et si ÇA ne se produit pas, de toute façon ils s'y attendaient.

Depuis 18 ans, je me fais arnarquer.
Et je viens juste de m'en rendre compte.
Personne aurait pu me le dire non ?
Est-ce que j'ai vraiment encore envie de lui parler ?
Quand je sais qu'à chaque fois je vais être déçue, ou presque. Que ça sera jamais comme avant...
***


Sinon je me posais une autre question existentielle à base de vocabulaire.
Pourquoi on demande aux gens de S'excuser, alors que quand on dit "Je m'excuse" c'est malpoli. ("Oh ! Il faut dire "Excuse-moi !" Halala ces jeunes il faut tout leur dire!")
On devrait plutôt leur demander de se faire excuser non ?
Vraiment, ça me turlupine.

J'aime bien le mot "turlupiner", il est joli marrant. (Ouhh la top référence là ! ! !)
.

***


P.S. : Sur la photo, c'est Marc Aurèle, parce que lui aussi il avait des pensées philosophiques. Sauf que, lui il les gardait pour lui-même, alors que j'en fais profiter tout le monde. Ça devrait être le contraire, mais lui il est mort et pas moi. Manque de bol.

De krommlech.

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Je suis jamais malade [enfin depuis deux ans hein, faut pas exagérer non plus] La dernière fois que j'ai été malade, ça a duré 24 heures. Mais j'ai quand même eu le temps de contaminer quelqu'un et de m'abstenir de trois jours de cours.
Depuis, même pas un rhume.

J'ai jamais froid. Mais ce que les gens ne comprennent pas dans cette fabuleuse maxime, c'est que j'ai jamais froid OK, mais y'a des limites.
D'accord je ne suis pas du tout frileuse, mais quand même, je me baladerais pas en débardeur en plein mois de janvier. Sinon, c'est sûr, j'aurais froid.
Mais je le fais pas, alors j'ai jamais froid.

Je ne dis jamais de mensonges. Parce que "la vérité sort de la bouche des enfants", et même si officiellement je suis adulte depuis peu, j'ai été oubliée dans la distribution d'adulterie (Un mot très utile que personne n'avait pensé à inventer, c'est bien dommage. Heureusement que je suis là pour rattraper les erreurs des générations précédentes.) Et en plus, on perd pas si facilement dix-huit ans de bonnes vieilles habitudes.
Donc je ne dis pas de mensonges.
Bien sûr, des fois je dis pas toute la vérité. Ou j'ironise. Mais quand même, mon nez se porte très bien, si c'est pas une preuve ça !

Je sais qu'"Il ne faut jamais dire jamais", mais en même temps "Y'a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis."
Peut-être que la semaine prochaine j'aurai un rhume, parce que j'aurai eu froid.
Mais alors je dirai que je ne suis jamais malade et que j'ai jamais froid et tout rentrera dans l'ordre, j'aurai en un coup eu froid, attrapé une maladie, et dit un mensonge.
Mais au moins, on pourra pas dire que je suis imbécile.

P.S. : Par contre, je vais mourir à 114 ans, là je ne changerai pas d'avis. P'is de toute façon, c'est pas moi qui décide alors.

De krommlech.

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Au théâtre du moulin...

Dimanche, 17 décembre 2006.

Hier soir je suis allée au théâtre.
C'est un fait assez exceptionnel en soi, vu que je vais au théâtre grosso modo deux fois par an. Là, deux fois en trois jours, imagine ! Mais je te parle juste de la pièce de samedi soir au Théâtre du Moulin.

C'était Les Diabloques, de Roland Dubillard.
Et même si le titre ressemble fortement aux Diaboliques de mon ami Barbey, ce qui peut être un handicap pour toute personne qui a lu le livre (et donc qui ne l'a pas aimé, sauf exception), en fait c'était trop génial ! [ Enfin je trouve hein ! Je t'oblige pas à penser pareil. Mais c'est fortement conseillé quand même.]
J'ai trouvé ça très drôle (et j'étais pas la seule ! (Je précise parce que des fois je suis la seule personne à rire dans la salle) C'est une preuve ça.) mais j'ai pas d'autres arguments à apporter pour te dire pourquoi je trouvais ça bien (trop génial je veux dire).

Il y avait onze sketches, indépendants les uns des autres (sauf l'Île déserte qui était en deux parties, pour info, même si tu t'en fous.) et huit acteurs.
Je dis onze sketches, mais en fait il y en a eu un douzième, dans le hall d'entrée du théâtre, quand le public a quitté la salle et qu'on se dirigeait tranquillement vers la sortie.

C'était la dernière représentation, haha c'est bête si tu l'as pas vu !
T'as raté quelque chose.

Ici-bas tu peux voir quelques photos que j'ai prises entre les éclats de rire.

P.S. : Pour info, le nom du metteur en scène, Guillaume Ollmann
et ceux des acteurs aussi :
Laure Delabarre
____________André Kleczek
_______________________Damien Prevot
___________________________________Hélène Duval
_____________________________________________Nicolas Polin
_______________________________________________________Thomas Marc
__________________________________________________________________Eric Desport
____________________________________________________________________________Loïc Alliote
Parce que voilà, j'avais envie de les citer. P'is je fais ce que je veux d'abord.

De krommlech.

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Titre.

Samedi, 16 décembre 2006.

Hier soir, je bouquinais, confortablement emmitouflée dans ma couette, ma couverture en polaire, entourée par mes multiples oreillers, les peluches , environnée de douce musique (Mistral Gagnant, Lonely Day, Hallelujah, Mad World, Crooked Teeth, et en fait je vais pas te faire toute la liste sinon on en a pour des plombes et c'est pas le sujet).
D
onc je lisais, et tout à coup (comme en primaire, l'élèment perturbateur qui précède les péripéties ! Enfin péripéties oui hein) tout à coup disais-je, j'entends un bruit incongru. Incongru parce que c'était pas les paroles de la chanson.
Ça resse
mblait plutôt à Miiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii comme ça. [ C'est bon j'ai pas l'intention de faire carrière dans le bruitage. Si tu te demandais.] Comme ça c'est juste l'intro, et que je sens qu'elle va être plus longues que tout l'article, je vais abréger.
En
fait c'était Krommlech qui attendait sagement sur le rebord de la fenêtre que je lui ouvre, en faisait ce charmant bruit pour attirer mon attention et accessoirement me distraire de ma lecture et ma musique.


Et alors là les péripéties vont commencer, accroche-toi bien.
Je m'e
xtirpe des multiples couches de tissu qui me recouvraient, et j'affronte la nuit glaciale pour ouvrir à la bête poilue.
E
t là, en me penchant par la fenetre, que vois-je ?
D
es étoiles dans le ciel ! Tu sais, comme s'il y avait pas de nuages et qu'on voyait les étoiles !
E
t ni une ni deux, j'ai décidé de prendre ça en photo (parce que j'aime bien le ciel, tout ça...).
Or figure-toi que sur mon apparteil photo (généreusement offert par mes parents en échange d'un diplôme) il y a le mode NUIT ETOILEE. Que j'avais testé avec une bougie, ma main, la lampe de chevet... Que Nicolas avait testé avec la Tour Eiffel clignotante aussi (après avoir mangé chez le dépressif, c'était une fort belle soirée ma foi. T'imagines que c'est la première fois de ma vie que je voyais la Tour Eiffel quand même. Et en plus, elle clignotait ! Bref.). Et donc, le truc le plus ressemblant à un ciel étoilé que j'avais pris en photo, c'était la lune avec les nuages de la photo ci-jointe.
Pou
r prendre la photo, il faut rester trente secondes sans bouger, alors qu'il gèle dehors et que mon livre et ma couette me supplient de les rejoindre, mais quand même, des étoiles dans le ciel ! N'écoutant que mon courage (et aussi le fait que j'ai jamais froid, ne l'oublions pas) je me suis éxécutée.
Don
c voilà la fille qui est restée immobile pendant trente secondes, la moitié du corps dehors par la fenêtre et l'autre moitié au chaud sur le lit, c'était moi.
M
ais bon, ça valait le coup, une photo du ciel étoilé !
Une de
rnière fois avant de fermer la fenêtre je regarde les étoiles (en plus c'était la Grande Ourse, c'est-à-dire la seule constellation que je reconnais, et en plus je sais quelle étoile est morte et blablabla). Donc pour résumer, je vois le ciel noir et les étoiles.
P
uis je ferme la fenêtre, et enfin je regarde mon chef d'oeuvre. Et je vois le ciel noir.
S
ans les étoiles.

Alors maintenant, avec le mode ciel étoilé, je prendrai les bougies en photo.
Et pour le ciel étoilé, je tenterai peut-être le mode bougie. Ou le mode feu d'artifice, j'aviserai.

De krommlech.

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Questions existentielles...

Vendredi, 15 décembre 2006.

Je me pose des questions existentielles.
Mais des questions existentielles dans le genre ça m'intrigue mais tout le monde s'en fout. Mais quand même je demande des fois que quelqu'un puisse m'écairer de la lanterne de son savoir (hahaha on va dire que c'est la fatigue).
Enfin je saoule tout le monde avec, c'est pareil.

Là je vais t'en poser trois, y'en a plus dans ma tête mais trois c'est bien.

Ça fait trois novembre,
les trois pyramides de Gizeh

les trois petits cochons

et même ça rappelle Troie, ce chef d'oeuvre cinématographique (c'est ironique hein, des fois que tu aies pas compris).
.
Donc trois. Qui sont :

Pourquoi, alors qu'on nous répète
en primaire qu'IL FAUT METTRE UN M ET
NON UN N DEVANT M, B, P
, on écrit BONBON ?

.

Pourquoi dans mon yaourt brassé à la banane du RU
à midi, la seule trace de fruit indiquée dans la liste des
ingrédients était "purée de fruits : pêche (3%)" alors
que c'était à la BANANE ?


Pourquoi le slogan de la SNCF est "Nous allons vous
faire aimer le train"
alors_que ça fait aimer tous_les
moyens_de transports SAUF le train ? [Même la péni-
niche_le long du canal_pour rentrer chez moi_ça me
semble tentant ^^]
_

Si tu as une réponse, je t'en prie, fais m'en part.
Et sinon, inventes-en une.

Et pour finir, j'ai pas pu m'en empêcher, je rigole à chaque fois que j'y pense (mixé avec la photo que j'ai prise hier ça fait des ravages dans mes zygomatiques), la PHRASE CULTE de Youguette (culte pour moi, après c'est comme vous le sentez) :

"J'ai un tic qui dit merci."

P.S. : Toujours pas de rapport entre le texte et l'image, tant pis.

De krommlech.

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Un acte manqué comme dirait ma moman.
Et selon Wiki, un acte manqué latent. Je te mets la définition comme ça, si ça t'intéresse, on sait jamais hein.
"Acte manqué latent : L'acte manqué s'avère un acte réussi. Il s'agit en fait de la réalisation d'un désir inconscient. Le sujet croit échouer, mais éprouve une satisfaction pulsionnelle inconsciente."

Alors par exemple, le samedi matin où j'étais la seule de la maison à me lever, pour aller en deux heures de philo. Et que j'ai oublié de mettre mon réveil. Donc je me suis réveillée grosso modo à l'heure où j'aurais du être dans la salle de cours.
Ça c'était un acte manqué latent.

Ou aujourd'hui, pendant les joyeusetés de la grève, avec le suspense "La grève sera-t-elle reconduite demain ?" "Vous le saurez (non pas en regardant le prochain épisode) à 18h."
Manque de bol, à 18h j'ai regagné ma casbah, la gare la plus proche, ben c'est pas une gare justement. Y'a juste une sorte d'abribus (abritrain donc) et même pas de composteur, alors c'est pas là que je risquais d'avoir des renseignements sur la grève.
Enfin bref j'avais décidé de prendre le train de 8h14 parce que celui là c'est sûr qu'il passe même avec la grève.
Et là où il y a l'acte manqué, j'y arrive, c'est que ce matin j'ai oublié d'aller prendre ce train là, je pars tranquille pour le suivant comme tous les jeudis.
[Et là, c'est le drame ! ]
J'ai attendu grosso modo 20 minutes dans la froideur de l'automne, mais le train n'est point passé.
Il faisait tellement froid que je pouvais pas bouquiner, ou mes mains seraient devenues schtroumpfs. Alors c'est tellement bête, je vais pas pouvoir aller à mon dernier TD d'histoire grecque.

Ça c'est un véritable acte manqué latent comme dirait Wiki.
Ou acte pathopsychologique comme dirait Sigmund.
Mais je préfère Wiki quand même.

De krommlech.

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DESILLUSION n.f. * Perte d'une illusion. [Merci Bobby, on s'en doutait pas]
La désillusion, c'est dans le Temps des Secrets, de Marcel Pagnol.
Quand Marcel est amoureux d'Isabelle et qu'il se rend compte qu'elle lui a menti sur son nom.
Alors il regarde autour de lui, dans le salon d'Isabelle, et il se rend compte que le tapis est une vaste loque, que le marbre de la cheminée est fêlé, qu'il manque une aiguille à la pendule.

J'adorais ces films, quand j'étais petite, la Gloire de mon père et le Château de ma mère.
Le mardi soir je dormais chez ma grand-mère, et le mercredi matin, en plus des Minikeums (ou de DKTV plus tard, quand y'avait plus les Minikeums), je regardais ces cassettes.
J'étais amoureuse de Lili des Bellons, et je pleurais, à chaque fois, quand on voyait cette scène, à la fin, où il était couché dans un carré de fleurs dont il ne connaissait même pas le nom, la peau bleue, une balle dans le front. J'étais une sentimentale à l'époque ^^
Je connaissais les films par coeur, et je les regardais encore et encore, les mercredis matin, devant mon bol de chocolat et mes tartines beurre-confiture de mûres du jardin.

Et là dernière fois j'ai repensé à cette scène, avant que Marcel ne s'enfuie en courant, et qu'un peu plus tard Lili essaye de le consoler en trouvant juste à lui dire "Sois pas couillon Marcel, sois pas couillon." J'adorais ce passage, mais celui d'avant, quand il perd ses illusions, un peu moins. Pourtant c'est celui-là qui m'est revenu à l'esprit.

Quand je me suis dit que ça servait plus à rien d'attendre une lettre qu'on devait m'écrire avant mon anniversaire.
Quand j'ai repensé à une phrase, "tout le temps que je te consacre, il est en fait mal utilisé".
C'est aussi de la désillusion, quand on se rend compte que quelqu'un qu'on trouvait trop génial ne l'est pas tant que ça en fait.

Alors voilà, j'ai pu me faire ma p'tite séance nostalgie comme j'aime bien, repenser à Lili des Bellons que je trouvais trop beau, les collines de Provence, le bruit des cigales et l'accent de l'acteur principal.
Les bribes de dialogue qui me sont revenues, et les visages des acteurs alors que je suis la fille la moins physionomiste du monde (j'ai bien mis 6 semaines pour me rendre compte que ma prof de TD d'histoire grecque et celle de CM d'histoire grecque c'était pas la même. Et encore, c'est parce que j'ai vu qu'elles avaient pas le même nom. Même pas honte.)
La prochaine fois que je vais chez ma grand-mère, je vais pouvoir regarder les cassettes. Elles font partie de toutes celles qui sont vieilles et abîmées à force d'être trop regardées, comme celle de Beethoven parce qu'avec mes cousins et cousines on adorait Beethoven. (Mais juste le 1, les autres ont pas la classe). Ou juste un petit bout de Blanche-Neige, quand elle fait une tarte. En fait on mettait ce passage à l'envers, et elle démontait la tarte, et le p'tit oiseau il retirait ses traces de pas, et ça nous faisait mourir de rire. On faisait ça plein plein de fois alors maintenant c'est abîmé un peu.

Sur la mini photo, Lili des Bellons donc. Alias Joris Molinas si vous vouliez le savoir, et sinon tant pis.

P.S. : T'as vu, je fais participer Bobby maintenant aussi, pour le titre !


De krommlech.

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PEUR n.f. (latin pavor
J'me demande toujours de quoi je pourrais parler.
Par exemple, je pourrais parler de ce que j'aime.
J'aime mon chat. Mais bon personne a envie d'entendre parler de Krommlech (je le fais déjà assez à longueur de journée.)
Je pourrais parler de mes amis, mais ça fait trop personnel, et je saurais pas trop quoi dire.
Sinon, j'aime aller au cinéma. Mais pour moi, un film bien c'est un film dont l'histoire me plaît, à peu de choses près. La musique aussi est importante. Mais sinon, je suis pas trop sensible au jeu des acteurs, à la façon de tourner, ni rien. Donc je pourrais pas trop parler des films que j'aime.
J'aime lire. Y'a plein d'auteurs que j'aime bien, Wilde, Rimbaud, Baudelaire, Cauvin, Eddings, Jacq, Cavanna, Musset, Racine, Leblanc, Brussolo, Pullman, Prévert, Rennison... Et encore plein d'autres. Plus tous ces auteurs dont j'ai lu qu'un livre, je peux pas vraiment dire que je les aime bien, mais j'aime bien ce livre-là. Par contre, je suis incapable de dire pourquoi j'aime bien.
Alors ça n'aurait pas grand intérêt de parler de ça, pour les autres gens.

.
Donc prise d'une inspiration subite, je me suis dit que j'allais parler de mes peurs, ça m'amuse.
J'ai peur de trucs tout à fait bizarre des fois, et d'autres fois c'est des choses dont je m'étonne que tout le monde ait pas peur.

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Je suis pas arachnophobe. J'ai juste peur des araignées quand elles sont énormes et qu'elles arrivent dans mon champ de vision par surprise.
Par exemple, un soir, j'étais sur l'ordi (pas SUR l'ordi, mais on s'comprend), et à un moment je regarde par terre, comme ça. Et là, à quelques centimètres de mon pied, y'avait une affreuse araignée d'au moins 5 cm de diamètre (c'est énorme hein ? ^^).
Alors j'ai crié, puis je suis remonté en courant au salon pour aller chercher mon père. Mais le temps de le convaincre de descendre, la sale bête avait disparu. Alors tout le reste de la soirée j'ai gardé les pieds sur ma chaise de bureau.
Mais le pire, c'est que le lendemain soir, elle était encore là ! Je l'ai vu sortir de sous mon bureau. Je suis remonté à la cuisine pour m'armer, un bol et une feuille de papier pour l'attraper, et quand je suis redescendue elle était dans un coin, donc pas moyen de l'attraper avec un bol, sale bête. Mais le troisième soir j'ai réussi à l'attraper, et je l'ai remise dans le jardin (j'aime pas ces sales bêtes mais bon je vais pas les tuer non plus elles m'ont rien fait.)
Une autre fois, en fait à la même période, j'étais assise sur mon lit à 2h du mat, panne de sommeil, à écrire une lettre, et je relève la tête, et là de l'autre côté du matelas, une araignée. La même mais le modèle supérieur. Mon chat a vu ça et elle s'est barrée en courant, la couarde. J'ai même pas fait fait une crise cardiaque, ni hurlé, ni rien, je l'ai attrapée avec mon ami le bol et à deux heures du mat, dans le jardin en pyjama, en train de lui rendre la liberté. On peut pas dire que je les maltraite les araignées, hein ?
En fait le truc c'est que je vis dans le sous-sol de la maison, alors forcément c'est propice pour tous les animaux avec plein de pattes, comme ma chambre est la seule pièce aménagée, elles squattent toutes ici. Faut croire qu'elles aiment leur petit confort les araignées.
Enfin bref je suis pas [trop] arachnophobe.

Par contre, j'ai peur qu'une araignée m'entre dans la bouche pendant mon sommeil. Ça c'est de la faute d'Adiboux qui m'a mis cette idée dans la tête, et comme je vis au paradis des arachnides, ben ça me fait flipper de penser que je pourrais me réveiller au milieu de la nuit et avoir une araignée dans la bouche. Là, c'est sûr, crise cardiaque, et c'est raté pour les 114 ans.

Dans le registre sales bêtes qui squattent ma chambre, j'ai aussi peur des lézards qui tombent sur mon lit. Mais juste ceux qui tombent sur mon lit attention !
Dans la nature, je m'en fous, je les regarde s'enfuir en courant et tout et tout, mais dès qu'ils tombent sur mon lit limite j'appelle les pompiers pour qu'ils viennent le chercher. Généralement je me contente d'appeler ma mère, qui a comme ça tout le loisir de se foutre de moi. Ou mon père si ma mère est pas là, ça marche aussi niveau foutage de gueule.
Parce qu'en fait, en été, les lézards aiment bien faire bronzette sur le rebord de ma fenêtre, et quand j'ouvre la fenêtre, bam, ils tombent. Qu'est-ce qui est sous la fenêtre dans ma chambre bien sûr ? Le lit, forcément.
Mais j'ai remédié à ça, j'ai changé les meubles de place. Comme ça maintenant ils ont le choix entre tomber sur un bout du lit, ma table de nuit ou le fauteuil, au choix.
En plus ils ont le temps de se cacher comme ça, c'est plus marrant.

Mais j'ai encore plus débile que les lézards qui tombent sur mon lit comme peur. Mais c'est plus fort que moi, j'ai peur.
J'ai peur de m'éclater l'oeil en le frottant trop fort. Même moi je me rends compte que c'est débile en plus, mais bon.
Quand je me frotte l'oeil, je fais toujours bien attention de pas appuyer trop fort pour pas l'éclater, sentir du liquide qui coule entre mes doigts en l'oeil qui devient tout mou...Imagine en plus avant quand je portais des lentilles.
Pourtant on peut pas dire que je sois sensible au niveau des yeux, j'ai été opérée quand j'avais même pas deux ans, avec le brouteur et tout, on m'a fait toutes sortes de tests, pendant des années j'ai eu des lentilles, mais quand même, j'ai peur que ça éclate.
Dans le même registre, avant j'avais peur de m'éclater le tympan avec le coton-tige, mais ça c'est passé, je me suis rendu compte que c'était pas possible. À moins de tomber par terre du côté du coton-tige et qu'il s'enfonce très profondément dans l'oreille au contact du sol mais ça serait vraiment pas de bol.
Généralement je garde mon équilibre quand je me lave les oreilles.

Ou alors, une autre peur, c'est de me casser le nez. En fait je suis algophobe (ça veut pas dire que j'ai peur des nains de jardin vaporisateur d'engrais, hein ! Ça veut dire peur de la souffrance. Comme ça peut-être que tu apprends du vocabulaire en même temps, je t'instruis et tout.) Donc je suis algophobe, mais j'ai surtout peur qu'on me casse le nez. D'ailleurs dans les films il faut pas toucher au nez ou je suis malade (halala pendant le Labyrinthe de Pan, terrible). Même dans les livres remarque. Dans Harry Potter je sais plus combien, le cinq ou le six, il se fait casser le nez par Malefoy, rien qu'en le lisant j'étais dégoûtée.
Les doigts aussi c'est assez terrible. Pourquoi ils veulent toujours casser les doigts en torture, plutôt que je ne sais quoi d'autre, je sais pas, mais ils pourraient s'abstenir. Faire des chatouilles ça serait tout aussi efficace et moins horrible à regarder. Bon s'il prennent un acteur avec un rire communicatif, ça serait fou rire dans la salle et rapé pour le moment dramatique, mais protéger ma sensibilité, ça vaut bien ça quand même ! Non ?

Je me demande ce qui est le plus niouk comme peur, les araignées qui apparaissent dans mon champ de vision, les lézards qui tombent de la fenêtre, me casser le nez ou m'éclater l'oeil en le frottant trop fort. Mais tu remarqueras que c'est toujours précis comme peur, j'ai pas tendance à généraliser.

.
Et pour le fun, un petit jeu. Je suis allée sur un site où ils donnaient le nom des peurs, et yen a vraiment des terribles. Devine ce que c'est tiens ^^
-Amatophobie
-Apopathodiaphulatophobie
-Aurophobie
-Bitrochosophobie
-Bibliophobie
-Climacophobie
-Diapnophobie
-Trichophobie
Dans l'ordre, peur : de la poussière, de la constipation, de l'aube, du vélo, des livres, des escaliers, de la transpiration, des cheveux.

P.S. : Daphné aussi, elle a peur. Mais peur d'Apollon elle.

.

De krommlech.

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Pas d'inspi... Tant pis...

Lundi, 11 décembre 2006.

Pas d'inspi... Tant pis...
J'ai rien à dire, alors je laisse la parole à quelqu'un d'autre.
Philippe Geluck en l'occurrence.
Parce que de toute façon, ces citations étaient déjà dans l'ordi, alors autant en faire profiter d'autres gens ^^
Elles sont toutes tirées des BD Le Chat, si tu te demandes.

***

"Le rire est la seule chose qui différencie l'homme de la bête.
Si l'on excepte toutefois...
la veulerie la méchanceté l'avarice la cruauté mentale l'orgueil
la perfidie la malhonnêteté l'alcoolsme la vulgarité l'appât du gain et le sens des affaires."
.
***

"Un humoriste désespéré
doit se dire que la vie
est un jeu de maux."

***

"Le type qui a inventé le premier téléphone
a dû être vachement ennuyé
de n'avoir personne à appeler."

***

"Ne vous semble-t-il pas étrange qu'un type de 180kg voyageant par avion avec une valise de 19kg ne paye pas de supplément pour excédent de poids.
Alors qu'un type de 60 kg voyageant avec une valise de 21kg...
...en paye un, lui."
***

"La mort, c'est un peu comme la connerie
Le mort, lui, ne sait pas qu'il est mort.Ce sont les autres qui sont tristes.
Le con, c'est pareil."

***

"Dans ce monde égoïste qui est le nôtre,
on se demande parfois si on ne devrait pas se déguiser en miroir
pour que les autres nous accordent un regard."
***

"Dieu a créé l'homme
et ensuite pour le remercier
l'homme a créé Dieu."

***

"Alors comme ça c'est Dieu qui nous donne la vie...
et c'est Dieu qui nous la reprend.
Moi je dis donner c'est donner, reprendre c'est voler."
.
***

"Si je pouvais choisir le jour de ma mort...
je choisirais plutôt le lendemain."
.
***

P.S. : J'ai rien à ajouter, alors hop ! je mets un P.S. transparent. Mais un P.S. quand même.

De krommlech.

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