Il arrive toujours des trucs extraordinaires avec la SNCF.
Pour exempler, aujourd'hui par le plus grand des hasards j'avais cours.

Le mardi je commence à neuf heures alors hop hop suis allée prendre le train de 8h10.
Je me dirigeais allégrement vers la gare, et puis là y'a une bonhommette qui venait de la gare qui m'a dit que son train était pas passé et qu'il y en avait plein plein qui étaient passés devant le bout de son nez sans s'arrêter, et que du coup elle a abandonné l'affaire.
Je me suis quand même tartie à marcher jusqu'à la gare, parce que qui ne tente rien n'a rien, ou que sais-je, et chemin faisant, que vois-je devant moi ?
Un train !

Oui bon je t'explique, il était pas au milieu du trottoir comme ça, c'est juste que le chemin qui mène à la gare depuis chez moi c'est une grande ligne droite et si tu prolonges la ligne tu tombes sur les rails. Mais il faut pas prolonger la ligne sinon peut-être tu tombes et tu te fais scrabouiller par un train ! Fais gaffe.
Rapport au fait qu'il était 8h05 je me suis dit ça doit être le train de la demoiselle qui arrive avec plein plein de retard, et donc le mien il va arriver après. Comme de toute façon ma vision de la course c'est : utile si on est poursuivi par un psychopathe ou un monstre (voire un tigre à dents de sabre, à la rigueur), j'allais pas faire la course au train, avec les escaliers à monter et les escaliers à descendre et tout tout tout, alors que y'en avait un après.
Du coup grosso modo j'ai vu le train repartir avec des gens dedans et je me suis postée sur le quai avec Sherlock Holmes.

La suite de l'intrigue se situe sur ledit banc avec ledit livre entre les mains (oui imagine pas que j'avais vraiment Sherlock Holmes assis sur les genoux, hein, c'était un livre).
Pour résumer, entre à peu près 8h10 et 8h30, j'ai vu 9 trains passer devant moi, dans un sens ou dans l'autre. PLUS, j'ai vu un train s'arrêter, sauf qu'il allait de l'autre côté où y'a pas l'université Nancy II, le cours d'histoire des religions, et la BU où je dois rendre mes livres avec du retard.

Donc de par toute la logique de l'humanité, je suis rentrée à la maison des dalmatiens de la montagne, sinon j'allais arriver en retard en cours (si un train était passé un jour) et j'aime pas, et parce qu'à part une heure de cours de 9h à 10h, j'ai rien avant 14h, alors autant attendre ici, j'dirais.

Lalalalaaaaaa.



Regarde comme je fais ça bien !
Je mets une horloge de la SNCF pour montrer dubitativement que j'attends encore, et même qu'elle est à l'heure à laquelle j'attendais mon train sur le quai.
Enfin il me semble qu'il est 8h15 et j'en suis presque sûre mais je confonds souvent 7h et 8h sur les horloges, pasdouétitude innée et tout ça.

De krommlech.

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Une semaine plus tard.

Samedi, 29 mars 2008.

Ha oui, au fait, Babette s'est gourée.
Que d'étonnement. Cette semaine elle m'a dit de faire de la boxe, mais qu'est-ce que le point vraiment ?

Tout ça pour ça.
Et en parlant de tout ça, tout ça, pomme de pin.

De krommlech.

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Juste.

Lundi, 17 mars 2008.

Juste en passant je dirais que j'ai oublié mon portable dans une cuisine au milieu de la Belgique.
Du coup à partir de ce matin vers 11h jusqu'à ce que le facteur m'apporte du courrier du pays des frites et du chocolat, bah si tu m'envoies un message je ne puis le lire ni y répondre.

Sauf dans l'optique où tu aurais le numéro de portable belge que j'utilise, sauf qu'en vrai il y a personne moins un qui l'a, alors c'pas une mince affaire.

Bref, je ne suis pas portabliquement morte mais juste oubliée.

Et plus tard ou demain ou quand j'ai le temps possiblement je te raconte mon week-end (faut bien, hein).
Et je te montre de jolies gens en uniforme (un seul, les autres sont moins intéressants).

De krommlech.

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Le pied dort.

Vendredi, 29 février 2008.

J'aime pas avoir le pied endormi après j'ai toujours peur de le briser ou de le retourner sans faire gaffe.
Et encore moins bien quand on m'appelle et je suis obligée de marcher avec le pied endormi. J'aime bien tomber en arrière à cause de plus de force, dans ces cas-là.


De krommlech.

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Point info.

Vendredi, 8 février 2008.

Pour comprendre pourquoi les trains de la SNCF ne sont jamais à l'heure, en vrai il suffit de regarder les différentes heures affichées sur les différentes bornes de compostage d'une gare.
Et puis là, la lumière est.


De krommlech.

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Une leçon de romantisme.

Mardi, 5 février 2008.

Dimanche j'ai été témoine (je voulais pas écrire témoin même si mon cerveau me dit que ça doit être le vrai mot mais j'ai lu "t'es moine ?" et hop mon cerveau part dans son délire sur l'ordre cistercien, ou tu vois) j'ai été témoine, disais-je, d'un acte de romantisme trop, trop quoi.
J'étais juste la témoine et pas l'actrice, la réceptrice, ou je ne sais quoi, alors que j'étais avec jeune homme mon fiancé, haha, c'balot (il a mis le nez dans un truc de galanterie, ce week-end, on s'interrogeait sur où devraient être l'homme et la femme l'un par rapport à l'autre dans les escaliers en montant et en descendant, bref).

La scène du crime se passe au Caméo (le cinéma de la VO (c'est une rime de dingue, je sais, elle est pas de moi mais du caméo lui-même (mais pas le bâtiment, cela va sans dire))). On était allés jeune homme la pomme de pin et imou voir Sweeney Todd, et donc on était dans la salle David Lynch (ça a strictement aucune importance sauf si tu maîtrises la disposition des salles du Caméo et là tu sais que dans la salle David Lynch ce sont des sièges avec un dossier pas très haut et donc tu vois ton voisin de devant (j'ai une passion pour les parenthèses aujourd'hui, hein ?)).
Donc on était dans la salle en train d'attendre le début de la séance et un groupe de jeunes rebelles (n'importe quel être humain disons adolescent est considéré comme un jeune rebelle par jeune homme mon fiancé, c'est la vieillesse qui appuie sur ses épaules) est venu se placer sur les 4 sièges devant nous (ils étaient 4, donc).
En fait les quatre, y'en avait deux avec des Y et deux qui avaient juste des X, et ils étaient acoquinés deux par deux.
Soit, un garçon, une fille, un garçon, une fille.

Là tu sors ton joli appareil photo et hop tu fais un zoom sur le couple de droite (par rapport à nous qui étions derrière, pas par rapport à l'écran qui ne parle pas, on est d'accord).

T'inquiète le moment de romantisme arrive rapidement (faut dire il était pressé ou que sais-je le jeune homme).

Bon, tu vois bien le couple, la fille à droite, le garçon à gauche, Emil tout pile derrière le garçon et Nicolas à ma gauche (j'aime bien être précise des fois (mais pas toujours (c'pourquoi j'ai dit "des fois"))).

C'est alors qu'après avoir retiré les multiples couches de vêtements qui les recouvraient (ils se sont pas mis tous nus, hein, ils ont juste retirés leurs manteaux, sois pas étrange), le jeune homme que nous observons pivota quelque peu vers la droite, posa délicatement sa main à l'arrière du crâne de sa copine.
Non je plaisante, il a fait ça aussi délicatement que dans les représentations des hommes préhistoriques qui traînent délicatement leur femme par les cheveux à travers le milieu de nulle part.
Bref, il a posé énergiquement sa main à l'arrière du crâne de sa copine, l'a faite pivoter vers la gauche, et là, la pauvre jeune fille, prise de stupeur de voir un nez en si gros plan, je présume, à ouvert une graaaaaande bouche, et le jeune homme a ainsi profité de l'occasion pour ranger à l'intérieur de l'orifice découvert sa langue.
Ensuite (j'imagine, mais je suis pas allée vérifier, j'avoue), il a tourné bien méthodiquement ledit muscle dans la bouche voisine, pendant une période allant de trente à quarante minutes (au bout d'un moment j'ai arrêté de chronométrer) puis à repris un mode de vie normal.

Afin que les deux personnes derrière lui puisse prendre des cours (pourquoi on dit roulage de pelle alors que jusqu'à preuve du contraire une langue à rien à voir avec une pelle, point d'interrogation (une pelle c'est pas gluant sauf quand on vient d'éclater un loir avec)), il a réitéré l'expérience à plusieurs reprises.

On était absolument charmés de tant d'attention, penser à nous comme ça en nous faisant une démo gratis, c'pas donné à tout le monde, il faut l'avouer, mais après finalement, voir des gens se faire égorger et du sang gicler, ça a moins d'impact.
Suffit d'avoir un élément de comparaison.

P.S. : Sinon j'ai pas compris pourquoi plein de gens subitement parlent de mon nouvel habillage, qui soit dit en passant est pas le nouveau, j'en ai fait un autre depuis, et est sur mon blog depuis plusieurs semaines. Mais je compte bien éclaircir ce mystère.

De krommlech.

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19h07, tout un art.

Mardi, 18 décembre 2007.

Le train il doit arriver à 19h07 à Dombs, mais s'il part de Nancy à 19h07, il a du mal à être à l'heure.
Je t'ai déjà dit que souvent la SNCF n'est pas mon amie ?

Ma vie n'a rien de palpitant.

De krommlech.

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Mais bien sûr.

Vendredi, 23 novembre 2007.

"Le maire PS de Cugnaux (Haute-Garonne), Philippe Guérin, a pris un arrêté municipal interdisant "à toute personne ne disposant pas de caveau [...] de décéder sur le territoire de la commune". La mairie a indiqué que moins d'une vingtaine de nouvelles concessions étaient actuellement disponibles dans les deux cimetières de la commune et qu'une centaine seraient disponibles dans l'extension prévue d'un des deux cimetières. L'arrêté municipal stipule ironiquement que "les contrevenants seront sévèrement sanctionnés pour leurs actes". La préfecture de Haute-Garonne indiquait de son côté que le préfet Jean-François Carenco envisageait de déposer un référé "pour la liberté de mourir"."

Si jamais, ça vient de l'Est Républicain d'hier.

De krommlech.

Rangé dans Pas douétitude innée.

Sinon, cette bande de syndicalistes-communistes de la fac de lettres, ils ont décidé de bloquer la fac jusqu'à mardi, et donc, la question que tout le monde se pose, est :
Qu'est-ce que le point ?

Ou encore, à quoi ils servent cette bande de débiles ? (Oui on voit bien à quel point je les aime, mais note qu'ils servent à rien ces bougres, hein)

Bon ben week-end de 5 jours, juste la demie-semaine où m'sieur mon fiancé se pointe par ici en période de cours, on a qu'à dire c'est le destin qui veut pas nous séparer, ça fera Roméo et Juliette, Esmeralda et Quasimodo, mais sans le trépas de circonstances, tout bénéf'.

De krommlech.

Rangé dans Pas douétitude innée.

Inutile numéro infini.

Lundi, 22 octobre 2007.

J'aime pas trop lécher des trucs de la famille des enveloppes et des timbres, ça fait super-pouah sur la langue (ça veut pas sous-entendre que j'aime lécher d'autres trucs, hein).

Et tout à l'heure, alors que j'étais censée être dans une conversation sérieuse et tout ça, l'esclaffe m'a pris à cause d'un bidule que j'ai retrouvé écrit dans un carnet, dont j'avais plus la moindre idée de l'existence.

"Des trucs sur vous :
_Pourquoi l'Anne-Sophie sur Terre ?
=> Parce que les dinosaures sont morts. Bonjour."

Alors, avoue ça veut strictement rien dire de sensé, puis après tes aveux explique-moi pourquoi j'ai ri.
Après j'ai du faire REGAIN DE SÉRIEUX mais ça valait le coup d'imagination.

Et après j'ai mangé de la purée.

De krommlech.

Rangé dans Pas douétitude innée.

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