Ce week-end je gisai (conjugaison qui n'existe guère, mais je viens de l'inventer séance tenante) en Haute-Savoie en compagnie familiale pour le mariage de la cousine de Vévé, qui se trouve être conséquemment ma grand-cousine, sauf que je suis pas sûre que ce mot-là il existe.

C'était top-moumoute, surtout que j'avais pas mis un pied à un mariage depuis celui de Vévé et Chritelle quinze ans plus tôt, et même que je m'étais acheté une jolie robe pour l'occasion, et une parure de bijoux, et tout le tremblement.

Le point moyen pas positif c'est qu'à table je me suis retrouvée à une table de huit avec sept cousins et cousins suisses que je connaissais ni d’Eve ni de son époux, dont deux paires de jumeaux (j'avais même pas percuté que y'avait des jumeaux, y'a fallu qu'on me le dise, pourtant apparemment une des paires c'étaient de vrais jumeaux, alors quand je dis que je suis bigleuse, hein).
Autant te dire que j'ai pas bavassé des masses rapport au fait que je parlote pas aux inconnus (c'est ma maman qui m'a appris) et qu'en plus on était à côté des enceintes et donc on s'entendaient moyen pas réfléchir.
Mais c'pas grave on mangeait. Et même on dansait des fois (ouhouh j’ai dansé) et on chantait (ouhouh j’ai chanté).

Même que, au dessert, entre autres machins faramineux, y'avait une fontaine de chocolat, et tout est parfait à côté d'une fontaine de chocolat (et la mousse au Toblerone (petit C entouré) elle était top-moumoute aussi, je ne te dis que ça).

Après on a dormi dans une jolie colonie de vacances là-haut dans la montagne, avec vue sur le lac Léman, et toutes les villes éclairées au bord de nuit, sauf que je fus trop fatiguée pour prendre des photos (surtout que le but du jeu était de s'endormir avant que Vévé se mette à ronfler, rapport au fait qu'on dormait à quatre dans la même chambre (alors qu'en vrai y'avait d'autres chambres vides, si j'avais su (j'aurais pas venu, comme dirait l'autre (Petit Gibus)))).

Puis j'ai revu mon cousin au deuxième degré, qui est donc le fils de la cousine de mon père, le fils de la mariée donc, si tu suis un peu l'affaire, que j’avais pas vu depuis deux ans et qui maintenant avait trois ans et demi (il les a toujours d’ailleurs, il a pas pris trois ans depuis ce matin je pense) et est la mignonitude incarnée.
À un moment on se promenait tous les deux et il m'a demandé de faire abracadabra et de faire apparaître dans ma main un parapluie bleu en chocolat, rien que ça.

On devrait faire ça plus souvent, les mariages (je veux dire, ceux où on m'invite, de préférence).

http://krommlech.cowblog.fr/images/Humains/Famille/P1140003.jpgLe cousin-au-deuxième-degré en question, je lui avais demandé de sourire alors il a souri pour la photo
mais après il a voulu en faire une la bouche ouverte pour comparer, et celle-là elle est mieux finalement je trouve.

http://krommlech.cowblog.fr/images/Lieux/Alpes/P1130940.jpgÇa c'est l'église où avait lieu la cérémonie, et tu sais comme je suis fan de bâtiments religieux, donc voilà,
et en plus là c'était que de la mosaïque, comme ça ça faisait quelque chose à regarder pendant les chants et tout, c'était bien.

http://krommlech.cowblog.fr/images/Lieux/Alpes/P1130983.jpgÇa c'est la vue depuis la colonie et en-dessous y'avait des vaches
et je me suis pris un coup de jus en voulant les photographier, well done, enfin c'était joli quoi.

De krommlech.

Rangé dans SCF, Sans catégorie fixe.

Epopée belge.

Vendredi, 4 septembre 2009.

Avec Elo nous fûmes victimes d'un incident linguistique.On pourrait croire que les Belges wallons vont parler un français normal tellement ils sont heureux d'échapper à la langue des doubles voyelles à profusion (et raclements de gorge du meilleur effet), mais ils préfèrent le français belge avec ses expressions bizarroïdes comme "Vitesse V.V' ".

Donc on s'est faites avoir.

http://krommlech.cowblog.fr/images/Bidules/Illustrations/4110622.jpgLundi il faisait beau à Tournai. Sauf que pomme nous avait envoyer acheter 12 litres d'eau à l'autre bout de la ville (au moins) et on a du faire des courses dans le magasin le moins bien organisé du monde, donc ça nous a pris la matinée et après en plus on était fatiguées.
Après on s'est fait un repas équilibré avec une spécialité belge de Prague (ou autre coin d'Europe de l'Est) et neuf fruits et légumes. Ça nous a pris un temps fou à fabriquer (mais ça faisait des bruits rigolos comme splotch splotch donc on s'amusait bien) et après y'a fallu qu'on digère. Alors on a joué à Worms.
Ensuite on s'est aventurées à l'extérieur, en prenant l'ascenseur parce que la digestion était pas encore totale, et on a visité Tournai. On a voulu aller à un musée mais on s'est faites virer par le type parce que la caisse fermait dans 5 minutes et le musée dans 35 et y'avait 23 salles à visiter et en plus vaut mieux venir le premier dimanche du mois c'est gratuit alors au revoir et à la prochaine.
Donc finalement on est rentrées à l'appart et on a joué à Mariokart Wiiiiiiiiiiiiiiii.
Donc nous ne profitâmes guère du soleil sauf pendant qu'on charriait les douze litres d'eau du scrogneugneu qui y a même pas touché (j'te jure).

Mardi il pleuvait. C'était le premier jour de septembre. Donc avec Elo on est sorties dehors faire des activités de touristes en goguette. Déjà on est montées en haut du beffroi qui est devenu le meilleur ami d'Elo avec son charmant carillon qui charmant carillonne toutes les quinze minutes. On est arrivées tout en haut et il pleuvait, mais on a quand même compté les églises de Tournai et observé l'appart de pomme et après on est redescendues voir les cloches qui charmant carillonnaient.
Puis on est allées à la gare et sur le chemin on a croisé un Belge bizarre qui nous dit "Le parapluie" puis continua son chemin. Et finalement on a tchoutchouté jusqu'à Bruxelles la capitale des Belges où il pleuvait aussi.

On a vu la Grand Place sous la pluie et de vieux militaires sous la pluie aussi, et après on a cherché une friterie sous la pluie (Elo a été convertie à la toute-puissance des friteries belges). Pomme il nous avait donné des instructions moisies, et donc on a pas trouvé une seule friterie, dans la capitale des Belges c'est quand même jobard.
Donc on s'est rabattes sur un resto et c'est là que l'incident linguistique arriva.
On a voulu commander des boulettes de viandes mais y'en avait plus, alors on a commandé un américain.
L'américain en France c'est du pain avec du steak haché et des frites et de la sauce, enfin un truc gras et normal quoi. Sauf que chez les Belges ils appellent ça une mitraillette.
Et l'américain, c'est, découvrîmes-nous avec Elo quand nos assiettes arrivèrent, un tartare.
De la viande crue.
On est pas des lions ou autre bête qui mange de la viande crue, toutefois. Mais on a goûté quand même, bah on aurait mieux fait de pas, parce que c'est pas fantasmagorique le machin.

Heureusement Elo notre sauveuse intervint, elle est allée voir le monsieur et elle lui a expliquée la mésentente linguistique et finalement on a eu droit à un nouveau plat avec des choses bonnes dedans, et c'est là fin de l'incident linguistique.

Après pour le dessert on a eu la fabuleuse idée de manger des gaufres, vu que ça tape dans la spécialité belge aussi, bah figure-toi qu'une gaufre banane-chocolat ou fraise-chocolat à 15h alors que tu viens de sortir de table (ça nous a retardé cette histoire de tartare), c'est pas aisé à manger. Surtout en tenant un parapluie. Mais finalement nous y parvînmes a y'a juste plus fallu nous parler de nourriture pendant une paire d'heures.

Et on a fait des photos sur la Grand Place. Sous la pluie. Cétait rigolo, il fallait abriter l'appareil photo avec le parapluie mais en même temps fallait pas que le parapluie cache le haut des bâtiments, une folle épopée en soi.

Mais après on en a eu marre de la pluie alors on est allées dans un musée et on a vu tous les costumes du Manneken Pis, ce qui était rigolo et moche souvent.
Il a même un costume d'Obélix !
(Ohh et je viens de voir le 3 juillet il est déguisé en Polnareff, HAHAHA).

http://krommlech.cowblog.fr/images/Lieux/Belgique/MannekenPisDiablada.jpg

Puis plus tard on est rentrées à Tournai avec pomme dans la voiture de pomme, et il pleuviotait tellement que la voiture dut s'arrêter sur le bas-côté (en plus à Tournai ils sont tellement rigolos, ils font pas des routes en pente vers les caniveaux, ils font des routes avec des petites cuvettes pour que ça fasse de jolies gerbes d'eau quand on roule).

C'étaient donc de sympathiques jours au royaume des Belges, dans le beau mois d'août et le moche mois de septembre.
Puis je suis sûre que le beffroi il manque méga à Elo.

De krommlech.

Rangé dans SCF, Sans catégorie fixe.

Hasta luego chiquito !

Vendredi, 31 juillet 2009.

http://krommlech.cowblog.fr/images/Bidules/Smiley/10.gif

Jean-Pierre, Jeannette-Pierrette, bonsoir !

Je suis venue pas te dire que je m'en vais, vu que je suis déjà partie, haha, mais comme je suis avec pomme de pin le scrogneugneu, DONC m'est avis que je vais me tenir plutôt coite ces prochains temps.

Et dans la seconde partie de l'histoire, qui déboule mardi, avec ledit pomme de pin le scrogneugneu on va se diriger trainiquement vers la capitale des Anglais pour quelques jours, jusqu'à vendredi en fait.

De ce fait, c'est d'une tristesse inouïe, mais ici-bas ça va rester plutôt vide et morne comme un euh truc vide et morne, sauf si tu te sens le désir d'ajouter un article (allez allez allez steuplaîîîît) avec le mot de passe touT spécial des invités qui s'intitule Saperlipopette.

Et même que si tu fais ça je t'offre des carambars ou je sais pas quoi,, et un sourire, et euh voilà.

Sur ces belles paroles, je t'abaondonne avec une vidéo que je trouvai pare hasard sur Youtube le tube du toi, et que je trouvai dingue.

Adieu, Jean-Pierre, Jeannette-Pierrette ! Que le vent te porte !

De krommlech.

Rangé dans SCF, Sans catégorie fixe.

Le gland et la citrouille.

Mardi, 21 juillet 2009.

Aujourd'hui, intéressons-nous à une merveilleuse histoire de Jeannot de l'Abreuvoir, aussi appelé Jean de La Fontaine par les pas-intimes.

C'est une histoire qui prouve que Dieu il est top-moumoute et qu'il fait jamais de bêtise. Il a jamais cassé le vase de sa grand-tante et caché les morceaux dans le radiateur. Mais il a pas de grand-tante alors c'est facile. Il a jamais eu d'accident de voiture non plus, mais il a pas de voiture, et de toute façon il est trop grand pour entrer dans une voiture. Et il a jamais été méchant avec sa femme, mais il est même pas marié.
Bon il a bien fait un type cocu et après il a fait en sorte que tout le monde soit au courant, pauvre Joseph le cornu, mais c'est pas une bêtise puisqu'on a dit précédemment que Dieu faisait jamais de bêtise.

Donc Jeannot de l'Abreuvoir a voulu nous prouver ça grâce à une charmante histoire.

http://krommlech.cowblog.fr/images/Arts/cpglcitr.jpg
C'est l'histoire d'un gugusse qui s'appelle Garo.  Comme Garo-gorille. Il était mal parti dans la vie, le gugusse. Bref, Garo un jour se balade nonchalamment dans la forêt. Ou plutôt dans la campagne. Oui voilà, il se balade dans la campagne. Il croise une citrouille. Il voit la citrouille qui est toute grosse avec une tige toute petite, et il se dit, y'a un machin qui cloche là-dedans.
Puis comme il a bien appris son catéchisme et tout le tremblement, il sait que c'est Dieu qui a créé la citrouille, même si c'est pas écrit textuellement dans la bible.

Donc il se dit, il s'est gouré sur ce coup-là le Jean-Pierre, à accrocher une énorme citrouille à une toute petite tige comme ça. Il aurait mieux fait de l'accrocher à un chêne, là au moins ça aurait ressemblé à quelque chose.
Et il ajoute qu'en plus, le fruit du chêne, qu'on intitule le gland, il est tout riquiqui, alors c'est bien la peine d'avoir un gros arbre comme ça si c'est pour avoir des fruits tous riquiquis.
Il en conclut donc que Dieu, à l'époque de la création des glands et des citrouilles, il était pas top au point, et qu'il aurait mieux fait d'inverser, histoire que ça ressemble à quelque chose.

Puis, harassé par cette réflexion, parce que notre brave Garo n'a pas l'habitude d'aligner deux pensées, il se traîne sous un chêne et il s'endort comme un bienheureux. Et là, Garo il nous a fait un petit remix de Newton. Il dort sous l'arbre, et paf y'a un fruit qui tombe. Bon là c'est un gland, c'est pas une pomme, du coup ça l'a pas inspiré pour la théorie de la gravité.
Il ramasse le gland qui s'était pris dans sa barbichette-je-te-tiens-tu-me-tiens, et là il se rend compte qu'il saigne du nez. C'était un gland d'une violence inouïe.

C'est ainsi que notre brave Garo se rend compte qu'il a péché, qu'il est rien qu'un nul d'avoir douté de l'omniscience de Dieu et tout le tintouin. Parce qu'il se dit, j'imagine même pas si c'était une citrouille et pas un gland qui était tombé de l'arbre, ohlalala, je serais peut-être même mourru à l'heure qu'il est !

Repentant, il rentre donc pédestrement à la maison en louant Dieu qui est le plus top-moumoute et qui fait jamais de bêtise à part cocufier Joseph.

Et si jamais tu veux lire l'histoire originale de Jeannot de l'Abreuvoir pour comparer avec la mienne, elle est ici.

De krommlech.

Rangé dans SCF, Sans catégorie fixe.

Prénomme.

Dimanche, 19 juillet 2009.

Hier soir je réfléchissais aux noms que je donnerais à mes enfants plus tard. Ouais c'est une super activité de samedi soir, je te l'accorde. C'est quand j'attendais que Morphée ramène sa fraise, en fait.
Donc j'y réfléchissais, et en fait c'est carrément pas aisé pour trois sous.

Y'a un maximoum de contraintes.
Pour exempler, tu peux pas appeler ton enfant avec le prénom d'un de tes amis, ou d'un membre de ta famille. Enfin proche quoi, si c'est le prénom de la cousine au deuxième degré de ta grand-mère maternelle, ça peut encore passer. Mais genre, je pourrais pas appeler un de mes enfants Lucie, parce que j'ai une cousine qui s'intitule comme ça. Pourtant c'est joliet comme prénom. Pour les amis, pareil, si c'est ton voisin de classe de CM1, finalement on s'en tamponne qu'il ait le même prénom.
Mais déjà ça ça élimine plein de prénoms, bon y'en a des moches (Brandon) mais y'en a de chouettes aussi. Manque de bol, un de mes deux prénoms préférés de garçons, c'est Nicolas, mais Nicolas Jr ça le fait pas trop, on est d'accord ?

Ensuite, il faut un prénom facile à porter pour l'enfançon. Tu vas pas te mettre à l'appeler Gertrude ou Alphonsin, même si tu trouves que c'est les plus beaux prénoms du monde entier de l'univers, sinon on va se moquer de lui le pauvret.
Tu peux pas non plus lui donner un prénom où tu sens qu'on va faire des blagues tout le long de sa scolarité, genre Jean si tu t'appelles M. Bon ou tu vois le délire. Avec pomme on a tous les deux un nom de famille qui commence par D, c'est-à-dire que tous les prénoms en P on peut les oublier vite fait bien fait, à moins de vouloir payer une psychanalyse à notre progéniture.

Après il faut un prénom qui ait un chouette diminutif (ouais je suis exigeante), parce que mettons, Guillaume c'est sympa comme prénom, mais le pauvre enfant il va se faire appeler "Guigui" et on est repartis pour quatre ans de psychanalyse (mea culpa à tous les Guillaume).
Et pas non plus un prénom qui soit dans le top 10 des prénoms les plus donnés, après il se retrouve avec vingt-deux autres Jean-Pierre qui se prénomment pareil dans sa classe, et pense un peu à la maîtresse quoi (et là un monde s'écroule, le prénom de garçonnet que je préfère le plus au monde c'est dans les prénoms les plus donnés en France, la vie est injuste (oublie la règle précédente, on s'en fout de la maîtresse))..

Une fois que tu as éliminé tous les prénoms que tu pouvais pas humainement donner à tes enfants, il reste à en trouver un que tu peux humainement donner.
Faut l'inspiration.
Prenons les gens célèbres que j'aime bien. Oscar, Arthur, Johnny (Depp, hein, est-il besoin de le préciser). C'est la loose, on peut pas appeler son enfant Oscar, quoi. Enfin y'en a qui le font, grand bien leur en fasse.
Ou alors les prénoms de personnages de romans ou de films. Silk, Georgia, Jack, Ennis, Olive. Ouais, non plus.
Les personnages historiques. Ramsès, Whitecomb, Gideo (Whitecomb et Gideo c'est eux qui ont inventé la fermeture éclair, c'mes idoles), Henri, Marie-Antoinette ou autre Aliénor. Je sais pas pour toi, mais je trouve ça pas tellement top-moumoute d'appeler son enfant Gidéon, quoi.

Et alors le pire, du pire, de chez Monsieur Pire, c'est qu'une fois que tu as trouvé un prénom qui te plait, qui donne pas lieu à des jeux de mots pourris, qui est le nom de personne de tes accointances, et bah, il faut encore que ça plaise à l'autre parent.
C'est des coups à devenir fou et à appeler son enfant Gustave-Amédée, ou Paulette-Joséphine, je ne te dis que ça.

Le point positif est que j'ai encore moultes années avant d'avoir à trouver un prénom pour mes enfants, ça me laisse du temps (et j'ai déjà le prénom de garçon, depuis plus de quinze ans, hinhin).

http://krommlech.cowblog.fr/images/Humains/Imou/IMG00013.jpgUne (magnifique) enfant répondant au doux prénom d'Emilienne, merci le deuxième prénom de la mère de la mère du père.

De krommlech.

Rangé dans SCF, Sans catégorie fixe.

Vivement septembre.

Vendredi, 17 juillet 2009.

http://krommlech.cowblog.fr/images/Humains/Gens/alleprince.jpg

Grégoire Leprince-Ringuet, que je souhaite épouser depuis que je l'ai vu dans les Chansons d'amour (même s'il jouait un homo, on va pas se formaliser pour si peu (je me laisserai pousser la moustache)) (d'ailleurs M. Leprince-Ringuet, si tu passes par là, manifeste-toi et je fais publier les bans) (en plus il a même pas un an de plus que moi, on est fait l'un pour l'autre, quoi) bref je disais, Grégoire Leprince-Ringuet a joué dans un film qui va sortir en septembre, et qui s'intitule l'Armée du crime. Y'a d'autres acteurs, hein, mais si tu veux les connaître t'as qu'à aller voir sur Allociné, je vais pas te faire une liste non plus.
http://www.avoodware.com/blog/assets/Affiche_Rouge.jpg
C'est un film qui parle du groupe Manouchian, je sais pas si tu connais ça. C'est un groupe de résistants-travailleurs immigrés qui a donc fait de la résistance (logique)  pendant la seconde Guerre Mondiale, puis ils se sont fait attraper, et ils ont été vingt-trois condamnés à mort.

Encore une histoire toute gaie en perspective, quoi, comme a su si bien le faire la seconde Guerre Mondiale.

Le point est que, je connais ce groupe Manouchian, pas parce que je suis fac d'historienne, mais grâce à Louis Aragon. Louis Aragon il a écrit dans les années 50 un poème en souvenir dudit groupe, et qui se prénomme (le poème, pas le groupe) Strophes pour se souvenir. Et qui a été mis en musique par Léo ferré et qui à ce moment-là s'intitule l'Affiche rouge.
Référence à l'Affiche rouge qui a été placardée dans les rues pour montrer comme c'étaient de vilains méchants bonshommes (ça a pas trop réussi).

Strophes pour se souvenir, c'est le poème que j'aime le plus d'amour du monde entier, je te le donne en quatre mille. Je l'aime plus que le Dormeur du Val d'Arthur ou the Ballad of Reading Gaol de mon ami Oscar ou Allégorie de Baudelaire ou bon je vais pas te citer tous les poèmes que j'aime sinon on s'en sort pas (Impromptu de Musset (j'arrête)).

S tu veux le lire, je le fais gésir sous tes yeux ébahis, et si tu veux pas le lire, bah tu le lis pas, hein, on peut pas faire plus simple. Sinon, il est dans le recueil le Roman Inachevé, si tu veux tout savoir.


Strophes pour se souvenir

Vous n'avez réclamé la gloire ni les larmes
Ni l'orgue ni la prière aux agonisants
Onze ans déjà que cela passe vite onze ans
Vous vous étiez servi simplement de vos armes
La mort n'éblouit pas les yeux des Partisans

Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants
L'affiche qui semblait une tache de sang
Parce qu'à prononcer vos noms sont difficiles
Y cherchait un effet de peur sur les passants

Nul ne semblait vous voir français de préférence
Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
Mais à l'heure du couvre-feu des doigts errants
Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE
Et les mornes matins en étaient différents

Tout avait la couleur uniforme du givre
À la fin février pour vos derniers moments
Et c'est alors que l'un de vous dit calmement
Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre
Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand

Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses
Adieu la vie adieu la lumière et le vent
Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent
Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses
Quand tout sera fini plus tard en Erivan

Un grand soleil d'hiver éclaire la colline
Que la nature est belle et que le coeur me fend
La justice viendra sur nos pas triomphants
Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline
Et je te dis de vivre et d'avoir un enfant


Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
Vingt et trois qui donnaient leur coeur avant le temps
Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s'abattant.


Pour conclure, concluons, je suis du coup méga motivée par ce film, un truc de fac d'historien avec Grégoire Leprince-Ringuet et qui est une référence à mon poème le plus préféré du monde entier de l'univers, que demander de plus, point d'interrogation, j'dirais.

De krommlech.

Rangé dans SCF, Sans catégorie fixe.

Suivre un inconnu.

Jeudi, 16 juillet 2009.

Tout à l'heure avec Adiboux on se baladait gaiement dans les rues ensoleillées de Nancy-joyau de l'univers, et pif paf pouf, y'a un gugusson qui se pointe et qui nous demande si on veut goûter une nouvelle boisson. On était parties pour dire nan, nan, parce que je sais pas si tu as déjà testé les boissons qu'ils distribuent dans la rue, mais c'est immonde (du coup j'ai jamais essayé, je laisse toujours un cobaye le faire). Genre le Rivella, ce truc aux plantes super-miam, ou alors une fois ils nous ont filé une canette d'une boisson lactée ET gazeuse. Youguette a eu le privilège de goûter, je l'ai laissé faire et vu sa tête j'ai gardé ma canette pour Noyémie (elle a des goûts bizarroïdes quand elle s'y met).
Donc on était parties pour dire non, non, comme je te narrais, et en fait il nous a dit que c'était bon, aux fruits de la passion, légèrement alcoolisé, c'est pour un test, blablabla. Mues par notre grande âme, ou parce qu'il nous tenait la jambe, finalement on a dit oui, et là c'était trop suspicieux.
Il nous fait traverser la rue, et on va dans une sorte d'impasse vers l'entrée d'un hôtel. Ça semblait louche, je ne te dis que ça. Mais nous, vaillantes comme le pigeon de combat, on l'a suivi dans son impasse, à côté des travaux, on a pénétré dans l'hôtel. Le gugusse il se retourne et il nous demande si on trouve ça bizarre. Tu m'étonnes, Elton. Carrément louche, ajoutâmes-nous.
Puis alors on monte les escaliers (nan on s'était toujours pas barrées, inconscientes que nous sommes) et finalement il nous a menées dans une pièce où y'avait une humaine et des tables. L'idée qu'on allait nous voler un rein pour le revendre au marché noir nous a abandonnées.

http://krommlech.cowblog.fr/images/Lieux/Nancy/sallepdj.jpgOn était là, ça ressemblait pas trop à un bloc opératoire clandestin, t'es d'accord ?
 
Et en fait lui il est reparti happer des crédules dans la rue, pendant qu'on s'installait, et la fille elle nous a ramené un verre d'eau (pour se rincer la bouche) et un verre de bière aux fruits de la passion, et un questionnaire. Et on devait regarder, sentir, goûter, et tout boire et donner des notes. Et après quand on a fini, elle nous a servi un deuxième verre de bière aux fruits de la passion et on a rempli un autre questionnaire avec les mêmes questions, et après on devait dire lequel verre on préférait.

De ce fait, en suivant un strict inconnu dans une ruelle louche et à l'hôtel, on a eu droit à deux verres gratis par la chaleur cuniculaire de la Lorraine, si c'est pas top ça.
(En plus à boire était bon.)

Moralité, si tu suis des inconnus et qu'ils t'emmènent à l'hotel, bah euh, viens pas te plaindre à moi s'il t'arrive quelque chose, on t'a jamais dit de pas parler aux inconnus ?

De krommlech.

Rangé dans SCF, Sans catégorie fixe.

Les plaisirs simplets.

Mardi, 7 juillet 2009.

Dans la vie j'ai des plaisirs simplets des fois. D'autres fois ils sont plutôt grincheux, prof ou dormeur (haha la blague de dinguot) mais des fois ils sont simplets.

Et quand je suis partie durant mon périple périplique, j'ai fait plein de trucs de plaisir simplet.

Pour exempler, mercredi j'étais avec Jiminy et alors, on s'est traînés aux Galeries Lafayette de Lille. À Nancy y'a même pas de Galeries Lafayette, mais y'a Printemps alors c'est pareil. Le but du jeu c'est de trouver les trucs le plus moche moche possible et de se rendre compte que ça coûte encore plus cher qu'un Coca dans un bar à Paris.
Du coup on a vu des pas magnifiques sacs à 600€ (mais ils étaient seulement à 400€ parce que c'étaient les soldes, saute sur l'occasion) et un manteau plus vilain que ça tu meurs à 350€, et leurs bijoux tous pourris en plastique à 15€. Ça ça m'épate, c'est genre un bracelet en perles que n'importe quel gourgandin de 5 ans sait faire, et après ils te vendent ça 15€, et y'a des gens qui achètent. Ça doit être des humaines sans enfants, qui ont été frustrées de pas recevoir le collier de nouilles pour la fêtes des mères, je vois que ça.

Ou sinon avec pomme on est allés chez Ikea. Y'a pas non plus d'Ikea à Nancy mais y'a un Alinéa alors c'est pareil. D'ailleurs, y'a pas d'Ikea à Nancy mais y'en a un à Metz, y'a pas de Galeries Lafayette à Nancy mais y'en a à Metz, y'a du préférentisme j'dis.
Ikea c'est top-moumoute (surtout qu'on achète les meubles mais après c'est pomme qui les monte tout seul parce que je suis pas dans son appart alors j'ai que la partie facile, choisir les trucs jolis). En plus, à Ikéa, y'a le manger qui coûte rien. Ça c'est méga le paradis sur terre. Genre la boisson à volonté à 0.90€.
Dans la vie, mon but c'est d'habiter dans un Ikea. Je pourrais dormir dans une nouvelle chambre tous les jours, et pour 90 centimes j'aurais la boisson à volonté jusqu'à ce que mort s'en suive, et je mangerais du gâteau au daim et des boulettes de viande et voilà. Ouais, ouais. Peut-être même que y'aura la Fnac à côté d'Ikea et le paradis sera complet.

Un autre plaisir simple de ma vie, et ça c'est méga simple, je ne te dis que ça, c'est de manger des pâtes. J'aurais pu faire une étudiante en chambre universitaire tip-top, en vrai. Je mange des pâtes et je bois de l'eau. Même pas la Cristaline l'eau officielle des étudiants, l'eau du robinet et hop
Même que pomme il a voulu faire un gratin de pâtes quand ses parents sont venus manger, et il s'est rendu compte après avoir fait cuire les pâtes qu'il avait pas de plat à gratin. Bien joué, Jean-Pierre ! Le lendemain on est allés chez notre ami Ikéa le communiste et on a acheté un beau plat à gratin, mais le mal était fait. Du coup pour son gratin il a sorti deux mini-plats, donc un qui était même pas plat, d'ailleurs, c'était plutôt un creux. Enfin un mini-creux même.
Et après on est allés chez Satine, et elle nous a fait un gratin de pâtes top-moumoute, même qu'il était dans un vrai plat à gratin et pas dans un creux. En plus chez Satine y'avait des Smoothies, et s'il fallait pas hypothéquer sa maison pour s'en acheter une bouteille, je boirais que ça, dans la vie. Mais j'ai même pas de maison à hypothéquer (sauf qu'avec pomme en arrivant à Paris on est allé au Bob's juice bar où on a bu un smoothie ananas-orange-banane-kiwi qui était top-moumoute et qui coûtait pas trop un bras, enfin juste un peu).

Sinon j'ai encore d'autres plaisirs simplets dans la vie mais je fais une liste non-exhaustive (je crois que c'est non-exhaustive, mais je me souviens jamais de la définition du mot exhaustif, alors c'est peut-être une liste exhaustive que j'ai faite, mais je crois pas).

Et toi aussi tu peux dire quels sont tes plaisirs simplets dans la vie, si le trèfle t'en dit.

Ça c'est mon pas plaisir dans la vie, le soleil qui me frappe méchamment et paf, ça fait une marque de noeud-noeud de robe dans le dos, trop la classe. En fait je dis jamais que c'est un coup de soleil, je dis toujours que c'est un bronzage de roux, parce que j'ai de la tache de rousseur à profusion, si ça se vendait je pourrais peut-être m'acheter un sac aux Galeries Lafayette, même.

http://krommlech.cowblog.fr/images/Humains/Imou/P1120636.jpg

De krommlech.

Rangé dans SCF, Sans catégorie fixe.

Gastronomie belge.

Jeudi, 2 juillet 2009.

En France on dit toujours y'a la gastronomie et les restaurants où ils servent des spécialités de toutes les régions et tout. En Belgique, y'a les friteries.

Et aujourd'hui tellement j'avais la flemme de faire à manger et tellement rien m'inspirait dans les placards, je me suis traînée sur au moins deux cents mètres, escalier compris, pour aller acheter des frites.
À cette occasion, j'ai compris la différence etrre une petite frite et une grande frite. Le point c'est que tu peux choisir la taille du cornet de frites, comme au MacDo mais en meilleur. Et alors des fois y'a petit moyen et grand mais là où j'étais y'avait juste petit et grand.
La différence, c'est la taille de la barquette. Ouais comme ailleurs on pense, sauf qu'en fait que nenni. La taille de la barquette, c'est la seule différence quoi. Ce que je veux dire, c'est qu'il y a pile autant de frites dans une grande frite que dans une petite frite. Magie, magie. Quand tu demandes une petite frite, on te sert une petite barquette de frites PLUS l'équivalent de deux petites barquettes de frites à côté. Quand tu demandes une grande frite, on te sert une grande barquette de frite PLUS l'équivalent d'une grande barquette de frite à côté. Bon en fait j'ai menti une autre différence c'est le prix.
Autant te dire que c'est carrément malaisé de finir le truc, d'ailleurs j'ai carrément laissé tomber l'affaire. Carrément. Tu demandes une pauvre petite frite et le Jean-Pierre il te sert de quoi nourrir tous les Éthiopiens pendant trois mois, y'a une dichotomie dans l'affaire (depuis que j'ai entendu ce mot dans Kaamelott j'essayais désespérément de le recaser, comme poliorcétique, et HOP !).

D'ailleurs je me demande comment ils font pour pas tous être obèses les petits Belges, entre leurs quarante-quatre kilos de frites quand tu demandes une petite frite et leurs deux autres spécialités, la bière et le chocolat, tu soignes ton foie avec la gastronomie du pays je ne te dis que ça.

http://www.hainaut.be/magazine/archives/Dialogue54/Medias/italo3.jpg

(Et je ne me prononce pas sur la gastronomie française, cassoulet, choucroute, aligot et autres machins, sinon on va pas croire que je suis chauvine.)

De krommlech.

Rangé dans SCF, Sans catégorie fixe.

Double note.

Mardi, 30 juin 2009.

Je viens juste te dire, avant de partir pour des contrées lointaines, que je pars pour des contrées lointaines. En fait Lille, la Belgique et puis Paris-Paris. C'est pas super lointain on est d'accord.
Mais possible que tu auras quand même de mes nouvelles rapport au fait que pomme il est pas en vacances et donc je vais me retrouver seulabre en appartement jeudi toute la journée et vendredi matin. D'où la question, pourquoi prends-je la peine de t'informer si même pas tu te rends compte de mon absence ? Question pertinente, mais on repassera pour la réponse.

Juste avant de décaniller, je te montre, j'avais dit je parlote plus de mes partiels et tout le tintouin mais je whouwhoute depuis que j'ai découvert ma note alors bon. En plus j'ai déjà saoulé mes parents, ma soeur, ma tante, Youguette et pomme, alors c'est ton tour, joyeux petit heureux !

http://krommlech.cowblog.fr/images/Bidules/Imprecr/Sanstitre1-copie-8.jpg

C'est bien la preuve ultime que je devais absolument passer en histoire moderne et pas en histoire ancienne.

Bon puis si tu t'ennuies tu peux aller faire un tour sur le blog des zyeux, si jamais c'est pas devenu un réflexe primaire chez toi (tt tt tt).

Sur ces belles paroles, je vais passer par la phase sommeil réparateur parce que la piscine eut raison de moi et en plus demain je me lève à une heure indécente de la nuit vers 6h30 ou par là alors que le soleil m'aura déjà réveillée depuis une heure.

(Et si tu t'ennuies vraiment VRAIMENT, y'a aussi le mot de passe invité, sur ce blog, sur le blog des zyeux, c'est tout à fait formidable.)(Puis toujours y'a toute la liste des blogs que je lis, que je lis parce qu'ils sont biens alors tu peux les lire aussi.)

Demain je vais être obligée de passer toute la journée sans aller compulser la page de mes notes aux partiels pour savoir si par hasard y'en aurait pas une nouvelle, la vie est dure.

De krommlech.

Rangé dans SCF, Sans catégorie fixe.

<< Page précédente | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | Page suivante >>

Créer un podcast