Très joli mauvais marché, tu me vois marrie, mais je ne puis te parloter longuement.

Par contre si tu veux voir un truc joli, clique là et tu verras le joli cadeau pour pomme de pin pour le nannicversaire de nous, ohh, comme je suis douée pour emballer les cadeaux (du tout).

En effet, le jeune homme répondant au doux surnom de pomme de pin, et qui doit arriver dans la maison des dalmatiens de la montagne en ce jour d'hui, est parti avec plus de trois heures d'avance sur le plan (youhou), et me voici donc toute tourneboulée dans mon emploi du temps des choses à faire avant qu'il arrive. Ou pas.

Juste j'ai pas le temps de palabrer pendant douze mois et demi, donc je vais faire clair net et pas flou (contrairement à mes yeux qui eux font que flou, comme modèle).

Tu vas penser que je te prends pour quelqu'un de bête et gentil, mais ne te fourvoie pas ! C'st juste qu'en fait j'aime bien me répéter, j'ai le gène du perroquet caché quelque part dans le genou, je pense.

Donc, rapport au fait que pomme arrive dans quelques heures (re-youhou) et que dimanche nous nous envolons pas en l'air mais en tour de France, tu percutes bien que dans l'ensemble tu ne vas guère avoir de mes nouvelles pendant les trois prochaines semaines.

Et bah, tu percutes bien !

On rentre le jeudi 21 au soir (après Versailles, tududu) et pomme décanille d'ici le samedi 23 (quelle idée de devoir aller au Pays-Bas le 25 août pour reprendre les cours ou bidule du genre, je te le demande).

D'ici là, pas de nouvelle, bonne nouvelle.

MAIS !
J'ai une surprise pour toi !

Il se trouve que le mot de passe invité est hyper nic-nic, et donc figure-toi que certains des gentils lecteurs de ce blog (peut-être toi, même !) vont venir mettre des articles pour que le blog soit pas mort pendant trois semaines.

Avoue que c'est chouette.

Je te rappelle si tu veux te précipiter que le mot de passe c'est
 
SAPERLIPOPETTE

Et si personne il a écrit un article pendant que je suis pas là, je vais être trèèèèèès triste et je bouderai et je garderai les articles rien que pour mon ordi et moi et ici y'en aura plus, HINHIN. Ou pas.

Mais s'il te plaîîîîîîîîîîîît mauvais marchééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééé =)

De krommlech.

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Le Luxembourg et son soleil.

Dimanche, 27 juillet 2008.

Hier avec des membres de la famille triés sur le volet (haha), je suis allée au Luxembourg.

C'est le petit qui est plus petit que notre département
[Note, notre département numéro 54, qui est la Meurthe et Moselle il a la classe internationale, parce que t'as remarqué ses initiales c'est M&M, et alors tu connais toi un département qui s'appelle Haribo ou Tagada ? Bah nan, on a le seul qui a un nom de bonbon, c'est la classe, point.] et qui est juste au-dessus.

Alors forcément rapport au fait que les Luxos sont riches mais que tous les trucs sont pas chers, on est allés faire les courses là-bas.
Du genre des trucs bons comme des gâteaux ou des puddings au chocolat (c'est miam), mais aussi de l'alcool et des cigarettes, faut bie dire. Pour exempler mon popa il va au Luxembourg et y'a des amis a lui ou autre qui font "ha bah achète-moi du Whisky" alors lui il achète.
Ça fait qu'on était huit (dont sept adultes, nan mais la grande classe d'aller faire ses courses à 8 chez Aldi, j'te jure) et que dans nos caddies y'avait à peu près autant d'alcool que lors d'une soirée pour fêter le bac, dans le sang des trente jeunes qui se saoulent, se droguent, et autres.
Ouais, y'en avait beaucoup, donc.

Bon p'is ça nous a pas pris la journée de faire nos courses, donc on va aller à une partie plus intéressante du récit, je te sens bouillir d'impatience.

Après on est allés manger dans un chinois, et là c'est rigolo parce que c'était donc des Asiatiques qui parlaient belge (parce que le français des Luxembourgeois c'est du belge en fait, ils mettent des "nonante" ou "s'il vous plaît" à tout bout de pré). En plus c'était bon et on a eu un éventail chacun offert à la fin du repas, que demander de plus ?

Surtout qu'en fait il faisait chaud.

Toute la première partie du récit là c'était à la frontière, mais après on a fait 12 kilomètres et donc on s'est retrouvés au milieu du pays (ha, ha, ha, que je suis drôle). Dans la capitale quoi, Luxembourg-ville. Comme si Paris ça s'appelait France-ville, ça serait rigolo non ?

Pour te prouver qu'il faisait chaud, à côté de la gare y'avait un panneau qui affichait la température et il disait 34°C. Du coup les éventails c'était bien pratique.
Mais bon on s'en servait pas.

On a marché pendant environ dix ou douze mille ans en voyant des trucs joliesques, et comme tu trépasses d'envie de voir ça, je te fais gésir quelques photos.










Je te dis pas ce que c'est parce que j'ai pas la moindre idée de comment ça s'appelle, en vrai.
Mais c'était joli, en plus tu vois le mignon endroit verdoyant, en plein milieu de la capitale ? Haha, c'est pas de la roupille de sansonnet de verdure comme à France-ville, là.

Après y'a eu un drame.

J'te raconte ça.

Donc il faisait chaud, on marchait, on marchait, on marchait, à un moment on est arrivés devant le Palais grand-ducal (le grand-duc il s'appelle Jean, si jamais ça te passionne). On avait soif beaucoup alors on est allés sur une placette (la plus grande place du grand-duché, peut-être bien), on a trouvé un café, on s'est mis sur la terrasse sous les parasols, et on a commandé à boire.

Puis, le drame arrive à grand pas, tu vas voir.

Avisant un serveur qui passe, Vévé mon popa le alpague "est-ce que je pourrais avoir des glaçons s'il vous plaît ?".
Alors le serveur il s'exécute (pas avec une guillotine) et lui apporte lesdits dans un verre.

Puis, et là, c'est le drame, cinq minutes plus tard, on avait ça :

Tous les machins blancs sur la table ce sont des grêlons,
puis les taches c'est la pluie tout partout.

Voilà, Vévé il demande de la glace et le ciel se plie en quatre pour exaucer ses vœux, s'il est pas influent quand même.

Après on lui a demandé de demander des billets de banque ou quoi, plutôt que de la glace, nan mais vraiment.

C'était très rigolo tous les clients du café s'abritait vainement dans les douze centimètres carrés qui étaient pas attaqués par les grêlons ou la pluie, mais y'avait du vent alors y'en avait partout en fait, hahaha.
Je rigole toujours bien quand il fait ce temps-là.

Puis au bout de douze ou treize mille ans, comme ça avait pas l'air de se calemr (enfin la pluie, les grêlons étaient partis, quand même), on s'est aventurés à l'extérieur pour faire pédestrement le kilomètre qui nous séparait des voitures.

Nous on était prévoyants, on avait emmené des vestes et des parapluies, mais par un curieux hasard, rapport au fait qu'il faisait plus de 30° quand on est arrivés dans la ville, on avait tout laissé dans la voiture.
On était mignons, huit gens en t-shirt qui marchait à la queue-leu-leu le long des façades des magasins pour s'abriter le plus possible.
Puis des fois y'avait de nouvelles rafales de pluie (je sais pas si ça se dit ça) alors on s'abritait cinq minutes en attendant que ça se calme un peu.

Après on est arrivés à la voiture et mon histoire est finie.

De krommlech.

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Article mièvre. Et long.

Samedi, 26 juillet 2008.

Aujourd'hui je te présente un article mièvre qui parle de pomme mais surtout de moi, (je raconte ma vie encore, c'est cool) alors maintenant que tu es prévenu, songe à ne aps le lire si :
- tu t'en fous
- tu es célibataire et déteste tous les couples
- tu aimes pomme en secret et tu me hais

Dans le monde parfait de pomme, tous mes amis, voire toutes mes connaissances seraient des filles. D'ailleurs tous mes amis sont des filles, sauf lui qui est un garçon, je te fais pas la liste des cinq humains qui, mais bref. Dans son monde parfait les seuls hommes/garçons que je côtoierais seraient ceux de ma famille, et lui bien sûr.
En fait pour que ce soit totalement parfait je pense qu'à part les garçons de ma famille et lui il y aurait pas de garçon dans son monde.

Puis si par hasard il arrivait que malencontreusmenet ma route croise celle d'un garçon, parce que même dans les plans les plus détaillés il y a des lacunes, comme dans le Truman Show (j'adore ce film en vrai), ledit devrait me trouver bête, méchante et moche. Et aussi égoïste et radine, pour faire bonne figure. L'idéal étant qu'il pense que j'ai des poux, alors là tout irait bien.
Si qui plus est le bonhomme en question était  borgne, stupide, raciste (pléonasme) et qu'il avait mauvaise haleine, afin que je ne m'entiche pas de lui, nous pourrions sortir du défaut de programmation du monde parfait de pomme et tout rentrerait dans l'ordre.


Dans le monde réel de pomme, j'ai du succès auprès des garçons, et ça le rend jaloux.

Dans le vrai monde, en maternelle j'ai jamais eu d'amoureux qui me faisait des bisous à l'heure de la récré. En primaire, j'ai jamais eu non plus d'amoureux. Ni au collège. Ni au lycée. Ni pendant ma première année de fac.
J'ai été amoureuse, pendant cinq ans, parce que je suis obsessionnelle dans l'ensemble comme fille, d'un jeune homme, et le jour où j'ai pris mon courage à deux bras, j'ai eu droit à cette réponse absolument chouette d'entre les chouettes "j'm'en fous".
Puis après j'ai été amoureuse d'un autre jeune homme, et là ce fut plus rigolo parce que je comprenais vaguement qu'il ne s'en foutait pas etc, puis je suis partie en vacances et quand je suis rentrée il formait un couple avec, voyons, une de mes meilleures amies, dirais-je.
Après j'étais amoureuse d'un autre garçon encore, parce que je me laisse pas abattre (haha), mais là le monsieur en question avait déjà une copine et tout. Mais ça c'était pomme et donc après ça s'est mieux passé comme tu sais, 10 ou 11 mois plus tard.

Voilà j'avais pas d'amoureux, de petit copain, de mec, de blabla ou de blabli, quelle que soit l'expression qu'on utilise, mais j'étais amoureuse quand même.

J'en avais pas mais pas parce que j'étais la fille éperdument amoureuse qui repoussait les tentatives d'autres garçons en attendant qu'un en particulier daigne me regarder, non, non, pour la bonne raison qu'il y avait pas de tentatives.

Je dois avouer pour être tout à fait honnête qu'on peut trouver deux ou trois garçons qui un jour se sont intéressés à moi, et ils avaient tous un point commun.
Formidable, comme point commun, et qui renforce un max le manque de confiance en soi, la timidité et l'attrait des ordinateurs (la troisième partie est blagueuse).
Le point commun entre ces jeunes hommes est qu'aucun ne m'avait vu avant de s'enticher de moi.
La joie des rencontres par Internet et tout ça, ne revenons pas là-dessus.
Ce qui me pousse à croire que je suis plus attractive à l'écrit qu'à l'oral, en pixel qu'en chair et en os (encore que je ne montre guère mes os, je meurs pas d'envie de tourner de l'oeil). Ça a expliqué la pointe de stress qui m'assaillait il y a un an, à l'idée de rencontrer ce monsieur qui se disait amoureux de moi alors qu'il ne m'avait jamais vu.
Quand en 18 ans les seuls garçons qui te disent que tu leur plais, c'est ceux qui t'ont jamais vue, avoue que dans l'absolu ça pousse pas à imaginer une fin heureuse à tout ça. Comme quoi tout le monde peut se tromper, hein.

J'ai des souvenirs très précis dans la tête, des petits bidules qui datent du collège ou du lycée, des trucs absolument anodins.
Des petits gestes que le monsieur des cinq ans (pomme il aime pas que je parle de lui, prononce son prénom, ou tout autre truc en rapport, mais de toute façon ceux qui le connaissent savent de qui je parle et les autres ils s'en foutent d'avoir un prénom à mettre sur une tête qu'ils ne connaissent pas, alors bon) a fait à mon égard, et puis j'étais amoureuse alors ça me paraissait être le bout du monde, alors qu'en fait c'était rien.

Jusqu'à mes dix-huit ans et quelques mois, j'ai pu ranger dans la case amour de mes souvenirs un regard échangé dans un bus, un doigt sur mon oreille, une nuque tendue, un moment de complicité assis tous les deux dans l'herbe.
Voilà additionne tous ces moments ça nous donne un total d'une minute, une minute de souvenirs qu'un garçon qui m'aimait bien m'a donné et que je conservais précieusement dans ma tête comme de petits trésors.
Tu peux ajouter une ou deux déclarations d'amour qui sont apparues parce que les garçons tiennent pas toujours l'alcool (c'était pile des deux garçons dont je t'ai parlé plus haut, celui du retour de vacances et celui qui avait déjà une copine (oui voilà, c'est pomme, c'était juste pour vérifier si tu avais bien suivi)), à quelques jours d'intervalles, qui plus est.
Ça fait donc trente secondes de plus.
Ma petite boîte d'amour contient une minute trente de souvenirs pour les  dix-huit premières années de ma vie.

Maintenant il y a pomme. Ou appelle-je Nicolas, pour une fois (hahaaaa).

Samedi, je serai pas là pour te le raconter, ça fera un an qu'il a essayé de m'embrasser, et réussi. Ça fera un an qu'on est ensemble parce que j'ai jamais compris ce système des gens qui se sont rencontrés par internet et qui comptent qu'ils étaient ensemble avant même de s'être vus.
Je sais je t'ai déjà dit que ça fera un an samedi, mais j'adore les -versaires et tout, c'est pas une découverte.

Bien, ça fera donc un an.

Il y a un an pile poil poule, disons, pour faire simple, le 26 juillet 2007 (je sais pas quand je poste mais quand j'écris on est le 26 en tout cas), je te résume si tu as pas bien emmagasiné le début de l'article, j'avais jamais eu de copain, jamais embrassé un garçon (à dix-huit ans et demi, au moins plus tard je pourrai faire la vieux-jeu avec mes enfants "ha mais à ton âge je sortais pas avec des garçons, tu sais, alors non tu iras pas voir Kévin (au choix) ce week-end" et là l'ado acnéeuse qui sera ma fille partira en courant dans sa chambre, claquera sa porte en me disant qu'elle me déteste, ça sera plutôt cool (ou alors je serai une maman chouette et tout, j'hésite encore)).

Nicolas, il a eu mon premier baiser, mon premier câlin, ma première fois tout pile (pomme, chavires-tu à l'idée que je puisse sous-entendre de la sexualité ou tu survis ?), il m'a fait ma première demande en mariage (haha), notre premier week-end en amoureux, la première fois j'ai envisagé une vie à deux, plus tard. Toutes les autres premières fois amoureuses il les aura aussi.
Mon premier mariage (le seul j'espère (ouais, sinon on se remarie pour fêter nos 50 ans de mariage pour faire classe)), mon premier enfant, ma première scène de ménage (il nous en faudra bien au moins une, un jour). Les premières vacances en amoureux, aussi, bientôt.
Toutes les premières fois il les a ou les aura, et il aura toutes les dernières aussi.
Il n'y aura pas d'élèments de comparaison, je resterai toute ma vie avec une seule et unique image de l'amour qui sera collée à l'image de Nicolas.

Je sais je suis optimiste, idéaliste, naïve, et je vis au pays des Bisounours, c'pas une découverte. Dans mon cerveau il y a pomme et personne d'autre après, j'imagine bien que toutes les filles amoureuses pensent ça, mais c'est ainsi, j'y crois dur comme acier (lui aussi, ce qui tombe plutôt bien, si on est d'accord sur ce point).
Dans le pays des Bisounours, il y a qu'un seul truc nul, c'est l'attente. Tout le reste il est super.
L'attente d'un copain qui vit trop loin, l'attente d'un marin qui part trop loin.
Tout le reste est bien, et comme j'y vis, ça siginfie que forcément, tout mon optimisme, mon idéalisme et ma naïveté se trouveront toujours confortés. Toujours il y aura pomme, et toujours il y aura que lui.


Pomme il m'a dit un jour, et je lui répète assez souvent, merci mal, qu'il préfèrerait être veuf que cocu (note que ça m'incite pas à aller voir ailleurs, si jamais, t'imagines qu'il me poignarde ou quoi ?).
Ça me semble juste être de la possessivité à l'extrême, "puisque je peux pas être le seul à profiter de toi, je préfèrerais que plus personne il en profite".
Souhaiter la mort de quelqu'un plutôt que de pardonner, vraiment ?
Pomme, je préfèrerais être cocue dix ou mille fois plutôt que de savoir que tu es mort, je te l'ai déjà dit.

Voilà, il y a mes une minute trente de souvenirs d'amour de mon enfance et mon adolescence.
Puis maintenant, ça fait un an que ma boîte à souvenirs d'amour se remplit chaque jour un peu plus, même si je garde pas un souvenir précis de chaque moment.

Il y a une minute et demi de souvenirs, et pomme à qui j'offre toutes mes premières fois. À qui j'offre toutes mes fois même, il a tous mes baisers, tous mes câlins, il sera le seul à en profiter.

Puis il est jaloux parce que j'ai du succès auprès des garçons.

Je conçois même pas qu'on puisse dire à une fille qui a même jamais eu d'amoureux en maternelle qu'elle a du succès auprès des garçons.
J'arrive pas à concevoir qu'on soit jaloux juste parce qu'elle discute avec un garçon et l'apprécie.

L'année prochaine je vais partir de la Lorraine dont j'ai jamais bougé, dont personne de ma famille bouge. Je vais abandonner les réunions dominicales chez mère-grand, les sorties cinéma ou billard entre potines, les anniversaires sur le banc près de la statue de Vercingétorix, les petites promenades dans Dombs avec Youguette, ma chambrette de la maison des dalmatiens de la montagne.
Je vais partir loin de toute ma famille, toutes mes copines, loin de mon chat. Mon chat elle (parce que mon chat c'est une fille) commence à être vieille maintenant, je me dis quand je pars l'année prochaine, je peux pas l'emmener avec moi, et quelle est la probabilité que j'aie consicenc un jour que c'est la dernière fois que je la vois avant qu'elle meure ? Je te le donne en quatre mille, elle est nulle.

Je pars loin de tout pour aller près de lui, et je me rapprocherai de lui pour mieux le voir repartir en mer, pendant des mois.

Voilà pomme, j'ai une minute trente de souvenirs d'amour d'avant nous, personne qui a jamais voulu être amoureux de moi à part toi.
Je t'offre toutes mes premières, toutes mes dernières, toutes mes fois d'amour.
J'abandonne la plupart des choses que je connais l'année prochaine (enfin bande de gens de la Lorraine ou quoi, imaginez pas que quand je décanille je donne plus signe de vie, hein) pour vivre avec toi.
Je préfère mille fois te savoir avec une autre fille, même si tu me quittes pour elle, que de te savoir mort. Jamais tu m'entendras dire que je préfère être veuve que cocue, je t'aime trop pour ça.

Tu as tout ça, entre autres bidules, pour t'assurer que t'as pas de raison d'être jaloux, alors si un jour tu pouvais faire comprendre ça à ton cerveau, ça m'éviterait souvent de m'énerver après toi parce que tu dis n'importe quoi, tu sais.

P.S. : Afin de ne pas bousiller ma charmante argumentation, il sera parfait que si quelqu'un m'aime en secret il me déclare pas sa flamme dans l'instant, merci mal (jamais de ma vie je ferai un article sérieux sans essayer de mettre des blagounettes pour faire anti-romantisme, bonjour ! C'est plus fort que moi).

De krommlech.

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Impromptu

Lundi, 21 juillet 2008.






Chasser tout souvenir et fixer sa pensée,
Sur un bel axe d'or la tenir balancée,
Incertaine, inquiète, immobile pourtant,
Peut-être éterniser le rêve d'un instant ;
Aimer le vrai, le beau, chercher leur harmonie ;
Écouter dans son coeur l'écho de son génie ;
Chanter, rire, pleurer, seul, sans but, au hasard ;
D'un sourire, d'un mot, d'un soupir, d'un regard
Faire un travail exquis, plein de crainte et de charme
Faire une perle d'une larme :
Du poète ici-bas voilà la passion,
Voilà son bien, sa vie et son ambition.



Alfred de Musset,
en réponse à la question
"Qu'est-ce que la poésie ?"




J'avais envie, sur l'instant.

De krommlech.

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La vie après la mort.

Lundi, 14 juillet 2008.

Aujourd'hui, on parle de "la vie après la mort".
Mais explique-me je (explikeumeuje, whouhou), pas du concept de vie après la mort, très peu pour imou de déborder de profonditude ici (t'façon mon avis se résume avec succinctement), mais juste de l'expression "la vie après la mort".

Elle est moisie.

Comme je suis mignonne (pas au sens joliesque du terme), je t'explique mon raisonnement de dinguotte.

Le principe de la mort, c'est qu'elle clôt la vie, en quelque sorte. Donc, la vie après la mort, c'est un peu réduire à néant les efforts de la grande tondeuse (j'ai probablement déjà expliqué ça, mais il y a longtemps, en anglais, il y a "to mow" qui veut dire faucher ou tondre. Avec une potine on s'est dit que la grande Faucheuse ça doit donc être the big Mower, mais ça veut aussi dire la grande tondeuse (à gazon, accessoiremment). Ce nous fit rire (nous étions jeunes et innocentes (l'une de nous l'est toujours, devine laquelle))).

La biduline, elle s'embêtre à aller dézinguer les gens pour finir leur vie, et paf ils en remettent une couche ?
C'est comme, t'es à une séance de cinéma, le mot "FIN" s'affiche, à la fin (haha, bonjour logique) et hop, le film recommence.
Nan mais la fin doit juste penser qu'on se moque d'elle, un point c'est le total.

Ben pareil, la pauvre mort, si on lui remet de la vie par derrière, elle sert plus à rien.

Voilà, remercie Morphée pour cette palpitante réflexion.


P.S. : Trop supers les commentaires des types du défilé du 14 juillet, ohohoh.
 

De krommlech.

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En tout sérieux, je préfèrerais imaginer pomme de pin sur un joli bateau-navire comme celui-ci (ça doit être l'Endeavour je pense (du moins c'est celui que j'avais demandé à Google)) que sur un chasseur de mine. Tripartite le chasseur de mines, je sais pas ce que ça veut dire mais ça a l'air cool d'ajouter qu'il est tripartite alors je dis.

En tout sérieux avant y'avait plein de jolis bateaux-navires comme celui-là au-dessus, avec des voiles et du bois et tout comme dans les films de pirates ou Master and Commander, et maintenant regarde un peu ce qu'ils nous servent :


En tout sérieux.

Là ça doit être un chasseur de mine tripartite  de la famille des Belges si je ne m'abuse (encore que si j'ai percuté ils les fabriquent avec des Néerlandais et des Français, ou un truc du genre (en fait je comprends rien, pour résumer)).

Pas celui sur lequel pomme il est parce que celui où il est il est tellement vieux que même plus ils montrent des photo de lui.

Donc voilà, où va le monde ma brave dame si à la place de hisse et oh Santiano on a un truc gris et moche comme ça ?

Bon bah du coup j'imagine pas pomme de pin. D'ailleurs il dort dans un container alors j'vois pas pourquoi j'imaginerais.

Et également y'a une jolie raison c'est que j'ai pas la moindre idée de ce qu'il fabrique sur le bateau-navire.
Je sais aujourd'hui ils doivent arriver à Londres, donc à l'heure qu'il est il doit être dans la Tamise à peu près.

Mais c'tout, parce qu'on est en communication méga-réduite, donc grosso modo je reçois juste des SMS, et encore quand y'a du réseau (quelle idée de pas mettre de réseau dans la mer), p'is une fois qu'on a retiré les déclarations d'amour (dans l'ensemble il adore en faire je pense), il reste plus beaucoup de place pour dire d'autres choses.

Il est fatigué et euh voilàààà.

Note que c'naturel, parce qu'en plus d'être sur un bateau-navire moche, il doit travailler à des horaires improbables, genre de 4h à 8h (du matin) et de 16h à 20h.
Plus sinon quand il est réveillé le reste du temps il doit faire d'autres trucs mais je sais pas exactement quoi.

Je pense je connais très bien pomme de pin, j'veux dire dans l'ensemble, on se connaît depuis un peu plus de deux ans, c'est guère sur l'échelle d'une vie mais c'est ample pour le connaître bien, vu tout le temps qu'on discute et les caeteras du même genre.

Donc je le connais très bien, mais saperlipopette tout cette partie, là, son métier, ça semble être un flou total dans mon cerveau.

Avant il était à son école royale militaire,( qui ne lui appartient pas) et alors quand on me demandait ce qu'il faisait je savais jamais quoi dire, si je dis il est étudiant, si je dis il est dans l'armée, si je dis il est dans la marine.
Pour un peu que je dise qu'il était à l'école, on me demandait ce qu'il étudiait, et franchement qu'est-ce que je peux répondre à ça ? "Oh bah il fait des études pour être officier dans la marine et blablabla et blablabla". En général je disais il fait un Master mais ça me sauvait pas, on me demande en quoi le Master et j'ai jamais été capable de retenir l'intitulé du.
Maintenant je vais plus avoir ce genre de problèmes, je dis juste il est dans la Marine, ça fait cool.

Mais la problématique, c'est qu'au moins avant je percutais ce qu'il faisait quand même, je pouvais imaginer un minimoum.

Il était à l'école, il allait en cours, il faisait du sport, il avait des examens.
Ben voilà même si c'est pas la fac, qu'ils sont en uniforme et qu'ils ont pas le droit d'avoir un parapluie (non mais vraiment), je comprends.

Mais là, il est sur un bateau-navire qui est un chasseur de mine (tripartite, oublie pas !), donc je suppose que c'est censé chasser des mines (je fais fort dans la déduction là).

Ben là seule chose que je sais c'est qu'il arrive à Londres en fin de journée (ou à peu près) et que s'il a du temps libre il va aller au British Museum ce week-end.
Avoue que quand même c'est pas méga maritime comme activité.

Ça aurait été plus efficace s'il avait été banquier, je l'aurais imaginé derrière un guichet dans une banque comme les gobelins de Harry Potter, et voilà.
(en plus il aurait pu venir travailler en Lorraine et ça aurait été plus chouette que d'être obligé de rester en Belgique)

T'avais le choix entre cet article ou un autre assez gnangnan où je disais pomme me manque et blablabla. Au moins là tu as vu un joli bateau-navire au début.



(là il faisait coucou à un drapeau, un commandant de l'école, ou je sais plus quoi, et il a l'air pas content parce qu'avec sa maman on le prenait en photo, haha)

Qu'est-ce qu'il fait, le marin, à ton avis ?

De krommlech.

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Vivement bientôt.

Dimanche, 6 juillet 2008.

On est des vrais rebelles, on fait un tour de France qui a même pas une forme de tour de la France, hahaaaa, comme les cyclistes.

Et puis encore plus rebelles, on fait treize étapes, même si ça porte malheur.

Pour conclure dans la rébellion contre la société, on fait tus ça en voiture, alors que T'AS VU LE PRIX DE L'ESSENCE ? Faut croire ils sont riches dans la Marine belge (ils achètent des frégates, et tout, même).

Voilà voilà, notre projet de vacances de mois d'août, parce que JE SAIS que ça te passionne.



Si tu te postes aux bons endroits avec ta tente sur le bord de la route, peut-être tu verras passer une Opel Corsa bleue immatriculée en Belgique (mais avec une Française dedans quand même, pas trop d'invasion d'un coup).

Suffit juste d'attendre que pomme revienne de son container, et on déguerpit.

P.S : Tu peux pas agrandir en cliquant dessus, j'ai décidé.

De krommlech.

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La minute culture.

Jeudi, 3 juillet 2008.

Maintenant, parlons art.
Comme art, j'ai choisi la poésie.

Je suis plutôt motivée par le XIXè siècle niveau poésie j'avoue, Arthur et Alfred et Charles et Paul et autres. Mais là j'ai pris du contemporain. XXIè siècle.

Bon, le poème en lui même est très chouette, mais comme je voudrais pas on m'accuse de plagiat je te mets juste un morceau. Le meilleur je trouve (surtout le dernier vers).
C'est la première strophe.

Bon, ça a pas de titre. On est très libre au XXIè siècle.

Heureux de pouvoir faire cet article car ca signifie
qu'entre nous tout est o mieux ! !
Amitié que je croyais enterrée... tu ma prouvé que non
et aujourd'hui toi sans moi et moi sans toi je n'y crois pas
Tous les deux dans nos cœur...ca sera forever x3

J'ai laissé l'orthographe d'origine, peut-être est que tout ceci a une signification profonde, alors je voudrais pas gâcher.

Tous les deux dans nos cœurs, ça sera forever. Ikstroi.

Si tu veux l'auteur, il s'appelle Olivier, mais il semblerait qu'il ait pris un pseudo, craignant que trop de célébrité ne tue son inspiration. Smallinou, le pseudo.

En vrai tout ça c'est de la faute d'Annabelle parce que je regardais son blog (trop youhou (sur Skyrock (youp-youp))) et de là je me suis dit tiens je vais aller voir celui de mon cousin tant qu'à voir des "jtd tro", et c'est ainsi que j'ai découvert ce nouvel aspect de ma culture poétique.

J'te file pas le lien vers le blog de l'artiste, m'enfin si tu le veux ça peut se faire (sait-on jamais).
Tu pourrais ainsi admirer les commentaires poétiques de réponse (faut croire que ce blog attire les artistes).

Pomme, tous les deux dans nos cœurs, ça sera forever (hahahaaaaaa).
Ikstroi (ça veut dire qu'il faut le répéter trois fois telle l'incantation ?).

P.S.  : Si par hasard c'est des paroles d'une chanson que je ne connaîtrais point par manque de culture musicale, c'est cool si tu m'en informes. Hooseek i'm'a rien dit de tel en tout cas.
Mais ça serait très décevant. Comme Piccadilly Circus.

De krommlech.

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Comprendre le Belge.

Mardi, 17 juin 2008.

Pendant que tu lis ces quelques lignes, je suis probablemet vers le milieu de la Belgique.
Ce qui est bien avec la Belgique, c'est que c'est comme dans un studio, tu te mets au milieu, tu tends les bras, et hop tu peux toucher la frontière.

Ce qui est bien avec les Belges, c'est qu'ils emploient d'obscures expressions qu'une personne pas informée pourrait ne pas comprendre.
Comme les cornets des Lorrains, à peu de choses près. Ou les chocolatines des gens du Sud de notre contrée (nan mais on dit pain au chocolat en vrai).

Mais comme je suis un être charitable, parfois, je te dis ce qui me traverse l'esprit que les Belges ils disent parce que c'est rien que des bizarres.
Comme ça si un jour tu t'aventures dans leur pays, peut-être tu comprendras leur idiome, sait-on jamais !



Commençons par le point le plus important : l'utilisation de savoir.
Dans un contexte normal, on dit savoir quand on sait quelque chose. Ou quand on sait faire quelque chose.
Dans la Belgique, on dit savoir à la place de pouvoir.
Exemple. Prenons l'individu Lambda qui sera notre cobaye belge pour la durée de l'expérience.
Contexte : le téléphone sonne, et tu demandes gentiment à Lambda de décrocher, parce que tu as de la farine plein les mains vu que tu cuisines (oui, oui, c'est probable). Sauf que Lambda, qui est dans le salon et que donc tu vois pas, vu que t'es dans la cuisine (logique) est fort occupé sur son ordi à jouer à Récréagames (crucial).
"Lambda, tu veux bien décrocher, s'il te plaît ?
- Je sais pas décrocher !"
Là, t'as juste envie de lui dire "bah c'pas difficile, tu appuies sur le petit téléphone vert, c'est magique." Sauf que, ne te méprends pas ! Lambda essaye de te dire qu'il ne PEUT pas décrocher.

Autre point : L'utilisation du "ça va ?".
Quand tu dis ça va, en théorie, c'est pour savoir comment la personne va. Super-logique quand tu nous tiens, en quelque sorte.
Maintenant, interrogons l'individu Lambda :
"Je vais acheter le pain, ça va ?"
Surtout, faut pas lui répondre "je baigne dans l'huile, et toi ?" Il comprendrait tout de suite que tu es pas autochtone. Dans ce cas là, il faut dire "d'accord". Parce que lui-même essaye de te dire "d'accord ?"

Dans les politesses détournées, on trouve aussi les s'il-te/vous-plaît à perte de vue.
Dès que Lanmbda te tend quelque chose, il te dira s'il te plaît. Parce que si ça te plaît pas, bah t'as qu'à pas le prendre, et puis faudra pas venir te plaindre après, non mais oh.

Encore un point : les chiffres et les heures :
Lambda ne dit pas "sept heures et quart", pourquoi s'embarraser de mots inutiles, franchement ? Il dit "sept heures quart". Clair, net et précis.
Ça c'est connu, il dit pas soixante-dix ou quatre-vingt-dix, il dit septante et nonante. Pour que ça rime avec cinquante et soixante. Mais pas avec quatre-vingt, faut pas abuser des bonnes choses non plus.
Et puis, pour finir, Lambda ne prononce pas huit de manière normale, U-ite. lambda, il dit houite.
Donc à la place d'un soixante-dix-huit tout normal, tu pourras avoir droit à un septante-houit.

Pour finir, un petit lexique, avec quelques rappels.
Brol : bordel (au sens pas rangé, pas au sens rempli de filles de joie, confonds rien).
Ça va ? : D'accord ?
Chicon : endive.
Dracher : pleuvoir.
Essuie : serviette.
Farde : classeur.
GSM : téléphone portable
Nonante : quatre-vingt-dix.
Savoir : pouvoir.
Septante : soixante-dix.
Sonner : téléphoner.
Tantôt : tout à l'heure.
Torchon : serpillère.



Cette notice explicative a été faite après l'étude poussée d'une famille belge. C'est-à-dire que peut-être y'a des trucs spécifiques à cette famille, qu'en sais-je ?

De krommlech.

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Notice explicatve.

Mardi, 17 juin 2008.

Tous mes bonjours mauvais marché !

Ceci est une notice explicative. Mais y'a pas de contre-indications ni d'effets secondaires. Alors on s'en sort pas mal.

Comme je te l'avais dit à une date antérieure, mercredi pomme il vient dans la maison des dalmatiens de la montagne, jeudi on part tous les deux vers le pays des joyeux Belges, et le samedi de la semaine d'après on fait le contraire, et le dimanche il décanille pour un maximoum de temps, vu qu'il va aller s'amuser sur un chasseur de mines et aller au British Museum et autres billevesées qui peuvent pas se dérouler à Dombs.

Du coup, du mercredi 18 du mois de juin au dimanche 29 du mois de juin, on peut partir du principe que je vais pas poster par ici, ou alors juste très très peu quand il sera occupé dans son école où il a pas le droit d'avoir de parapluie et où il apprend à égorger des gens.

Mais, comme je suis remplie de mansuétude (des fois), j'ai décidé que hop hop, je vais mettre un ou deux articles hors-ligne et je programmerai pour qu'ils apparaissent comme par magie par ici un jour ou l'autre.
Histoire que tu dépérisses pas en mon absence (haha).

Alors en fait, des articles y'en a deux (à moins que comme par magie j'en écrive un demain matin, sait-on jamais) qui vont apparaître, mais j'ai pas encore choisi quand, p'is faut bien laisser un peu de suspens, mine de néant.

Du coup, bah voilà, deux machins-bidules.

Et pomme et moi pendant ce temps on verra Harsha (youhou) et des mini-monuments et peut-être même du beau temps, ça arrive même dans le nord.

Edit : En fait ça sera trois articles, mais suite à une pasdouétitude de ma part, je crois y'en a deux qui vont apparaître en même temps, du coup faut faire gaffe.

Le retour d'Édith :  Je crois j'ai réglé le truc alors ils apparaîtront tous les trois à trois moments différents, voilà voilà.

De krommlech.

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